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La Presse
23-07-2025
- Business
- La Presse
Des bières de micros chassées de certains Maxi
On ne retrouve pas de bières de microbrasseries québécoises sur ces tablettes d'un Maxi de la Rive-Sud de Montréal Les microbrasseurs québécois déplorent qu'ils aient été éjectés des tablettes dans certains Maxi du Québec. Le propriétaire Loblaw dit soutenir la production locale malgré tout. Il y a un eu du changement dans la section des caisses de bière dans certains Maxi : le propriétaire de la chaîne, Loblaws, a imposé un nouveau plan pour une partie de ses épiceries de la province. C'est tout à fait leur droit, le détaillant peut bien faire ce qu'il veut dans ses magasins, mais Marie-Ève Myrand, directrice de l'Association des microbrasseries du Québec, croit toutefois que dans cette période où la promotion de l'achat québécois paraît bien, Maxi rate une belle occasion de soutenir la bière québécoise. « C'est tout le paradoxe de ça », dit-elle, rappelant que Maxi s'affiche « fier d'encourager les producteurs d'ici. » « Ça n'est pas cohérent », dit-elle. L'Association des microbrasseries évalue une réduction significative : ces brasseurs québécois auraient de cinq à sept fois moins d'espace dans les épiceries Maxi où ce déploiement a eu lieu, comparativement aux autres épiceries Maxi. Ce sont les plus grandes microbrasseries qui seraient touchées, explique l'Association. On pense à Boréale, Brasseurs RJ au MacAuslan. Loblaws n'a pas confirmé ce chiffre ni le nombre de succursales Maxi touchées par ce réaménagement. La chaîne soutient au contraire que son engagement envers les microbrasseries est toujours aussi fort. « Les bières locales sont une partie importante de notre assortiment et de notre stratégie, et nous soutenons les microbrasseries québécoises par le biais de listes dédiées, de promotions régionales, d'une mise en marché adaptée et de visibilité en magasin », peut-on lire dans un courriel transmis à La Presse. Le regroupement de microbrasseurs voit les choses d'un autre œil. « On déplore ça parce que l'esprit de la loi au Québec dit qu'un détenteur de permis d'alcool, le marchand épicier, et un détenteur de production d'alcool font une vente de l'un à l'autre, explique Marie-Ève Myrand. C'est ça l'esprit de la loi. Dans ce cas, les décisions sont prises à Toronto et le détenteur de permis au Québec applique cette décision qui est prise ailleurs. » Les supermarchés Maxi sont gérés par Loblaws - dont le siège social est à Brampton. Les épiceries Provigo, du même groupe, sont menées par des franchisés. Pour comprendre la situation, il faut savoir que les épiceries qui font partie du groupe reçoivent un planogramme, une image qui dit comment aménager les tablettes. Dans le cas de la bière, les brasseries peuvent acheter l'espace tablette pour avoir un meilleur positionnement - la pratique, courante, est aussi répandue ailleurs dans le supermarché. Loblaws, dans son courriel, affirme que les changements ne sont pas défavorables aux microbrasseurs. « Toute mise à jour de nos planogrammes sert à intégrer l'innovation et les tendances saisonnières, et à adapter notre offre en fonction de la demande des clients, précise-t-on. Elle se fait toujours en garantissant un espace dédié aux producteurs locaux, dont l'offre peut varier selon les régions. » Comment l'Association des microbrasseries du Québec a-t-elle été mise au fait de cette situation, si la chaîne d'épicerie n'en donne pas les détails ? « Ça fait beaucoup de bruit dans le milieu », confie Marie-Ève Myrand, qui précise que ses membres qui sont touchés sont aussi très mécontents, car ils vont inévitablement perdre des ventes. « Ultimement, dit-elle, ça n'est plus le consommateur qui choisit. On l'oriente vers des produits en plus ou moins grand nombre. » Au Canada, les ventes de bière sont plus élevées durant les mois de mai, juin, juillet et août, selon des données de Beer Canada.

La Presse
23-07-2025
- Business
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Des Maxi ont tassé des bières de micros de leurs tablettes
On ne retrouve pas de bières de microbrasseries québécoises sur ces tablettes d'un Maxi de la Rive-Sud de Montréal Des Maxi ont tassé des bières de micros de leurs tablettes Les microbrasseurs québécois déplorent qu'ils aient été éjectés des tablettes dans certains Maxi du Québec. Le propriétaire Loblaw dit soutenir la production locale malgré tout. Il y a un eu du changement dans la section des caisses de bière dans certains Maxi : le propriétaire de la chaîne, Loblaws, a imposé un nouveau plan pour une partie de ces épiceries de la province. C'est tout à fait leur droit, le détaillant peut bien faire ce qu'il veut dans ses magasins, mais Marie-Ève Myrand, directrice de l'Association des microbrasseries du Québec, croit toutefois que dans cette période où la promotion de l'achat québécois paraît bien, Maxi rate une belle occasion de soutenir la bière québécoise. « C'est tout le paradoxe de ça », dit-elle, rappelant que Maxi s'affiche « fier d'encourager les producteurs d'ici. » « Ça n'est pas cohérent », dit-elle. L'Association des microbrasseries évalue une réduction significative : ces brasseurs québécois auraient de cinq à sept fois moins d'espace dans les épiceries Maxi où ce déploiement a eu lieu, comparativement aux autres épiceries Maxi. Ce sont les plus grandes microbrasseries qui seraient touchées, explique l'Association. On pense à Boréale, Brasseurs RJ au MacAuslan. Loblaws n'a pas confirmé ce chiffre ni le nombre de succursales Maxi touchées par ce réaménagement. La chaîne soutient au contraire que son engagement envers les microbrasseries est toujours aussi fort. « Les bières locales sont une partie importante de notre assortiment et de notre stratégie, et nous soutenons les microbrasseries québécoises par le biais de listes dédiées, de promotions régionales, d'une mise en marché adaptée et de visibilité en magasin », peut-on lire dans un courriel transmis à La Presse. Le regroupement de microbrasseurs voit les choses d'un autre œil. « On déplore ça parce que l'esprit de la loi au Québec dit qu'un détenteur de permis d'alcool, le marchand épicier, et un détenteur de production d'alcool font une vente de l'un à l'autre, explique Marie-Ève Myrand. C'est ça l'esprit de la loi. Dans ce cas, les décisions sont prises à Toronto et le détenteur de permis au Québec applique cette décision qui est prise ailleurs. » Les supermarchés Maxi sont gérés par Loblaws - dont le siège social est à Brampton. Les épiceries Provigo, du même groupe, sont menées par des franchisés. Pour comprendre la situation, il faut savoir que les épiceries qui font partie du groupe reçoivent un planogramme, une image qui dit comment aménager les tablettes. Dans le cas de la bière, les brasseries peuvent acheter l'espace tablette pour avoir un meilleur positionnement - la pratique, courante, est aussi répandue ailleurs dans le supermarché. Loblaws, dans son courriel, affirme que les changements ne sont pas défavorables aux microbrasseurs. « Toute mise à jour de nos planogrammes sert à intégrer l'innovation et les tendances saisonnières, et à adapter notre offre en fonction de la demande des clients, précise-t-on. Elle se fait toujours en garantissant un espace dédié aux producteurs locaux, dont l'offre peut varier selon les régions. » Comment l'Association des microbrasseries du Québec a-t-elle été mise au fait de cette situation, si la chaîne d'épicerie n'en donne pas les détails ? « Ça fait beaucoup de bruit dans le milieu », confie Marie-Ève Myrand, qui précise que ses membres qui sont touchés sont aussi très mécontents, car ils vont inévitablement perdre des ventes. « Ultimement, dit-elle, ça n'est plus le consommateur qui choisit. On l'oriente vers des produits en plus ou moins grand nombre. » Au Canada, les ventes de bière sont plus élevées durant les mois de mai, juin, juillet et août, selon des données de Beer Canada.

La Presse
07-07-2025
- Entertainment
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Avenue des Lumières : une oasis verte 100 % piétonnière
Le Quartier DIX30 consolide son rôle de centre-ville de la Rive-Sud en innovant avec un virage vert ambitieux. En plein cœur de quelque 270 boutiques et 70 restaurants ainsi que de nombreux centres de divertissement, l'Avenue des Lumières a récemment été transformée en un magnifique parc linéaire boisé. Coup d'œil sur cette artère emblématique du quartier — l'une des premières à avoir été aménagées — qui se montre aujourd'hui plus dynamique que jamais. Qu'est-ce qu'un XTRA? XTRA est une section qui regroupe des contenus promotionnels produits par ou pour des annonceurs. Les journalistes et photographes de La Presse n'ont pas collaboré à ce contenu promotionnel. Pleins feux sur la nouvelle Avenue des Lumières Unique au Québec, cet ambitieux projet a permis de transformer 11 150 mètres carrés (120 000 pieds carrés) de voies automobiles en un parc linéaire verdoyant où plus de 225 arbres ont été plantés. Le résultat : une oasis de fraîcheur où les familles et les piétons peuvent se balader, se détendre et s'attabler à l'une des nombreuses terrasses. Il s'agit là d'une vision rassembleuse et dynamique de ce à quoi l'espace public peut ressembler, inspirée des meilleurs projets du monde. IMAGE IMMOBILIER CARBONLEO INC., POUR LE QUARTIER DIX30 Cette transformation majeure de l'Avenue des Lumières s'inscrit dans notre volonté de créer des milieux de vie qui répondent aux besoins des générations d'aujourd'hui et de demain. C'est un espace pour la communauté qui favorisera la connectivité entre les gens et la création de moments mémorables. Nicolas Désourdy, président et associé, Carbonleo Et ce n'est qu'un début : la plus récente phase des travaux comprenait l'intégration de trois œuvres d'art public en collaboration avec MASSIVart. Ce nouvel aménagement pave aussi la voie à l'arrivée de nouveaux commerçants, enrichissant et diversifiant l'offre commerciale de ce secteur en pleine effervescence. IMAGE IMMOBILIER CARBONLEO INC., POUR LE QUARTIER DIX30 On a vraiment hâte de voir les gens profiter de ce nouvel espace pour se retrouver, explorer et découvrir. Son aménagement piétonnier et convivial promet de rapprocher la communauté — et d'attirer de nouveaux habitués ! Andréanne Caron-Labonté, directrice du développement organisationnel, Groupe Restos DIX30 Les joies d'une rue exclusivement piétonne Désormais fermée à la circulation automobile à longueur d'année, l'Avenue des Lumières propose une expérience piétonne bonifiée. Son aménagement réinventé encourage les visiteurs et visiteuses à ralentir le rythme, à explorer tout ce que l'endroit a à offrir et à s'approprier l'espace. L'environnement sécuritaire et détendu est propice pour saisir les moments spontanés, comme la découverte d'une nouvelle boutique ou d'un nouveau resto. IMAGE IMMOBILIER CARBONLEO INC., POUR LE QUARTIER DIX30 Les terrasses y sont d'ailleurs nombreuses, les rires et la musique contribuant à l'ambiance festive de la rue. Voilà autant d'endroits où laisser un cinq à sept s'étirer en une soirée mémorable sous les étoiles. Ce qui était auparavant un espace bétonné et peu invitant est devenu un lieu de promenade agréable, entouré de verdure et de vie. C'est une belle revitalisation pour tout le quartier. On s'attend à une saison de terrasse exceptionnelle ! Helen Trinh, directrice des opérations, Niji Sushi Une programmation au rythme de l'été Le Quartier DIX30 lançait officiellement, le 18 juin dernier, l'Avenue des Lumières et dévoilait sa programmation estivale haute en couleur. Soirées salsa le mardi, et country et danse le jeudi; concerts d'artistes populaires le vendredi; yoga et musique classique le dimanche : il y en a pour tous les goûts ! Par ailleurs, des personnages colorés et du maquillage attendent les jeunes enfants lors des P'tits Samedis, tandis que de nombreuses autres surprises sont à venir. IMAGE IMMOBILIER CARBONLEO INC., POUR LE QUARTIER DIX30 IMAGE EDMUND CHUNG, POUR LE QUARTIER DIX30 De gauche à droite : Michael Stroll, Vice-Président Principal, Location et Associé chez Carbonleo; Claude Marcotte, Vice-Président Exécutif et Associé chez Carbonleo; Linda Caron, députée de La Pinière; Doreen Assaad, mairesse de Brossard; Francis Vermette, Vice-Président, Opérations et Associé; Nicolas Desourdy, Président et Associé L'Avenue des Lumières marque la première étape d'un ambitieux plan de développement. Nous souhaitons en faire un milieu dynamique et vivant avec une âme et une raison d'être qui favorisent les interactions humaines et la mobilité durable. Nicolas Désourdy, président et associé, Carbonleo À 15 minutes du centre-ville, grâce au REM Tous ces plaisirs sont plus accessibles que jamais depuis la mise en service du Réseau express métropolitain (REM) et l'inauguration de la station Brossard. Cet accès accru au transport a attiré de nouveaux commerçants et augmenté l'achalandage, enrichissant d'autant l'expérience collective. Bien que le service soit interrompu du 5 juillet au 17 août en raison de travaux, les réseaux d'autobus prendront alors la relève pour faciliter les déplacements du centre-ville montréalais jusqu'au cœur de l'action du Quartier DIX30.

La Presse
07-07-2025
- Business
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La « mine de yogourt » Danone
On les voit souvent le long des autoroutes ou dans les parcs industriels. Le commun des mortels n'y a pas accès, mais cet été, l'équipe de La Presse Affaires s'est fait ouvrir les portes d'usines qui font partie du paysage. Danone Canada Siège social : Toronto PDG : Pierre Morin Nombre d'employés : 618 au Canada, dont 474 au Québec Marques : Oîkos, Activia, Danone, Two Good et Silk Le Québec est à la fois le plus grand producteur et le plus grand consommateur de yogourt au pays. De fait, l'usine Danone Canada, à Boucherville, scelle plusieurs millions de contenants de yogourt pour tout le pays… chaque jour. C'est plus précisément cinq millions de pots de tous les formats qui sont fabriqués chaque jour dans l'importante usine de la Rive-Sud, la seule de Danone au Canada. À l'arrivée de La Presse à l'usine, impossible de nier où l'on se trouve : dans la spacieuse et lumineuse salle des employés, c'est l'heure de la pause du matin, et la plupart ont un yogourt à boire à la main. Déjà, dans le passage menant à la manufacture, l'immanquable odeur de crème, de lait et de petits fruits nous ramène à l'heure du petit-déjeuner. « On entre dans la mine du yogourt, c'est comme ça que j'aime l'appeler », nous dit Dan Crane, vice-président aux opérations, qui a multiplié ses rigoureuses analogies tout au long de notre visite. PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE Dan Crane, vice-président aux opérations de l'usine Danone Canada, à Boucherville Pour accéder à l'usine – exigences sanitaires obligent –, nous avons enfilé filets, lunettes, blouses blanches, gants et souliers de protection. Rapidement, nous nous retrouvons dans le feu de l'action, soit la production. Dans l'usine, presque aucun espace n'est réservé au stockage des matières premières, afin que toute la superficie puisse servir aux étapes suivantes. Depuis un quart de siècle, c'est l'entreprise de transport voisine, Groupe Robert, qui les entrepose et déploie plusieurs navettes par jour pour les transporter de l'autre côté de la rue. PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE Pour accéder à la manufacture, les employés doivent traverser un étroit passage qui permet d'éliminer tout résidu de saleté sur leurs vêtements. Les étapes : la chambre de propulsion d'air, le bassin d'eau pour nettoyer les semelles et le lavage des mains. PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE Nous passons tout près du « lave-vaisselle » de l'usine, où sont rigoureusement nettoyés les tuyaux et réservoirs de yogourts avant qu'ils soient réutilisés. PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE C'est dans d'énormes congélateurs que sont conservés les contenants de ferment, la culture bactérienne ajoutée au lait et à la crème pour créer le yogourt. Seul un petit nombre d'employés y ont accès, car l'extérieur des contenants ne doit pas être contaminé. PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE Le ferment est ajouté au reste de la recette : lait ultrafiltré, crème, protéines laitières et texturants. Le processus de fermentation est entamé pour créer du yogourt. PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE Les employés du centre de contrôle s'assurent qu'il y ait un bon enchaînement dans la préparation du yogourt. PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE Presque tous les yogourts de Danone Canada sont produits à Boucherville. La marque Oîkos est la plus populaire, souligne Dan Crane. Il note un nouvel intérêt pour le yogourt fait avec du lait végétal de marque Silk. PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE Autour de nous, que des tuyaux et des machines. Mais où est stocké le yogourt ? Dans des cuves… sur le toit ! Cela permet d'économiser de l'espace pour l'usine. PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE Chaque année, Danone Canada investit environ 20 millions de dollars pour moderniser son usine, en améliorer l'efficacité ou développer de nouveaux produits. L'entreprise a un partenariat avec Moisson Rive-Sud pour les produits qui ne peuvent être vendus, mais qui sont consommables. PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE Même si les ventes sont relativement stables tout au long de l'année, Danone Canada note deux moments forts pour la production : la rentrée scolaire, pour les collations des enfants, et la nouvelle année, pour les résolutions alimentaires ! PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE À la fin de la chaîne, les caisses de yogourt sont emballées et chargées dans des camions qui feront des livraisons jusqu'en Ontario. Plus loin à l'ouest, c'est par train que voyage le produit. PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE Pour accéder à la manufacture, les employés doivent traverser un étroit passage qui permet d'éliminer tout résidu de saleté sur leurs vêtements. Les étapes : la chambre de propulsion d'air, le bassin d'eau pour nettoyer les semelles et le lavage des mains. 1 /10 Première étape, la préparation de la masse blanche — terme qui désigne le yogourt dans sa forme naturelle, sans arôme supplémentaire. L'ingrédient secret : le ferment, culture bactérienne qui fait que le yogourt… devient du yogourt. Ajouté à la recette de lait et de crème dans un réservoir, à une température plus élevée, il transforme le lactose en acide lactique et fait en quelque sorte épaissir le mélange. La gardienne de ces cultures, conservées dans des contenants ou des sacs, est une pièce remplie d'une vingtaine de congélateurs. Il s'agit là du véritable « cœur » de l'usine, souligne M. Crane, car chaque ferment est spécialement sélectionné pour obtenir le goût et la texture désirés pour un produit en particulier. Yogourt grec, yogourt brassé, yogourt à boire : sur la porte des congélateurs, une fiche indique quel type de culture ils renferment, et pour quelle marque. Nous nous rendons ensuite au « cerveau », soit la pièce qui fait office de centre de contrôle des machines ; environ cinq personnes y travaillent en permanence pour s'assurer du bon déroulement des opérations. À ce moment, on effectue aussi un premier contrôle de la qualité de la masse blanche. Mais à partir du moment où le produit est mis en pot, c'est 100 % automatisé. Même le chargement des camions ! Dan Crane, vice-président aux opérations de Danone Canada De fait, ce sont des machines qui nous ont accueillis pour le reste de notre visite. Moulage des pots, remplissage de masse blanche, ajout d'arôme, scellage des contenants, découpage des emballages… La production à la chaîne de toutes sortes de yogourts défile devant nos yeux. C'est finalement l'« autoroute du yogourt », un grand tapis roulant menant au chargement des commandes, qui conduit le produit à sa destination. À bien y penser, La Presse a rencontré une dernière employée avant de quitter les lieux, installée dans un laboratoire. Elle nous a expliqué qu'elle effectuait un dernier contrôle des produits, surtout en lien avec l'aspect physique des échantillons, afin d'ajuster les machines ou d'en améliorer l'efficacité pour la suite. PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE Le clou de la visite : la rencontre de l'employée chargée d'effectuer le dernier tour de piste afin d'améliorer le produit ou les procédés manufacturiers. Et, croyez-le ou non, l'une de ses tâches est aussi… de goûter tous les yogourts. « Les employés ici sont vraiment passionnés. Oui, ils viennent gagner leur vie, mais ils aiment vraiment le produit qu'ils fabriquent », commente M. Crane. À son avis, Danone Canada évoque la symbiose entre l'humain, les machines et le produit.



