Dernières actualités avec #RobertRositoiu


La Presse
4 days ago
- Sport
- La Presse
Les Roses défont l'AFC Toronto et s'approchent du sommet
Pour la deuxième fois en deux matchs cette saison dans la métropole ontarienne, les Roses de Montréal ont vaincu l'AFC Toronto, vendredi soir, par la marque de 2-1. La Presse Canadienne La formation montréalaise (6-3-3) s'approche ainsi à quatre points de l'équipe torontoise (8-4-1) et du sommet de la Super Ligue du Nord (SLN). L'équipe de Robert Rositoiu a du même coup freiné à cinq la série de victoires de l'AFC Toronto. Il s'agissait de la plus longue séquence active du genre dans le circuit. Latifah Abdu, en première demie, et Mégane Sauvé, en seconde demie, ont inscrit les buts des Roses, qui se sont relevées après avoir subi un revers de 1-0 contre les Tides de Halifax samedi dernier. Victoria Pickett a marqué l'unique but de la formation de la Ville Reine. La gardienne des Roses Anna Karpenko n'a repoussé aucun tir, alors que Sofia Manner a effectué trois arrêts pour Toronto. Les Roses reprendront l'action samedi prochain, alors qu'elles recevront le Wild FC de Calgary, au Stade Boréale, à Laval. À la 31e minute, Abdu a ouvert la marque sur un centre de Hailey Whitaker. Manner a protesté puisqu'elle a été bousculée par Alexandria Hess devant son filet, mais l'arbitre a jugé que le contact avait été initié par la sortie de Manner. À la 69e minute, Sauvé a doublé l'avance des siennes en inscrivant son premier but de la campagne, et non le moindre. Elle a accepté une passe de Tanya Boychuk avant de décocher une frappe parfaite du haut du demi-cercle. À la 78e minute, Pickett s'est emparée du ballon au milieu du terrain, puis elle a couru sur plusieurs mètres avant de décocher un tir de loin qui a complètement trompé Karpenko. Les joueuses de l'AFC Toronto se sont montrées menaçantes par la suite, mais elles ont manqué de temps pour niveler la marque, se butant à une solide défensive montréalaise.


La Presse
11-07-2025
- Sport
- La Presse
Après la pause, le retour au bercail
Les Roses de Montréal affronteront les Tides de Halifax, samedi, au stade Boréale. L'entraînement des Roses tirait à sa fin, jeudi midi, sur le terrain du stade Boréale. Au centre de celui-ci, l'entraîneur-chef Robert Rositoiu travaillait avec trois de ses joueuses sur une séquence précise de premières touches de balle. « Confiance, sérénité ! », a-t-il lancé vers Lara Schenk, Mathilde Lachance et Allie Hess, sous le chaud soleil de l'été québécois. Au loin, un autre groupe, plus nombreux celui-ci, pratiquait sa finition devant le but. Séparées en deux équipes – que serait un entraînement de soccer sans une petite compétition amicale ? –, les joueuses des Roses s'envoyaient des centres et des passes, et devaient jouer de créativité pour déjouer les gardiennes, de la surface. Certaines se sont démarquées avec de belles réussites, provoquant cris et réactions de la part de leurs coéquipières. Du lot, une joueuse à l'essai pour qui la finition est sa spécialité, dont nous parlerons dans quelques instants. Ces séances de peaufinage, les Roses ont eu le temps d'en faire un peu plus qu'à l'habitude dans les dernières semaines. En pause internationale depuis le 22 juin, et avant de retrouver son public ce samedi au stade Boréale, le contexte était propice aux ajustements du genre. « Ce sont de bons moments pour travailler spécifiquement, techniquement, a expliqué Rositoiu devant La Presse, par la suite. […] Ce sont des outils que même si les filles les connaissent déjà, il faut les entretenir. » Cette pause a aussi permis au personnel des Roses de prendre un pas de recul, et d'analyser les bons et les moins bons coups des 10 premiers matchs de la saison. « On a beaucoup de choses à travailler, honnêtement, dit-il. […] Par exemple, offensivement, on commence à être plus à l'aise dans la compréhension des différentes animations pour créer du doute chez l'adversaire. Maintenant, il faut qu'on soit capable de compléter des passes pour s'installer dans la moitié haute du terrain, et garder le ballon un peu plus longtemps. » PHOTO FRANÇOIS ROY, ARCHIVES LA PRESSE L'entraîneur-chef des Roses de Montréal, Robert Rositoiu « On a un vrai challenge devant nous » C'est ce qu'il « espère voir » face aux Tides de Halifax, dès 17 h ce samedi. « On est sur la bonne voie, mais il faut le prouver en match, et ça va être difficile. » Les Roses avaient enfin joué un « match référence » lors de leur dernière confrontation à domicile, le 7 juin dernier. La victoire de 2-0 contre le Rise de Vancouver avait été suivie d'un match nul de 0-0 contre cette même équipe, dans l'Ouest canadien. Les Tides, de leur côté, viennent de changer d'entraîneur après un début de saison difficile. Stephen Hart, ancien sélectionneur de l'équipe masculine du Canada, s'est amené en renfort à titre intérimaire pour remplacer Lewis Page, qui a changé de fonction au sein du club. Malgré tout, Halifax vient de gagner deux de ses trois derniers matchs. Ce sont ses deux seules victoires cette saison. Les Roses n'étaient pas parvenues à s'imposer face aux Néo-Écossaises le 10 mai dernier, à Laval, concédant un match nul de 0-0. On a un vrai challenge devant nous. C'est une équipe qui monte en puissance. On le ressent, même s'il y a eu un changement d'entraîneur. Nous, on n'a pas encore prouvé qu'on est capables de les battre. Robert Rositoiu, entraîneur-chef des Roses de Montréal La cocapitaine Mégane Sauvé espère de son côté que les ajustements des dernières semaines porteront leurs fruits. « On avait notre façon d'attaquer, nous a-t-elle expliqué. Les gens savaient un peu les qualités de chacune de nos joueuses. C'est de tweaker ça pour créer des surprises, être imprévisibles. » Esther Brossard à l'essai À notre arrivée au stade Boréale pour l'entraînement, jeudi, de nouveaux visages faisaient partie du groupe de joueuses. Notamment Esther Brossard, l'ancienne artilleuse de l'Académie du CF Montréal, aujourd'hui engagée en NCAA avec Lehigh University. Vous en aviez également entendu parler dans nos pages lorsqu'on vous avait raconté l'épopée de l'équipe féminine de futsal canadienne jusqu'au titre de la CONCACAF, cet hiver. PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, ARCHIVES LA PRESSE Esther Brossard en 2024 C'est elle, donc, qui a réussi de jolies frappes lors de l'exercice de finition dont on parlait plus tôt. Deux gardiennes ont aussi pris part aux séances cette semaine : la Française Alexandrine Noël et la Montréalaise Alyssa Zalac. Comme l'explique Robert Rositoiu, il y a parfois des joueuses en essai qui visent à obtenir une place dans l'effectif, comme c'est le cas en pré-saison. Ici, il s'agit plus d'un « essai de découverte », dit-il, pour « permettre à des joueuses de haut potentiel canadiennes, mais surtout québécoises » de voir l'environnement, les infrastructures, et comment l'équipe travaille. Esther, c'est une joueuse à haut potentiel qui a décidé de faire le chemin de l'université. Elle est encore là pour deux ans. Mais après, elle ambitionne de faire une carrière. Et nous, on voulait connecter avec elle. Et ça s'est super bien passé. l'entraîneur des Roses, Robert Rositoiu Les Roses ont un corps offensif très intéressant pour l'instant, de toute façon. Tanya Boychuk, entre autres, revient d'une première sélection enrichissante avec l'équipe nationale ukrainienne. « C'est dans le top 5 de mes plus belles expériences à vie », confiait-elle à son entraîneur, tout près du représentant de votre quotidien, lorsque nous marchions vers le centre d'entraînement, après la séance. Trois fois buteuse avec les Roses, Boychuk n'a pas joué dans le match amical contre la Pologne, mais là n'était pas l'objectif de cette convocation. Elle a surtout pu rencontrer ses compatriotes ukrainiennes, qu'elle a qualifiées de « tellement gentilles », et s'entraîner avec le groupe. « Je vais m'en souvenir pour longtemps. »


La Presse
11-07-2025
- Sport
- La Presse
Où on en est, où on s'en va
Lorsqu'une série télé captivante revient enfin en ondes après plusieurs années d'attente (Squid Game, on te salue), il nous faut souvent consulter des récapitulatifs pour nous rafraîchir la mémoire. C'est un peu le même sentiment qui nous habite à l'approche du retour en activité des Roses de Montréal, ce week-end, au stade Boréale. C'est qu'en raison de la pause internationale prévue au calendrier, les Montréalaises n'ont pas joué de match depuis le 22 juin dernier. Pis encore, leur dernière rencontre à domicile date du… 7 juin. Voici donc où en sont les Roses dans cette saison inaugurale de la Super Ligue du Nord (SLN). Et où elles s'en vont. Début de saison sur les chapeaux de roue PHOTO ARLYN MCADOREY, ARCHIVES LA PRESSE CANADIENNE Tanya Boychuk célébrant son but lors du premier match de la saison des Roses, le 19 avril Difficile de faire mieux que trois victoires en trois matchs pour commencer la saison, n'est-ce pas ? Mais surtout, c'est dans la manière que les joueuses de Robert Rositoiu se sont démarquées. La victoire de 1-0 à Toronto en lever de rideau était loin d'être parfaite, mais on a senti les Roses investies d'une mission pour garder leur filet étanche. Elles sont ensuite allées l'emporter de façon décisive par la marque de 3-1 à Vancouver. Début mai, le premier match à domicile a été spectaculaire : une remontée, deux beaux buts de Latifah Abdu et de Tanya Boychuk, et des pirouettes de cette dernière au milieu du terrain pour un gain de 2-1. Abdu et Boychuk ont été les noms à retenir de cette entame de campagne. Creux de vague PHOTO DOMINICK GRAVEL, ARCHIVES LA PRESSE Les Roses ont subi une défaite de 2-0 à domicile contre l'AFC Toronto, le 22 mai. Ces flammèches s'éteignent quelque peu par la suite. En fait, l'équipe ne parviendra plus à marquer de but pendant trois longs matchs (une nulle et deux défaites) au cours du mois de mai. Les Roses plient notamment l'échine 2-0 face à l'AFC Toronto, au stade Boréale, un jeudi soir frisquet et pluvieux. Mais l'inquiétude ne s'installe pas. D'un naturel optimiste, Rositoiu estime que le « défi » devant son équipe est « magnifique ». « C'est là que le caractère se bâtit, dit-il. Et je pense qu'on a besoin de ça. » Les sourires reviennent PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, ARCHIVES LA PRESSE Les joueuses des Roses célèbrent un but de Charlotte Bilbault lors du match contre Vancouver, le 7 juin. Les Roses débloquent offensivement le 25 mai (1-1 à Ottawa), puis à domicile en s'imposant contre le Rise de Vancouver au match suivant, le 7 juin. Rositoiu qualifie cette victoire de 2-0 au stade Boréale de « match référence ». « Les filles sont récompensées, elles ont joué le football qu'on veut jouer », lance-t-il. Elles enchaînent ensuite avec une jolie victoire de 2-1 dans la capitale canadienne. Abdu et Boychuk retrouvent enfin le fond des filets dans cette rencontre, marquant leurs troisièmes respectifs. « On est récompensées pour le travail qu'on fait », juge Abdu. Ce gain est suivi d'un match nul de 0-0 à saveur de victoire devant une bonne équipe de Vancouver, le 22 juin. Et c'est là qu'on les a laissées. Profiter des matchs à domicile PHOTO FRANÇOIS ROY, LA PRESSE Les Roses de Montréal à l'entraînement au stade Boréale, lundi Après trois semaines de pause, les Roses de Montréal sont maintenant prêtes à reprendre le collier et à retrouver leur public au stade Boréale. C'est ce qu'elles feront lors de cinq des sept prochains matchs, d'ailleurs. À commencer par samedi, face aux Tides d'Halifax, qui viennent de changer d'entraîneur. Les Néo-Écossaises vivent une première saison compliquée en SLN, avec une récolte de 7 points, bonne pour le dernier rang. Les Roses, quant à elles, ont longtemps été premières au classement, mais viennent d'être dépassées par Toronto. Avec 18 unités, 4 points séparent les Montréalaises des Torontoises. Quoi de mieux qu'une période prolongée à domicile pour engranger des points et reprendre les devants ? Après les « surprises », les « ajustements » PHOTO JOSIE DESMARAIS, ARCHIVES LA PRESSE Mégane Sauvé (à droite) Et comme la SLN est un circuit à six équipes, la portion médiane de cette saison sera un bon test pour voir lesquelles auront appris de leurs premiers affrontements, et lesquelles sauront s'ajuster pour les prochains. Chez les Roses, on a profité de la pause pour peaufiner certains éléments. « Robert a pris le temps, avec chaque joueuse, de faire un petit bilan de ce qu'elle a fait de bien et moins bien durant le début de l'année », a indiqué Mégane Sauvé devant La Presse, jeudi. « On se rend compte que oui, la première fois qu'on les a jouées, on a créé des surprises, ajoute-t-elle. Mais la deuxième fois, ça a toujours été un peu plus difficile. [C'est de voir] comment on fait pour s'ajuster. »