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Fleetwood Mac, Alphaville, Rod Stewart.. la musique vintage revit sur TikTok
Fleetwood Mac, Alphaville, Rod Stewart.. la musique vintage revit sur TikTok

Le Figaro

time4 days ago

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Fleetwood Mac, Alphaville, Rod Stewart.. la musique vintage revit sur TikTok

Les jeunes utilisateurs de TikTok, appelé communément la Gen Z, utilisent à l'envi les tubes des années 60 à 90, pour donner une touche nostalgique à leurs vidéos. TikTok fait frémir la jeunesse avec Fleetwood Mac, Alphaville et Rod Stewart. À la fois rampe de lancement pour les artistes les plus jeunes et opportunité de renaissance pour les plus anciens, c'est désormais sur la plateforme chinoise que se décident les tendances. À découvrir TV ce soir : retrouver notre sélection du jour Le réseau souffre dans l'imaginaire collectif d'une mauvaise réputation, perçu à la fois comme une plateforme ultracontemporaine et une source d'addiction. Pourtant, de manière paradoxale, ce sont justement ses utilisateurs, notamment la Génération Z, qui contribuent à faire revivre l'esthétique des musiques du d'un passé récent : le rock, la pop, le disco, la new wave.... Tous les standards classiques y sont non seulement appréciés, mais activement réinterprétés. Publicité La Gen Z, également surnommée les « enfants numériques », regroupe les jeunes nés entre 1990 et le début des années 2010. Ils découvrent, grâce au réseau, les titres cultissimes d'une époque où ils n'étaient pas encore nés, comme Dream de Fleetwood Mac, Forever Young d'Alphaville ou Running Up That Hill de Kate Bush. Le titre Dream de 1977 du groupe Fleetwood Mac, a notamment refait surface dans le top des ventes plus de 43 ans après sa sortie, boostant les écoutes en streaming de 374 %. Une viralité déclenchée en 2020 par un utilisateur du réseau qui se filmait en skateboard tout en reprenant la chanson. Dans les commentaires de la vidéo YouTube de ce tube, les fans font le lien avec la vidéo TikTok qui l'a remise au goût du jour : « Cette chanson est actuellement numéro 21 au Billboard grâce à un homme sur un skateboard sur TikTok. C'est tout simplement génial. » En France, c'est le single Dernière Danse, de la chanteuse Indila, sorti en 2013, qui a connu un succès inattendu dix ans après. En 2025, le single est devenu la première chanson francophone à franchir le cap du milliard de vues sur YouTube grâce à TikTok. À lire aussi Fleetwood Mac réintègre le Billboard grâce à un skater sur TikTok Un sentiment universel : la nostalgie La Gen Z ne considère désormais plus les sons vintage comme ringards. Elle se laisse plutôt séduire par l'atmosphère, le charme, l'ambiance créée par cette musique d'hier. Pour beaucoup, ces mélodies sont des réminiscences de l'enfance, qu'ils associent, inconsciemment, à leurs parents ou grands-parents. Ils se raccrochent ainsi à ce passé perdu et rassurant, qu'ils opposent à un futur teinté de pessimisme. Et c'est bien TikTok qui leur offre la possibilité d'échapper à la réalité. C'est par le truchement de défis de danse, de play-back, de vidéos créatives que ces phrases mélodiques sont redécouvertes. Le tube disco de Rod Stewart, Da Ya Think I'm Sexy ?, de la fin des années 1970, est ressorti de la discothèque de papa grâce à un #dancechallenge viral. La chorégraphie, facile à retenir, a suscité plus de 1,8 million de contributions sur la plateforme. Rod Stewart lui-même a relevé le défi et a partagé une vidéo sur son compte TikTok. @sirrodstewart In honour of my Ultimate Hits album,Here are some moments from the Da Ya Think Im Sexy. What do you reckon, should we bring this dance back?@Hannah Stocking @Drew Barrymore @JoJo Siwa @Tony Lopez @JLO @lucypaezofficial @Jeremy Vine @noah beck @charli damelio @avani @Markell Washington @Kausha Campbell @Sunshine B. Cruz @TODAY with Jenna & Friends @Joe Anthony Guerrero @Niana Guerrero @B r o o k l y n @Nick Carter Da Ya Think I'm Sexy? - Rod Stewart Publicité Cette renaissance miraculeuse n'est pas un cas isolé. Pretty Little Baby de Connie Francis a fait en 2025 un retour gagnant. Avec plus de 1,4 million de publications, cette chanson des années 1960 a conquis la Gen Z, notamment grâce à son utilisation virale par des stars telles que Timothée Chalamet ou Taylor Swift. Les utilisateurs s'en servent comme d'un clin d'œil à leurs « jolis petit bébés », à leur amoureux ou même à leur animal de compagnie. Connie Francis, qui vient de nous quitter à 87 ans, sera touchée et amusée par ce «revival» aussi tardif que glorieux. @connie_francis_official First time Ive lip-synched to this 63 year old recording of mine! Pretty Little Baby - Connie Francis La Gen Z avait besoin d'un hymne. Forever Young d'Alphaville, une new wave au son de cathédrale qui parlait d'éternité et de fin du monde sera l'élu. La mélodie sert de soundtrack aux vidéos les plus personnelles de TikTok: les souvenirs de nuits d'été, les vacances entre amis, les carrefours de la vie. Le message est clair : immortaliser ces instants, ne pas grandir et rester « forever young. »

Cette voix que Rod Stewart n'a plus
Cette voix que Rod Stewart n'a plus

La Presse

time04-07-2025

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Cette voix que Rod Stewart n'a plus

Le Festival d'été de Québec (FEQ) accueillait jeudi pour sa soirée d'ouverture un Rod Stewart qui s'est beaucoup brassé les foufounes, sans faire oublier une voix très atténuée. « I just wanna make love to you / For twenty-four hours or more », clame Rod Stewart dans Tonight I'm Yours, la chanson avec laquelle il amorçait son spectacle, jeudi soir, sur les plaines d'Abraham. Rod Stewart pourrait-il vraiment faire l'amour durant 24 heures ? Compte tenu de ses 80 ans, il est permis d'en douter, bien qu'avec l'aide de la pharmacopée moderne, aucun rêve ne soit interdit. Mais Rod Stewart pourrait-il chanter durant 24 heures ? Dès la deuxième chanson, il y avait de quoi craindre qu'il n'arrive pas à se rendre jusqu'à la fin de la soirée. Les vidéos de sa performance de dimanche dernier au festival de Glastonbury en Angleterre ne nous avaient pas menti : Rod n'a plus vraiment de voix, ou en tout cas n'a vraiment plus cette voix souple, vigoureuse, féline, la voix même de la luxure, grâce à laquelle il a écrit quelques-unes des pages les plus dévoyées de l'histoire du rock. Ce que Rod n'a certainement pas perdu, c'est son sens de l'outrance. Veston doré sur gilet doré sur chemise blanche bouffante aussi déboutonnée que celle de Paul Piché ; le premier look de Rod le Mod faisait passer le château de Versailles pour un monument de sobriété. En mars dernier, Rod Stewart a amorcé au Caesars Palace de Las Vegas une résidence qui se poursuivra à l'automne. Et jeudi soir, sur les Plaines, c'était comme si Vegas était venu à nous, avec ce long podium blanc qui occupait la moitié de la scène, ses musiciens en costard et ses choristes et musiciennes en robe à paillettes. PHOTO EDOUARD PLANTE-FRÉCHETTE, LA PRESSE Nul doute, l'énergie de Rod Stewart était bien au rendez-vous ! PHOTO EDOUARD PLANTE-FRÉCHETTE, LA PRESSE Les choristes et musiciennes ont souvent sauvé ce spectacle. PHOTO EDOUARD PLANTE-FRÉCHETTE, LA PRESSE On avait par moments l'impression que Vegas était venu à nous. PHOTO EDOUARD PLANTE-FRÉCHETTE, LA PRESSE Les musiciens avaient aussi de l'énergie et bien du talent à revendre. PHOTO EDOUARD PLANTE-FRÉCHETTE, LA PRESSE Nul doute, l'énergie de Rod Stewart était bien au rendez-vous ! 1 /4 Ces musiciennes qui jouaient du violon, du xylophone, de la harpe (!) ont d'ailleurs souvent sauvé ce spectacle de l'inertie qui menaçait de s'y installer. La voix de Rod s'est un peu replacée durant Tonight's the Night, la sixième chanson au programme, et c'était déjà le temps pendant Forever Young d'un premier changement de costume, une magnifique chemise à motif léopard (encore plus déboutonnée que la précédente) et un pantalon toujours à ce point serré qu'on se demande comment il arrive à s'en extirper. Plus un jeune loup Même si Rod n'est plus un jeune loup depuis longtemps, une nouvelle vie semblait commencer à s'emparer de lui durant Young Turks. L'occasion pour l'octogénaire de se trémousser de cette inimitable manière qui est la sienne, à la fois gauche et convulsive, fabuleuse et risible, comme par à-coups, comme un poulet qui ne sait pas sur quel pied danser, comme quelqu'un qui aurait une envie pressante d'aller aux toilettes. « Maintenant, je vais vous titiller », a annoncé Rod, et on ne s'attendait pas à moins d'un tel séducteur. Nous titiller ? Allez-y, monsieur, vous avez notre consentement. Retour en 1972, une des meilleures années de sa carrière, et à sa costaude version d'I'd Rather Go Blind d'Etta James, un blues éploré, très exigeant vocalement, que Sir Rod a trouvé le moyen de modeler aux limitations de son organe atténué par les années. Pourquoi pas un autre changement de costume ? Rod Stewart a quitté la scène, puis est revenu après une interprétation que personne n'avait demandée de Lady Marmalade par ses choristes. Si nous avions été dans un casino de la Strip, c'est à ce moment que nous serions allé glisser quelques sous dans une machine. Mais Rod est vite réapparu dans un splendide habit jaune sur chemise bleue. Après un intermède de quelques ballades, il faudrait se farcir un autre numéro mettant en vedette les choristes (Hot Stuff de Donna Summer), mais heureusement, Rod Stewart s'était gardé de grosses munitions pour la fin (avec, en sus, un ultime changement de fringues). D'abord Baby Jane (1982), puis Rhythm of My Heart, une chanson turbo pompeuse de 1991, dédiée jeudi soir au people ukrainien, au président Volodymyr Zelensky (dont la photo est apparue sur l'écran géant) et aux soldats ukrainiens, qui ne reçoivent aucune aide de « fuckin' Trump ». Rod Stewart a même esquissé une sorte de bras d'honneur et marmonné quelque chose au sujet de la menace du président américain de faire du Canada le 51e État. Sous les froufrous et les bijoux, il y a toujours eu cet attendrissant défenseur du peuple, qu'il est difficile de ne pas aimer. Après Da Ya Think I'm Sexy ?, son tube disco de 1978 que les traditionalistes n'ont pas encore digéré, il fallait bien se refaire une pureté avec Stay With Me des Faces, le meilleur groupe rock anglais à ne pas porter le nom The Rolling Stones. Ce groupe avec lequel Rod Stewart a pulvérisé tant de chambres d'hôtel, fait tant de galipettes avec tant de groupies, reniflé tant de poudre (pas si) magique. Avec toute cette débauche, Rod Stewart aurait pu mourir il y a longtemps. Mais il était encore là, devant nous, à se taper les foufounes, à se brasser le bonbon, à faire de son mieux pour chanter. La soirée se conclurait sur Having a Party de Sam Cooke, un des grands de la soul américaine à qui Rod a tôt eu envie de ressembler. Il faudrait bien le reconnaître : le monsieur sait encore faire lever un party.

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