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De la belle visite au stade Boréale
De la belle visite au stade Boréale

La Presse

time13-07-2025

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De la belle visite au stade Boréale

Evelyne Viens, Vanessa Gilles et Marie Levasseur ont signé des autographes pour des fans venus les rencontrer au stade Boréale, samedi. Le soleil était cuisant. Les coins d'ombre étaient rares. Mais malgré cette chaleur étouffante, des dizaines de partisans faisaient la file avec enthousiasme aux abords du terrain du stade Boréale, samedi après-midi, avant le match des Roses de Montréal. La raison ? Evelyne Viens, Vanessa Gilles et Marie Levasseur, trois joueuses de l'équipe canadienne aux racines québécoises, étaient présentes pour une séance d'autographes. Des petites filles et des hommes d'âge mûr faisaient signer leurs maillots et chandails à l'effigie des Roses et prenaient des photos avec les représentantes du Canada, qui évoluent toutes les trois en Europe. Quelques minutes auparavant, dans l'air climatisé du complexe sportif adjacent, nous avions discuté avec Gilles, Viens et Levasseur. Déjà, elles ressentaient « l'engouement » des partisans venus assister à cette rencontre. On arrive au stade et il y a plein de personnes avec des maillots. Il y a beaucoup de familles, aussi. En Italie, c'est un autre style de public. Evelyne Viens, qui joue avec l'AS Roma Pour les trois compatriotes, c'est une première expérience au stade Boréale pour un match des Roses. « C'était sur ma liste de l'été », a dit Viens, attaquante de l'AS Roma. Mais elles ont toutes des amies qui évoluent dans les six coins de la Super Ligue du Nord. « J'ai entendu de bons échos, a souligné Marie Levasseur, défenseuse pour Montpellier, en D1 française. C'est excitant pour [les joueuses] aussi, parce qu'elles voient à quel point il y a de l'investissement. Les gens, les fans, les petites filles qui viennent les voir, il y a beaucoup d'engouement autour de ça. » PHOTO KEVIN SOUSA, FOURNIE PAR LES ROSES DE MONTRÉAL Vanessa Gilles et Marie Levasseur avant le match des Roses de Montréal face aux Tides d'Halifax, au stade Boréale samedi Ce n'est pas toujours ce qu'elle voit en France, dit-elle. Propos corroboré par Vanessa Gilles, qui vient d'être transférée de l'Olympique lyonnais au Bayern Munich, en Allemagne. « Dans beaucoup d'aspects, [la SLN] y est en termes de standards minimums, croit Gilles. Il y a peu de ligues qui peuvent concurrencer avec ça, malheureusement, pour le foot féminin. Déjà, la fondation de ce qui est déjà construit avant même la fin de leur première saison, c'est incroyable. » Revenir à la maison ? Elle salue la « sagesse » et les « ambitions » de Diana Matheson, qui a cofondé le circuit. Et elle estime que le « niveau », « ça va venir ». « C'est très, très dur d'attirer [des joueuses] qui sont déjà dans des top ligues. Surtout si tu pars de la Ligue des champions. » À ce sujet, les trois comparses estiment vouloir un jour revenir au bercail. Mais leurs « aspirations en Europe » vont passer avant tout. « C'est quelque chose qui m'intéresse, parce que quand on était jeunes, c'est quelque chose qu'on aurait aimé avoir, souligne Levasseur. C'est excitant de pouvoir jouer et avoir sa famille et ses amis proches. Quand t'es en Europe, souvent ils sont loin. » Même son de cloche pour Evelyne Viens. « C'est sûr que j'ai toujours dit que j'aimerais ça jouer à la maison, a indiqué la native de L'Ancienne-Lorette. Même si Montréal, c'est plus ou moins la maison pour moi ! »

Les Tides surprennent les Roses au stade Boréale
Les Tides surprennent les Roses au stade Boréale

La Presse

time12-07-2025

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Les Tides surprennent les Roses au stade Boréale

« Pars le char ! », doivent se dire les Tides de Halifax. Car leur victoire de 1-0 face aux Roses de Montréal, samedi soir au stade Boréale, c'est essentiellement un vol à mains armées. Une erreur de touche de la part de la gardienne Anna Karpenko, à la 87e minute. C'est tout ce que ça aura pris aux visiteuses pour prendre les devants, et repartir de Laval avec la victoire. Les Roses ont dominé dans le jeu, dans la possession du ballon (60 %), dans les tirs, dans les passes complétées. Mais leurs occasions ont été pour la majorité bénignes. Et elles ne sont jamais réellement parvenues à exciter une foule nombreuse, mais soumise à une chaleur intense tout le match. De l'autre côté, Halifax, qui arrivait au Québec fort de deux victoires en trois matchs après un début de saison difficile, s'est contenté de fermer son jeu, particulièrement en première mi-temps. Dangereuses en contre-attaque, certes, ce n'est toutefois pas de cette façon qu'elles ont pu s'imposer. À la 87e minute, la Québécoise Daphnée Blouin n'a eu qu'à sauter sur l'occasion donnée sur un plateau d'argent par Karpenko pour marquer le filet du 1-0. Ainsi, après le 0-0 du 10 mai dernier, les Roses n'ont toujours pas réussi à gagner face aux Néo-Écossaises, cette saison. Plus de détails suivront.

Où on en est, où on s'en va
Où on en est, où on s'en va

La Presse

time11-07-2025

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Où on en est, où on s'en va

Lorsqu'une série télé captivante revient enfin en ondes après plusieurs années d'attente (Squid Game, on te salue), il nous faut souvent consulter des récapitulatifs pour nous rafraîchir la mémoire. C'est un peu le même sentiment qui nous habite à l'approche du retour en activité des Roses de Montréal, ce week-end, au stade Boréale. C'est qu'en raison de la pause internationale prévue au calendrier, les Montréalaises n'ont pas joué de match depuis le 22 juin dernier. Pis encore, leur dernière rencontre à domicile date du… 7 juin. Voici donc où en sont les Roses dans cette saison inaugurale de la Super Ligue du Nord (SLN). Et où elles s'en vont. Début de saison sur les chapeaux de roue PHOTO ARLYN MCADOREY, ARCHIVES LA PRESSE CANADIENNE Tanya Boychuk célébrant son but lors du premier match de la saison des Roses, le 19 avril Difficile de faire mieux que trois victoires en trois matchs pour commencer la saison, n'est-ce pas ? Mais surtout, c'est dans la manière que les joueuses de Robert Rositoiu se sont démarquées. La victoire de 1-0 à Toronto en lever de rideau était loin d'être parfaite, mais on a senti les Roses investies d'une mission pour garder leur filet étanche. Elles sont ensuite allées l'emporter de façon décisive par la marque de 3-1 à Vancouver. Début mai, le premier match à domicile a été spectaculaire : une remontée, deux beaux buts de Latifah Abdu et de Tanya Boychuk, et des pirouettes de cette dernière au milieu du terrain pour un gain de 2-1. Abdu et Boychuk ont été les noms à retenir de cette entame de campagne. Creux de vague PHOTO DOMINICK GRAVEL, ARCHIVES LA PRESSE Les Roses ont subi une défaite de 2-0 à domicile contre l'AFC Toronto, le 22 mai. Ces flammèches s'éteignent quelque peu par la suite. En fait, l'équipe ne parviendra plus à marquer de but pendant trois longs matchs (une nulle et deux défaites) au cours du mois de mai. Les Roses plient notamment l'échine 2-0 face à l'AFC Toronto, au stade Boréale, un jeudi soir frisquet et pluvieux. Mais l'inquiétude ne s'installe pas. D'un naturel optimiste, Rositoiu estime que le « défi » devant son équipe est « magnifique ». « C'est là que le caractère se bâtit, dit-il. Et je pense qu'on a besoin de ça. » Les sourires reviennent PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, ARCHIVES LA PRESSE Les joueuses des Roses célèbrent un but de Charlotte Bilbault lors du match contre Vancouver, le 7 juin. Les Roses débloquent offensivement le 25 mai (1-1 à Ottawa), puis à domicile en s'imposant contre le Rise de Vancouver au match suivant, le 7 juin. Rositoiu qualifie cette victoire de 2-0 au stade Boréale de « match référence ». « Les filles sont récompensées, elles ont joué le football qu'on veut jouer », lance-t-il. Elles enchaînent ensuite avec une jolie victoire de 2-1 dans la capitale canadienne. Abdu et Boychuk retrouvent enfin le fond des filets dans cette rencontre, marquant leurs troisièmes respectifs. « On est récompensées pour le travail qu'on fait », juge Abdu. Ce gain est suivi d'un match nul de 0-0 à saveur de victoire devant une bonne équipe de Vancouver, le 22 juin. Et c'est là qu'on les a laissées. Profiter des matchs à domicile PHOTO FRANÇOIS ROY, LA PRESSE Les Roses de Montréal à l'entraînement au stade Boréale, lundi Après trois semaines de pause, les Roses de Montréal sont maintenant prêtes à reprendre le collier et à retrouver leur public au stade Boréale. C'est ce qu'elles feront lors de cinq des sept prochains matchs, d'ailleurs. À commencer par samedi, face aux Tides d'Halifax, qui viennent de changer d'entraîneur. Les Néo-Écossaises vivent une première saison compliquée en SLN, avec une récolte de 7 points, bonne pour le dernier rang. Les Roses, quant à elles, ont longtemps été premières au classement, mais viennent d'être dépassées par Toronto. Avec 18 unités, 4 points séparent les Montréalaises des Torontoises. Quoi de mieux qu'une période prolongée à domicile pour engranger des points et reprendre les devants ? Après les « surprises », les « ajustements » PHOTO JOSIE DESMARAIS, ARCHIVES LA PRESSE Mégane Sauvé (à droite) Et comme la SLN est un circuit à six équipes, la portion médiane de cette saison sera un bon test pour voir lesquelles auront appris de leurs premiers affrontements, et lesquelles sauront s'ajuster pour les prochains. Chez les Roses, on a profité de la pause pour peaufiner certains éléments. « Robert a pris le temps, avec chaque joueuse, de faire un petit bilan de ce qu'elle a fait de bien et moins bien durant le début de l'année », a indiqué Mégane Sauvé devant La Presse, jeudi. « On se rend compte que oui, la première fois qu'on les a jouées, on a créé des surprises, ajoute-t-elle. Mais la deuxième fois, ça a toujours été un peu plus difficile. [C'est de voir] comment on fait pour s'ajuster. »

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