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2 days ago
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«Le prix n'est pas un sujet»: matcha, pistache, ube… quand TikTok impose les nouvelles modes culinaires
Réservé aux abonnés Propulsés par le réseau social, certains aliments sont devenus des produits qui s'arrachent. Ces engouements soudains bousculent les chaînes de production et profitent à de nouveaux commerces. Rue Sainte-Anne à Paris, les enseignes vendant des douceurs asiatiques en tout genre se succèdent et les mochis, melon pans et bubble teas font le bonheur des gourmands. Parmi elles, une enseigne semble particulièrement populaire : Creamy Daily. La raison ? Ce café ouvert il y a un an propose des boissons au matcha, une poudre de thé vert consommée depuis des siècles lors des cérémonies du thé au Japon. Devant, la file d'attente s'allonge et une fois la boisson récupérée, les clients se pressent de photographier le gobelet en plastique contenant le précieux liquide vert. L'explication de ce succès tient en un mot : TikTok. Sur le réseau social, les vidéos faisant l'éloge de l'enseigne se multiplient. Certains la couronnent même « meilleur matcha de Paris ». À découvrir PODCAST - Écoutez le dernier épisode de notre série Questions Tech À lire aussi «Chokbar», «goumin», «mon pain»... Comment TikTok rend virales les expressions communautaires Sur l'application, le mot-clé « matcha » regroupe des millions de vidéos de recettes et d'adresses à tester. Si son goût amer divise, nombre d'internautes sont séduits par cette alternative au café aux vertus…
Le Figaro
01-08-2025
- Entertainment
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5 restaurants pour voyager en Corée sans quitter Paris
Tout l'été, Le Figaro vous propose sa sélection de tables pour se croire en vacances dans la capitale. Cette semaine, escale dans le Pays du Matin calme, entre bibimbap, kimchi et bulgogi. Le meilleur plan déjeuner: Bistrot Mee Situé à la lisière du «Little Tokyo» de la rue Sainte-Anne, ce bistrot aux murs bruts peuplé de tables d'hôte en bois et de guirlandes de piments suspendues, qui compte une petite sœur rive gauche (La Table de Mee), fait le plein à l'heure du déjeuner grâce à sa formule déjeuner copieuse et à prix doux, où se délecter de spécialités traditionnelles coréennes: raviolis frits au kimchi (mandu), fine crêpe aux blancs de poireaux, beignets de poulet, salade de bulots et concombre, puis bibimbap, bulgogi, riz et nouilles sautés, ainsi qu'une offre végétarienne... À noter, la terrasse éphémère pour les beaux jours. Bistrot Mee. 5, rue d'Argenteuil (1er). Tél.: 01 42 86 11 85. Tlj. Formule déj. à 19€. Carte env. 30€. Ouvert tout l'été. Publicité Le plus chic : Soon Grill Dix ans que cette adresse au chic zen et contemporain, dédoublée depuis du côté des Champs-Élysées, fait rayonner la cuisine coréenne à deux pas de la place des Vosges ! Les tables boisées dans lesquelles sont incrustées des plaques - pour la cuisson du barbecue mais aussi du bulgogi - s'intègrent sans mal dans ce cadre dépaysant mêlant ombre et lumière, béton, métal, pierre et cuir. Si la carte propose de nombreux classiques plus ou moins modernisés (raviolis aux crevettes grillés, galette kimchi, tartare de bœuf, bibimbap...), la star des lieux est le barbecue, à choisir parmi une large offre de bœufs, porc ou fruits de mer, et servi avec son cortège d'accompagnements bien relevés (kimchi, racines de lotus…). Soon Grill. 78, rue des Tournelles (3e). Tél.: 01 42 77 13 56. Tlj. Formules déj.: 21€ (sem.) et 29€. Carte: 50-110€. Ouvert tout l'été. Le plus bistronomique: Setopa Dans une petite rue voisine d'Odéon, un restaurant à l'allure de bistrot soigné tout en bois plaqués, dont la carte s'applique à sortir des habituels raviolis et bibimbaps. Les deux chefs Mingoo Kang et Chang-Ho Shin composent des recettes audacieuses et affûtées qui modernisent la tradition de Séoul: mandu garnis d'huître, tofu et sauce soja citronnée, bouillon de poulet, tofu, légumes, crevettes, huître et piment (hémuldoubutang), poulet frit terre-mer avec anchois et piments Padron, mochi à châtaigne... Sétopa. 6, rue Dupuytren (6e). Tél.: 09 77 91 95 01. Tlj sauf dimanche. Formules déj. à 25€ et 30€. Carte: 45-60€. Fermé du 11 au 16 août. Le plus au sud: Seoul Mama La cantine au décor bohème (comptoir carrelé vert sapin, chaises en formica, cadres vintage, étagères bardées de bibelots) du chef indien Manoj Sharma (Jugaad, Sharma Ji), fondée en 2018 avec son épouse sud-coréenne Sangmi Lee, et dédoublée depuis près du Luxembourg, séduit par sa carte courte mêlant classiques du pays du Matin calme et recettes fusion parfumées. Les mi-mandu, raviolis vapeur à pâte fine garnis de porc ou de légumes, les kimchis balls, sortes d'arancinis au chou fermenté et crevettes, le KFC - Korean Fried Chicken - poulet frit ultracroustillant avec sauce soja ou épicée, ou le brownie au condiment pimenté gochujang s'avalent avec gourmandise, arrosés de soju ou de somaek. Publicité Seoul Mama. 33, rue Violet (15e). Tél.: 09 51 45 37 38. Tlj. Carte: 35-40€. Fermé du 11 au 17 août. Le muséal : Hanok au Musée Guimet Le musée des arts asiatiques Guimet accueille depuis le début d'année une nouvelle table coréenne dénommée Hanok - en clin d'œil aux habitations en bois du pays du Matin calme - et orchestrée par la chef Young Kyoung Lee sous la marque «Misso», qui signifie sourire. Inspirée par les recettes ancestrales transmises par sa mère, elle propose derrière une étonnante porte et dans un décor traditionnel hot dog coréen, œufs soufflés à la vapeur, poitrine de porc cuite à l'étouffée avec feuille de chou chinois, bulgogi, bibimbap, anguille grillée... Pour les beaux jours, Misso installe aussi sa street food sur le toit-terrasse du musée, au Han Rooftop, qui accueille des DJ sets du jeudi au samedi soir (jusqu'à début octobre). Hanok au Musée Guimet. 6, place d'Iéna (16e). Tél.: 01 56 52 53 55. Tlj sf mar., de 10h à 18h. Carte : 35-55€. Ouvert tout l'été.
