logo
#

Dernières actualités avec #SaintJeanSurRichelieu

Saint-Jean-sur-Richelieu reporte sa connexion au REM
Saint-Jean-sur-Richelieu reporte sa connexion au REM

La Presse

timea day ago

  • Politics
  • La Presse

Saint-Jean-sur-Richelieu reporte sa connexion au REM

Saint-Jean-sur-Richelieu reporte au mois de mai 2026 sa connexion au Réseau express métropolitain (REM). La municipalité dit vouloir attendre des ajustements « pour mieux affronter les conditions hivernales » et la livraison des tronçons nord et ouest du train léger. Jusqu'au 30 avril 2026, l'administration maintiendra ses services d'autobus actuels « aux mêmes conditions » sur la ligne 96 vers Montréal. L'utilisation du quai au Terminus Centre-Ville (TCV) est garantie par l'Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM) pendant cette période. Après avoir prôné le statu quo dans ce dossier, la mairesse Andrée Bouchard avait annoncé l'automne dernier le lancement d'un appel d'offres pour se doter d'une ligne d'autobus qui permettrait à ses résidants de se connecter au REM. Initialement, l'objectif visé était de déployer un tel lien par autobus au mois de juillet 2025. Le tout a été repoussé à octobre vu les arrêts de service estivaux du train. Ce sera finalement sept mois plus tard, au début du mois de mai. Dans un communiqué de presse, la Ville a expliqué mercredi ce report de sept mois par sa « volonté d'offrir une expérience de transport efficiente et agréable pour tous ». « Avec les ajustements réalisés sur les équipements pour mieux affronter les conditions hivernales, ainsi que l'arrivée prochaine des antennes nord et ouest, le REM sera alors pleinement opérationnel et consolidé », justifie la Ville, qui dit s'attendre à « un service plus stable, à la hauteur des attentes des usagers ». La priorité, ajoute Saint-Jean-sur-Richelieu, « demeure le maintien d'un service de transport efficace et attrayant qui encourage la poursuite de l'utilisation du transport en commun ». Une « transition » devra être opérée d'ici le mois d'avril, ajoute la Ville. Nombreux ratés Une telle sortie n'est pas sans rappeler que le REM a connu de nombreux problèmes techniques dans les derniers mois, surtout pendant la saison hivernale. Entre la fin janvier et la fin février, dix journées ont été marquées par des interruptions, selon une compilation de La Presse. Cela représente tout près d'une journée sur deux, puisque le train ne circulait déjà plus les week-ends à ce moment. D'autres interruptions ont aussi eu lieu sporadiquement ces derniers mois. Dans la foulée, la performance hivernale du réseau avait été mise en cause, CDPQ Infra reconnaissant que « les systèmes hivernaux ont besoin d'un entretien plus fréquent ». Depuis, plusieurs aiguillages problématiques – ces pièces qui permettent au train de changer de voie – ont été remplacés et la communication en temps de panne a été revue. Contrairement à plusieurs autres villes du Grand Montréal, Saint-Jean-sur-Richelieu n'est pas soumise à la loi sur le REM, comme elle ne fait pas partie du territoire de l'ARTM. Cela signifie que ses autobus peuvent encore emprunter le pont Samuel-De Champlain vers Montréal en tout temps.

Un record de chaleur atteint dimanche
Un record de chaleur atteint dimanche

La Presse

time07-07-2025

  • Science
  • La Presse

Un record de chaleur atteint dimanche

Le thermomètre est monté jusqu'à 34 degrés Celsius dans la métropole durant la journée de dimanche. Un record de chaleur a été atteint ce dimanche à Montréal, au moment où des averses et des orages violents frappaient un peu partout dans la province. Le thermomètre est monté jusqu'à 34 degrés Celsius dans la métropole durant la journée de dimanche. Le précédent sommet pour un 6 juillet remontait à 2010, avec 33,6 degrés Celsius. En incluant l'humidex, la température ressentie a même atteint les 40 sur l'île de Montréal, au plus fort de la journée. En Montérégie, la ville de Saint-Jean-sur-Richelieu a également établi un nouveau record, avec 33,7 degrés Celsius enregistrés ; la précédente marque remontait également à 2010, avec 33,1 degrés Celsius. Or, cette chaleur ne semble avoir été que de passage. Pour le reste de la semaine, les températures seront en effet de retour sous la barre des 30 degrés Celsius un peu partout dans la région. La nuit, il fera même moins de 20 degrés Celsius. Un peu partout dans la province, la pluie est tombée en très grande quantité dimanche. Selon un bilan transmis par Environnement Canada, c'est la ville de Maniwaki, en Outaouais, qui a été le plus touchée avec presque 85 millimètres de pluie en l'espace de six heures, soit de 8 h à 14 h. Plus près de Québec, il est tombé tout près de 60 millimètres dans la municipalité de Deschambault-Grondines, pendant qu'à Sainte-Foy et à Beauport, on a frisé la barre des 50 millimètres de pluie. Entre Sorel-Tracy et Trois-Rivières, au lac Saint-Pierre, de fortes rafales allant jusqu'à 81 km/h ont également été enregistrées. Environnement Canada indique que des pannes électriques sont survenues dans plusieurs régions, notamment à Montréal, à Laval, en Montérégie, dans Lanaudière, dans les Laurentides, dans la Capitale-Nationale ainsi que dans Chaudière-Appalaches. L'agence fédérale rappelle qu'il est important de rester attentif aux signes d'épuisements dus à la chaleur, comme des maux de tête, des nausées, des étourdissements, la soif, une urine foncée ou une fatigue intense. Il est recommandé de bien s'hydrater et de limiter l'exposition directe au soleil.

« On a besoin qu'Hydro-Québec devienne plus moderne et plus agile »
« On a besoin qu'Hydro-Québec devienne plus moderne et plus agile »

La Presse

time05-07-2025

  • Business
  • La Presse

« On a besoin qu'Hydro-Québec devienne plus moderne et plus agile »

Jeune étudiante, Claudine Bouchard voulait devenir vulgarisatrice scientifique. Ce rêve, elle l'a réalisé dès l'obtention de son baccalauréat en science à l'Université de Montréal, en 1997, en devenant guide-animatrice au centre d'interprétation de l'électricité d'Hydro-Québec, l'Électrium, à Sainte-Julie. Qui se serait alors douté qu'avec ce « job d'été », elle franchissait la porte qui lui permettrait, 28 ans plus tard, de devenir la PDG de la plus importante société d'État québécoise et de tenir, par le fait même, les rênes de la transition énergétique de la province ? Chose certaine, pas la principale intéressée : « Il y en a beaucoup qui ont des plans de carrière. Pas moi. » Cette adepte de vélo et de triathlon, qui a passé son enfance à LaSalle et dans la petite municipalité de L'Acadie, aujourd'hui Saint-Jean-sur-Richelieu, au sein d'une « famille très modeste », a su gravir rapidement les échelons d'Hydro-Québec. C'est après la crise du verglas de 1998 qu'elle obtient la première d'une longue série de promotions en devenant responsable du centre d'interprétation où elle était jusqu'alors guide-animatrice. Par la suite, après avoir été pendant trois ans chef des relations avec les milieux et l'environnement, au Saguenay–Lac-Saint-Jean, elle occupe plusieurs postes de gestion aux communications internes. « Dès que j'ai commencé à gérer des équipes, ce qui a guidé mon parcours professionnel, c'est l'optimisation », dit-elle. Cette capacité de « faire plus avec moins » est rapidement devenue une marque de commerce qui lui a permis d'être remarquée et repêchée aux opérations. « Au début, on me donnait des mandats et, au fil des ans, ça m'a permis d'obtenir des postes précis. » En 2020, après trois années à titre de vice-présidente du Réseau de distribution, elle prend la barre – en étroite collaboration avec la PDG d'alors Sophie Brochu – d'une importante restructuration chez Hydro-Québec en intégrant dans une entité les trois divisions qui composent alors la société. « De la place pour grandir » Sa nomination à la tête d'Hydro-Québec cette semaine est survenue moins d'un mois après l'annonce surprise du départ de Michael Sabia. Elle se défend d'avoir été nommée pour exécuter le plan de match de son prédécesseur. PHOTO DENIS GERMAIN, COLLABORATION SPÉCIALE La nouvelle PDG d'Hydro-Québec, Claudine Bouchard Je ne m'inscris pas dans la vision de quelqu'un d'autre, ni celle de Michael Sabia ni celle du gouvernement ; je m'inscris dans la vision de ce qu'Hydro-Québec doit faire pour le Québec. Claudine Bouchard, PDG d'Hydro-Québec Car le monde change rapidement, lance-t-elle. Et Hydro-Québec doit disposer de la flexibilité pour évoluer au gré de contextes changeants. « On a eu la chance d'avoir des gens visionnaires il y a 75 ans ; ce qui fait qu'aujourd'hui, on a des électrons verts et de l'énergie renouvelable à très bas coût », dit-elle, rappelant dans la foulée que 50 % de l'énergie consommée au Québec est de source fossile. « Il y a de la place pour grandir et créer des opportunités », estime Mme Bouchard, qui adhère pleinement au Plan d'action 2035 : Vers un Québec décarboné et prospère de son prédécesseur. Ce plan prévoit des investissements massifs pour augmenter la capacité de produire de l'électricité à partir de sources renouvelables. À long terme, d'ici 2050, Hydro-Québec devrait avoir doublé sa capacité de production. « La volonté de doubler la capacité, c'est une vision à très long terme. Il y a beaucoup de choses qui vont se passer d'ici là. Pour moi, l'accent est vraiment mis sur les réalisations projetées pour 2035. » PHOTO EDOUARD PLANTE-FRÉCHETTE, ARCHIVES LA PRESSE La centrale Bernard-Landry, sur la côte Est de la Baie James Est-ce qu'Hydro-Québec peut réellement atteindre les objectifs fixés ? « C'est ambitieux, mais c'est réalisable, répond-elle du tac au tac. Elle estime qu'Hydro-Québec doit rester flexible quant aux moyens pour augmenter sa capacité de production. Elle cite l'exemple des centrales hydrauliques à réserve pompée, des installations qui pompent l'eau sortant des turbines pour la réutiliser. « On a dit qu'on en ferait une, mais selon les besoins, peut-être qu'on pourrait en faire deux ou tout simplement favoriser une autre technologie. Il faut avancer en fonction des meilleurs projets. » « Contrats collaboratifs » avec le privé Le retour des grands chantiers, aussi bien pour de nouvelles centrales hydroélectriques que pour des parcs éoliens – lesquels devront ajouter 10 000 MW au réseau d'ici 2035 –, pousse Hydro-Québec à changer son modèle de développement, convient Claudine Bouchard. On veut travailler conjointement en amont en faisant partager notre expertise aux grands manufacturiers avec lesquels on fait des affaires et qui ont de l'expérience partout dans le monde. Ça nous permettrait de développer le plus rapidement possible les projets les plus rentables pour le Québec. Claudine Bouchard, PDG d'Hydro-Québec Hydro-Québec a d'ailleurs récemment publié un avis d'intérêt à l'intention des « grands acteurs » du génie pour réaliser de nouveaux projets hydroélectriques et éoliens. Mme Bouchard répète qu'il ne s'agit pas d'une porte ouverte vers une quelconque privatisation d'Hydro-Québec, car la société d'État restera maître d'œuvre des projets. Ces « contrats collaboratifs » avec le privé permettent de bénéficier à la fois de l'expertise développée à l'interne, mais aussi de celle du secteur privé, et ce, dès le début des projets. « Plutôt que d'arriver à la fin d'un projet et de s'échanger des plans pendant de semaines, dès le départ, les expertises d'Hydro-Québec et celles de l'externe font ensemble l'ingénierie de détails. » « On a besoin qu'Hydro-Québec devienne plus moderne et plus agile », dit-elle. Mme Bouchard compte engager davantage la société dans la voie des technologies d'intelligence artificielle. « Ça nous permettrait d'optimiser l'usage des actifs pour éviter d'en construire. Comment on intègre chez Hydro-Québec ces technologies qui nous permettent d'avoir des données à la minute près sur la consommation et les besoins quant au transport d'électricité ? »

TÉLÉCHARGER L'APPLICATION

Commencez dès maintenant : Téléchargez l'application

Prêt à plonger dans un monde de contenu mondial aux saveurs locales? Téléchargez l'application Daily8 dès aujourd'hui sur votre app store préféré et commencez à explorer.
app-storeplay-store