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Chaussures bateau : les 5 paires en vogue de cet été
Redevenues ultra tendance, les chaussures bateau sont partout cette saison : confortables, chics et actuelles, elles vont avec toutes nos tenues estivales. 5 paires en vogue. Loin d'être réservées aux navigateurs, depuis l'été dernier les chaussures bateau ont fait une entrée remarquée dans l'univers mode. Une tendance d'abord vue chez Miu Miu et déclinée par de nombreuses marques pour la saison estivale. Une pièce chic et cool, elles la pièce forte qui signe la tendance casual chic de l'été 2025. Nées dans les années 1930 pour faciliter la vie des marins, les chaussures bateau étaient à l'origine conçues pour adhérer aux ponts mouillés grâce à leur semelle antidérapante. Aujourd'hui, entre allure élégante et confort marin, les chaussures bateau dépassent largement le cadre nautique et s'imposent comme un basique chic de la garde-robe estivale. Séduisant de Saint-Malo à Saint-Tropez. Leur cuir souple, leurs lacets en cuir brut et leurs coutures apparentes possèdent un look à la fois authentique et un peu BCBG : elles incarnent l'esprit Riviera intemporel, entre décontraction, élégance et influence preppy, idéal pour insuffler un air de vacances à n'importe quelle silhouette. La plus classique : Docksides Cuir Portland, Sebago 149€ soldées 118€ Références absolues en termes de chaussures bateau depuis les années 1970, le modèle Portland Docksides est le modèle signature de Sebago, marque pionnière du mocassin marin. Cette chaussure bateau de référence possède tous les codes originels du style marin revisité pour aujourd'hui : cuir lisse pleine fleur cousu main, laçage 360 °, couleur foncée et semelle antidérapante blanche. Conçues pour durer, ces chaussures affichent une qualité robuste et un confort immédiat. Sobres et classiques, elles se déclinent aujourd'hui dans d'autres coloris et s'accordent aussi bien avec un jean 7/9 et un débardeur, qu'avec une jupe-culotte vintage. Idéales pour qui recherche une silhouette preppy authentique, pratique et stylée à long terme. Les Docksides Cuir Portland de Sebago Sarenza BOAT SHOES SEBAGO CHEZ SARENZA Les plus brillants : Mocassins Ashley, argentés, Bocage 120€ soldées à 84€ Ce modèle argenté (qui existe aussi en doré) fait souffler un vent de modernité sur le classicisme souvent perçu comme un peu désuet des chaussures bateau traditionnelles. Grâce à sa finition métallisée subtilement réfléchissante, elles captent la lumière, gagnent en légèreté et apportent ainsi une impression de fraîcheur. Fabriquées en cuir pleine fleur, elles marient l'authenticité du cuir à l'éclat de l'argenté. Le laçage 360° et la semelle fine gardent l'esprit marin, tandis que la teinte métallique brise les codes preppy standard et injecte une touche féminine très actuelle facile à porter : elles réveillent un jean délavé ou renforcent le style d'une robe fluide. En un clin d'œil, elles modernisent n'importe quelle tenue et évitent l'effet « vintage trop sage », séduisant les fans de tendances qui aiment jouer avec les contrastes. Les Mocassins Ashley argentés Bocage La Redoute BOAT SHOES BOCAGE CHEZ LA REDOUTE La plus douce et colorée : Chaussures bateau Hattie, Hush Puppies 77€ Ce modèle est parfait pour adopter la tendance sans se ruiner. Et en plus elles apporteront du peps à votre silhouette. La semelle en caoutchouc souple et adhérente, combinée à une assise plantaire en mousse à mémoire de forme, les rendent très confortables, parfaites pour des journées actives, sans fatigue. Avec leurs finitions soignées, les lacets assortis et leur bout arrondi, elles jouent la carte d'une élégance tranquille, parfaite pour une silhouette stylée romantique. À porter avec un jeans momvou un short et un t-shirt blanc fluide. Autre option : robe chemise en coton beige ou blanche. Les Hush Puppies de Hattie La Redoute BOAT SHOES HATTIE CHEZ LA REDOUTE La plus urbaine : chaussures bateau Léopard Phenise, TBS 139,99€ Une chaussure bateau pour femme qui marie style marin et esprit urbain grâce à son motif léopard. Fabriquée au Portugal dans le respect de la certification Leather Working Group, cette paire possède une semelle Technigrip antidérapante, idéale tant pour les pontons que sur les pavés citadins sous le soleil. Grâce à la souplesse propre aux modèles TBS, sa semelle intérieure en cuir, son talon discret de 18 mm, ce modèle est particulièrement confortable. À porter aussi bien avec un jean slim ou un pantalon chino beige qu'avec une jupe fluide. Une élégance sauvage et un vrai parti pris mode à chaque pas. Les Léopard Phenise de TBS Sarenza BOAT SHOES TBS CHEZ SARENZA La plus lookée : chaussures bateau compensées Stone Street, Timberland 160€ L'iconique chaussure bateau est ici revisitée avec une semelle plateforme de 3,5 cm. Parfait pour prendre de la hauteur. Avec son cuir pleine fleur bordeaux profond, ce modèle imposant contraste avec les codes traditionnels pour un look résolument contemporain flirtant avec le streetwear. Conçues avec des matériaux techniques comme leur cuir Premium certifié Leather Working Group, ces « boat shoes » allient conscience éthique et allure fashion. Le laçage 360° renforce leur caractère robuste tout en conservant tout le profil bateau classique, tandis que la plateforme ajoute de la modernité. À porter sans hésiter comme la pièce phare de la tenue avec un bermuda large, un jean flare pour jouer le contraste raffiné-structuré, ou encore avec une jupe midi et une chemise oversize pour un style féminin/masculin. Elles ne laissent personne indifférent. Les compensées Stone Street de Timberland Asos BOAT SHOES TIMBERLAND ASOS Chaussures bateau : comment les choisir et avec quoi les porter ? Les chaussures bateau se portent aujourd'hui aussi bien en ville qu'en bord de mer. Pour un look casual chic, associez-les à un jean retroussé et une chemise en lin légèrement oversize. Elles fonctionnent aussi parfaitement avec un short esprit boyish en coton et un top fluide, ou même avec une robe chemise pour un style féminin décontracté. Pour les plus lookées, elles viennent contraster avec la coupe large d'un bermuda en jeans, Côté teintes, on les choisit beige, camel ou bleu marine et plutôt neutres pour maximiser leur potentiel chic. Pour dynamiser une tenue minimaliste on opte pour les versions pastel ou dorées ou argentées. Leur semelle confortable et leur style casual chic en font les alliées parfaites des journées actives, des balades au marché jusqu'aux apéros en terrasse. L'équipe Shopping de Madame Figaro est indépendante de la rédaction. Les prix mentionnés dans cet article le sont à titre indicatif. Lorsque vous achetez via nos liens de vente, nous pouvons percevoir une commission d'affiliation.


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La France est loin d'être épargnée par le surtourisme, et ces données le prouvent
FRANCE - À la simple évocation du « surtourisme », difficile de ne pas penser à Venise et sa taxe imposée aux visiteurs de la Cité des Doges. Ou à Barcelone et ses habitants armés de pistolets à eau pour faire fuir les vacanciers. Mais la France, de Saint-Malo à Annecy en passant par les Gorges de l'Ardèche, n'échappe pas non plus à la surfréquentation touristique. Et cette tendance, définie par le CNRS comme une « mobilité accrue où l'afflux de visiteurs dépasse la capacité d'accueil d'une destination », a un réel impact dans certaines villes françaises. Au point d'être refaçonnées – parfois malgré elles – pour attirer toujours plus de visiteurs. C'est ce que montre une récente étude dévoilée par la start-up Ville de rêve, qui a établi un classement des villes de plus de 10 000 habitants les plus impactées par le surtourisme, sur un modèle similaire à celui du Nutri-Score. Ce « Touriscore » permet de constater que sur les 331 communes analysées, 42 % ont une note A ou B, comme Aubagne, Saint-Nazaire, Valence ou La Seyne-sur-Mer. 91 villes, soit 28 % des communes, connaissent une pression touristique préoccupante à critique (D ou E). L'impact d'Airbnb Parmi elles, quatorze villes héritent même d'un Touriscore E. Les grandes villes les plus touchées sont Cannes, Nice, Annecy et, dans une moindre mesure, Antibes, Paris et Avignon. Entre 10 000 et 50 000 habitants, Arras, La Ciotat, Épernay ou Montbéliard dominent ce premier indicateur du surtourisme dévoilé fin juin. Comme l'explique au HuffPost le fondateur de Ville de rêve, Jérôme Devouge, quatre critères ont été pris en compte pour établir le classement : le taux de meublés touristiques, le taux de logements transformés en Airbnb sur une période donnée, la part de loueurs professionnels détenant au moins trois meublés touristiques et la densité de bars et restaurants en centre-ville. Jérôme Devouge souligne qu'il y a « 25 % d'Airbnb à Cannes et dans les 11 % à Annecy et à Nice ». Un facteur déterminant dans la surfréquentation touristique, souligne-t-il. « Le fait que la thématique du surtourisme arrive dans les villes, c'est assez récent parce qu'il y a eu une explosion du nombre d'Airbnb. En dix ans, on est passé d'environ 200 000 à 800 000. Cette hausse-là est quand même assez difficile à absorber pour les villes, pour les habitants, pour des endroits qui souvent sont des centres-villes assez patrimoniaux, resserrés. » En entraînant une « raréfaction de l'offre locative », Airbnb pousse les habitants à se loger toujours plus loin des centres-villes et les commerces locaux à évoluer, avec un « fort attrait pour les commerces de type touristique ». En résumé, les bars et les restaurants. « Quand vous avez 700 bars et restaurants au kilomètre carré dans des villes comme Annecy, c'est démentiel par rapport à la capacité réelle de la ville », note-t-il. 80 % du tourisme sur 20 % du territoire Quelles sont les régions les plus touchées par le surtourisme en France ? « Le Sud et le Sud-Est, à façade méditerranéenne, sont surreprésentés », pointe Jérôme Devouge, qui souligne toutefois que « beaucoup de villes partout en France sont touchées par ce mouvement. Et même le Nord ne fait pas exception, tout comme la première couronne de Paris ». D'autres données permettent de compléter ce tableau, au-delà des zones urbaines. Statista a dressé une cartographie des sites touristiques les plus affectés dans l'Hexagone. Sont particulièrement prisées les falaises d'Étretat, les Gorges de l'Ardèche ou encore le Mont-Saint-Michel, où ne vit qu'une trentaine d'habitants à l'année, pour 3 millions de touristes accueillis sur la seule année 2024. Ces statistiques rappellent que la France reste l'une des destinations favorites à travers le monde. En 2024, l'Hexagone a d'ailleurs conforté sa place de première destination touristique mondiale avec 100 millions de visiteurs internationaux. Mais d'après un rapport parlementaire sur le tourisme de 2019, à l'échelle de la France, 80 % de l'activité touristique se concentre sur 20 % du territoire uniquement. Des solutions locales Alors pour résister au flux parfois démesuré de touristes, certains sites s'adaptent. Comme sur l'île de Bréhat, en Bretagne, qui ne compte que 400 habitants à l'année (sur 3,09 km²) pour… 450 000 touristes en été. De quoi pousser les élus locaux à prendre un arrêté pour réguler l'afflux de visiteurs, comme le rapporte Ouest-France. Pour la troisième année de suite, un quota a donc été mis en place (du 28 juillet au 22 août 2025 inclus) afin de limiter à 4 700 le nombre de touristes pouvant s'y rendre sur la période définie. Des mesures similaires existent aussi près de Marseille, dans la Calanque de Sugiton, dans le Var, sur l'île de Porquerolles, ou sur les îles corses de Lavezzi, au large de Bonifacio. Aux grands maux, les grands moyens. À l'échelle nationale, le gouvernement a lancé en 2023 une campagne destinée à promouvoir des sites touristiques moins connus et fréquentés. Il vise aussi à « encourager un tourisme des 'quatre saisons' mieux réparti sur le territoire », souligne le site institutionnel Mais selon Jérôme Devouge, les touristes ne sont pas les seuls à blâmer et surtout à sanctionner. « Il ne faut pas seulement pointer le doigt sur les touristes, il faut aussi garder en tête que pour protéger les habitants, il faut une réglementation qui ait un impact structurel sur eux ». Raison pour laquelle « on parle de réglementation des meublés touristiques en France et dans toutes les villes qu'on a étudiées ».