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« On était sûr que c'était la fin » : à Saint-Quentin, le terrible récit des intoxications… avant les plaintes
« On était sûr que c'était la fin » : à Saint-Quentin, le terrible récit des intoxications… avant les plaintes

Le Parisien

timea day ago

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« On était sûr que c'était la fin » : à Saint-Quentin, le terrible récit des intoxications… avant les plaintes

Le fils débarque en trombe dans la cuisine. « Maman, maman, j'ai très mal aux reins ! » Moment de flottement autour de la table : la sœur, la mère, chacun se jauge. Personne ne sait s'il faut s'inquiéter. On choisit de garder son sang-froid. Sûrement la douleur du cathéter. Un peu d'angoisse, aussi. Assia, la maman, dépose un bisou appuyé sur la joue de Sabri. Le tuyau, relié à son ventre, signe de ses dialyses passées, pendouille encore sous son short. Le garçon de 8 ans repart aussitôt jouer près de l'abricotier du jardin. La maison de Saint-Quentin ( Aisne ) reprend son récit de l'enfer, ce moment où Sabri, intoxiqué par du steak haché de leur boucher préféré, il y a un mois, a vu la mort en face. Elle est passée si près que sa famille n'en est pas encore revenue. Un peu ailleurs, un peu là. « On se réveille un matin et la vie n'est plus comme avant », chuchote Inès, la grande sœur de 21 ans. Assia, mains jointes et regard au loin, hoche la tête : « Quelque chose en nous s'est brisé. »

Intoxications alimentaires dans l'Aisne : une famille de victimes demande « des réponses et une indemnisation » de l'État
Intoxications alimentaires dans l'Aisne : une famille de victimes demande « des réponses et une indemnisation » de l'État

Le Parisien

time10-07-2025

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Intoxications alimentaires dans l'Aisne : une famille de victimes demande « des réponses et une indemnisation » de l'État

« Pourquoi en est-on arrivé là ? ». Au total, 32 personnes ont été contaminées par la bactérie E. coli dans l'Aisne en lien avec de la consommation de viande achetée en boucheries. « Rien n'est arrivé au hasard. L'État ne s'explique pas sur les vérifications qu'il aurait dû faire. Aujourd'hui, on a aucune explication qui est donnée », a déploré ce jeudi matin sur BFMTV, Me Emmanuel Ludot qui représente des parents dont les deux enfants ont été victimes de symptômes conséquents. « J'attends des réponses et une indemnisation pour mes clients », a-t-il précisé. La famille a déposé une requête au tribunal administratif d'Amiens mettant en cause l'État, après l'hospitalisation de leur fils et leur fille pendant plusieurs jours. « Rien n'est arrivé au hasard. (…) Aujourd'hui, on a aucune explication qui est donnée » sur l'origine de ces contaminations, indique Me Emmanuel Ludot. Les analyses menées après le décès en juin d'une enfant de 11 ans et une série d'intoxications alimentaires sévères à Saint-Quentin et aux alentours ont confirmé le lien avec plusieurs des boucheries suspectées. Selon la préfecture de l'Aisne, il existait « un lien biologique formel entre le lieu d'approvisionnement et la contamination des malades ». Six boucheries avaient été fermées préventivement fin juin, seule une a pu rouvrir. « On s'aperçoit qu'il n'y a pas eu de traçabilité sur cette viande. On s'aperçoit que ce sont des boucheries qui n'ont jamais ou peu été contrôlées. Il n'y a pas d'inspection inopinée. On ne vérifie pas les conditions dans lesquelles cette viande a été conservée. Et on est dans un des départements les plus pauvres de France », a remarqué l'avocat, en évoquant l'Aisne. « Est-ce cette bactérie est arrivée à Saint-Tropez à Nice ou à Cannes ? Non, car on est dans un département riche, parce qu'on a des moyens [ d'inspection ] ». Par ailleurs, Me Emmanuel Ludot a pointé l'absence d'apprentissage de certains artisans. « Est-ce que ces gens-là ont eu une formation dans la boucherie ? Je vous parie que non ». Et de conclure : « cela devait arriver et c'est arrivé ». Le parquet de Saint-Quentin, qui avait ouvert une enquête préliminaire des chefs d'homicide involontaire, blessures involontaires, mise en danger et tromperie aggravée par la mise en danger de la santé humaine, s'est dessaisi le 25 juin au profit du pôle de santé publique du parquet de Paris.

Intoxications à E. coli dans l'Aisne : deux nouveaux enfants touchés, 32 cas au total
Intoxications à E. coli dans l'Aisne : deux nouveaux enfants touchés, 32 cas au total

Le Parisien

time05-07-2025

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Intoxications à E. coli dans l'Aisne : deux nouveaux enfants touchés, 32 cas au total

Le bilan continue d'augmenter. Deux enfants d'une même famille ont été contaminés par la bactérie E. coli dans l'Aisne, portant à 32 le nombre de cas recensés depuis le début de l'alerte, en lien avec de la consommation de viande achetée en boucheries , a annoncé samedi la préfecture de l'Aisne. Selon les premières investigations, « il s'agirait d'une contamination au sein d'une même famille en lien avec la consommation de viande dans l'une des cinq boucheries qui ont été fermées », a précisé la préfecture dans un communiqué. L'un des enfants est hospitalisé. Les analyses menées après le décès d'une enfant de 11 ans et une série d'intoxications alimentaires sévères à Saint-Quentin et aux alentours ont confirmé le lien avec plusieurs des boucheries suspectées , avait annoncé la préfecture mercredi. Selon cette source, il existe « un lien biologique formel entre le lieu d'approvisionnement et la contamination des malades ». Six boucheries avaient été fermées préventivement fin juin, seule une a pu rouvrir. Mais de nouveaux cas peuvent « être enregistrés, même à distance de la fermeture des boucheries », le diagnostic pouvant « intervenir plusieurs jours après l'apparition des symptômes », explique samedi la préfecture. Aussi, une « contamination peut être constatée entre les personnes », explique-t-elle. Le parquet de Saint-Quentin, qui avait ouvert une enquête préliminaire des chefs d'homicide involontaire, blessures involontaires, mise en danger et tromperie aggravée par la mise en danger de la santé humaine, s'est dessaisi le 25 juin au profit du pôle de santé publique du parquet de Paris .

Yvelines : comment le commissariat du futur se veut « un laboratoire » pour la police
Yvelines : comment le commissariat du futur se veut « un laboratoire » pour la police

Le Parisien

time04-07-2025

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Yvelines : comment le commissariat du futur se veut « un laboratoire » pour la police

Attendu depuis vingt ans, il est enfin concrétisé. Ouvert au public depuis le 26 juin, le « commissariat du futur » a reçu ce vendredi la visite du ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau . Un projet à 25 millions d'euros porté dès ses débuts par Jean-Michel Fourgous, président (LR) de l'agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines mais aussi maire d' Élancourt (Yvelines) depuis 1996. Construit sur d'anciens cours de tennis, cet hôtel de police expérimental réunis 300 fonctionnaires des commissariats de Trappes, Élancourt et Guyancourt. Lesquels restent ouverts malgré des services réduits (les gardes à vue ne s'y font plus, par exemple). « La finalité, ce serait d'intégrer à terme tout Saint-Quentin », espère Jean-Michel Fourgous.

Yvelines : le forcené menaçait les policiers avec une arme d'airsoft
Yvelines : le forcené menaçait les policiers avec une arme d'airsoft

Le Parisien

time04-07-2025

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Yvelines : le forcené menaçait les policiers avec une arme d'airsoft

Il aura eu la primeur de visiter les locaux du tout neuf hôtel de police de Saint-Quentin-en-Yvelines , à Élancourt, avant même la venue du ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau (LR) ce vendredi pour l'inauguration. Un homme âgé de 45 ans y a été placé en garde à vue jeudi soir après avoir semé le trouble dans son quartier et surtout mis en joue les policiers venus intervenir. Il est environ 18 heures lorsque ceux-ci sont contactés au sujet d'un habitant de la petite rue pavillonnaire du Pressoir, annoncé « en crise » et ayant mis son jardin à sac avant de pénétrer dans la voiture d'une voisine. Particulièrement agité, l'homme regagne son domicile au moment où il voit les effectifs de police investir la rue. Puis il en ressort en les menaçant avec une arme d'épaule. Les fonctionnaires de police lui intiment immédiatement l'ordre de la jeter ce qu'il finit par faire - elle se révélera être une simple arme d'airsoft « extrêmement ressemblante » selon une source proche de l'affaire - avant de se retrancher chez lui. Il est alors décidé de mettre en place un périmètre de sécurité et de faire appel au Raid , l'unité d'intervention spécialisée de la police nationale, qui n'aura finalement pas besoin de déployer son dispositif. Les policiers présents sur place réussissent en effet à faire sortir l'individu. Ne répondant pas aux injonctions, celui-ci est maîtrisé par un tir de pistolet à impulsion électrique puis mis au sol. Un policier est légèrement blessé lors de l'interpellation. L'homme est, lui, immédiatement placé sous le régime de la garde à vue. Il se trouve toujours dans les locaux du commissariat d'Élancourt ce vendredi pour s'expliquer sur ses agissements de la veille. Dans l'entourage du dossier, on évoque « un profil compliqué sur le plan psychologique » qui, au moment des faits, se trouvait à ce moment-là sous l'emprise de l'alcool.

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