
Yvelines : le forcené menaçait les policiers avec une arme d'airsoft
tout neuf hôtel de police de Saint-Quentin-en-Yvelines
, à Élancourt, avant même la venue du ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau (LR) ce vendredi pour l'inauguration.
Un homme âgé de 45 ans y a été placé en garde à vue jeudi soir après avoir semé le trouble dans son quartier et surtout mis en joue les policiers venus intervenir.
Il est environ 18 heures lorsque ceux-ci sont contactés au sujet d'un habitant de la petite rue pavillonnaire du Pressoir, annoncé « en crise » et ayant mis son jardin à sac avant de pénétrer dans la voiture d'une voisine.
Particulièrement agité, l'homme regagne son domicile au moment où il voit les effectifs de police investir la rue. Puis il en ressort en les menaçant avec une arme d'épaule.
Les fonctionnaires de police lui intiment immédiatement l'ordre de la jeter ce qu'il finit par faire - elle se révélera être une simple arme d'airsoft « extrêmement ressemblante » selon une source proche de l'affaire - avant de se retrancher chez lui. Il est alors décidé de mettre en place un périmètre de sécurité et de faire appel au
Raid
, l'unité d'intervention spécialisée de la police nationale, qui n'aura finalement pas besoin de déployer son dispositif.
Les policiers présents sur place réussissent en effet à faire sortir l'individu. Ne répondant pas aux injonctions, celui-ci est maîtrisé par un tir de
pistolet à impulsion électrique
puis mis au sol. Un policier est légèrement blessé lors de l'interpellation. L'homme est, lui, immédiatement placé sous le régime de la garde à vue.
Il se trouve toujours dans les locaux du commissariat d'Élancourt ce vendredi pour s'expliquer sur ses agissements de la veille. Dans l'entourage du dossier, on évoque « un profil compliqué sur le plan psychologique » qui, au moment des faits, se trouvait à ce moment-là sous l'emprise de l'alcool.
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