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La mortalité en France atteint un niveau historiquement bas, cette étude liste les causes de décès
La mortalité en France atteint un niveau historiquement bas, cette étude liste les causes de décès

Le HuffPost France

time08-07-2025

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La mortalité en France atteint un niveau historiquement bas, cette étude liste les causes de décès

DÉMOGRAPHIE - Un niveau historiquement bas. Le reflux voire la quasi-disparition de l'épidémie de Covid-19 a fait baisser, en 2023, la mortalité à des niveaux inédits, pointe une étude publiée ce mardi 8 juillet par Santé publique France, l'Inserm et la direction des statistiques du ministère de la Santé (Drees). Réalisée régulièrement, cette vaste enquête statistique permet de lister les causes de mortalité en France. « Les deux premières causes de décès restent les tumeurs et les maladies de l'appareil circulatoire », devant les maladies de l'appareil respiratoire, révèle le document qui a analysé les 637 082 décès ont été enregistrés cette année-là. « Après trois années de forte mortalité dues à la pandémie de Covid-19 et à un regain de mortalité lié aux maladies respiratoires en 2022 », 2023 a connu une mortalité « plus faible qu'en 2019 », détaille à l'AFP Élise Coudin, directrice du CépiDc (Inserm). Comme dans la grande majorité des pays européens, le niveau de mortalité a été « historiquement bas » en France. Mais la baisse est tout de même inférieure à ce qu'elle aurait été si la tendance d'avant-pandémie s'était prolongée jusqu'en 2023. Un décès sur quatre lié à un cancer En 2023, plus de la moitié des décès (53 %) ont eu lieu en établissement de santé et quasiment un quart à domicile (24 %). Toujours premiers tueurs, chez les hommes comme chez les femmes, les cancers ont été responsables d'un peu plus d'un quart des décès (27 %). Bien qu'en baisse, la mortalité due aux tumeurs a augmenté pour certains cancers (pancréas, mélanome) et, en général, chez les femmes de plus de 85 ans. En deuxième position, les maladies cardio-neurovasculaires (infarctus du myocarde, AVC, insuffisance cardiaque, etc.) ont entraîné un peu plus d'un cinquième des décès et représenté la première cause de mortalité chez les 85 ans et plus. « En légère hausse » en 2023, les décès causés par des maladies respiratoires autres que le Covid (pneumonies, maladies chroniques, grippe hivernale notamment), sont revenus depuis 2022 à des niveaux pré-Covid. Ils avaient fortement diminué en 2020 et 2021, au plus fort de la pandémie. S'ils ont légèrement diminué sur un an, les décès par maladies endocriniennes, digestives et génito-urinaires restent sur une tendance à la hausse sur plusieurs années. Cette tendance est potentiellement liée « à des chocs induits par la pandémie (prise en charge retardée, difficultés d'accès aux soins, changements dans les comportements, voire dans l'offre de soins) », jugent les chercheurs, sans savoir s'il s'agit d' « effets ponctuels lents à se résorber ou de chocs structurels ». Le taux de mortalité plus élevé outre-mer et en zone rurale Autre enseignement : la mortalité due aux accidents, notamment chutes et accidents de transports, a encore augmenté, tandis que le taux de suicide (13,6 pour 100 000) a baissé. Concernant la mortalité infantile, « plus de la moitié des décès des enfants de moins d'un an sont dus à une affection dont l'origine se situe dans la période périnatale », devant les malformations congénitales et les anomalies chromosomiques, décrit Anne Fouillet, épidémiologiste à Santé publique France. Géographiquement, la mortalité est bien plus marquée dans les départements et régions d'Outre-mer et, dans une moindre mesure, dans le nord et l'est de l'Hexagone. La mortalité est aussi plus importante dans les territoires ruraux hors d'influence des villes et plus faible dans les grandes agglomérations, notamment pour les maladies cardio-neurovasculaires et les causes externes. À l'inverse, la mortalité est sensiblement plus faible en Île-de-France (-15 % par rapport à la moyenne nationale).

Ces pratiques détox qu'on pense bonnes pour les intestins et qui sont en réalité à risque
Ces pratiques détox qu'on pense bonnes pour les intestins et qui sont en réalité à risque

Le Figaro

time04-07-2025

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Ces pratiques détox qu'on pense bonnes pour les intestins et qui sont en réalité à risque

Mettre au repos ses intestins à grand renfort de cure de jus détox, jeûner... Sur son compte Instagram, le gastro-entérologue Julien Scanzi identifie des habitudes néfastes pour notre flore intestinale et propose des alternatives sans risque. Avez-vous déjà entrepris une cure de jus détox pour mettre votre système digestif au repos ? Recouru à un laxatif pour «nettoyer» le tout ? Erreur. Certaines pratiques, en vogue notamment sur les réseaux sociaux, nuisent, au contraire, à l'équilibre de notre flore intestinale et de ses milliards de bonnes bactéries, et abîment notre santé aussi bien physique que mentale. Dans une publication sur son compte Instagram du 24 juin, le gastro-entérologue Julien Scanzi identifie quatre fausses bonnes idées quand on souhaite prendre soin de nos intestins. À découvrir Des recettes faciles et savoureuses sur l'application Le Figaro Cuisine À lire aussi Ces 2 habitudes alimentaires abîment votre microbiote intestinal Faire une cure de jus détox Au risque de décevoir, le médecin insiste : boire uniquement des jus verts durant plusieurs jours ne nettoiera pas l'organisme. Pauvres en fibres, graisses, en protéines mais riches en sucres, ces boissons ne sont pas équilibrées et aucun de leur bénéfice n'a été prouvé sur la santé ou sur le microbiote. Au contraire, les jus détox peuvent «provoquer de la fatigue, des troubles digestifs, des hypoglycémies réactionnelles», souligne le gastro-entérologue. Publicité Le Dr Julien Scanzi le rappelle : l'organisme se détoxifie naturellement à l'aide du foie, des reins et des intestins. Pour le bien de son microbiote et pour renforcer sa santé de manière générale, le médecin recommande plutôt d'effectuer de temps en temps une journée «plus végétale, riche en fibres, avec de vrais fruits entiers, légumes, céréales complètes, légumineuses et produits fermentés». Prendre des laxatifs naturels pour se «vider» Qui dit naturel, ne veut pas dire sans danger, martèle le gastro-entérologue. «La consommation de plantes, par exemple sous forme de complément alimentaire ou de tisane, expose à des effets indésirables parfois graves.» Le séné est un laxatif puissant. Pris à répétition et sans indication, il peut agresser la muqueuse intestinale et présente un «risque d'irritation, de dépendance, voire de dysbiose (un déséquilibre du microbiote, NDLR).» Dans le cas d'un transit irrégulier ou si la consistance des selles n'est pas optimale, le Dr Julien Scanzi recommande plutôt le psyllium blond, qui «constitue souvent une première approche efficace pour réguler le transit de manière naturelle», informe le médecin. En pratique, on l'intègre progressivement son alimentation, en s'assurant une bonne hydratation et en le prenant toujours à distance de la prise des médicaments. Faire un jeûne pour «remettre les compteurs à zéro» Un jeûne pour «repartir sur de bonnes bases» ? Attention. «Un jeûne long et non encadré peut être mal toléré, surtout en cas de SII (syndrome de l'intestin irritable, NDLR), de troubles du comportement alimentaire ou de terrain fragile», met en garde le Dr Julien Scanzi. Si certaines formes de jeûne (comme le jeûne intermittent bien conduit) peuvent présenter des bénéfices métaboliques ou anti-inflammatoires chez certains profils, il ne s'agit en aucun cas d'une solution universelle, informe le médecin. L'alternative saine du gastro-entérologue ? «Adopter pendant quelques jours une alimentation naturelle, végétale, sans produits ultra-transformés, ni excès de sucres ou de graisses saturées.» Publicité Se faire laver le colon «comme une vidange» Aucun bénéfice de l'irrigation du côlon sur des personnes en bonne santé n'a été démontré, commence le médecin. En réalité, «le côlon n'est pas un tuyau à rincer : c'est un organe vivant, complexe, qui héberge votre microbiote. I participe naturellement à l'élimination des déchets», développe le médecin avant de rappeler que les seuls filtres détox sont le foie et les reins. Laver son côlon comporte des risques notamment d'infection ou de perforation. Pour faciliter la digestion et apaiser l'intestin, le Dr Julien Scanzi recommande surtout de favoriser pendant quelques jours les légumes cuits, les compotes, bouillons, le riz bien cuit et de s'hydrater correctement. On évitera en revanche les fibres brutes, à savoir les crudités, les céréales complètes, et les irritants digestifs comme l'alcool, les plats gras ou épicés.

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