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Dernières actualités avec #Sarcelles

« Ce n'est plus vivable » : le marché de Sarcelles au cœur des tensions entre habitants et forains
« Ce n'est plus vivable » : le marché de Sarcelles au cœur des tensions entre habitants et forains

Le Parisien

time5 days ago

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« Ce n'est plus vivable » : le marché de Sarcelles au cœur des tensions entre habitants et forains

Dans son bureau de la rue Éric de Saint-Sauveur, à Sarcelles (Val-d'Oise), Sonia n'en peut plus. Son mari, Cyril, installé à ses côtés, partage son exaspération : en contrebas de leur immeuble, c'est l'agitation du marché. Trois fois par semaine, le quartier accueille les stands du marché de Lochères, l'un des plus importants d'Île-de-France. Et avec eux, un cortège de nuisances que les habitants affirment subir depuis trop longtemps. « Cela fait environ six ans qu'on alerte la mairie, mais nous avons l'impression de ne pas être entendus », s'agace Cyril. Sonia, avocate, s'empare d'un arrêté portant sur la réglementation du marché forain, daté de 2024. Il limite notamment le stationnement à 48 heures dans ce secteur… sans efficacité flagrante. Elle constate que plusieurs décisions ne sont pas respectées. « Les exposants crient toute la journée, laissent de nombreux détritus sur leur passage, et surtout, leur camion reste stationné toujours au même endroit », détaille-t-elle.

Sarcelles : un enfant d'un an intoxiqué par le Sniper
Sarcelles : un enfant d'un an intoxiqué par le Sniper

Le Parisien

time7 days ago

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Sarcelles : un enfant d'un an intoxiqué par le Sniper

L'insecticide interdit a fait une nouvelle victime. Un enfant âgé d'un an seulement qui a été hospitalisé en urgence relative à l'hôpital de Gonesse après avoir ingéré du Sniper. Ses jours ne sont pas en danger mais les faits illustrent une nouvelle fois les risques encourus à utiliser cet insecticide dangereux et interdit à la vente . Les faits se sont produits à Sarcelles et il était 15h40 mercredi lorsque les pompiers ont été appelés pour porter secours à l'enfant dans un appartement de l'allée du 19-mars-1962. Il a été conduit à l'hôpital après avoir été examiné. Les pompiers de la cellule de risque chimique ont effectué des relevés dans l'appartement et dans l'immeuble afin de vérifier l'éventuelle dangerosité des lieux et, le cas échéant, lancer la procédure de décontamination. Début juin, une jeune femme de 24 ans avait dû être hospitalisée après avoir utilisé le produit chez elle à Garges-lès-Gonesse. Un équipage des pompiers avait pris en charge la victime avant de ressentir eux-mêmes des irritations dans la gorge et devoir évacuer les lieux. La cellule spécialisée dans les risques chimiques du Sdis 95 avait été alors mobilisée pour intervenir. Vêtus de leurs scaphandres, les pompiers avaient investi l'appartement afin d'identifier l'origine de la contamination, prélever le produit et procéder à l'aération. La jeune femme a été conduite au centre hospitalier de Gonesse en urgence relative et l'appartement avait été condamné dans l'attente de la mise en place d'un protocole de décontamination qui a été réalisé par une société privée. En décembre 2024, un homme de 38 ans qui en avait ingéré à Sarcelles a été hospitalisé en urgence absolue. Quelques mois plus tôt, à Argenteuil, une femme a échappé au pire après avoir inhalé du Sniper toute la nuit après avoir traité sa chambre. Fabriqué en Chine, ce produit potentiellement létal pour l'homme, comprenant du Dichlorvos, se vend toujours sous le manteau sur certains marchés d'Île-de-France du fait de son efficacité contre les punaises de lit, alors qu'il est interdit à la vente en France depuis 2013. En janvier dernier, les agents de la DDPP 95 (Direction départementale de la protection des populations) ont saisi un total de 45 flacons de Sniper . Deux commerçants avaient été placés en garde à vue. Plusieurs mois auparavant, toujours à Sarcelles, 78 flacons avaient été trouvés sous les stands d'un vendeur de chaussures et d'un vendeur d'articles de bazar. Plus de 1 000 sachets de Green Leaf, un insecticide contenant lui aussi du Dichlorvos ont été également saisis par la DDPP 95.

« C'est honteux » : cuisines sales, patients cloîtrés… La maison des handicapés de Sarcelles placée sous tutelle
« C'est honteux » : cuisines sales, patients cloîtrés… La maison des handicapés de Sarcelles placée sous tutelle

Le Parisien

time15-07-2025

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« C'est honteux » : cuisines sales, patients cloîtrés… La maison des handicapés de Sarcelles placée sous tutelle

Les cuisines partaient à vau-l'eau et les patients, des jeunes polyhandicapés, étaient trop souvent confinés dans leurs chambres : la maison d'accueil spécialisée Dr. Odette-Savage, à Sarcelles (Val-d'Oise) , où résident 50 patients, a été placé sous tutelle par l'ARS (agence régionale de santé). La présidente de l'Apajh 95 (association pour adultes et jeunes handicapés), Arlette Giraud, indique qu'une administratrice a été nommée par l'ARS pour quatre mois. Quant aux cuisines, elles ont été fermées dès le 1er juillet dernier à la suite d'une inspection de la DDPP 95 (Direction départementale de la protection des populations).

La Lucarne d'Evry fait une halte à Sarcelles pour continuer à « casser les préjugés »
La Lucarne d'Evry fait une halte à Sarcelles pour continuer à « casser les préjugés »

Le Parisien

time12-07-2025

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  • Le Parisien

La Lucarne d'Evry fait une halte à Sarcelles pour continuer à « casser les préjugés »

Cris et applaudissements au cœur des Flanades, dans le Grand Ensemble de Sarcelles. C'est la minute de gloire pour le jeune Mohamed, maillot de l'Algérie sur les épaules pour l'occasion. Cet ado de 14 ans, qui a joué à Goussainville, est venu en voisin de Villiers-le-Bel tenter sa chance lors de l'installation, ce samedi après-midi à Sarcelles, de la Lucarne d'Évry . Comme plusieurs centaines de jeunes et d'adultes, il est venu s'essayer au tir et a tenté de placer le ballon dans la fenêtre d'une quarantaine de centimètres de côté, dont l'original est celle d'un petit local poubelle niché au fond de la cité des Pyramides, à Evry (Essonne). Un geste immortalisé par de nombreuses vidéos, qui fait désormais le tour des quartiers. « Cela fait du bien… » confie l'adolescent tout sourire, le troisième à réussir le défi en l'espace de quelques minutes, sans s'être vraiment entraîné, assure-t-il. Plus tôt, Boubacar Coulibaly, le président de l'AASS Football, avait lancé l'après-midi en échouant à ses trois tirs. « On espère ne pas dépasser les 500 jeunes… On doit arrêter à 20 heures », sourit Wassim, le président de l'association sarcelloise Génération Ambition, à l'origine de la première venue à Sarcelles de la Lucarne d'Évry, alors que la file d'attente pour tirer s'allonge sur la place de Navarre. En face de la zone de tir, un ring de boxe et le stand de Raid Aventure tenu par la police nationale accueillent lui aussi des jeunes. « Cela nous tient à cœur qu'ils soient présents. Avec la Lucarne d'Evry, on a pour objectif notamment de casser les préjugés », souligne Wassim. Isma Saint, l'acteur qui a joué dans le film « Banlieusard » de Kerry James (2016), Sega, un influenceur spécialiste de foot, ont également répondu présents pour chauffer l'ambiance. « Celle-ci est chaleureuse, familiale. C'est tranquille et plein de bienveillance », indique sur place Romain Eskenazy, député PS de la 7e circonscription, qui s'apprête lui aussi à tenter sa chance « Cela casse aussi l'image que nous pouvons avoir de Sarcelles. Tout cela est très positif. » Le maire de Sarcelles, Patrick Haddad, était lui attendu vers 17 heures pour essayer de loger le ballon dans la lucarne. Le record est toujours 27 succès lors d'une même étape. Celles-ci se succèdent, parfois jusqu'aux Antilles désormais, preuve de l'incroyable engouement pour ce jeu inventé par Malamine Cissoko, à Evry. La finale aura lieu début août.

« On ne naît pas raciste » : à Sarcelles, tous unis pour lutter contre les préjugés
« On ne naît pas raciste » : à Sarcelles, tous unis pour lutter contre les préjugés

Le Parisien

time10-07-2025

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« On ne naît pas raciste » : à Sarcelles, tous unis pour lutter contre les préjugés

Des sourires, de la gêne, mais surtout de la surprise devant les différentes situations mettant en avant l'importance des préjugés. Une trentaine de personnes, jeunes et/ou représentants d'associations locales, se sont réunies ce jeudi 10 juillet au matin à la maison de quartier Watteau, à Sarcelles (Val-d'Oise), pour une rencontre autour du documentaire « Sommes-nous tous racistes ? » , récemment diffusé sur France 2. L'occasion d'échanger autour des expériences proposées dans le reportage, en compagnie de Mathias Ott, délégué interministériel à la lutte contre le racisme, l'antisémitisme et la haine anti-LGBT +.

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