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Formule 1 : le bilan à la mi-saison, un duel entre les McLaren, Ferrari pas au niveau, Alpine au fond du trou
Formule 1 : le bilan à la mi-saison, un duel entre les McLaren, Ferrari pas au niveau, Alpine au fond du trou

Le Figaro

time08-07-2025

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Formule 1 : le bilan à la mi-saison, un duel entre les McLaren, Ferrari pas au niveau, Alpine au fond du trou

Des McLaren au-dessus du lot, la surprise Sauber, Ferrari insatisfaisant et un milieu de peloton palpitant... Quels enseignements tirer de cette première partie de saison ? Ceux qui ont brillé Incontestablement McLaren. La performance délivrée par la monoplace orange est tout simplement au-dessus du lot. Oscar Piastri et Lando Norris jouent la victoire tous les week-ends, mis à part à Montréal. Ils ont déjà permis à leur équipe d'engranger 460 points, plus que Ferrari (222) et Mercedes (210) réunies. Le concept de l'écurie de Woking est bien plus efficace que toutes ses concurrentes. Si les écarts en qualifications sont souvent très serrés, en course les McLaren prennent la plupart du temps le large, dernier exemple en date en Autriche. Malgré une bataille qui les a ralentis, Piastri et Norris se sont rapidement envolés devant les Ferrari. Publicité Oscar Piastri est le leader du championnat du monde des pilotes par huit points d'avance sur son coéquipier Lando Norris. L'Australien a considérablement élevé son niveau de jeu par rapport à l'année passée. La plus grande différence est en qualifications. Il a signé les quatre premières pole positions de sa carrière cette saison et mène sept à cinq face à son voisin de garage dans cet exercice. S'il y a une équipe sur laquelle personne ne pensait dire du positif, c'est bien Sauber. L'écurie suisse a terminé 10e et bonne dernière du championnat en 2024 avec seulement quatre petites unités marquées. Cette saison commençait de la même manière jusqu'à ce qu'une évolution apportée sur la voiture à Barcelone ne modifie complètement le cours de leur année. Depuis, Nico Hülkenberg marque régulièrement des points. L'Allemand de 37 ans est même pour la première fois monté sur le podium à Silverstone après une remontée spectaculaire sous la pluie. Le débutant brésilien Gabriel Bortoleto a lui marqué ses premières unités en Autriche avec une excellente 8e position à l'arrivée. Des résultats qui permettent à Sauber d'être actuellement 6e du championnat des constructeurs, de bon augure une saison avant l'arrivée officielle d'Audi. Un temps comptablement dominé par Lance Stroll, Fernando Alonso a remis les pendules à l'heure. Le vétéran espagnol a été très malchanceux en début de saison avec plusieurs abandons mécaniques avant d'enchaîner les entrées dans les points, toujours aussi solide et performant à presque 44 ans. Et que dire d'Esteban Ocon, malgré une voiture très irrégulière, le vainqueur du Grand Prix de Hongrie 2021 marque souvent des points. S'il est assez souvent dominé par son jeune coéquipier Bearman en qualifications, le Français compense par un excellent rythme de course. Après 12 Grands Prix, Ocon pointe à la 10e place du classement pilotes avec 23 points. Publicité Ceux qui nous font douter Oui McLaren a conçu la meilleure monoplace cette saison et de loin. Mais la gestion de ses pilotes laisse à désirer. Les fameuses «papaya rules» dictent la stratégie de l'équipe. Ces règles consistent à laisser les pilotes se battre, alors que les risques d'accrochage sont élevés et même lorsqu'il est possible d'aller dépasser le pilote devant. Le parfait exemple est le Grand Prix du Canada, qui s'est très mal terminé pour McLaren. Attention, ce n'est peut-être que le premier d'une longue liste d'incidents. Lando Norris joue le titre et peut très bien finir par devenir champion du monde à la fin de saison. Mais on en attendait plus du Britannique qui a commis bien trop d'erreurs (surtout le samedi) compromettant grandement ses week-ends. Le pilote de la voiture numéro 4 possède clairement la vitesse, probablement plus qu'Oscar Piastri, mais semble bien plus perméable à la pression que son coéquipier. En témoigne sa mauvaise passe de Shanghai à Imola. Il a récemment rectifié le tir, à voir s'il peut tenir dans la durée. Williams a réalisé un superbe début de saison, notamment grâce à Alex Albon qui a déjà marqué 42 points. Carlos Sainz a mis un peu de temps avant de performer mais a vite réussi à se mettre au niveau. Seulement, la monoplace de Grove n'est plus la cinquième force à chaque course. Des Racing Bulls, Aston Martin et même Sauber les titillent de plus en plus. La faute à un développement complètement arrêté et qui ne reprendra pas selon le patron de l'équipe James Vowles, préférant se concentrer sur la révolution technique de 2026. Un choix sensé mais il ne faudrait pas non plus tout perdre et laisser filer cette belle 5e place au classement. Ceux qui ont déçu À l'intersaison, Frédéric Vasseur, le directeur de Ferrari, avait annoncé que la voiture changerait à «99%» par rapport à 2024. Une année qui avait pourtant amené les Rouges jusqu'à la 2e place du championnat constructeur, à 14 petits points de McLaren. Ce nouveau «concept» de monoplace n'a clairement pas porté ses fruits. Les deux pilotes sont en difficulté au volant de la SF-25, qui est plus instable et moins performante que sa devancière. Cela a permis à McLaren de creuser un énorme écart. Dans cet environnement, Lewis Hamilton a du mal à s'adapter. Le septuple champion du monde est régulièrement dominé par son coéquipier, sans parvenir à trouver de solution. Charles Leclerc, de son côté, est toujours très rapide mais se remet à commettre des erreurs, probablement à cause du manque de confiance vis-à-vis de sa Ferrari. Son accident en essais libres du grand Prix du Canada était clairement évitable. Publicité La saison d'Alpine est catastrophique, 10e et dernière du championnat, déjà trois pilotes et 2 directeurs d'équipe différents. Les Bleus peuvent remercier Pierre Gasly, qui a réussi à marquer les dix-neuf points de l'équipe, mais c'est à peu près tout. Flavio Briatore a remercié Jack Doohan au bout de six courses pour le remplacer par Franco Colapinto, lui-même plus en odeur de sainteté après avoir disputé... six Grands Prix. Ajouté à cette gestion discutable des pilotes, Alpine a (encore) changé de directeur d'équipe. L'Anglais Steve Nielsen a succédé à son compatriote Oliver Oakes, dont le passage a été très bref (juillet 2024 à mai 2025). Cerise sur le gâteau, Luca De Meo, patron de Renault, a démissionné en juin. Il était à l'origine du projet F1 de la marque. Sans lui, l'avenir s'assombrit encore un peu plus du côté d'Enstone. Red Bull figure bien dans cette partie. Max Verstappen est toujours aussi fort mais il est la seule satisfaction de l'équipe autrichienne. La monoplace ne permet plus au meilleur pilote de la grille de se battre pour le championnat face à deux titulaires McLaren qui font encore des erreurs. De plus, le fait de se séparer de Liam Lawson après seulement deux courses n'a clairement pas amélioré la situation de l'écurie. Le Néo-Zélandais est même en train de renaître du côté de Racing Bulls alors que son remplaçant Yuki Tsunoda sombre dans la maison mère. Plus largement, c'est là aussi la gestion du deuxième pilote Red Bull qui fait défaut depuis le départ de Daniel Ricciardo fin 2018. Le pire est peut-être à venir du côté de Milton Keynes. D'insistantes rumeurs envoient Max Verstappen chez Mercedes. Ce départ potentiel affaiblirait grandement l'équipe.

Formule 1 : «C'est un grand soulagement», sourit Nico Hulkenberg après son premier podium à 37 ans
Formule 1 : «C'est un grand soulagement», sourit Nico Hulkenberg après son premier podium à 37 ans

Le Figaro

time07-07-2025

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Formule 1 : «C'est un grand soulagement», sourit Nico Hulkenberg après son premier podium à 37 ans

Le vétéran allemand a rompu, ce dimanche à Silverstone, sa malédiction qui faisait de lui le pilote avec le plus de courses (238) à son actif sans aucun podium décroché. L'Allemand Nico Hülkenberg a décroché dimanche, lors du Grand Prix de Grande-Bretagne, son premier podium en Formule 1 à la faveur d'une course maîtrisée de bout en bout par le pilote de 37 ans et son équipe Sauber, sur un tracé rendu très piégeux par la pluie. «Il va falloir quelques jours pour tout assimiler (...) mais pour le moment, je suis heureux et soulagé», a savouré Hülkenberg, arrivé en F1 en 2010 et qui aura attendu son 239e GP pour s'inviter dans le Top 3. Statistiquement, jamais un pilote n'avait compté autant de courses sans podium. Après quinze ans d'attente, vous décrochez enfin votre premier podium en F1. Que ressentez-vous ? Publicité «Je suis heureux mais c'est beaucoup de choses à assimiler. La course a été très intense (...). C'est tellement intense pour nous dans la voiture, dans ces conditions changeantes sur une piste humide. On a toujours l'impression d'avoir un pied dans le mur quand on cherche les limites. Donc, oui, c'était très intense. À la fin, cela a été une sorte de bataille à distance avec Lewis (Hamilton, 4e du GP NDLR) qui gagnait du terrain, mais heureusement pas suffisamment. C'est un grand soulagement, je suis très heureux, c'est une journée très positive. Le fait d'avoir été presque dernier sur la grille (il s'était qualifié 19e sur 20 samedi), et d'avoir obtenu aujourd'hui (dimanche) ce résultat est un peu surréaliste. Il va falloir quelques jours pour tout assimiler. La bonne nouvelle, c'est que nous avons deux semaines pour en profiter et le fêter comme il se doit avant de repartir (pour le GP de Belgique, fin juillet). Pour le moment, je suis heureux et soulagé». À quel moment de la course avez-vous réalisé que le podium était à portée de main ? «Avant que nous ne repassions en pneus slicks. J'ai doublé Lance (Stroll), puis Lewis (Hamilton) a doublé Lance assez rapidement, mais j'ai pu le maintenir à distance et même m'éloigner lorsque ses pneus intermédiaires ont commencé à s'user davantage. Je me suis donc dit que c'était plutôt positif et encourageant. Ensuite, nous avons pris une très bonne décision en nous arrêtant un tour plus tard que lui (Hamilton) pour chausser d'autres pneus slicks, et nous avons gagné, je pense, une dizaine de secondes. Cet écart était crucial. À partir de là, j'ai eu l'impression que les dix, onze, douze tours ont été assez longs mais je savais que nous avions toutes les chances d'obtenir ce résultat». Vous avez marqué des points lors des quatre dernières courses et grâce à votre 3e place, l'équipe est remontée en 6e position au championnat constructeurs. Jusqu'où pouvez-vous aller ? «Vous en voulez encore plus ?! (rires) (...). Si nous avions eu une course sur le sec, la journée aurait été très différente et le résultat aurait été tout autre. Bien que nous ayons fait de très bonnes améliorations depuis Barcelone (théâtre du GP d'Espagne fin mai), les conditions ont rendu cette course et ce résultat possibles. Mais je pense que nous avons fait un pas en avant dans la lutte pour le milieu de peloton». Publicité Propos recueillis en conférence de presse

« Je ne suis pas sûr d'avoir compris tout ce qu'il s'est passé » : Nico Hülkenberg extatique après le premier podium de sa carrière
« Je ne suis pas sûr d'avoir compris tout ce qu'il s'est passé » : Nico Hülkenberg extatique après le premier podium de sa carrière

L'Équipe

time06-07-2025

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« Je ne suis pas sûr d'avoir compris tout ce qu'il s'est passé » : Nico Hülkenberg extatique après le premier podium de sa carrière

Nico Hülkenberg (Sauber) est monté ce dimanche à Silverstone sur le premier podium de sa carrière, au terme de son 239e Grand Prix de F1. L'Allemand était aussi heureux que Lando Norris (McLaren), qui a lui gagné son premier Grand Prix national. Nico Hülkenberg (Sauber, 3e du GP de Grande-Bretagne) : « Quelle course ! J'étais quasiment dernier au départ (19e) et comme le week-end dernier en Autriche, ce qu'il s'est passé est surréaliste. Je ne suis pas sûr d'avoir compris tout ce qu'il s'est passé, avec ces conditions folles. Il a fallu survivre par moments, faire les bons choix aux bons moments. C'est assez incroyable. J'ai commencé à y croire lors du dernier arrêt au stand, lorsque j'ai vu que Hamilton était assez loin derrière. Je me suis dit, c'est bon, ça approche. La pression était là évidemment, c'était une course intense, mais nous n'avons pas craqué, pas fait d'erreur. Je suis très heureux. Je savais que Lewis allait tout donner devant son public, je suis désolé mais c'était aussi mon jour (sourire). » Lando Norris (McLaren, vainqueur) : « C'est magnifique ! C'est tout ce dont j'avais rêvé. Je veux bien sûr gagner un Championnat mais remporter la victoire ici, ça compte beaucoup, et ça me rend très fier. J'ai atteint mon objectif, après une course incroyable, très stressante. J'ai reçu beaucoup de soutien des fans et je les remercie. Cela a permis de faire la différence. Quand j'ai franchi la ligne, vous oubliez tout, tout s'efface. Le plus important était de ne pas me rater, dans les derniers tours je regardais la foule, je voulais savourer. Je ne sais pas si cela arrivera à nouveau, je l'espère. Ces souvenirs vont m'accompagner toute ma vie. Oscar (Piastri) a aussi réalisé une belle course, il mérite des applaudissements. Je le félicite, lui et toute notre équipe. » Oscar Piastri (McLaren, 2e) : « Je ne vais pas dire grand-chose, je ne voudrais pas avoir des problèmes. Je pense que Nico (Hülkenberg) mérite toute l'attention aujourd'hui (dimanche). On ne peut plus faire quoi que ce soit derrière la voiture de sécurité il semblerait. Mais je ne veux pas en dire trop. J'aime toujours Silverstone malgré tout ce qu'il s'est passé. »

Formule 1 : le podium d'Hulkenberg, Mercedes hors du coup... Les tops et les flops du GP de Grande-Bretagne
Formule 1 : le podium d'Hulkenberg, Mercedes hors du coup... Les tops et les flops du GP de Grande-Bretagne

Le Figaro

time06-07-2025

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Formule 1 : le podium d'Hulkenberg, Mercedes hors du coup... Les tops et les flops du GP de Grande-Bretagne

Le premier podium de Nico Hulkenberg mais aussi les gros points de Pierre Gasly sans oublier les difficultés de Mercedes et les erreurs de Max Verstappen, retrouvez les tops et les flops du GP de Grande-Bretagne remporté par Lando Norris. TOPS Hulkenberg, la grande première Cette stat' lui a longtemps collé à la peau. Nico Hulkenberg était jusque-là le pilote en activité avec le plus de départs sans le moindre podium. Anomalie réparée. Pour son 239e départ en F1, Nico Hulkenberg est enfin monté sur la boîte après une course phénoménale. Parti 19e, il a profité des faits de course et des abandons pour se retrouver 10e après trois tours. Dans le top 5 ensuite avec les différents paris tentés par les uns et les autres, l'Allemand a effectué les bons arrêts aux bons moments. À la lutte pour le podium en fin de course, il bataillait avec Lance Stroll qu'il a doublé en piste et Lewis Hamilton. Ce dernier avec sa Ferrari n'a jamais réussi à revenir et a même commis une erreur en poussant. Hulkenberg et Sauber ont décroché leur graal dimanche à Silverstone. Publicité Norris reprend le dessus Depuis son erreur au Canada, Lando Norris a remis les choses en place. Il a dominé en Autriche et s'impose donc à domicile, dimanche, en Grande-Bretagne. Son quatrième succès de la saison déjà. C'est surtout sa réaction qui marque. On pensait Oscar Piastri, bien installé en tête du Championnat, mentalement au-dessus mais le Britannique affiche un tempérament qui marque les esprits en ce moment et revient à 8 points de son coéquipier au classement des pilotes. Gasly, une 6e place qui soulage On sait Alpine en difficulté dans tous les domaines cette saison et ce résultat va faire du bien à l'équipe. Huitième sur la grille, Pierre Gasly s'attendait à une course compliquée mais la pluie lui a redonné de l'espoir et a nivelé les voitures entre elles. Solide dans ces conditions, le Français a fait les bons arrêts avec les bons choix stratégiques. Il est allé chercher la 6e place dans l'ultime tour en dépassant Lance Stroll et signe ainsi son meilleur résultat de la saison. FLOPS Mercedes passe encore à côté Comme en Autriche (10 points marqués seulement), Mercedes a manqué sa course en Grande-Bretagne. Quatrième sur la grille, Russell a fait le choix de mettre les gommes pour piste sèche avant le départ. Un pari qui s'est avéré perdant. Souvent à contre-temps dans la stratégie, le Britannique a même moqué les choix de son équipe à la radio. Ambiance. 10e, il sauve un point dans un week-end à oublier pour les voitures argentées puisqu'Antonelli a encore abandonné, percuté par Isack Hadjar. Verstappen à la faute, chose rare En pole et leader pendant 8 tours, Max Verstappen a souffert dans ces conditions humides avec une voiture vraiment optimisée pour le sec. C'est alors que le Néerlandais a commis deux erreurs. La première, une sortie un peu au large, a permis à Norris de prendre la deuxième place avant que le Batave ne la récupère dans les stands. Puis au tour 21, à la relance après la voiture de sécurité, il est parti en tête-à-queue. Reparti 10e, il s'est finalement classé cinquième et laisse encore filer des points. À mi-saison, le quadruple champion du monde est à 69 points de Piastri. Publicité Ferrari toujours pas au point Charles Leclerc a tenté le pari des gommes sèches au départ. Un pari perdant qu'il a traîné comme un boulet toute la course avec une 14e place à l'arrivée. De son côté, Lewis Hamilton a bataillé pour le podium qu'il a manqué alors qu'il était monté onze fois d'affilée sur la boîte à Silverstone. Si le Britannique a tout donné, ce qui fait désordre c'est que la Scuderia a été battue par Nico Hulkenberg et une Sauber qui s'est élancée depuis la 19e place. Ferrari ne peut s'en satisfaire.

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