Formule 1 : «C'est un grand soulagement», sourit Nico Hulkenberg après son premier podium à 37 ans
L'Allemand Nico Hülkenberg a décroché dimanche, lors du Grand Prix de Grande-Bretagne, son premier podium en Formule 1 à la faveur d'une course maîtrisée de bout en bout par le pilote de 37 ans et son équipe Sauber, sur un tracé rendu très piégeux par la pluie. «Il va falloir quelques jours pour tout assimiler (...) mais pour le moment, je suis heureux et soulagé», a savouré Hülkenberg, arrivé en F1 en 2010 et qui aura attendu son 239e GP pour s'inviter dans le Top 3. Statistiquement, jamais un pilote n'avait compté autant de courses sans podium.
Après quinze ans d'attente, vous décrochez enfin votre premier podium en F1. Que ressentez-vous ?
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«Je suis heureux mais c'est beaucoup de choses à assimiler. La course a été très intense (...). C'est tellement intense pour nous dans la voiture, dans ces conditions changeantes sur une piste humide. On a toujours l'impression d'avoir un pied dans le mur quand on cherche les limites. Donc, oui, c'était très intense. À la fin, cela a été une sorte de bataille à distance avec Lewis (Hamilton, 4e du GP NDLR) qui gagnait du terrain, mais heureusement pas suffisamment. C'est un grand soulagement, je suis très heureux, c'est une journée très positive. Le fait d'avoir été presque dernier sur la grille (il s'était qualifié 19e sur 20 samedi), et d'avoir obtenu aujourd'hui (dimanche) ce résultat est un peu surréaliste. Il va falloir quelques jours pour tout assimiler. La bonne nouvelle, c'est que nous avons deux semaines pour en profiter et le fêter comme il se doit avant de repartir (pour le GP de Belgique, fin juillet). Pour le moment, je suis heureux et soulagé».
À quel moment de la course avez-vous réalisé que le podium était à portée de main ?
«Avant que nous ne repassions en pneus slicks. J'ai doublé Lance (Stroll), puis Lewis (Hamilton) a doublé Lance assez rapidement, mais j'ai pu le maintenir à distance et même m'éloigner lorsque ses pneus intermédiaires ont commencé à s'user davantage. Je me suis donc dit que c'était plutôt positif et encourageant. Ensuite, nous avons pris une très bonne décision en nous arrêtant un tour plus tard que lui (Hamilton) pour chausser d'autres pneus slicks, et nous avons gagné, je pense, une dizaine de secondes. Cet écart était crucial. À partir de là, j'ai eu l'impression que les dix, onze, douze tours ont été assez longs mais je savais que nous avions toutes les chances d'obtenir ce résultat».
Vous avez marqué des points lors des quatre dernières courses et grâce à votre 3e place, l'équipe est remontée en 6e position au championnat constructeurs. Jusqu'où pouvez-vous aller ?
«Vous en voulez encore plus ?! (rires) (...). Si nous avions eu une course sur le sec, la journée aurait été très différente et le résultat aurait été tout autre. Bien que nous ayons fait de très bonnes améliorations depuis Barcelone (théâtre du GP d'Espagne fin mai), les conditions ont rendu cette course et ce résultat possibles. Mais je pense que nous avons fait un pas en avant dans la lutte pour le milieu de peloton».
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Propos recueillis en conférence de presse
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