Dernières actualités avec #NicoHülkenberg


La Presse
14 hours ago
- Sport
- La Presse
Le rêve réalisé de Norris, le premier podium de Hülkenberg
Lando Norris a remporté une première victoire à la maison en Formule 1. Dans le micro, on entendait les reniflements de Nico Hülkenberg. « Je ne crois pas comprendre ce qu'on vient de faire… Oh, mon dieu », a-t-il laissé entendre, en larmes. À 37 ans, à sa 15e saison, à sa 239e course, dans des conditions météorologiques chaotiques, le pilote Sauber est monté sur le podium pour la première fois de sa carrière. Eh bien, dites donc, ce Grand Prix de Grande-Bretagne nous réservait de bien belles choses ! Lando Norris a réalisé son rêve de gagner à la maison. Oscar Piastri a pris le deuxième rang, après avoir écopé d'une pénalité de dix secondes pour conduite erratique sous la voiture de sécurité. Et Hülkenberg, après être parti 19e, est enfin monté sur le podium. À sa sortie de la voiture, après la course, Hülkenberg a rejoint son équipe, qui s'est massée autour de lui et s'est mise à sauter. « Nico ! Nico ! Nico ! », a-t-elle chanté en chœur. Sur le podium, quelques minutes plus tard, l'Allemand affichait le large sourire de celui qui récolte enfin le fruit de sa patience. PHOTO ANDREJ ISAKOVIC, AGENCE FRANCE-PRESSE Nico Hülkenberg « C'est assez surréel, pour être honnête », a lâché le vétéran dans son entrevue d'après-course au micro de Jenson Button. « Je ne sais pas trop comment c'est arrivé. Les conditions étaient folles, changeantes. C'étaient des combats de survie pour une grande partie de la course. » C'était la bonne course, avec les bons pneus aux bons moments. Nous n'avons pas fait d'erreur. Nico Hülkenberg Sauber a en effet bien géré la course de son seul pilote en piste – celle de Gabriel Bortoleto s'est terminée au 5e tour. Dans les premiers tours, quelque temps avant que la pluie commence à tomber, Hülkenberg a été un des premiers à rentrer aux puits pour passer en intermédiaires. Ses adversaires ont pris plus de temps, permettant à la Sauber de remonter dans les rangs. Avec 20 tours à faire, l'Allemand était quatrième derrière Lance Stroll, qu'il a finalement dépassé au 35e tour. En fin de course, il a réussi à garder la Ferrari de Lewis Hamilton derrière lui. « Je savais que [Lewis] allait tout donner ici devant sa foule. Je me disais : désolé, tout le monde, mais c'est aussi ma journée », a-t-il raconté avec le sourire. PHOTO ANDREW BOYERS, REUTERS Lando Norris (au centre) et Nico Hülkenberg (à droite) affichaient un grand sourire sur le podium alors qu'Oscar Piastri tentait de cacher sa déception. Une McLaren est pénalisée, l'autre l'emporte On le sait bien : en F1, rien ne crée davantage le chaos – et le spectacle – que la pluie. Et c'était la flotte sur le circuit anglais pendant plusieurs tours. Il y a eu des sorties de piste, et donc des voitures de sécurité. C'est d'ailleurs une de celles-ci qui a coûté à Oscar Piastri la victoire. Le pilote McLaren connaissait une excellente course. Parti deuxième, il a dépassé la Red Bull de Max Verstappen au 8e tour pour prendre les devants. À ce moment, Lando Norris était troisième. Au 18e tour, la voiture de sécurité est revenue en piste en raison d'un accident du côté d'Isack Hadjar. C'est là que Piastri a eu la bonne idée de freiner brusquement, forçant Verstappen à le doubler pour éviter de le percuter. Le verdict n'a pas pris de temps à tomber : pénalité de 10 secondes pour conduite erratique. Selon les données transmises par la FIA, l'Australien est passé de 218 km/h à 52 km/h lors de sa manœuvre, considérée comme dangereuse. « Je ne dirai pas grand-chose parce que je vais me mettre dans le pétrin. Bravo à Nico ; je pense que c'est le fait saillant de la journée », a laissé tomber un Piastri encore fâché en entrevue d'après-course. « Apparemment, on ne peut plus freiner derrière une voiture de sécurité », a-t-il ajouté. Piastri a purgé sa pénalité de 10 secondes lors de son arrêt aux puits au 44e tour. Résultat : son coéquipier et adversaire direct au championnat, Lando Norris, a pris les devants de la course. De sa course, devrions-nous dire. Le Britannique, qui avait exprimé son rêve de triompher à la maison dans les derniers jours, n'en revenait pas en traversant la ligne d'arrivée. « Nous l'avons fait à la maison ! Nous l'avons fait ! C'est magnifique ! », s'est-il exclamé, émotif. PHOTO JAKUB PORZYCKI, REUTERS Lando Norris « C'est tout ce dont j'ai toujours rêvé, ce que j'ai toujours voulu réaliser », a-t-il lancé une fois sorti de sa monoplace. Mis à part un championnat, je pense que ce sont les meilleurs sentiments que l'on peut vivre. Je ne pourrais pas être plus fier. Lando Norris « La chose principale à laquelle tu penses toujours, c'est : ne fous pas tout en l'air. Dans les derniers tours, je regardais dans la foule. J'essayais de profiter du moment, parce que ça pourrait ne jamais arriver à nouveau. J'espère que ça arrivera de nouveau, mais ce sont des souvenirs qui resteront en moi pour toujours. C'est un accomplissement incroyable. » Avec ces résultats, Norris n'est plus qu'à huit points de Piastri au championnat des pilotes… Lance Stroll, toujours brillant sous la pluie On le sait bien : Lance Stroll a l'habitude de performer sous la pluie. En fait, le Québécois est carrément un autre pilote lorsque les conditions météorologiques sont instables. On l'a constaté encore dimanche. Parti 17e, Stroll a pris le pari, quelques tours avant que la pluie commence à tomber, de passer en gomme tendre alors que tout le monde était en intermédiaires. Il a gagné beaucoup de terrain, avant de repasser en intermédiaires au bon moment quelques tours plus tard. PHOTO ANDREW BOYERS, REUTERS Lance Stroll Le pilote Aston Martin s'est retrouvé quatrième, puis troisième lors du dérapage de Verstappen susmentionné. Loin derrière les deux McLaren, il a continué à rouler avec brio jusqu'à ce qu'il commence à perdre du terrain au 35e tour. C'est là que Hülkenberg puis Hamilton l'ont doublé. Stroll n'a pu maintenir cette 5e place par la suite. À 10 tours de la fin, il est rentré aux puits, desquels il est ressorti en gomme tendre. Verstappen, qui avait effectué une remontée, l'a dépassé. Et dans le tout dernier tour, Pierre Gasly l'a aussi doublé. Le seul Canadien de la grille a donc terminé la course en 7e place, deux rangs devant son coéquipier Fernando Alonso, 9e. C'est la première fois depuis le Grand Prix de Chine, fin mars, que Stroll termine dans les points. Dure, dure journée pour les recrues Décidément, pluie et recrues ne font pas bon ménage. Cette journée à Silverstone ressemblait étrangement à celle en Australie, lors de la première course de la saison. Liam Lawson, chez Racing Bulls, a été percuté par Esteban Ocon après le départ ; Yuki Tsunoda a été jugé responsable et pénalisé, lui qui a placé Ocon dans une position défavorable. Franco Colapinto, chez Alpine, a dû se retirer en début de course. Gabriel Bortoleto, de Sauber, s'est arrêté au 5e tour en raison de dommages à sa voiture – il était sorti de piste quelques minutes plus tôt. Et Isack Hadjar, de Racing Bulls, a foncé dans l'arrière de la voiture de Kimi Antonelli ; il ne l'a pas vu en raison de la pluie abondante. Antonelli a lui aussi dû abandonner quelques tours plus tard. Au 23e tour, donc, il ne restait qu'une des six recrues de la grille en piste : Oliver Bearman. Le jeune pilote Haas a pris le 11e rang pour la troisième course consécutive. Consultez le classement de la course Consultez le classement au championnat des pilotes

L'Équipe
15 hours ago
- Sport
- L'Équipe
« J'ai tapé les freins, c'est tout » : Piastri, une erreur en forme de cadeau à Norris au Grand Prix de Grande-Bretagne
Alors que la course était promise à Oscar Piastri, auteur d'une démonstration dans des conditions dantesques, l'Australien a commis une erreur et offert un succès à domicile à son équipier Lando Norris, tout heureux de signer deux victoires à la suite. Si ce Grand Prix d'Angleterre a vu Max Verstappen partir à la faute sous la pluie, faut-il s'étonner qu'Oscar Piastri ait pour la première fois manifesté de la colère ? Elle fut froide et rentrée comme seul l'Australien sait le faire. Pendant que Nico Hülkenberg célébrait son premier podium devant les caméras et que son équipier Lando Norris exultait devant la foule pour son premier triomphe à domicile, le leader du Championnat pianotait nerveusement sur son téléphone, allongé, solitaire devant une salle comble, sur le sofa blanc de la salle de conférence. L'Australien avait le Grand Prix en main, il dominait de la tête et des pieds, cette course disputée dans des conditions dantesques. Il allait reprendre les sept points égarés la semaine dernière en Autriche sur son équipier. Tout était sous contrôle, enfin le pensait-il. Car lorsque la safety-car est rentrée à la fin du 21e tour, Piastri s'est pris le pied gauche dans la pédale. Il a freiné. Fort, très fort, trop fort. « J'ai tapé les freins, c'est tout, expliquera-t-il de manière lapidaire lorsqu'on lui posera la question. Je voulais contrôler le peloton. Je n'ai rien fait de différent à ce que j'avais fait auparavant. » La télémétrie le voit pourtant passer de 217 km/h à 52 (contre 120 lors des deux précédents tours). Verstappen, qui le suivait, n'arrive pas à suivre l'action et le dépasse. Une manoeuvre maligne ou une erreur de jeunesse ? Délicat de trancher alors on dira sans doute un peu des deux. Malheureusement pour les deux pilotes concernés, la manoeuvre va coûter cher. Verstappen part aux fraises le virage suivant sans pouvoir - vouloir - expliquer cette bévue et Piastri va être puni, sévèrement. Dix secondes de pénalité qui vont lui coûter la victoire et qui expliquent cette attitude renfrognée du leader du Championnat esseulé. « Ca représente tant de gagner une course à domicile. Je la regardais enfant à la télé » Lando Norris, vainqueur du GP de Grande-Bretagne On l'entendra même dans les derniers tours quémander auprès de son équipe le droit de repasser. « Je pensais que ce serait sportif de me rendre la place, avouera-t-il avec un semblant de sourire. Je connaissais la réponse mais j'ai tout tenté. Ça fait mal, parce que je faisais du bon boulot. Je n'ai pas le sentiment d'avoir enfreint les règles. » L'Australien pensait sûrement à la manoeuvre de George Russell sur le Batave au Canada qui ne fut pas puni, même après l'appel de Red Bull. À ses côtés, Norris est enfin arrivé. Et l'expression est tout autre. Il jubile. Un an après Lewis Hamilton, un autre Anglais triomphe au Grand Prix de Grande-Bretagne. « Ça représente tant de gagner une course à domicile, a-t-il entamé sans que l'on ne puisse l'arrêter. Je la regardais enfant à la télé, je crois que c'était la première de Lewis sous la pluie d'ailleurs (2008). Je me souviens de lui acclamé par la foule. Le vivre à mon tour, c'est trop bon. C'est vraiment spécial mais cela n'a pas été facile. Vraiment dur de ne pas finir dans le mur. » Car pour survivre aux éléments déchaînés, savoir faire les bons choix, éviter les pièges et les sorties de route, il fallait être bon et infaillible. Norris l'a finalement réussi, après s'être noyé, dans des conditions similaires l'an dernier. Certes, à la régulière, Piastri le battait mais il pêcha. Par gourmandise ou naïveté. Il s'en voulait et le montrait. Au milieu de ces tirades d'auto célébration, il s'aperçut de la mine grise de son équipier et, beau joueur, il ne l'oublia. Seulement 8 points entre Piastri et Norris à la mi-saison « Bravo à Oscar qui a réalisé une très belle course, a-t-il achevé sa première réponse avant de poursuivre, là encore longuement. Vous ne pouvez pas comprendre ce que je vis, parce que je gagne mon GP national et parce que je suis anglais. Oh, je n'ai pas pleuré, même si j'ai essayé. C'est du pur bonheur. Rejoindre Lewis et poursuivre le règne britannique c'est bon. Je crois sincèrement que c'est la plus belle victoire même si ce n'était pas la plus jolie manière d'y arriver. » Cette dernière phrase s'analyse comme le freinage de son équipier, une façon d'afficher son fair-play mais également d'appuyer là où cela fait mal. Et pour Piastri, la douleur était forte. Bien plus que cette avance désormais rachitique, à mi-saison (8 points), que ce cadeau fait à son équipier qui n'en demandait pas tant. La manoeuvre eut toutefois l'effet inverse pour l'Australien. Il a sûrement massacré sa chambre, tout aussi solitaire qu'en attendant les héros du jour, pour calmer ses nerfs comme il l'a souvent fait mais entendant les mots mielleux de Norris, l'instinct du prédateur est revenu. Avec un sourire malicieux, même si le tir fut pour l'Allemand. « Dis donc Nico, c'est pas trop dur d'avoir un trophée en Lego quand il t'a fallu attendre quinze ans pour grimper sur le podium ? » L'affaire est déjà oubliée pour le fauve à sang froid qu'est Piastri. Il pense déjà à Wimbledon. Et à la façon dont il reviendra plus fort... à Spa. À lire aussi Le carnet de notes de Silverstone Alpine, une écurie dans le dur Verstappen, le tour de magie à Silverstone Silverstone, la Silicon Valley de la F1

L'Équipe
16 hours ago
- Sport
- L'Équipe
Le carnet de notes du Grand Prix de Grande-Bretagne : Nico Hülkenberg flambe, Max Verstappen trébuche
Qui a brillé à Silverstone ? Qui s'est loupé ? Retrouvez le carnet de notes du GP de Grande-Bretagne, marqué notamment par le premier podium de Nico Hülkenberg (Sauber) en F1, pour son 239e départ, ou la première victoire à domicile pour Lando Norris (McLaren). Max Verstappen (Red Bull), en revanche, a commis une erreur qui lui a coûté le podium. Nico Hülkenberg : 10 Enfin ! C'est le premier mot qui vient à l'esprit quand on pense à la performance de Nico Hülkenberg. Clairement sur une bonne série, avec un quatrième top 10 consécutif, l'Allemand est donc enfin monté sur le podium d'un Grand Prix de F1, avec sa 3e place derrière le duo McLaren. Plus qu'un soulagement, une délivrance pour le pilote de 37 ans, qui a pris dimanche le départ de sa 239e course. Il détient évidemment le record du podium le plus tardif, mais, désormais, on ne pourra plus lui en parler. Hulk est en plus parti 19e sur la grille, donc il ne devait clairement pas imaginer une issue aussi heureuse. Mais lui et son équipe ont tout réussi au cours d'un GP assez fou. Il fallait bien entendu de telles conditions, qui nivellent les écarts, pour réaliser une telle performance, mais l'Allemand n'a commis aucune erreur et la stratégie a été brillamment orchestrée. Cerise sur le gâteau, il a été élu pilote du jour. À noter aussi que sur les 41 points marqués par Sauber cette saison, l'Allemand en a inscrit 90 %. Lando Norris : 9 Certes, sans la pénalité d'Oscar Piastri, Lando Norris ne se serait sans doute pas imposé. Mais le Britannique a su profiter de cette opportunité, en restant dans la fenêtre des dix secondes derrière l'Australien, pour prendre la tête lors du dernier arrêt au stand. Il a aussi su rester patient en début de course, et a maîtrisé ses émotions, lui qui a presque avoué qu'une victoire à Silverstone valait autant qu'un titre de champion du monde : « Cette victoire compte beaucoup, elle me rend très fier ! ». Elle doit aussi rendre fier le peuple britannique, qui l'a copieusement soutenu tout le week-end. Et puis, Norris a eu le mérite de ne pas commettre d'erreur dans des conditions où il était si facile d'en faire une, voire plusieurs. Cette deuxième victoire consécutive après l'Autriche lui permet de se rapprocher encore de son coéquipier, qui n'a plus que 8 points d'avance, alors qu'on vient de passer le cap de la mi-saison. Pierre Gasly : 8 On le sait, ce n'est une surprise pour personne, Pierre Gasly le Normand aime la pluie. Il est capable, comme certains autres pilotes, d'en déjouer les pièges et s'appuyer sur ces conditions particulières pour permettre à sa machine de rivaliser avec les meilleures. Déjà bien positionné sur la grille avec sa 8e place, le Français d'Alpine a optimisé tout ce qu'il pouvait, et comme il l'a raconté après l'arrivée, lui et son équipe ont oeuvré ensemble pour obtenir cette performance. Le pilote en restant sur la piste malgré quelques frayeurs et l'écurie en faisant les bons choix stratégiques aux bons moments. C'était une condition sine qua non pour aller chercher cette 6e place, après un dernier dépassement sur Lance Stroll (Aston Martin). Évidemment, ce résultat ne reflète pas le vrai niveau de l'écurie française, mais elle suffit au bonheur de Gasly. Oscar Piastri : 5 Certes, sans sa pénalité de 10 secondes pour un freinage trop fort juste avant le restart, qui a failli provoquer un accident avec Max Verstappen, Oscar Piastri aurait sans doute gagné la course et remporté un 6e succès cette saison. Mais cette erreur, car il faut bien l'appeler ainsi, l'Australien l'a commise. Il a prétexté un freinage pour chauffer ses pneus, mais la télémétrie a montré qu'il avait ralenti de 150 km/h en quelques mètres. Il a aussi pesté, à demi-mot, contre la décision des commissaires. Alors qu'on l'imaginait intouchable après son exceptionnel début de saison (4 victoires lors des 6 premiers GP), Piastri commence à se fissurer un peu et montre quelques signes de nervosité, et d'agacement. Le duel pour le titre n'est clairement pas joué. Max Verstappen : 4 À une erreur près, et il n'est pas le seul à en avoir commis ce dimanche, Max Verstappen aurait obtenu le 118e podium de sa carrière. Sans doute pas la victoire, car le Néerlandais, enfin plutôt sa Red Bull, manquait de rythme, quelles que soient les conditions de piste, face aux McLaren. Mais si on l'a encensé après sa magnifique pole-position samedi, on peut aussi critiquer le quadruple champion du monde après sa prestation en course. Énervé à la radio, râlant fréquemment contre la performance de sa voiture, Verstappen est donc parti en tête-à-queue lors du restart du 22e tour, tout seul comme un grand, alors qu'il était placé entre les deux McLaren. « Ce n'était pas ma journée », a-t-il résumé après l'arrivée. On n'aurait pas mieux dit. Ferrari : 3 Difficile de mettre une meilleure note à Ferrari, qui a pourtant marqué plus de points que Mercedes et Red Bull, ses deux rivales pour la 2e place du Championnat. Le clan italien a multiplié les erreurs. Les pilotes ont effectué quelques passages au large, en dehors des limites de la piste, ce qui a leur fait perdre de précieuses secondes. Cela a notamment empêché Lewis Hamilton (4e) d'aller chercher Nico Hülkenberg dans les derniers tours. Mais la stratégie n'a pas été géniale non plus, en particulier avec le passage de Charles Leclerc (14e) au stand après le tour de formation pour passer des pneus slicks. Ce qui a clairement ruiné sa course avant même le départ. À lire aussi Verstappen, le tour de magie à Silverstone Alpine, une écurie dans le dur Silverstone, la Silicon Valley de la F1 L'enchaînement mythique qui teste les F1 et les pilotes


L'Équipe
17 hours ago
- Sport
- L'Équipe
Un premier podium après 239 Grands Prix, l'étonnant record de Nico Hülkenberg
Jamais un pilote de Formule 1 n'avait attendu autant de Grands Prix que Nico Hülkenberg avant de monter sur son premier podium. L'Allemand a patienté 239 courses en catégorie reine, jusqu'à cette troisième place à Silverstone ce dimanche. Carlos Sainz détenait le précèdent record avec 101 départs. Les vertus de la patience. Ce dimanche en Grande-Bretagne, Nico Hülkenberg a terminé troisième pour la première fois de sa carrière, à 37 ans, au bout de sa 239e course en catégorie reine. Un record pour un premier podium en Formule 1, détenu jusque-là par Carlos Sainz, après une attente de 101 Grands Prix. Il était pourtant loin d'être évident de miser sur un tel résultat de « Hulk », seulement 19e et avant-dernier sur la grille de départ du GP britannique. Mais celui qui a débuté en 2010 en F1 a su tirer parti des circonstances de course, en manoeuvrant parfaitement entre les gouttes et sur une piste trempée. Alors que la pluie réduit les différences de performance entre les monoplaces, il a gagné 16 places et propulsé son écurie Kick Sauber de la neuvième à la sixième position au classement constructeurs. Saison blanche en 2021 À titre personnel, Hülkenberg pointe désormais au neuvième rang au tableau des pilotes, entre Alexander Albon et Esteban Ocon. Sa cinquième place en Espagne, début juin, illustrait la forme de l'Allemand, qui n'est plus sorti du top 10 depuis : 8e à Montréal, et 9e en Autriche la semaine dernière. Titré en GP2 en 2009, ex-antichambre de la F1, il était quasi unanimement reconnu pour ses talents de pilotage. Dix ans après avoir débuté chez Williams, il s'est pourtant retrouvé sans volant, relégué au rang de pilote de réserve chez Racing Point en 2020 et Aston Martin en 2022. Entre-temps, une saison blanche, ce qui n'empêche pas Haas de lui confier un baquet de titulaire en 2023. Kick Sauber a finalement récolté les fruits de ce retour au sommet de la pyramide de la course automobile. Un podium comme preuve que Hülkenberg n'a pas volé les volants qu'il a toujours su retrouver. Le tout, en dépit d'un palmarès vierge. « Incroyable, a lancé l'intéressé au micro de Canal+, en français. Cette course a été tellement intense, difficile, épuisante nerveusement. Avec ces changements de condition, c'était parfois de la survie. » À l'image de sa carrière.


L'Équipe
17 hours ago
- Sport
- L'Équipe
« Je ne suis pas sûr d'avoir compris tout ce qu'il s'est passé » : Nico Hülkenberg extatique après le premier podium de sa carrière
Nico Hülkenberg (Sauber) est monté ce dimanche à Silverstone sur le premier podium de sa carrière, au terme de son 239e Grand Prix de F1. L'Allemand était aussi heureux que Lando Norris (McLaren), qui a lui gagné son premier Grand Prix national. Nico Hülkenberg (Sauber, 3e du GP de Grande-Bretagne) : « Quelle course ! J'étais quasiment dernier au départ (19e) et comme le week-end dernier en Autriche, ce qu'il s'est passé est surréaliste. Je ne suis pas sûr d'avoir compris tout ce qu'il s'est passé, avec ces conditions folles. Il a fallu survivre par moments, faire les bons choix aux bons moments. C'est assez incroyable. J'ai commencé à y croire lors du dernier arrêt au stand, lorsque j'ai vu que Hamilton était assez loin derrière. Je me suis dit, c'est bon, ça approche. La pression était là évidemment, c'était une course intense, mais nous n'avons pas craqué, pas fait d'erreur. Je suis très heureux. Je savais que Lewis allait tout donner devant son public, je suis désolé mais c'était aussi mon jour (sourire). » Lando Norris (McLaren, vainqueur) : « C'est magnifique ! C'est tout ce dont j'avais rêvé. Je veux bien sûr gagner un Championnat mais remporter la victoire ici, ça compte beaucoup, et ça me rend très fier. J'ai atteint mon objectif, après une course incroyable, très stressante. J'ai reçu beaucoup de soutien des fans et je les remercie. Cela a permis de faire la différence. Quand j'ai franchi la ligne, vous oubliez tout, tout s'efface. Le plus important était de ne pas me rater, dans les derniers tours je regardais la foule, je voulais savourer. Je ne sais pas si cela arrivera à nouveau, je l'espère. Ces souvenirs vont m'accompagner toute ma vie. Oscar (Piastri) a aussi réalisé une belle course, il mérite des applaudissements. Je le félicite, lui et toute notre équipe. » Oscar Piastri (McLaren, 2e) : « Je ne vais pas dire grand-chose, je ne voudrais pas avoir des problèmes. Je pense que Nico (Hülkenberg) mérite toute l'attention aujourd'hui (dimanche). On ne peut plus faire quoi que ce soit derrière la voiture de sécurité il semblerait. Mais je ne veux pas en dire trop. J'aime toujours Silverstone malgré tout ce qu'il s'est passé. »