Dernières actualités avec #Sdis


Le Figaro
11 hours ago
- Science
- Le Figaro
« Je n'ai jamais vu ça ici » : le récit d'une lutte acharnée contre un incendie historique aux portes de Marseille
Réservé aux abonnés RÉCIT - Un feu s'est déclaré ce mardi en bordure d'autoroute aux Pennes-Mirabeau, dans les Bouches-du-Rhône, et s'est dirigé à grande vitesse vers la Cité phocéenne. Évacuation d'habitants, aéroport bloqué, appel au confinement… La situation n'est pas stable et le feu n'était pas fixé, mardi soir. C'était le scénario redouté par les sapeurs-pompiers des Bouches-du-Rhône. Tout est parti d'un feu de voiture à la sortie d'un tunnel, mardi matin, dans la commune des Pennes-Mirabeau. Un incident banal qui, compte tenu des conditions météorologiques, s'est mué en incendie spectaculaire, l'un des plus importants que Marseille et sa région aient jamais connu. Parties à 10 h 50 en bordure de l'autoroute A552, les flammes se sont propagées à grande vitesse, malgré la mobilisation sans relâche des soldats du feu. « L'incendie s'est développé dans une pente ascendante forte inaccessible, ce qui a développé une propagation très rapide du feu, décrypte le colonel Jean-Luc Beccari, directeur du Sdis des Bouches-du-Rhône. Arrivé sur le plateau des Pennes-Mirabeau, il a accéléré son parcours avec des sauts de feu de plus de 300 mètres. Le plateau présente également une végétation rase qui a accéléré sa propagation. » « Les conditions météo sont extrêmement défavorables, avec la sécheresse , des…


Le Parisien
08-07-2025
- Science
- Le Parisien
Incendie près de Narbonne : pourquoi l'après-midi s'annonce « compliquée » pour les pompiers
La situation reste tendue dans l'Aude. À la mi-journée ce mardi, l'important incendie qui s'est déclaré près de Narbonne ce lundi avait parcouru plus de 2 000 ha, mobilisant toujours plus de 1 000 pompiers . Conditions météorologiques, travail des soldats du feu… Le Parisien fait le point avec le colonel Christophe Magny, directeur du Service départemental d'incendie et de secours (Sdis) de l'Aude. Le feu poursuit sa progression. Quelle est la situation ce mardi à la mi-journée ? COLONEL CHRISTOPHE MAGNY. Nous avons dû lutter toute la nuit pour protéger les biens et les personnes. Il y a toujours 25 km de lisières actives, avec plus de 2 000 ha parcourus. Au sol, ce sont près de 1 000 sapeurs-pompiers - dont plus de 600 venus de toute la France - et plus de 250 véhicules qui luttent pour éviter toute reprise et traiter tous les points chauds. Nous avons l'appui de deux hélicoptères bombardiers d'eau et de deux appareils de type Air Tractor (des avions bombardiers d'eau) . Pas de Canadair ? Pas pour le moment, ce sont des appréciations et des arbitrages qui doivent être faits. La gestion est nationale et la priorité est donnée aux feux naissants, également dans les autres départements. Il faut pouvoir frapper vite et fort partout. Le préfet de l'Aude Christian Pouget disait ce mardi matin espérer fixer le feu « dans la journée » puis l'éteindre. Est-ce, selon vous, envisageable ? Il est difficile de se prononcer. La journée et l'après-midi, comme la nuit dernière où les sapeurs-pompiers ont travaillé d'arrache-pied, vont être compliqués. Nous sommes toujours mobilisés sur l'avant gauche et le flanc gauche pour traiter ces lisières qui restent actives. C'est là où nous intervenons majoritairement, afin de resserrer les flancs de l'incendie et le rétrécir. Mais le vent va continuer à souffler fort avec des rafales allant jusqu'à 75 km/h et l'humidité dans l'air va être de 20 % ce qui est un facteur aggravant. Cela reste des conditions plutôt extrêmes qui m'amènent à la prudence et à émettre des réserves sur le fait qu'on puisse le fixer dans la journée (de mardi) . Quelles sont vos principales difficultés ? D'abord l'accès aux massifs. Il faut des pistes pour pouvoir cheminer avec nos engins et apporter de l'eau au plus près des lisières et des flammes. C'est la raison pour laquelle nous avons engagé des bulldozers. Nous devons aussi gérer la ressource en eau, notre bien le plus précieux, tout en conservant la capacité d'accès à l'eau potable. Il faut de même être capable de prévoir l'évolution d'un feu qui se développe toujours plus vite en anticipant où il sera dans la demi-heure, dans l'heure, dans deux heures… Il se déplace à une vitesse supérieure à 1,5 km/h, ce qui est élevé. C'est ce qui explique que le feu ait démarré très fort malgré des moyens terrestres et aériens conséquents et prépositionnés. Vous cherchez, en priorité, à préserver les biens et les personnes ? Oui. Le choix a été rapidement fait de confiner, tel que le prévoit la doctrine nationale, plusieurs quartiers d'habitations. Depuis lundi, six habitations ont été touchées, mais pas détruites. En fin de matinée, il y avait encore des habitations menacées.


Le Parisien
08-07-2025
- Politics
- Le Parisien
Incendie près de Narbonne : feu toujours actif, confinement de la population, autoroute A9 fermée… le point sur la situation
C'est déjà le troisième incendie en une semaine dans l'Aude. Un feu d'une rare intensité a parcouru ce mardi près de 1500 hectares de forêt dans les environs de Narbonne, entraîné la fermeture de l'autoroute A9 et contraint les habitants d'un hameau à quitter leurs maisons, finalement atteintes par les flammes. Plus d'un millier de sapeurs-pompiers sont mobilisés pour empêcher les flammes de gagner les quartiers situés au sud de la ville de Narbonne et les bourgs de Bages et Peyriac de-Mer. Dès le lever du jour, les avions Dash et Canadair ont repris leurs rotations. « Près de 2000 hectares ont été parcourus » par le feu qui « continue de progresser », affirme ce mardi matin sur BFMTV le colonel Christophe Magny, directeur du Sdis de l'Aude. Et de préciser que les mesures de confinement sont la règle. « Le feu est toujours actif et progresse en direction de (la commune de) Bages. Le vent s'est calmé, cela permet aux pompiers de mieux le traiter. Le dispositif s'adapte à l'évolution du feu », indiquait lundi soir à l'AFP la secrétaire générale de la préfecture de l'Aude, Lucie Roesch. Selon le dernier point de la préfecture de l'Aude ce mardi à 6h45, un atelier et une écurie ont été détruits par les flammes. Six maisons, une chapelle et une grange ont par ailleurs été partiellement atteints. Cinq sapeurs-pompiers ont été très légèrement blessés et cinq civils pris en charge, dont un enfant. Dans la commune de Bages, qui borde l'A9, des habitants du hameau de Prat-de-Cest ont évacué leur logement par crainte des flammes. « Le hameau a été très fortement touché, avec plusieurs maisons qui ont brûlé. Je ne sais pas si on a des victimes ou pas », a déclaré à l'AFP le maire, Jean-Louis Rio. « Et là (…) on s'interroge pour savoir si on va évacuer » le reste de la commune, a-t-il ajouté. La station balnéaire de Port-la-Nouvelle, à une vingtaine de kilomètres de Bages, a été privée d'électricité pendant deux heures car des lignes à haute tension, menacées par les flammes, ont été coupées pour faciliter l'action des pompiers. Par « mesure de précaution », le confinement est maintenu pour les habitants des quartiers Roches-Grises, Montplaisir et Réveillon, mais aussi ceux du domaine de la Jonquières à Narbonne, Prat-de-Cest à Bages et de la commune de Peyriac-de-Mer. « Il est recommandé d'éviter au maximum ses déplacements », note la préfecture. L'autoroute A9 comme la nationale 9 demeurent fermées ce mardi matin. Des naufragés de la route ont été pris au piège lundi soir de gigantesques embouteillages sur l'A9 reliant la France à l'Espagne. Certains passent la nuit dans leur voiture, 150 personnes sont hébergées au parc des expositions de Narbonne, d'autres dans des salles ou gymnases à Sigean, Ferrals-des-Corbières et Portel-des-Corbières. Le feu, parti vers 15h00, dans des circonstances inconnues, d'un domaine viticole près de la route départementale D613, dans le massif des Corbières, s'est vite propagé, attisé par une violente tramontane avec des rafales soufflant à 90 km/h, selon le prévisionniste de Météo-France Adrien Warnan. « On a une première piste d'un mégot jeté d'un véhicule mais ça n'est pas confirmé pour le moment », a indiqué lundi soir sur France Info Christian Puget le préfet de l'Aude. Une enquête a été ouverte par le parquet de Narbonne pour déterminer les causes de l'incendie. Le département de l'Aude était placé lundi en vigilance rouge incendie, comme le Var et les Bouches-du-Rhône. Le 29 juin, un feu a consumé 400 hectares sur la commune voisine de Bizanet, après le passage du véhicule d'un traiteur transportant sur sa remorque un barbecue mal éteint. Le week-end dernier, un nouvel incendie a parcouru 430 hectares à proximité du village de Douzens, parti d'une voiture ayant pris feu sur la bande d'arrêt d'urgence de l'A61 Toulouse-Narbonne. Les premiers grands incendies de la saison ont éclaté ce week-end dans l'Hérault, les Bouches-du-Rhône et l'Aude, provoquant de gros embouteillages en plein week-end de départs en vacances. Si la tramontane devrait faiblir légèrement mardi, le risque d'incendie restera très élevé du fait de « conditions météorologiques (…) assez proches » de celles de lundi, prévient encore Météo-France.


Le Parisien
05-07-2025
- Politics
- Le Parisien
Deux-Sèvres : près de 150 personnes réunies à une rave-party malgré une interdiction de la préfecture
Une rave-party non autorisée réunissant « entre 100 et 150 participants » s'est installée dans la nuit de vendredi à samedi sur un terrain de la commune de Loretz-d'Argenton, dans le nord des Deux-Sèvres, à la lisière avec le Maine-et-Loire, indique la gendarmerie au Parisien, confirmant une information de La Nouvelle République . La préfecture des Deux-Sèvres a pourtant pris un arrêté vendredi interdisant « tout rassemblement festif à caractère musical (free-party, rave-party, tecknival) autres que ceux légalement déclarés ou autorisés, ainsi que la circulation des véhicules transportant les matériels nécessaires à l'organisation de ces événements dans le département ». L'arrêté préfectoral est en vigueur depuis vendredi soir 18 heures et jusqu'à lundi à 12 heures. « Toutes les patrouilles de la compagnie sont mobilisées », nous indique la gendarmerie, qui précise que des chiens vont également être déployés pour la détection de stupéfiants. Le Service départemental d'incendie et de secours (Sdis) est actuellement sur place. Les forces de l'ordre sont positionnées autour du site pour « contrôler les entrées et les sorties » et « dissuader au maximum » les nouvelles arrivées, indique la gendarmerie, qui a reçu l'autorisation du procureur de la République de pratiquer « des fouilles des personnes et des véhicules ». Aucune intervention n'est prévue « pour le moment ». Entre l'installation, dans la nuit, et la mi-journée samedi, la gendarmerie dit avoir constaté « peu d'arrivées ». Selon le maire de Loretz-d'Argenton, Pierre Sauvêtre, contacté par Ici Poitou , « une soixante de véhicules » sont présents. D'après les informations du Courrier de l'Ouest , les organisateurs de la rave-party ont installé le système son à leur arrivée, ce qui laisse penser que l'événement doit avoir lieu dans la nuit de samedi à dimanche. Le lieu est éloigné de toute habitation, a remarqué le quotidien local.


Le Parisien
03-07-2025
- Business
- Le Parisien
Aisne : un homme perd la vie sur son lieu de travail en intervenant sur une machine destinée à la découpe de blocs de pierre
Le drame s'est noué aux carrières de Noyant , dans l'Aisne . Un homme d'une quarantaine d'années, salarié de l'entreprise, a perdu la vie lors d'un accident du travail, relatent nos confrères du journal L'Union . Au moment des faits, la victime intervenait à l'occasion d'une maintenance sur une machine-outil utilisée pour travailler et découper de gros blocs de pierre calcaire. Les secours sont intervenus aux alentours de 13h30, alors que le quadragénaire était en situation « d'arrêt cardiorespiratoire », selon le Sdis (Service départemental d'incendie et de secours) de l'Aisne, cité par France 3 . En dépit des tentatives de réanimation, ce père de famille a été déclaré décédé sur place par le médecin du Smur (Structure mobile d'urgence et de réanimation) de Soissons. En état de choc, trois employés - une femme de 33 ans, deux hommes de 22 et 42 ans - ont été pris en charge pour les secours et évacués au centre hospitalier le plus proche en vue d'un suivi psychologique. Une enquête est en cours afin de déterminer les circonstances exactes du décès. Elle a été attribuée à la gendarmerie de Soissons par la procureure de la République Laureydane Ortuno. Selon le dernier rapport de l'Assurance maladie publié en décembre dernier, les accidents du travail ont diminué de 1,5 % en 2023 par rapport à 2019. Toutefois, le nombre total de décès au travail a augmenté en 2023 par rapport à 2022, alors qu'une large majorité d'entre eux est consécutive à un accident du travail.