Dernières actualités avec #SeanWhyte


La Presse
a day ago
- Sport
- La Presse
« C'est probablement une des défaites les plus difficiles »
Il n'y a pas que les Lions qui ont eu le dessus sur les Alouettes samedi. Il y a la frustration. Des ballons échappés. Des passes imprécises. Un placement bousillé au deuxième quart. Quand on ne perd que par un point, plusieurs moments du match reviennent nous hanter. Un moment précis sortait cependant du lot, lorsque les Alouettes ressassaient cette cruelle défaite de 21-20 dans le vestiaire. Lorsqu'il ne restait que 28 secondes au match, le joueur de ligne Pier-Olivier Lestage a écopé d'une pénalité pour inconduite, pour avoir poussé un adversaire. Les Alouettes venaient d'inscrire un placement. En conséquence, Montréal a dû reculer de 15 verges son botté de dégagement, lors de la séquence suivante. Quelques jeux plus tard, alors qu'il ne restait que 2 dixièmes de seconde, Vancouver a inscrit un placement de 43 verges. On doute que le botteur Sean Whyte soit parvenu à faire gagner son équipe, s'il avait eu à tenter un placement de 58 verges. « Je ne peux pas prendre une pénalité comme celle-là. C'est frustrant », s'est limité de commenter Lestage. Son entraîneur Jason Maas, lui, en avait plus long à dire sur la question. Plus de deux minutes, pour être précis. PHOTO GRAHAM HUGHES, LA PRESSE CANADIENNE Sean Whyte (10) des Lions de la Colombie-Britannique célèbre avec ses coéquipiers Carl Meyer (17) et Micah Awe (3) après avoir botté le but gagnant « Parfois, les émotions prennent le dessus sur toi. On a son derrière, mais ça doit être quelque chose qui n'arrive plus jamais », a tranché l'entraîneur, avouant que cette pénalité de 15 verges a fait « une grosse différence » dans le dénouement du match. « Ce que les adversaires disent ne peut pas résulter en de telles actions de notre part », a ajouté l'entraîneur, indiquant que Lestage éprouvait des regrets quant à ses actions. La frustration s'est même transposée après le match. Alors que les deux équipes se serraient la pince, une mêlée a éclaté, près des vestiaires, impliquant une dizaine de joueurs de chaque équipe. Un joueur des Lions aurait tenté d'entrer dans le vestiaire montréalais des Alouettes. « C'est comme si quelqu'un tentait d'entrer dans ta maison : tu dois te défendre. C'est inacceptable », a tranché le quart partant McLeod Bethel-Thompson. PHOTO GRAHAM HUGHES, LA PRESSE CANADIENNE McLeod Bethel-Thompson Cafouillages Reste que la source de cette frustration dépasse largement la tentative d'effraction du domicile des Alouettes. De la première minute à la dernière, Montréal a commis de bêtes erreurs, évitables, qui lui ont au final coûté le match. « On a beaucoup de choses à nettoyer dans notre jeu pour ne plus que ça se règle à deux dixièmes de la fin », a constaté Jason Maas. Le demi défensif Marc-Antoine Dequoy en sait quelque chose. « Je te dirais qu'on a tous une responsabilité là-dedans. J'en ai une », s'est-il autocritiqué. « C'est probablement une des défaites les plus toughs ». Sur le deuxième touché des Lions, le receveur Stanley Berryhill III a pu attraper calmement le ballon dans la zone des buts, seul, après que Marc-Antoine Dequoy soit bêtement tombé à sa poursuite. La scène allait parfaitement cristalliser l'allure de cette soirée étrange. « Je ne peux pas commencer à blâmer le gazon : j'ai laissé aller un gros jeu, ça nous a mis en désavantage », s'est résolu Dequoy. Appelé en renfort de Davis Alexander, blessé, le quart McLeod Bethel-Thompson a connu une soirée particulièrement en dents de scie. À de nombreuses reprises, il a placé ses passes dans les pieds de ses coéquipiers, où n'arrivait pas à les identifier, lorsque laissés seuls. « Nous avons été présents dans de nombreuses situations et avons trouvé le moyen de les contrer. Tout au long du match, nous avons été la meilleure équipe », a estimé l'auteur de deux passes de touché, qui ont trouvé Tyson Philpot et Sean Thomas Erlington. PHOTO GRAHAM HUGHES, LA PRESSE CANADIENNE Sean Thomas Erlington (21) célèbre avec Charleston Rambo (14) « Je le dis franchement, je ne pense pas que 20 points suffisent pour gagner un match, donc nous pouvons être meilleurs en attaque », a-t-il ajouté. Les Lions, eux, profitaient du retour de leur partant, Nathan Rourke. Bien qu'imprécis par moment, le quart a fait preuve de créativité dans les moments critiques, pour permettre aux siens de quitter avec la victoire en poche. Les Alouettes devraient à leur tour compter sur le retour de leur quart partant Davis Alexander lors du prochain match, a confirmé l'entraîneur Jason Maas. L'équipe profite d'une semaine de congé, et ne renouera avec la compétition que le 17 juillet contre les Argonauts de Toronto.


La Presse
a day ago
- Sport
- La Presse
Les Lions battent les Alouettes 21-20 sur le dernier jeu du match
Sean Whyte a réussi son troisième placement du match sur 43 verges pour permettre aux Lions (2-3) de l'emporter 21-20, samedi. Les Lions battent les Alouettes 21-20 sur le dernier jeu du match (Montréal) Les Alouettes croyaient en avoir fait assez, inscrivant un placement avec 28,1 secondes à jouer pour prendre les devants par deux points. C'était sans compter sur la magie de Nathan Rourke, qui a mené les Lions de la Colombie-Britannique à distance de placement. Frédéric Daigle La Presse Canadienne L'Intemporel Sean Whyte n'allait pas rater pareille occasion. Il a réussi son troisième placement du match sur 43 verges pour permettre aux Lions (2-3) de l'emporter 21-20, samedi. C'est un placement de 24 verges de Jose Maltos – son deuxième du match – qui avait permis aux Alouettes (3-2) de prendre les devants et espérer un meilleur sort avant leur première pause de la saison. Ce placement de Maltos, qui en a aussi réussi un autre de 30 verges, est venu couronner une ultime poussée amorcée au centre du terrain avec 2 : 24 à faire. Sur cette séquence, Sean Thomas Erlington est venu ajouter à sa soirée déjà excellente, lui qui a inscrit son premier touché par la passe de la saison, en plus de connaître un bon match au sol, amassant 76 verges. Tyson Philpot, sur la première poussée offensive, des siens, a inscrit l'autre majeur des favoris locaux. Rourke a aussi inscrit le premier touché des siens sur une faufilade de deux verges, mais une transformation bloquée par Shawn Oakman a grandement compliqué la vie des Lions. Whyte a réussi des bottés de 24 et 38 verges pour compléter la marque. Dès la première séquence offensive des Lions, la défense s'était pourtant signalée. Alors que les visiteurs semblaient se diriger vers un touché, Kabion Ento s'est interposé entre Rourke et Keon Hatcher dans la zone des buts, interceptant la passe du quart adverse. Trois jeux plus tard, sur une superbe passe et course de 45 verges à Philpot, les Alouettes ont pris les devants 7-0. Sur cette séquence, Thomas Erlington, à son 100e match dans la LCF, a récolté 35 verges en deux courses. Le jeu au sol des Alouettes avait amassé 38 verges au total la semaine dernière à Hamilton. On a dit cette semaine vouloir améliorer cet aspect. Sur ce point, c'est un gain. Les demis défensifs se sont de nouveau mis en évidence dans cette première demie. Wesley Sutton a notamment rabattu une longue passe de Rourke qui aurait permis aux Lions de quitter le fond de leur territoire. Les visiteurs ont dû dégager le ballon à la place. Thomas Erlington a ensuite permis aux Oiseaux de rentrer au vestiaire avec une avance de 14-9 sur la dernière poussée des Alouettes, une séquence de 10 jeux sur 69 verges. Après que les deux équipes se soient échangé un placement, la défense des Alouettes semblait être en mesure de réussir un tour de force, jusqu'à ce que Stanley Berryhill III ne déborde Marc-Antoine Dequoy pour capter la passe précise de Rourke et filer fin seul dans la zone des buts. Les Lions ont cependant raté leur transformation de deux points et tout était encore possible. Incapable d'obtenir le premier jeu à sa possession suivante, l'attaque a dû dégager. Tyrice Beverette a gardé les espoirs des siens en vie en rabattant une passe de Rourke, forçant les visiteurs à dégager également. Les Alouettes croyaient avoir fait ce qu'il fallait. Rourke et les Lions avaient une autre idée en tête.