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Le Parisien
2 days ago
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8-Mai : que commémore-t-on ce jour férié, que François Bayrou propose de supprimer ?
Cette année, l'Europe commémorait le 80e anniversaire de la capitulation de l'Allemagne nazie et la fin de la Seconde Guerre mondiale. Ce jour, c'était le 8 mai 1945. En France, c'est un jour férié chaque année. Mais alors qu'il tente de dégager plus de 40 milliards d'euros d'économie pour enrayer l'épaississement de la dette, François Bayrou a proposé de le supprimer du calendrier, au même titre que le lundi de Pâques . Car pour le Premier ministre, le « mois de mai (est) devenu un véritable gruyère, où l'on saute de ponts en viaducs de congés ». Le 8 mai 1945 est une date majeure de l'histoire de la Seconde Guerre mondiale. Elle suit la bataille de Berlin, six jours plus tôt, et la victoire soviétique sur les troupes allemandes. Le 7 mai, à Reims, est signée la reddition de l'armée allemande. Le texte prévoit que les combats cessent le 8 mai, à 23h01 précises. C'est à cette heure que les représentants du Haut Commandement allemand paraphent un nouvel acte de capitulation, à Berlin, en présence de représentants soviétiques, américains, britanniques et français. Le 8 mai 1945 ne signifie cependant pas la fin de la guerre à l'échelle mondiale. Les combats continuent de faire rage dans en Asie, plus particulièrement entre les États-Unis et le Japon. « Ce n'est qu'après les bombardements atomiques américains sur Hiroshima (6 août 1945), puis Nagasaki (9 août 1945) et l'attaque soviétique en Mandchourie, que l'empereur Hirohito annonce, le 15 août 1945, la capitulation du Japon », rappelle le site officiel Vie Publique . La fin véritable de la Seconde Guerre mondiale survient lors de la capitulation japonaise, le 2 septembre 1945. Depuis la chute de l'Allemagne nazie, le 8-Mai n'a pas toujours été un jour férié en France. Une loi du 7 mai 1946 en fait d'abord « la date de la commémoration de la Victoire ». Puis, par une nouvelle loi de 1953, cette date devient fériée. Mais dans le contexte de réconciliation franco-allemande, l'État fait machine arrière et revient à une simple journée de commémorations chaque deuxième dimanche de mai. Avant un nouveau décret en 1968, prévoyant une célébration chaque 8 mai en fin de journée… Jusqu'à 1975. Pendant six ans, « en souvenir du discours de Robert Schumann sur la construction européenne », la date du 8 mai est abandonnée au profit du 9. C'est enfin, par la loi du 2 octobre 1981, que le 8-Mai redevient un jour férié. Au Royaume-Uni comme aux États-Unis, ce n'est pas le cas. En Russie et dans d'anciens satellites soviétiques, on fête par ailleurs le 9-Mai, « le 8 mai 1945 à 23h01 correspondant à la date du 9 mai 1945 à cause du décalage horaire avec l'heure de Moscou ». La possible suppression de ce jour férié en France a déclenché une levée de boucliers dans de nombreux rangs politiques en raison de sa portée symbolique. « Bayrou annonce la suppression de deux jours fériés. Parmi eux, le 8-Mai, célébration de la victoire des peuples libres face au nazisme », s'indigne Clémence Guetté, députée insoumise. Même son de cloche chez le communiste Ian Brossat ou l'écologiste Marine Tondelier. À l'autre bout de l'échiquier politique, Jordan Bardella ou Jean-Philippe Tanguy se sont également opposé cette perspective. François Bayrou s'attendait vraisemblablement à cette pluie de critiques. « Ce sont des propositions. Je suis prêt à en accepter ou à en examiner d'autres. Si d'autres idées surgissent, bienvenue », a assuré le locataire de Matignon pour éteindre l'incendie naissant. Selon le maire de Pau, une « modification de notre calendrier des jours fériés rapportera plusieurs milliards au budget de l'État ». Et permettra de contrer le creusement de la dette, qu'il décrit comme « une malédiction ».


Le HuffPost France
2 days ago
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Mort de Jean-Pierre Azéma, l'historien grand spécialiste de la Seconde Guerre mondiale
FRANCE - L'historien Jean-Pierre Azéma, grand spécialiste de la Seconde Guerre mondiale, est décédé lundi à 87 ans, a annoncé sa fille Ariane Azéma ce mardi 15 juillet à l'AFP. « Il est décédé hier à Paris », a-t-elle précisé, confirmant une information circulant sur le réseau social X. Homme de gauche, fils d'un collaborateur notoire, Jean-Pierre Azéma, connu pour son inséparable écharpe, était né à Paris le 30 septembre 1937. Collaborateur de la revue L'Histoire, conseiller de France 3 pour la série à succès Un village français, il a aussi été le scénariste de Claude Chabrol sur son documentaire L'Œil de Vichy. Il a été en 2012 président du comité historique de la Mission interministérielle des anniversaires des deux guerres mondiales. Ce professeur, qui a longtemps enseigné à Sciences Po, avait été cité par les parties civiles au célèbre procès de Maurice Papon, condamné en 1998 à 10 ans de réclusion criminelle pour crime contre l'humanité, pour son rôle dans la déportation de juifs. Des ouvrages avec le spécialiste Michel Winock Parmi ses ouvrages figurent La Collaboration (1975), Vichy (1997), 1940, l'année noire (2010), L'Occupation expliquée à mon petit-fils (2012) ainsi que des biographies de Jean Cavaillès, héros de la Résistance, et de Jean Moulin (2003). Il a écrit plusieurs livres en collaboration (avec Michel Winock ou Olivier Wieviorka) et a dirigé des ouvrages collectifs (avec Winock, François Bédarida et d'autres). Jean-Pierre Azéma était « l'un de nos meilleurs spécialistes de la France sous la Seconde Guerre mondiale. Après l'Américain Robert Paxton, dont il avait contribué à faire paraître la traduction de son livre sur Vichy, il a publié la première grande synthèse sur la France de 1938 à 1944. On lui doit de multiples études sur la période, notamment une biographie de Jean Moulin », a réagi l'historien Michel Winock, l'un de ses plus proches amis, sollicité par l'AFP. « Il a été un professeur très apprécié de ses étudiants par la clarté de son esprit, son humour, sa gentillesse et la fermeté de ses convictions », a-t-il dit. « Ses cours et ses travaux sur la Seconde Guerre mondiale ont marqué plusieurs générations d'étudiants », a aussi affirmé sur X l'historien Éric Anceau. Jean-Pierre Azéma était père de trois enfants et grand-père de sept petits enfants.


Le Parisien
2 days ago
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Mort de l'historien Jean-Pierre Azéma, grand spécialiste de la Seconde Guerre mondiale
L'historien Jean-Pierre Azéma a travaillé une grande partie de son existence sur la Seconde Guerre mondiale. Il s'est éteint lundi à l'âge de 87 ans. « Il est décédé hier à Paris », a indiqué Ariane Azéma à l'AFP, confirmant une information circulant sur le réseau social X. Homme de gauche, fils d'un collaborateur notoire, Jean-Pierre Azéma, connu pour son inséparable écharpe, était né à Paris le 30 septembre 1937. >> Plus d'informations à suivre…

Le Figaro
2 days ago
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Mort de l'historien Jean-Pierre Azéma, grand spécialiste de la Seconde Guerre mondiale
«Il est décédé hier à Paris», a indiqué sa fille Ariane Azéma, confirmant une information circulant sur le réseau social X. L'historien Jean-Pierre Azéma, grand spécialiste de la Seconde Guerre mondiale, est décédé lundi à 87 ans, a annoncé mardi sa fille à l'AFP. À découvrir TV ce soir : retrouver notre sélection du jour «Il est décédé hier à Paris», a indiqué Ariane Azéma, confirmant une information circulant sur le réseau social X. Homme de gauche, fils d'un collaborateur notoire, Jean-Pierre Azéma, connu pour son inséparable écharpe, était né à Paris le 30 septembre 1937. Publicité Plus d'informations à venir...


Le Figaro
6 days ago
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«Koko de Port-Blanc», la voix de Charles de Gaulle qui a rallié les Bretons à la France libre
Réservé aux abonnés RÉCIT - La ville de Vannes vient d'inaugurer une rue au nom de Charles-Marie Guillois, jeune marin du Trégor qui a traduit et lu l'appel du 18 Juin en langue bretonne sur Radio Londres, participant au ralliement de tant de Bretons à la France libre des premiers temps. En ce jour de juin 1940, les cloches de l'église de Penvénan sonnent lugubrement. On s'apprête à célébrer l'office à la mémoire des Trépassés. Le 18 au soir, l'aviso Vauquois a appareillé de Brest pour accompagner une flottille française en route vers l'Angleterre. La nuit tombait en mer d'Iroise quand, au large du Conquet, il a sauté sur une mine dérivante lâchée par un avion de la Luftwaffe. L'explosion de la chaudière et des munitions du bord a coupé en deux le bâtiment qui a sombré à une encablure de la tourelle de la Grande Vinotière. Parmi l'équipage de 150 hommes, on compte moins de 15 survivants. Un gars de Penvénan, Charles-Marie Guillois, était à bord. La messe pour le malheureux est sur le point de commencer quand une voisine courre prévenir la mère du disparu. Sur une radio nasillarde, après avoir écouté l'appel du 18 Juin en breton, elle vient d'entendre un étrange message, en breton toujours. « Me zo Koko deus Porz-Gwenn » (« je suis Koko de Port-Blanc »), disait…