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La retraite progressive autorisée dès 60 ans à la rentrée
La retraite progressive autorisée dès 60 ans à la rentrée

Le Figaro

time23-07-2025

  • Business
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La retraite progressive autorisée dès 60 ans à la rentrée

Selon un décret publié ce mercredi 23 juillet au « Journal officiel », les travailleurs expérimentés pourront bénéficier de ce dispositif deux ans plus tôt qu'auparavant. La retraite à 60 ans, oui… mais progressive. Selon un décret publié ce mercredi 23 juillet au Journal officiel, les travailleurs en fin de carrière pourront bénéficier de ce dispositif dès leur soixantième bougie soufflée. Il fallait attendre 62 ans auparavant. Ces dispositions, qui, selon le texte, « s'appliqueront aux pensions prenant effet à compter du 1er septembre 2025 », permettront aux salariés de bénéficier d'une partie de leur retraite tout en exerçant une activité professionnelle réduite. Une façon de continuer à améliorer leur revenu tout en les maintenant en emploi. Si le dispositif n'est pas nouveau, il reste largement sous-utilisé. Selon les chiffres du ministère du Travail, seules 30 000 personnes en bénéficient, sur 700 000 à 750 000 départs à la retraite chaque année. Publicité Astrid Panosyan-Bouvet, ministre du Travail, a salué « une avancée majeure » pour les travailleurs expérimentés. « Derrière les bonnes performances de la Suède ou du Danemark en matière de taux d'emploi des 60-64 ans, il y a du temps partiel importants, avançait-elle fin mai devant le Sénat. Cela s'explique par le développement de dispositifs de retraite progressive ou de cumul emploi-retraite. Il est temps de sortir de cette vision très binaire, encore trop présente en France, selon laquelle on serait soit à 100 % en activité soit à 100 % à la retraite. » Cette mesure fait partie d'une série d'accords signés en automne 2024 entre le Medef, côté patronal, la CFDT et la CFTC, côté syndicats, dont l'un portait sur l'emploi des seniors. Plusieurs de leurs propositions ont été reprises par Astrid Panosyan-Bouvet dans son plan pour favoriser l'emploi des plus de 50 ans et ainsi enrayer « cet immense gâchis de compétences et d'envie de travailler ».

Rachida Dati et l'audiovisuel public, un chemin de croix qui continue au Sénat
Rachida Dati et l'audiovisuel public, un chemin de croix qui continue au Sénat

Le HuffPost France

time11-07-2025

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Rachida Dati et l'audiovisuel public, un chemin de croix qui continue au Sénat

POLITIQUE - Et à la fin, c'est Dati qui gagnera quand même ? Après le passage – difficile – à l'Assemblée nationale, où sa réforme décriée de l'audiovisuel public a été rejetée avant même d'être débattue fin juin, la ministre de la Culture poursuit son parcours au Sénat. Sur le papier, tout devait être plus simple. Dominée par la droite et les centristes, la haute assemblée, à l'origine du texte, y est majoritairement favorable. Dans la réalité, Rachida Dati a dû arpenter un nouveau chemin de croix, balisé notamment par les manœuvres de la gauche socialiste, écologiste et communiste qui a tout fait pour retarder les discussions. À tel point que la ministre a réclamé ce vendredi 11 juillet, au deuxième jour d'examen dans l'hémicycle, la fin prématurée des débats, en demandant aux sénateurs de s'exprimer sur le texte à travers un vote unique (ou vote bloqué, selon la formule). Une des cartes que le gouvernement possède dans sa main pour imposer ses vues – et sortir du bourbier. La gauche ferraille… « Depuis 7 heures de débat, nous n'avons pu débattre que de 31 amendements sur ce texte. Ce matin, on a encore vu de l'obstruction, toujours de l'obstruction, et encore de l'obstruction. En 30 minutes, on a discuté d'un seul amendement, alors qu'il en reste 301 », a-t-elle ainsi dénoncé devant les sénateurs, ce vendredi en milieu de matinée, en expliquant qu'avec le rythme actuel « il faudrait plus de 70 heures pour aller au bout du texte. » Face à elle, la gauche entend dénoncer son « passage en force » sur cette réforme qui vise à rassembler en une seule holding France Télévisions, Radio France, France Médias Monde et l'INA. Ils accusent notamment la ministre d'avoir inscrit son texte à la dernière minute, pourtant rejeté par l'Assemblée nationale, pour un examen au pas de charge avant les vacances parlementaires prévues à partir de ce vendredi soir. Les trois groupes (PS, Écolos, PCF) ont donc usé de nombreux points du règlement du Sénat (suspension de séance, rappels au règlement, motions de rejet), pour causer un net ralentissement des débats depuis jeudi. D'où l'agacement de Rachida Dati, que la ministre de la Culture aurait pu diriger, aussi, contre son propre camp. ... La droite démobilisée L'hémicycle est effectivement quasiment vide, avec des rangs plus souvent garnis à gauche qu'à droite. Résultat : Les Républicains, favorables au texte et pourtant très majoritaires avec leurs alliés, sont contraints de demander des scrutins publics électroniques (chronophages), qui leur permettent de voter pour les absents… Et éviter le détricotage du texte. C'est d'ailleurs cette désertion qui a permis à la gauche d'obtenir une heure de suspension de séance, jeudi après-midi, en l'absence du quorum nécessaire au vote. Les sénateurs n'étaient effectivement pas assez nombreux au Palais du Luxembourg. Un petit camouflet pour Rachida Dati, qui devrait, néanmoins, rester sans conséquence. Suspendue ce vendredi, la séance a repris à la mi-journée avec une série de rappels au règlement. Un vote unique sur l'ensemble de la réforme devrait suivre – comme réclamé par la ministre. Une issue favorable permettrait à l'exécutif d'envisager une adoption définitive à l'automne, après un nouveau passage devant les députés. Une troisième manche tout aussi risquée.

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