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Rachida Dati et l'audiovisuel public, un chemin de croix qui continue au Sénat

Rachida Dati et l'audiovisuel public, un chemin de croix qui continue au Sénat

POLITIQUE - Et à la fin, c'est Dati qui gagnera quand même ? Après le passage – difficile – à l'Assemblée nationale, où sa réforme décriée de l'audiovisuel public a été rejetée avant même d'être débattue fin juin, la ministre de la Culture poursuit son parcours au Sénat.
Sur le papier, tout devait être plus simple. Dominée par la droite et les centristes, la haute assemblée, à l'origine du texte, y est majoritairement favorable. Dans la réalité, Rachida Dati a dû arpenter un nouveau chemin de croix, balisé notamment par les manœuvres de la gauche socialiste, écologiste et communiste qui a tout fait pour retarder les discussions.
À tel point que la ministre a réclamé ce vendredi 11 juillet, au deuxième jour d'examen dans l'hémicycle, la fin prématurée des débats, en demandant aux sénateurs de s'exprimer sur le texte à travers un vote unique (ou vote bloqué, selon la formule). Une des cartes que le gouvernement possède dans sa main pour imposer ses vues – et sortir du bourbier.
La gauche ferraille…
« Depuis 7 heures de débat, nous n'avons pu débattre que de 31 amendements sur ce texte. Ce matin, on a encore vu de l'obstruction, toujours de l'obstruction, et encore de l'obstruction. En 30 minutes, on a discuté d'un seul amendement, alors qu'il en reste 301 », a-t-elle ainsi dénoncé devant les sénateurs, ce vendredi en milieu de matinée, en expliquant qu'avec le rythme actuel « il faudrait plus de 70 heures pour aller au bout du texte. »
Face à elle, la gauche entend dénoncer son « passage en force » sur cette réforme qui vise à rassembler en une seule holding France Télévisions, Radio France, France Médias Monde et l'INA. Ils accusent notamment la ministre d'avoir inscrit son texte à la dernière minute, pourtant rejeté par l'Assemblée nationale, pour un examen au pas de charge avant les vacances parlementaires prévues à partir de ce vendredi soir.
Les trois groupes (PS, Écolos, PCF) ont donc usé de nombreux points du règlement du Sénat (suspension de séance, rappels au règlement, motions de rejet), pour causer un net ralentissement des débats depuis jeudi. D'où l'agacement de Rachida Dati, que la ministre de la Culture aurait pu diriger, aussi, contre son propre camp.
... La droite démobilisée
L'hémicycle est effectivement quasiment vide, avec des rangs plus souvent garnis à gauche qu'à droite. Résultat : Les Républicains, favorables au texte et pourtant très majoritaires avec leurs alliés, sont contraints de demander des scrutins publics électroniques (chronophages), qui leur permettent de voter pour les absents… Et éviter le détricotage du texte.
C'est d'ailleurs cette désertion qui a permis à la gauche d'obtenir une heure de suspension de séance, jeudi après-midi, en l'absence du quorum nécessaire au vote. Les sénateurs n'étaient effectivement pas assez nombreux au Palais du Luxembourg. Un petit camouflet pour Rachida Dati, qui devrait, néanmoins, rester sans conséquence.
Suspendue ce vendredi, la séance a repris à la mi-journée avec une série de rappels au règlement. Un vote unique sur l'ensemble de la réforme devrait suivre – comme réclamé par la ministre. Une issue favorable permettrait à l'exécutif d'envisager une adoption définitive à l'automne, après un nouveau passage devant les députés. Une troisième manche tout aussi risquée.
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L'épave de l'Amoco Cadiz, sombre eldorado des plongeurs
L'épave de l'Amoco Cadiz, sombre eldorado des plongeurs

L'Équipe

time7 minutes ago

  • L'Équipe

L'épave de l'Amoco Cadiz, sombre eldorado des plongeurs

Le naufrage du pétrolier Amoco Cadiz, en mars 1978, au large de Portsall, avait engendré une marée noire historique sur les côtes bretonnes. Si la mémoire de cette tragédie écologique reste encore vive, l'épave disloquée du supertanker fait paradoxalement le bonheur des plongeurs sous-marins. C'est un lieu de mémoire incontournable, au bout du quai du port de Portsall. Une masse noire de 20,5 tonnes aux pattes brisées, propice à l'escalade ou toboggan improvisé pour les enfants, un juke-box à souvenirs instantanés pour les plus anciens, devant laquelle les familles de touristes enchaînent les photos sur leur téléphone, dans un flux continu. L'ancre tribord de l'Amoco Cadiz est la seule trace visible de « la plus grande marée noire du siècle » (le XXe), comme l'indique la plaque en bronze à son pied. Entrée par effraction dans le patrimoine régional, elle s'est imposée comme point de visite pour les guides touristiques, les circuits en vélo dans le Pays d'Iroise ou les randonneurs du GR 34, le « sentier des douaniers » qui longe les côtes bretonnes. On la retrouve sur l'affiche de la prochaine Fête du port, qui se tiendra à Portsall les 9 et 10 août. Couchée, elle pointe vers le lieu, au large, de cette catastrophe écologique survenue le 16 mars 1978, un jour de tempête, qui vit ce pétrolier de 344 mètres de long s'échouer à quatre kilomètres de la petite jetée de Portsall, sur la commune de Ploudalmézeau. L'Amoco Cadiz avait quitté le Golfe persique six semaines plus tôt, après avoir chargé 227 000 tonnes de pétrole brut en Arabie saoudite, puis en Iran, pour prendre la direction du port de Rotterdam (Pays-Bas). Au matin de ce 16 mars 1978, à 9h45, il est victime d'une avarie de barre, alors qu'il double l'île d'Ouessant, dans la tempête. Le supertanker, dont le gouvernail se bloque, entame alors une lente et funeste dérive, poussé par le vent, vers les côtes déchirées du Finistère-Nord. Odeur immonde et univers saccagé En perdition, après plusieurs tentatives avortées de remorquage, l'Amoco Cadiz - armateur américain, pavillon de complaisance libérien - vient s'échouer sur les rochers de Men Goulven, une douzaine d'heures après sa panne. Éventrée par l'avant, la coque est brisée en deux et commence à dégueuler son brut, alors que l'équipage est hélitreuillé par la Marine nationale. Aucune perte humaine, mais la tragédie écologique, à la mémoire éternellement vive (documentaires, livres, BD, tableaux...), peut débuter. Au petit matin du 17 mars, l'odeur alentour est immonde. Elle pénètre à plusieurs kilomètres à l'intérieur des terres - de nombreux habitants croiront à une fuite de leur chaudière à fioul. Sur la grève, c'est un mélange d'incrédulité, de tristesse et de rage à la vue de cette nappe poisseuse au son sourd, « comme du chocolat chaud qui bout », se souvient une habitante. Un supplice répétitif, au gré des marées, en vitrifiant faune et flore marines. Un drame symbolisé par une image indélébile : l'agonie d'un cormoran englué de mazout. Pendant des semaines, le pétrole se dispersera sur 360 km de côtes bretonnes. Plusieurs dizaines de milliers d'oiseaux de mer et de poissons succomberont, 6 000 tonnes d'huîtres seront détruites. Un univers saccagé, tout comme l'économie de la région, notamment basée sur les ressources maritimes et le tourisme. « Le ciel nous est tombé sur la tête, on s'est dit que tout était foutu » Yvon Madec, ostréiculteur de Prat-ar-Coum Il faudra six mois pour nettoyer les côtes, avec la mobilisation exceptionnelle de l'armée, de la population locale et de milliers de bénévoles, et plusieurs années pour un « retour à la normale » incomplet, puisque plusieurs témoins ont noté, par exemple, l'effondrement de la présence de poissons plats (carrelets, soles...) dans la zone. Dans les jours ayant suivi la catastrophe, le squelette métallique de l'Amoco attirera aussi beaucoup de curieux en voiture - martyrisant au passage les dunes - pour observer, au loin, la proue du pétrolier disloqué, dressée vers le ciel. Avant le dynamitage de l'ensemble, par l'armée, puis son inexorable engloutissement par les flots. « Émotionnellement, ce sont des choses inoubliables, rembobine le célèbre ostréiculteur de Prat-ar-Coum Yvon Madec (72 ans), à Lannilis, dans l'Aber-Benoît, à l'est de Portsall, qui abrite aussi, à quelques pas, l'ancien manoir (le « Kachalou ») de Jane Birkin. Les vagues ne faisaient plus de bruit. Et puis cette odeur... » Dans son bureau en capharnaüm, entouré de ses trois labradors, Madec replonge immédiatement dans les reportages d'époque en quelques clics, sur son ordinateur. « Le ciel nous est tombé sur la tête, on s'est dit que tout était foutu, poursuit-il. Ici, dans l'aber (une baie étroite et allongée), on fait office d'entonnoir, ça entre et ça ne ressort pas. On a commencé à remonter la pente six ou sept ans plus tard. » Face au parc ostréicole séculaire des Madec, sur l'autre rive de l'Aber-Benoît, à Saint-Pabu, une vingtaine de clients en combinaison s'apprêtent à embarquer à bord d'un gros canot du club Koréjou Plongée. C'était jeudi, dernier jour de juillet, dans un matin doux et gris. Jeff Roudaut, le co-gérant du club, moniteur d'État, annonce les palanquées et donne les derniers détails logistiques d'une exploration très prisée, ardoise et croquis en main. C'est parti : après vingt-cinq minutes de navigation, le Zodiac stoppe et dodeline à moins d'un kilomètre du phare de Corn Carhai. Portsall et le littoral de sable blanc émergent à l'horizon. Une plongée longtemps interdite aux amateurs Autre coup d'oeil, à gauche, plus lointain : c'est la silhouette élancée du phare de l'île Vierge, le plus haut d'Europe. Jeff vérifie sur un petit écran le point GPS très exact, gardé secret, d'où vont basculer les plongeurs : sous nos pieds, ensablé à une trentaine de mètres de profondeur, se trouve précisément l'Amoco Cadiz. Ou plutôt ce qu'il en reste, puisque le monstre rouillé est dispersé en trois blocs désintégrés, dont la partie la plus élevée est immergée à 7 mètres de la surface. Cette plongée, devenue un classique de la discipline, a pourtant été longtemps interdite aux amateurs. Lors du pétardage de l'épave, pour évacuer rapidement le mazout du ventre de l'Amoco Cadiz, afin qu'il ne suinte pas pendant des mois, une des grenades utilisées n'avait pas explosé (la solution d'enflammer le pétrole avait rapidement été écartée par les autorités). L'interdiction a été levée en 1998, vingt ans après le drame, et son succès a pu s'installer, portée par des précurseurs comme le chasseur d'épaves brestois - il en a 300 à son actif - René Ogor (78 ans), qui avait pu plonger sur l'Amoco une dizaine d'années après son naufrage, pour en ramener, avec un cameraman, les premières images destinées au grand public. « Je suis plutôt passionné par les bateaux anciens, en bois bien pourri, qui ont de belles histoires à raconter, raconte-t-il. Et là, je suis tombé sur cet énorme amas de ferraille... C'était la plus grande épave du monde à l'époque. Après je ne m'y suis plus intéressé, car j'en avais suffisamment souffert. » Un lien très personnel : son fils est né le 19 mars 1978, trois jours après la catastrophe. « On avait notre maison familiale dans l'Aber-Wrac'h, poursuit René Ogor. C'était les vacances scolaires et nous étions, mon épouse et moi, dans l'éducation nationale. On a fait demi-tour dans la demi-heure qui a suivi notre arrivée. L'odeur était absolument insoutenable et on ne voulait surtout pas que notre bébé respire ça. » Le fil ne sera jamais rompu, malgré tout : « Je ne suis pas près de me débarrasser de cette maison, sourit-il. Il y a quelques semaines, mon petit-fils m'a dit : "Papy, quand tu seras mort, je viendrai habiter ici". » « C'est une épave incontournable : les plongeurs qui vont là-dessus cochent une case » Erwan Amice, spécialiste de plongée scientifique au CNRS Jeudi, l'« explo » se faisait sur la partie centrale du pétrolier, une des deux commercialement exploitables, avec la partie arrière. La fréquence des sorties est irrégulière, parfois deux par mois, en fonction des coefficients de marée. Et cette plongée à la lampe-torche nécessite aussi une certaine qualification : « PE 40 » dans le jargon, soit « plongeur encadré à 40 mètres ». Une plongée modérément technique, donc, mais qui peut être corsée par la houle, les courants, et des phénomènes d'aspiration à travers les trous de l'épave. « Beaucoup de ferraille, pas beaucoup de vie », notait jeudi à sa remontée Laurence, une sexagénaire dont c'était la première approche de l'Amoco. « Ça reste une épave mythique, reprend Olivier, qui faisait partie du même groupe, le 31 juillet. Tous les plongeurs essaient d'y passer. Moi je l'ai faite une cinquantaine de fois, entre l'arrière et le milieu, et tu ne t'arrêtes jamais de découvrir des choses : selon les courants, quand ça se désensable... » Avec un sentiment commun : la « démesure ». Des pièces, des espaces, des mécanismes... « En général, quand on visite une épave, on ne voit pas ce qui est à l'origine du naufrage », reprend Erwan Amice, ancien plongeur-démineur dans la Marine nationale et spécialiste de plongée scientifique au CNRS, à Brest, depuis 2002. Bateau cassé, dettes et bataille judiciaire : le rêve brisé d'un marin « Dans le cas de l'Amoco, c'est possible, avec le local technique où se trouve la barre, poursuit-il. Vous y accédez par un trou et là, vous vous retrouvez dans une cathédrale de tôles et de ferraille. Il n'y a pas de vitraux, évidemment, mais un puits de lumière qui permet de voir la machinerie. Et puis c'est une épave incontournable : les plongeurs qui vont là-dessus cochent une case. En plus, l'épave est récente, elle fait partie de l'histoire de la région et on en revient aux dimensions, à son aspect gigantesque. » Près de cinquante ans après ce sombre naufrage, des découvertes sont encore possibles : le bulbe (partie avant de la coque du bateau) de l'Amoco Cadiz, haut de vingt mètres, a été déniché et filmé en juin 2023, à 800 mètres de l'épave, par des plongeurs affiliés à un autre club, Madéo Plongée, à Lanildut. Un dossier judiciaire refermé 14 ans après les faits Une trouvaille qui a gentiment rendu jaloux Ludovic Granier (53 ans), responsable d'Aber Wrac'h Plongée, à Landéda. Un autre spécialiste de l'épave, pourtant originaire de Bobigny (Seine-Saint-Denis). Ce bulbe, il l'aurait « embrassé » sourit-il, devant une maquette de l'Amoco. « C'est notre produit d'appel et notre produit phare, confirme-t-il. Sur sept appels depuis ce matin (c'était le 29 juillet), six concernaient l'Amoco. Sur cette plongée, on est déjà complet jusqu'en octobre. » Retour à Portsall, qui fut chanté par Jean-Michel Caradec (décédé en juillet 1981) après la catastrophe (« Je suis un pêcheur de Portsall... »). Face au parking, sur le quai où trône l'ancre massive du pétrolier, se trouve un espace muséographique, qui retrace également la tragédie intervenue sur cette « autoroute de la mer » à l'entrée de la Manche, « une des zones les plus dangereuses du monde ». Elle rappelle aussi la longue lutte procédurale de « David contre Goliath » pour faire condamner Amoco, « sur ses terres, à Chicago ». Car il faudra attendre le 24 avril 1992, quatorze ans après les faits, pour que le dossier judiciaire de cette catastrophe se referme, après le refus de la compagnie pétrolière américaine d'amorcer un dernier recours devant la Cour suprême des États-Unis. L'évaluation définitive du montant du préjudice sera fixée à 1,25 milliard de francs (environ 190 millions d'euros), dont plus d'un milliard de francs pour l'État français et 225 millions de francs (34 M€) pour les dizaines de communes sinistrées, réunies en syndicat mixte. Une décision fondamentale, qui instaurera la mise en pratique du « pollueur-payeur ».

Retraitée retrouvée morte cinq jours plus tard dans sa résidence de Colmar : sa petite fille « dans l'incompréhension totale »
Retraitée retrouvée morte cinq jours plus tard dans sa résidence de Colmar : sa petite fille « dans l'incompréhension totale »

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timean hour ago

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Retraitée retrouvée morte cinq jours plus tard dans sa résidence de Colmar : sa petite fille « dans l'incompréhension totale »

Cette femme, dont le nom n'a pas été donné, se dit dans « l'incompréhension totale ». Sa grand-mère, 91 ans‚ était portée disparue depuis le 26 juillet, avant d'être retrouvée décédée cinq jours plus tard dans la résidence pour senior dans laquelle elle vivait à Colmar (Haut-Rhin). Alors qu'une enquête a été ouverte pour « homicide involontaire », sa petite-fille s'est confiée ce samedi à France 3 Grand Est, par message écrit. « Je suis dans l'incompréhension totale », déclare-t-elle. « Je suis en colère et par-dessus tout profondément triste de la perte de ma grand-mère, surtout quand j'imagine les conditions dans lesquelles elle a dû mourir », ajoute-t-elle auprès de la télévision locale. « Je n'aurais jamais cru que son chemin de vie puisse se finir ainsi et j'espère que nous obtiendrons des réponses à nos questions », avance-t-elle encore. Contacté à ce sujet par France 3 Grand Est, la résidence « les Jardins d'Arcadie » de Colmar a indiqué ne pas avoir « d'informations supplémentaires à ce sujet ». Un appel à témoins lancé La dame de 91 ans avait été vue pour la dernière fois le 26 juillet dans sa résidence, où elle vivait depuis le début de l'année, et d'où elle pouvait librement sortir. Ses proches avaient été avertis de son absence après un déclenchement de sa montre d'alerte connectée, non dotée d'un GPS, puis la police avait lancé un appel à témoins. [2/4] Cécile Vallin, les secrets d'une disparition Crime story raconte chaque semaine les grandes affaires criminelles. Écouter

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Après le succès de leur calendrier 2025 qui rassemblait 240 dates liées aux luttes féministes dans le monde entier, François Delfaud, trésorier de l'association, a eu l'idée de créer une déclinaison palaisienne en 2026 pour « faire vivre la vie locale et citoyenne ». « On veut sortir de l'invisibilité toutes ces femmes de Palaiseau qu'on ne connaît pas vraiment », explique Magalie Viricel, secrétaire de l'association. Pour réaliser un tel projet, ils souhaitent mobiliser la mémoire et les archives privées des Palaisiens. « C'est un projet collectif. Le but serait que le plus de citoyens y participent pour faire vivre la mémoire locale », poursuit-elle.

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