Dernières actualités avec #Senlis


Le Parisien
7 days ago
- Politics
- Le Parisien
Interdit de séjour à Nogent-sur-Oise, un marchand de sommeil condamné pour y être retourné : « Je croyais que c'était fini »
Après une condamnation de six mois ferme en mai dernier, c'est cette fois huit mois de prison ferme, avec mandat de dépôt, qui ont été prononcés à l'encontre de Moussa D., ce jeudi 17 juillet, par le tribunal de Senlis (Oise). Condamné en mai pour des faits d'extorsion et de violences , l'homme avait notamment interdiction de paraître à Nogent-sur-Oise. Une décision de justice que Moussa D., 42 ans, n'a pas respecté. Mais comme sa haute stature et son look, qui lui vaut le surnom de Snoop, ne passent pas inaperçus, les policiers n'ont aucun mal à l'identifier et à s'apercevoir qu'il n'avait aucun droit de se trouver à Nogent. « Je viens voir ma famille et mes amis, je croyais que c'était fini cette histoire », marmonne Snoop, qui a du mal à appréhender que ces trois années d'interdiction, prononcées en 2024, mènent jusqu'en 2027. Car les faits qui valent à Moussa D. d'être persona non grata à Nogent sont graves. En 2024, il avait été appréhendé avec un de ses amis, tous deux étant suspectés d'être des marchands de sommeil dans le quartier des Rochers, ex-Commanderie , de Nogent-sur-Oise. Le duo encaissait des loyers auprès de sans-papiers pour des appartements insalubres et voués à la destruction, que les deux hommes s'étaient appropriés. Moussa D., alias Snoop, était l'homme de main de cette entreprise peu reluisante, n'hésitant pas à frapper avec une crosse de revolver un des malheureux exploités pour lui rappeler qu'il devait payer le loyer. Des faits que Moussa D. avait contesté à l'audience de mai 2024, bien qu'il ait été formellement identifié par la victime. Aujourd'hui, Snoop a perdu de sa superbe et les allers-retours en prison ne facilitent pas une éventuelle réinsertion. Son avocate, Me Bibi Hanifa Malik Fazal, laisse même poindre une inquiétude sur le fait qu'il pourrait avoir des pensées suicidaires au regard de sa situation. Il sera donc particulièrement suivi sur le plan médical lors de son retour en détention puisque le tribunal l'a condamné à huit mois de prison ferme avec mandat de dépôt.


Le Parisien
10-07-2025
- Le Parisien
Dans l'Oise, la 2e plus grande ferme solaire de France tourne déjà à 40 % de son potentiel
Les panneaux solaires sont visibles depuis la RD1330 entre Creil et Senlis , mais ils ne donnent qu'un aperçu de l'étendue de l'installation photovoltaïque qui est train de remplacer les pistes de l'ancienne base aérienne 110, dans le sud de l'Oise . Ainsi, pour faire visiter les 250 ha du site, ce jeudi 10 juillet, c'est un bus qu'affrète Photosol, leader français de l'électricité solaire et exploitant des lieux. Un site toujours en travaux car inachevé, mais qui fonctionne déjà à 40 % de sa puissance totale. À terme, la centrale creilloise aura une production annuelle équivalente à la consommation d'électricité de 85 000 personnes.

L'Équipe
08-07-2025
- Sport
- L'Équipe
Pourquoi le parquet demande le renvoi du jockey Pierre-Charles Boudot devant la Cour criminelle
Le parquet de Senlis a requis le renvoi du jockey Pierre-Charles Boudot devant la Cour criminelle départementale de l'Oise pour des faits présumés de viol datant de 2021. Les deux soirées d'après courses, celle de Deauville dans la nuit du 18 au 19 août 2015, et celle de Cagnes dans la nuit du 17 au 18 février 2021, se ressemblent. De l'alcool, de la drogue, de la drague, entre jockeys, lads et employées des écuries. Les deux ont abouti, notamment à la mise en cause, par deux jeunes femmes, de Pierre-Charles Boudot, jockey-star, pour des rapports qui n'auraient pas été, selon elles, consentis. Après une instruction qualifiée de « trop longue » par les deux parties, Loïc Abrial, le procureur de Senlis, qui a pris la procédure en cours de route, a enfin rendu un réquisitoire le 30 juin comme révélé par France Info, un document de 26 pages que nous avons pu consulter. Il ne réclame pas le renvoi devant la justice, pour celui qui est surnommé PC, pour les faits survenus à Deauville. S. La jeune plaignante, 22 ans, qui avait porté plainte plus de trois ans après les faits « enfermée dans le déni », soutenait avoir eu une relation sexuelle « non consentie » sous l'effet « d'une drogue, de la kétamine », peut-être versée dans son verre de champagne, qui l'aurait « comme paralysée ». Pierre-Charles Boudot, entendu en tant que témoin assisté, évoquait « un rapport consenti. » Le juge a estimé qu'il n'y avait « aucun élément suffisamment probant » pour établir que le jockey « avait agi par violence, contrainte, menace ou surprise », évoquant « au contraire », à la lumière d'une dizaine de témoignages de la soirée ayant précédé l'acte (au Brummel un établissement de nuit) « un rapprochement, y compris physique, sans réprobation ». Boudot évoque un « complot » En revanche, le magistrat a eu une autre lecture de la soirée de Cagnes-sur-Mer dans divers appartements-hôtels proches de l'hippodrome local. « Il ressort des déclarations précises et réitérées » de N. « que Pierre-Charles Boudot, lui a imposé (ce) rapport vaginal ainsi qu'une fellation (...) alors qu'elle lui avait dit « non » à plusieurs reprises et s'était opposée à lui en se débattant ». Là encore Boudot plaide la relation consentie alors que la plaignante déclare avoir « pris huit douches » tellement elle « se sentait sale ». Une confrontation, comme révélé il y a quelques mois par L'Équipe, n'avait pas permis de rapprocher les deux points de vue. Une différence d'appréciation notable entoure le ou les « non » prononcés par la jeune femme. Boudot évoque une réticence à avoir un rapport avant qu'un autre jockey, Pierre Bazire, présent dans le même appartement, ne s'endorme. La jeune femme avait porté plainte dès le lendemain, avant de se rétracter, puis à nouveau de porter plainte. Pierre Bazire était aussi soupçonné, tout comme Pierre-Charles Boudot et d'autres personnes, d'avoir fait pression sur S. pour qu'elle retire cette plainte. Ces poursuites ont été abandonnées. Pierre-Charles Boudot, vainqueur de l'Arc de Triomphe 2019, considéré comme le Championnat du monde de galop, évoque dans sa défense « un complot ourdi contre lui par d'autres jockeys concurrents » qui auraient poussé N. à porter plainte, en lien avec S. la première plaignante. «Ce renvoi confirme que la célébrité ne saurait placer quiconque au-dessus des lois » Justice Devred, avocate de N. C'est maintenant au juge d'instruction de se prononcer, ce qui pourrait être très rapide. Il suit majoritairement les réquisitions. Justine Devred, l'avocate de N. salue « une étape cruciale dans la quête de justice de ma cliente » et ajoute : « malgré les tentatives d'intimidation et les procédures en diffamation auxquelles elle a dû faire face depuis le dépôt de plainte, elle a fait preuve d'un courage remarquable. Ce renvoi confirme que la célébrité ne saurait placer quiconque au-dessus des lois. » Elle a quitté le milieu des courses et entamé une reconversion en Belgique. Olivier Baratelli, défenseur du jockey, a toujours qualifié le deuxième cas « de peu crédible ». Dans une déclaration à Paris-Turf il estime « que la première plainte n'était que le reflet d'un dépit amoureux. » Pierre-Charles Boudot, 32 ans est sous contrôle judiciaire. Il est interdit de courses en France, mais a pu, cet hiver remonter, et gagner, dans plusieurs épreuves au Qatar. Un éventuel procès, devant les magistrats professionnels de la Cour criminelle départementale de l'Oise ne semble pas devoir se tenir avant au moins deux ans. Il risque, en théorie, jusqu'à vingt ans de prison. À lire aussi Vis ma vie de Christophe Soumillon, le jockey à la recherche des 4000 victoires Peyraud-Magnin : « Pardon, c'est moi qui joue contre le Brésil ? » Ces supporters devenus lanceurs d'alerte du naufrage financier Bryan Coquard sur les freins après son carton jaune


Le Figaro
07-07-2025
- Entertainment
- Le Figaro
Soumission chimique, pressions, viols : le milieu équestre bouleversé par l'affaire Pierre-Charles Boudot
Réservé aux abonnés RÉCIT - Le célèbre jockey, qui nie les faits, est visé par deux plaintes pour viol. Le parquet a requis vendredi son renvoi devant la cour criminelle concernant la deuxième plainte. Les deux jeunes femmes évoluent dans le milieu des courses. L'affaire a eu l'effet d'une bombe dans le milieu équestre. Ce vendredi 4 juillet, le parquet de Senlis a requis le renvoi du célèbre jockey Pierre-Charles Boudot, triple cravache d'or de plat et prix de l'Arc de Triomphe en 2019, devant la cour criminelle départementale de l'Oise pour un viol qui aurait été commis en 2021, a indiqué au Figaro le parquet de Senlis, confirmant une information de France Info. Dans ses réquisitions, le procureur de la République de Senlis Loïc Abrial retient «un acte de pénétration sexuelle par violence, contrainte, menace ou surprise», par lequel le mis en cause aurait imposé à une jeune cavalière «un rapport sexuel pénien vaginal et une fellation alors qu'elle s'y était opposée verbalement et physiquement à plusieurs reprises». L'instance demande en revanche un non-lieu pour une seconde plainte déposée en 2018 et concernant des faits qui seraient survenus en 2015. Les deux plaignantes évoluent dans le milieu des courses. «Tu mets le bazar dans l'hippodrome» La plainte pour laquelle le procureur…


Le Parisien
06-07-2025
- Business
- Le Parisien
Amazon Senlis : la CGT dénonce la « répression syndicale » et « l'intimidation » de la direction
Un peu plus d'une semaine après l'incendie de deux camions sur les quais de l'entrepôt logistique d'Amazon Senlis (Oise) suite à une erreur humaine, une dizaine de représentants de la CGT de l'entreprise et des salariés se sont rassemblés ce samedi 6 juillet à l'entrée du site pour exprimer leur colère. Au même instant, se tenait l'entretien disciplinaire d'un élu CGT, accusé par la direction d'avoir bousculé un agent de sécurité et d'être entré en force sur le site lors de l'incident. Chose que l'élu et les autres représentants du personnel mobilisés contestent formellement. Selon eux, le 25 juin, le représentant du personnel, membre de la commission santé, sécurité et conditions de travail (CSSCT), était parfaitement habilité à entrer sur le site pour réaliser une enquête conjointe avec la direction pour s'assurer de la mise en sécurité des salariés. « À l'entrée du site, un agent de sécurité lui a refusé l'accès. Dans l'urgence, le camarade a monté le ton. Suite à ça, on l'a laissé rentrer. Le lendemain, on lui signifie une mise à pied conservatoire », s'indigne un élu de la CGT.