
Interdit de séjour à Nogent-sur-Oise, un marchand de sommeil condamné pour y être retourné : « Je croyais que c'était fini »
des faits d'extorsion et de violences
, l'homme avait notamment interdiction de paraître à Nogent-sur-Oise.
Une décision de justice que Moussa D., 42 ans, n'a pas respecté. Mais comme sa haute stature et son look, qui lui vaut le surnom de Snoop, ne passent pas inaperçus, les policiers n'ont aucun mal à l'identifier et à s'apercevoir qu'il n'avait aucun droit de se trouver à Nogent.
« Je viens voir ma famille et mes amis, je croyais que c'était fini cette histoire », marmonne Snoop, qui a du mal à appréhender que ces trois années d'interdiction, prononcées en 2024, mènent jusqu'en 2027.
Car les faits qui valent à Moussa D. d'être persona non grata à Nogent sont graves. En 2024, il avait été appréhendé avec un de ses amis, tous deux étant suspectés d'être
des marchands de sommeil
dans
le quartier des Rochers, ex-Commanderie
, de Nogent-sur-Oise. Le duo encaissait des loyers auprès de sans-papiers pour des appartements insalubres et voués à la destruction, que les deux hommes s'étaient appropriés.
Moussa D., alias Snoop, était l'homme de main de cette entreprise peu reluisante, n'hésitant pas à frapper avec une crosse de revolver un des malheureux exploités pour lui rappeler qu'il devait payer le loyer. Des faits que Moussa D. avait contesté à l'audience de mai 2024, bien qu'il ait été formellement identifié par la victime.
Aujourd'hui, Snoop a perdu de sa superbe et les allers-retours en prison ne facilitent pas une éventuelle réinsertion. Son avocate, Me Bibi Hanifa Malik Fazal, laisse même poindre une inquiétude sur le fait qu'il pourrait avoir des pensées suicidaires au regard de sa situation. Il sera donc particulièrement suivi sur le plan médical lors de son retour en détention puisque le tribunal l'a condamné à huit mois de prison ferme avec mandat de dépôt.
Hashtags

Essayez nos fonctionnalités IA
Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment...
Articles connexes


Le Figaro
18 minutes ago
- Le Figaro
Val-d'Oise : une famille expulsée de son logement social après la découverte de 2 kilos de cannabis
Fruit d'une politique mise en place depuis deux ans par la préfecture du Val-d'Oise, un dealeur et sa famille ont été contraints de quitter leur appartement d'Argenteuil après la condamnation de leur fils pour trafic de stupéfiants. À Argenteuil, dans le Val-d'Oise, une famille a été expulsée de son logement social après la découverte de 2.3 kilos de cannabis, appartenant à leur fils de 27 ans, par les autorités. Le jeune homme n'était pourtant pas inscrit sur le bail mais sa condamnation pour trafic de stupéfiants a suffi au bailleur pour mettre en place la procédure d'expulsion, avec le soutien de la préfecture. Publicité «On est responsable du comportement des gens de sa maison» Invité par Europe 1, ce vendredi 18 juillet, le préfet du Val-d'Oise, Philippe Court, a défendu cette stratégie parfois critiquée. « Lorsqu'on vit en société, lorsqu'on est locataire, on a des droits mais on a aussi des devoirs. Un des devoirs c'est de vivre sans créer de troubles » a-t-il déclaré au micro de nos confrères. Citant la Cour de cassation, le préfet ajoute « On est responsable du comportement des gens de sa maison ». Cette sanction est le fruit d'une politique mise en place depuis deux ans par le préfet du département pour lutter contre la délinquance dans sa juridiction. Soutenue par le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, cette politique permet également d'interdire aux dealeurs certains quartiers et zones spécifiques où ils ont commis des infractions. D'autres villes emboîtent le pas, à l'image de Béziers, qui a récemment expulsé une famille après la condamnation d'un mineur pour trafic de drogue.


Le HuffPost France
18 minutes ago
- Le HuffPost France
Dans l'affaire Hedi, le rapport implacable de l'IGPN contre les policiers
POLICE - Deux ans après l'affaire Hedi, l'enquête se poursuit et met en cause les policiers de la BAC impliqués dans ce dossier. Selon des révélations de Mediapart et Marsactu mercredi 16 juillet, l'IGPN a rendu le 13 février son rapport sur ce dossier. L'inspection générale de la police nationale y réclame un conseil de discipline contre les quatre policiers mis en examen pour violences aggravées, mais aussi pour leur cheffe, Virginie G.. Dans ce rapport de 200 pages, il est pointé du doigt un « usage disproportionné » de la force sur le jeune homme dans la nuit du 1er au 2 juillet 2023 à Marseille, « qui ne représentait aucune menace immédiate ». Quant à Virginie G., qui avait assuré ne pas avoir été témoin de la scène, elle a commis une « faute disciplinaire » en n'empêchant pas ses agents de se déchaîner sur le jeune homme. Selon l'IGPN, la cheffe a bien assisté à cet épisode de violence. Gravement blessé à la tête par un tir de LBD lors des nuits d'émeutes qui ont suivi la mort du jeune Nahel à Nanterre, Hedi avait accusé la police de l'avoir visé et roué de coups. Les policiers interrogés avaient pourtant minimisé les faits, à l'exception de l'un d'entre eux. Puis des images dévoilées par Mediapart en octobre 2023 sont venues renforcer le témoignage accablant du jeune homme défiguré. « Une faute disciplinaire » Victime d'un trauma crânien, le jeune homme de 21 ans à l'époque des faits a passé une semaine en réanimation, puis deux dans un service de neurochirurgie. Après deux opérations, les médecins lui ont retiré un morceau de crâne. « Des fois, je me dis que je vais me réveiller, mais en fait je me réveille toujours avec la tête déformée, avec ces migraines, avec cet œil flou », avait-il confié à Konbini quelques semaines après les faits. « Je me suis regardé une fois à l'hôpital par curiosité mais c'était trop, quand tu vois que ton crâne il est plus comme avant, c'est super dur à supporter », ajoutait Hedi, qui indiquait se déplacer et s'exprimer plus lentement qu'auparavant. Contactés ce jeudi par BFMTV, les avocats de Hedi se sont dits « satisfaits » des conclusions de ce rapport. « Ce rapport nous conforte dans notre idée et ne fait que confirmer ce que l'on avance depuis plusieurs mois, à savoir que la commandante de police a assisté aux violences commises par ses subordonnés et qu'elle s'est abstenue d'intervenir et d'y mettre un terme en dépit de son pouvoir hiérarchique », réagit Me Mehdi Khezami auprès de la chaîne. « Cette abstention constitue une faute disciplinaire selon l'enquête administrative. » L'avocat considère également « que le comportement de la commandante caractérise, également, plusieurs infractions pénales et qu'il existe, à ce stade de la procédure, des indices graves ou concordants justifiant sa mise en examen ». Tir de LBD, agression et coups répétés En octobre dernier, les images révélées par Mediapart ont permis d'éclairer sur le déroulé des faits. On pouvait le voir recevoir à une distance de 5 à 8 mètres un tir de LBD de dos, dont le projectile atteindra finalement la tête du jeune homm e, ce qui est formellement interdit. Après être tombé, avoir été ramassé puis balayé au sol par les agents, il a été roué de coups de pied et de poings, défiguré, avant d'être relâché. Ce sont ces images qui avaient conduit à la mise en examen des quatre agents et au placement en détention provisoire pendant 40 jours de l'auteur du tir de LBD qui a touché Hedi. Ce policier avait finalement été libéré le 1er septembre 2023.


Le Parisien
18 minutes ago
- Le Parisien
Loire-Atlantique : une mère et son enfant meurent en tentant de traverser les voies sur l'A83 après un accident
Le drame après avoir frôlé la catastrophe. Une mère et son enfant sont morts après avoir été percutés par une voiture alors qu'ils tentaient de traverser l'A83 , jeudi soir à hauteur de Bignon ( Loire-Atlantique ), à la suite d'un premier accident, ont fait savoir les sapeurs-pompiers du Service départemental d'incendie et de secours (Sdis) de Loire-Atlantique au Parisien ce vendredi. Les faits se sont déroulés jeudi soir, en fin de soirée, sur l'A83 dans le sens Nantes-Niort à hauteur de la commune de Bignon. Selon les premiers éléments recueillis par les pompiers, deux véhicules sont entrés en collision sur l'autoroute. L'accident a eu lieu entre un premier véhicule, avec à son bord un homme et une femme âgés de 60 ans, et un autre voiture transportant une jeune femme d'une trentaine d'années et son enfant « âgé de 3-4 ans », selon le Sdis44. Après ce premier accident, alors que la mère de famille tentait « de traverser les voies » avec son enfant, un troisième véhicule, conduit par une jeune femme d'une trentaine d'années, les a violemment percutés. Selon les pompiers, les deux sexagénaires et la conductrice du troisième véhicule ont été légèrement blessés. Ils ont été évacués par les secours au CHU de Nantes. En revanche, la mère de famille et son enfant sont malheureusement décédés. Les pompiers ont été appelés à 23h47 pour intervenir sur cet accident dramatique. Au total, quatre ambulances et trois véhicules de pompiers ont été mobilisés sur cette intervention. Le parquet de Nantes a ouvert une enquête pour déterminer les circonstances exactes du drame.