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24 Heures
3 days ago
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Ces anticorps contre les coronavirus n'ont pas été créés par des humains
Une équipe de chercheurs américains a conçu des nanocorps antiviraux. Les scientifiques ne sont toutefois pas des humains, mais une intelligence artificielle. Publié aujourd'hui à 18h31 «Comme les chercheurs IA n'ont pas besoin de dormir ni de manger, ils font le travail rapidement.» Le Chan Zuckerberg Biohub connaît un véritable changement de paradigme. GETTY IMAGES L'expérience semble impensable. Et pourtant, les faits sont avérés. À l'Université Stanford, à San Francisco, une immunologiste, un bio-informaticien et un ingénieur en machine learning ont uni leurs efforts pour développer des agents antiviraux contre les coronavirus . Enfin, pas vraiment, car l'équipe est entièrement composée d'IA. Les chercheurs ont été conçus par un responsable de l'étude, lui-même entièrement piloté par l'intelligence artificielle. Ce système a été développé par de véritables humains. Les résultats «consternants» de l'IA La recherche, menée par une équipe assistée par l'intelligence artificielle, s'est déroulée dans le cadre du Chan Zuckerberg Biohub . L'organisation est financée par Mark Zuckerberg , PDG de Meta, et son épouse, Priscilla Chan. Les scientifiques ont créé des agents virtuels à l'aide de ChatGPT-4o , qui ont échangé entre eux pour trouver la meilleure solution. L'objectif était de développer des anticorps capables de neutraliser le variant KP.3 du coronavirus et de le rendre inoffensif pour l'humain. John Pak, du Chan Zuckerberg Biohub, a qualifié ces résultats de «consternants». «On pourrait penser que des agents d'intelligence artificielle qui communiquent entre eux ne pourront jamais rivaliser avec le travail des scientifiques humains. Mais nous avons découvert qu'ils en sont capables», a-t-il récemment déclaré dans un communiqué de presse. Le scepticisme, tâche exclusivement humaine? L'équipe numérique était composée non seulement d'IA spécialisées, mais aussi d'un robot doté d'un esprit critique. Selon les chercheurs, celui-ci a joué un «rôle assez essentiel». Sa mission spéciale consistait à faire sortir de leur réserve les autres IA et à éveiller leur scepticisme. La machine a été créée par des humains, et non par le responsable de l'étude sur l'IA. En mai dernier, OpenAI a d'ailleurs reconnu que la version GPT-4o se montrait trop complaisante et disait oui à tout, y compris à l'idée d'étreindre un cactus. Une IA qui crée elle-même d'autres IA: voici ce que développe l'Université Stanford. SWANSON ET AI/NATURE Des agents d'IA découvrent des anticorps, mais échouent à inverser des images En plus d'expériences comme celle-ci, des particuliers ou Open AI lui-même testent des agents d' IA , terme utilisé pour désigner ces systèmes logiciels qui interagissent avec leur environnement. Les résultats obtenus restent toutefois moins spectaculaires: l'agent ChatGPT peut consulter un agenda et informer sur des réunions à venir, mais il échoue à traiter correctement un fichier image. Bien que l'équipe d'IA de Stanford soit parvenue à concevoir 92 nanocorps, elle n'a pas remplacé le travail humain. «Le laboratoire virtuel nous a même donné plus de travail. Toutes les molécules ont dû être examinées de plus près», souligne John Pak. Traduit de l'allemand par Emmanuelle Stevan À propos de l'IA Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters Zoë Egli ist Multimedia-Journalistin und arbeitet am Newsdesk von Tamedia. Sie hat Religionswissenschaften und Soziologie an der Universität Zürich studiert. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


Le Figaro
5 days ago
- Politics
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Plus de 360 postes supprimés à l'université Stanford après les coupes de Donald Trump
Stanford est la dernière grande université américaine à procéder à des licenciements du fait des décisions de la Maison Blanche, après Harvard, Columbia ou encore Johns Hopkins. La prestigieuse université américaine Stanford a annoncé qu'elle supprimait plus de 360 postes en raison des coupes budgétaires drastiques décidées par le gouvernement Trump, qui s'est lancé dans une offensive contre les institutions universitaires qu'il juge trop progressistes. La direction de l'université a fait part aux autorités californiennes fin juillet de son projet de suppression de 363 postes, selon des documents officiels consultés par l'AFP. Il s'agit de la dernière grande université américaine en date à procéder à des licenciements du fait des décisions de la Maison Blanche, après Harvard, Columbia ou encore Johns Hopkins. Ces «mesures difficiles» ont été motivées par un «contexte budgétaire difficile largement influencé par les changements de politique fédérale affectant l'enseignement supérieur», ont expliqué le président et la doyenne de Stanford dans une note au personnel et aux étudiants publiée sur le site de l'université. Face aux coupes drastiques annoncées par le gouvernement de Donald Trump, l'université californienne doit procéder à une «réduction de 140 millions de dollars de son budget général pour l'année à venir», a encore indiqué la direction. L'université Stanford employait cette année plus de 18.000 personnes, selon son site. Publicité Depuis son retour à la Maison Blanche, Donald Trump a multiplié les annonces chocs visant la communauté universitaire: coupes budgétaires brutales dans les financements de la recherche, censure de certains sujets... Face à cette situation, un nombre grandissant d'étudiants, chercheurs et professeurs envisage de quitter les Etats-Unis. Une fuite des cerveaux dont d'autres pays, comme la France, espèrent bénéficier en ouvrant les portes de leurs universités.