Dernières actualités avec #StéphaneBlais


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a day ago
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L'IA pour synchroniser des feux de circulation
Selon Google Canada, Québec devient la première ville au pays à s'associer au projet Green Light du géant du web. La Ville de Québec a fait appel à l'intelligence artificielle (IA) de Google pour synchroniser des feux de circulation, ce qui permettrait d'améliorer la fluidité du trafic, de réduire les embouteillages et les gaz à effet de serre. Stéphane Blais La Presse Canadienne Selon Google Canada, Québec devient la première ville au pays à s'associer au projet Green Light du géant du web. Dans le cadre de ce projet, l'IA analyse les tendances de conduite de Google Maps et combine ces données avec celles sur l'emplacement des feux de circulation dans la ville. « L'algorithme détecte les embouteillages et fournit ensuite des recommandations de planification aux ingénieurs de la ville, qui peuvent les mettre en œuvre en quelques minutes seulement, permettant à la municipalité d'améliorer la fluidité du trafic et de réduire les embouteillages à l'aide de l'intelligence artificielle », peut-on lire dans un communiqué de Google Canada. Le projet aurait déjà permis d'ajuster la synchronisation de feux de 11 intersections dans la ville de Québec et les premiers résultats sont positifs, selon l'administration de Bruno Marchand. « Un projet novateur comme Green Light nous permet d'optimiser concrètement et rapidement notre réseau routier, et ainsi d'offrir plus de fluidité et d'efficacité dans les déplacements », a déclaré le maire de Québec, Bruno Marchand, dans un communiqué. Un exemple probant Dans ce communiqué publié lundi matin, la Ville de Québec a « donné un exemple de l'impact du projet ». L'administration municipale a expliqué que, lors de l'heure de pointe en fin de journée, les feux de circulation étaient « légèrement désynchronisés », à l'intersection de la côte Saint-Sacrement et de la rue Semple, à l'angle du boulevard Charest, ce qui causait des ralentissements pour les automobilistes qui descendaient la côte Saint-Sacrement et provoquait des embouteillages. « En utilisant le modèle d'IA Green Light, Google a proposé de réduire de 15 secondes le décalage entre les feux afin d'aligner le passage avec ceux de Semple et Charest » et « les déplacements en direction nord, les plus fréquents dans ce secteur selon les données de 2023, sont maintenant plus fluides et mieux coordonnés ». Cet exemple montre comment l'IA « peut être complémentaire au travail des experts municipaux en proposant des ajustements simples, efficaces et basés sur les données », selon la Ville.


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4 days ago
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Le Canada préfère ne pas avoir de traité plutôt qu'en avoir un mauvais
Les puissants pays producteurs de pétrole et de gaz souhaitaient un traité axé sur une meilleure gestion et réutilisation des déchets plutôt que de s'attaquer au problème à la racine. Le Canada préfère ne pas avoir de traité plutôt qu'en avoir un mauvais Il vaut mieux ne pas avoir d'entente que de conclure une mauvaise entente, selon les fonctionnaires canadiens qui ont participé aux négociations sur un traité visant à lutter contre la crise mondiale de la pollution plastique. Stéphane Blais La Presse Canadienne Des positions qui semblent irréconciliables ont fait en sorte que les membres des 184 pays qui tentaient d'élaborer le premier traité mondial contre la pollution plastique ont été incapables d'accoucher d'un texte à Genève, en Suisse. Mais pour Michael Bonser, sous-ministre adjoint délégué à Environnement et Changement climatique Canada, vaut mieux ne pas avoir de traité que d'avoir un mauvais traité. « Nous savions que ne pas signer un mauvais traité était meilleur que simplement obtenir un traité faible » et « je vais être honnête avec vous, je crois que certains pays (dont les positions différaient de celle du Canada) croyaient qu'on accepterait n'importe quel traité juste pour montrer qu'on fait quelque chose, mais ils se sont trompés », a indiqué le négociateur canadien lors d'une conférence de presse vendredi matin. Depuis le début des négociations, il y a presque trois ans, une coalition majoritaire de pays proposait que le traité final sur la pollution plastique inclue une limite à la quantité de plastique que les entreprises peuvent produire. Mais les États-Unis, l'Arabie saoudite, la Russie et l'Inde s'opposaient à tout plafonnement des plastiques vierges. L'agence de presse Reuters a même rapporté que l'administration Trump a envoyé des mémos à une poignée de pays les exhortant à rejeter un traité qui imposerait des limites sur la production du plastique. Questionné sur ce « mémo », Michael Bonser a répondu ceci : « Si ce mémo a existé, je ne l'ai jamais vu. Mais nous savions pertinemment que la question de la production de plastique et de son plafonnement serait extrêmement complexe pour les États-Unis, mais ce n'était pas seulement le cas pour eux. De nombreux pays, issus de nombreuses régions, ont suggéré que le plafonnement de la production allait trop loin. » Pour les États-Unis, a ajouté le négociateur canadien, l'inclusion d'un plafond à la production de plastique dans le traité était effectivement une « ligne rouge » à ne pas franchir. Les puissants pays producteurs de pétrole et de gaz, comme les États-Unis, l'Inde, la Russie et l'Arabie saoudite, et les représentants de l'industrie du plastique qui participaient aux négociations, souhaitaient un traité axé sur une meilleure gestion et réutilisation des déchets plutôt que de s'attaquer au problème à la racine. La suite est incertaine Après l'échec des négociations vendredi, les délégués n'ont fait part d'aucun plan immédiat de reprise des discussions. Il n'est pas clair donc, s'il y aura, à court terme, d'autres négociations sur la pollution plastique et quand et où celles-ci auront lieu. Le Canada estime « qu'il faut poursuivre les négociations difficiles portant sur cet enjeu » et « pas seulement avec les pays avec qui nous sommes d'accord », a indiqué Michael Bonser. Ana Rocha, directrice de GAIA, un réseau de groupes environnementaux présent dans des dizaines de pays, a salué la décision des pays qui ont refusé de signer un mauvais traité. Nous soutenons la majorité ambitieuse qui a refusé de reculer et d'accepter un traité qui manque de respect aux pays véritablement engagés dans ce processus et trahit nos communautés et notre planète. Extrait du communiqué d'Ana Rocha, directrice de GAIA Une fois de plus, selon la directrice de GAIA, « les négociations ont échoué, entravées par un processus chaotique et biaisé qui a laissé même les pays les plus engagés dans l'impossibilité de se faire entendre ». Inger Andersen, directrice exécutive du Programme des Nations unies pour l'environnement, a pour sa part déclaré que, malgré les difficultés et la déception, « nous devons reconnaître que des progrès significatifs ont été réalisés ». Ce processus ne s'arrêtera pas, a-t-elle ajouté, mais il est trop tôt pour dire combien de temps il faudra pour parvenir à un traité. Un fléau L'humanité produit plus de 430 millions de tonnes de plastique chaque année et ce matériel, dérivé du pétrole, est rendu tellement présent dans nos vies et dans l'environnement que des microplastiques ont même été trouvés dans le placenta de femmes en bonne santé, selon une étude récemment publiée dans le journal Toxicological Sciences. Avant les négociations qui se déroulent en Suisse, la revue médicale The Lancet a publié un résumé de certaines études selon lequel les matériaux utilisés dans les plastiques provoquent de nombreuses maladies « à chaque étape du cycle de vie des plastiques et à chaque étape de la vie humaine ».


La Presse
08-08-2025
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La mère sera de retour en cour dans un mois
L'accusée, dont le nom est sous le coup d'une ordonnance de non-publication afin de protéger l'identité de la fillette, devrait être de retour en cour, en personne, le 8 septembre. La mère sera de retour en cour dans un mois (Salaberry-de-Valleyfield) La mère de 34 ans qui aurait abandonné sa fillette dans un champ près d'une autoroute en Ontario a brièvement comparu par visioconférence vendredi au palais de justice de Salaberry-de-Valleyfield. Stéphane Blais La Presse Canadienne Il y a un mois, le juge Bertrand St-Arnaud avait ordonné qu'elle subisse une évaluation psychiatrique de 30 jours à l'Institut Philippe-Pinel. Vendredi matin, la juge Mylène Grégoire a indiqué à l'accusée que les psychiatres de l'institut n'avaient pas terminé l'évaluation. L'accusée, dont le nom est sous le coup d'une ordonnance de non-publication afin de protéger l'identité de la fillette, devrait être de retour en cour, en personne, le 8 septembre. D'ici là, elle devra demeurer détenue. Les motifs derrière la décision de la cour de la garder détenue sont également frappés d'un interdit de publication, puisqu'ils réfèrent à la preuve dévoilée lors de son enquête sur le cautionnement. L'accusée, qui aurait abandonné sa fillette de trois ans dans un champ aux abords d'une autoroute en Ontario, fait face à deux chefs d'accusation, soit de négligence criminelle causant des lésions corporelles et abandon illégal d'enfant. La peine maximale pour une accusation de négligence criminelle causant des lésions corporelles est de dix ans. La fillette a été retrouvée vivante et consciente le 18 juin par des agents de la Police provinciale de l'Ontario, qui avaient lancé leurs propres recherches après avoir obtenu des informations plus précises quant à l'endroit où s'étaient rendues la femme et son enfant.