Dernières actualités avec #StéphaneTroussel


Le Parisien
a day ago
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« Le combat d'une vie » : Ernestine Ronai, figure incontournable de la lutte contre les violences faites aux femmes
Tout fait penser à un pot de départ en retraite. Des petits-fours et des discours, les applaudissements des compagnons fidèles et des partenaires institutionnels cravatés… En ce vendredi de juillet, à Bobigny, le président du conseil départemental de Seine-Saint-Denis Stéphane Troussel rend hommage à ce « monument », que la plupart ici appellent par son prénom, Ernestine , et au « combat d'une vie, au service d'une cause », celle de la lutte contre les violences faites aux femmes. Voilà 23 ans que cette petite femme à l'allure de mamie tranquille, 1 m 58, préside l'observatoire départemental qui cherche des solutions pour mieux protéger les femmes victimes de violences et leurs enfants. Pionnier en France, il est le fer de lance de nombreuses expérimentations. À quelques jours de ses 78 ans, la retraite ne serait pas volée… Mais s'il s'agit bien d'un départ, il n'est absolument pas question de retraite.


Le Parisien
3 days ago
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« J'ai gagné près de 30 minutes » : les infrastructures des JO ont changé la vie en Seine-Saint-Denis
Il l'a répété à l'envi pendant des années. « La Seine-Saint-Denis sera le territoire de l'héritage des Jeux . » Certains y verront un mantra, d'autres un objectif. Les plus taquins, une méthode Coué. Il n'empêche que le souhait du président socialiste du département, Stéphane Troussel, s'est bel et bien concrétisé. En concentrant 82 % des investissements publics de la Solideo (la société de livraison des ouvrages olympiques), le département s'est imposé comme le territoire le plus transformé par Paris 2024 . Mais ces équipements sont-ils vraiment utilisés ? Sous le crachin de juillet, ce mardi soir, la foule n'est peut-être pas dense sur le franchissement urbain Pleyel mais le flux est continu. Au milieu de la passerelle, Carmen et Eusebio se sont arrêtés pour admirer le paysage. Entre les TER stationnés en contrebas, les multiples rails qui offrent une vue dégagée et Montmartre en plein milieu, il y a là une certaine poésie urbaine à laquelle le couple n'est pas insensible. Ces retraités, qui habitent Saint-Denis depuis 1972, viennent quotidiennement pour « se promener, prendre un peu l'air ». « Parfois, on vient juste s'asseoir et regarder les gens qui passent », s'amuse Carmen.


Le Parisien
10-07-2025
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Seine-Saint-Denis : le référé des syndicats contre le déménagement du conseil départemental rejeté
Dans le match judiciaire engagé par deux syndicats du conseil départemental de Seine-Saint-Denis, la première manche vient d'être remportée par la collectivité. Ce mercredi 9 juillet, le tribunal administratif de Montreuil a rejeté la requête en référé de la CGT et de Sud contre le déménagement des services centraux du département de Bobigny à Saint-Denis. « Bien sûr qu'il y a de la déception. On a été rejetés et sans audience », confie Sabino Patruno, de la CGT. Début janvier, Stéphane Troussel (PS), le président du conseil départemental, a annoncé son projet de regrouper les 2 700 agents de ces services au Pulse , l'ancien navire amiral de Paris 2024. Cette décision lui avait valu de nombreuses critiques , tant de la part des agents, inquiets pour leur temps de transport et le passage en flex office, que des élus qui pointaient notamment l'aggravation d'un déséquilibre territorial entre l'est et l'ouest du 93. Fin mai, la CGT et SUD ont donc choisi de déposer deux recours au tribunal administratif, pointant notamment le non-respect des prérogatives des instances représentatives et la violation de règles qui régissent la commande publique. Ils avaient aussi déposé un référé, une procédure accélérée valide à condition que le dossier revête un caractère d'urgence. C'est là-dessus que le juge s'est fondé pour débouter les organisations syndicales. Dans son ordonnance en date du 9 juillet, le tribunal administratif de Montreuil estime que « les requérants ne justifient pas que l'exécution des actes contestés serait de nature à préjudicier gravement et immédiatement à leurs situations ». Le juge estime par ailleurs que les « allégations » des deux organisations ont un « caractère très général » et que les « risques relevés ( sont ) hypothétiques ». Un jugement qui laisse Sabino Patruno « un peu dubitatif. Est-ce à dire qu'il faut que le déménagement ait commencé pour considérer qu'il y a urgence ? », interroge-t-il. Il n'entend pas abandonner l'affaire : « Le combat qu'on mène est juste, donc il va se poursuivre. » La prochaine étape sera l'examen des deux recours, où le juge administratif se prononcera sur le fond du dossier. L'audience risque de ne pas avoir lieu avant plusieurs mois. Dans les couloirs du conseil départemental, si on prépare l'échéance « avec sérieux », on ne semble pas s'inquiéter de l'issue de la procédure. Côté syndicats, en revanche, on grimace un peu : « Vu les temps de traitement, l'objectif n'est pas d'avoir raison une fois qu'on est dedans. » C'est-à-dire le déménagement réalisé.


Le Parisien
05-07-2025
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Plans collèges de Seine-Saint-Denis : la droite épingle le bilan du département et se prend les pieds dans le tapis
L'objectif du groupe Les Républicains au conseil départemental de Seine-Saint-Denis était clair : démontrer que la majorité de gauche emmenée par Stéphane Troussel (PS) n'a pas réalisé ce qu'elle avait promis en matière de collèges, et dans le même temps que les travaux engagés ont coûté bien plus cher qu'annoncé. Le résultat, c'est un document de 16 pages qui dénonce « un écart frappant entre les promesses et la réalité des annonces », « une dérive budgétaire inquiétante », « l'accumulation des malfaçons » et « un entretien courant des bâtiments qui s'avère défaillant ».