Dernières actualités avec #SébastienChenu


Le Parisien
4 days ago
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Budget 2026 : Sébastien Chenu menace de censurer si François Bayrou « veut faire les poches des Français »
Nouvelle menace de la part du Rassemblement national. Alors que les grandes orientations du budget 2026 seront dévoilées ce mardi, le député RN Sébastien Chenu, invité sur BFMTV/RMC, a précisé ce mardi matin que les « lignes rouges » de son parti « c'est ne pas s'attaquer » à « la contribution à l'UE, la suradministration, (…) l'immigration » et « demander aux Français des efforts ». « Si vous demandez des efforts supplémentaires aux Français, quelles que soient les catégories, travailleurs, retraités, jeunes, fonctionnaires, nous dirons non », a-t-il insisté. « Si François Bayrou veut faire les poches des Français, on l'en empêchera et on verra qui l'en empêche à l'Assemblée nationale via la censure », a-t-il ajouté, menaçant une nouvelle fois de le « faire tomber sous les coups de la censure ». De son côté, le député et membre de la direction du parti Jean-Philippe Tanguy a promis de faire tomber le gouvernement en cas de hausse d'impôts, voire de gel budgétaire (« année blanche »), une autre manière selon lui « de piquer de l'argent aux gens ». Le Premier ministre, François Bayrou, prendra la parole à 16 heures pour annoncer un plan budgétaire permettant de trouver 40 milliards d'économies. L'objectif affiché : ramener le déficit public à 4,6 % en 2026. Interrogé il y a quelques jours sur LCI, François Bayrou a évoqué des « efforts » mais pas d'augmentation d'impôts généralisée . De son côté, Emmanuel Macron a exigé, ce dimanche 13 juillet, une enveloppe en hausse de 3,5 milliards d'euros en 2026 pour la défense , soit presque 10 % du total des économies à dénicher par son Premier ministre.


Le Figaro
10-07-2025
- Politics
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Perquisition au siège du RN : Sébastien Chenu accuse le «système» de vouloir «mettre à terre» le parti nationaliste
Invité sur RTL, le vice-président du RN a assuré que les emprunts réalisés par le parti auprès de personnes physiques étaient «légaux et validés». La riposte est enclenchée. Ce jeudi matin, au lendemain de la perquisition au siège du Rassemblement national (RN) à Paris, les élus nationalistes se sont multipliés dans les médias pour défendre le parti à la flamme. Au micro de RTL, Sébastien Chenu a dénoncé un «spectacle judiciaire» qui vise à «faire porter une suspicion sur le RN», l'«empêcher d'avoir recours à des prêts» et «aspirer toutes [ses] données». Alors que le parti de Marine Le Pen est menacé par une nouvelle affaire de prêts et de dons prétendument illégaux, le vice-président du parti a affirmé que tous les emprunts réalisés auprès de personnes physiques étaient «légaux et validés». D'après lui, le RN est contraint de recourir à cet outil au motif que les banques françaises et européennes refusent de lui prêter de l'argent. Sans ces emprunts, il «deviendrait un parti sans argent et sans capacité d'expression», a souligné le député du Nord, qui rappelle que la banque de la démocratie, promise par Emmanuel Macron et François Bayrou, est désormais une «promesse enterrée». Les perquisitions auraient donc pour objectif de «salir» le RN et «faire peur» aux Français qui lui prêtent de l'argent. À lire aussi Perquisition au siège du RN : le fardeau judiciaire du parti s'alourdit à nouveau Publicité «Trois attaques politiques différentes spectaculaires» «La ficelle est un peu grosse, ça commence à se voir de l'extérieur qu'il y a une espèce d'acharnement contre le RN», a lancé le vice-président du RN, qui accuse le «système» de vouloir «mettre à terre et asphyxier le premier parti d'opposition, puisqu'il ne réussit plus à le battre dans les urnes». Le RN n'est pourtant pas le premier parti politique dont le siège a été perquisitionné. Avant lui, Renaissance en 2022, le Modem en 2018, ou encore La France insoumise en 2017, ont vu les enquêteurs débarqués dans leurs locaux. «Dans la même journée, nous avons subi trois attaques politiques différentes spectaculaires. Je ne crois pas que les autres aient subi ça», a rétorqué Sébastien Chenu. Une allusion au rejet par la Cour européenne des droits de l'homme de la demande de Marine Le Pen de suspendre sa peine d'inéligibilité et à l'ouverture par le parquet européen d'une enquête sur de possibles détournements de subventions accordées par le Parlement européen.