
Perquisition au siège du RN : Sébastien Chenu accuse le «système» de vouloir «mettre à terre» le parti nationaliste
La riposte est enclenchée. Ce jeudi matin, au lendemain de la perquisition au siège du Rassemblement national (RN) à Paris, les élus nationalistes se sont multipliés dans les médias pour défendre le parti à la flamme. Au micro de RTL, Sébastien Chenu a dénoncé un «spectacle judiciaire» qui vise à «faire porter une suspicion sur le RN», l'«empêcher d'avoir recours à des prêts» et «aspirer toutes [ses] données». Alors que le parti de Marine Le Pen est menacé par une nouvelle affaire de prêts et de dons prétendument illégaux, le vice-président du parti a affirmé que tous les emprunts réalisés auprès de personnes physiques étaient «légaux et validés».
D'après lui, le RN est contraint de recourir à cet outil au motif que les banques françaises et européennes refusent de lui prêter de l'argent. Sans ces emprunts, il «deviendrait un parti sans argent et sans capacité d'expression», a souligné le député du Nord, qui rappelle que la banque de la démocratie, promise par Emmanuel Macron et François Bayrou, est désormais une «promesse enterrée». Les perquisitions auraient donc pour objectif de «salir» le RN et «faire peur» aux Français qui lui prêtent de l'argent.
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«Trois attaques politiques différentes spectaculaires»
«La ficelle est un peu grosse, ça commence à se voir de l'extérieur qu'il y a une espèce d'acharnement contre le RN», a lancé le vice-président du RN, qui accuse le «système» de vouloir «mettre à terre et asphyxier le premier parti d'opposition, puisqu'il ne réussit plus à le battre dans les urnes». Le RN n'est pourtant pas le premier parti politique dont le siège a été perquisitionné. Avant lui, Renaissance en 2022, le Modem en 2018, ou encore La France insoumise en 2017, ont vu les enquêteurs débarqués dans leurs locaux.
«Dans la même journée, nous avons subi trois attaques politiques différentes spectaculaires. Je ne crois pas que les autres aient subi ça», a rétorqué Sébastien Chenu. Une allusion au rejet par la Cour européenne des droits de l'homme de la demande de Marine Le Pen de suspendre sa peine d'inéligibilité et à l'ouverture par le parquet européen d'une enquête sur de possibles détournements de subventions accordées par le Parlement européen.
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Ils se trouvaient en Espagne pour une colonie de vacances. Une cinquantaine d'enfants se présentant comme de confession juive et leurs accompagnants ont été expulsés de l'appareil à Valence mercredi, alors que ce dernier s'apprêtait à décoller pour Paris-Orly. Certains dénoncent un acte antisémite, dont un ministre israélien écrivant sur X que « nous assistons récemment à de nombreux incidents antisémites graves ». Les forces de l'ordre et la compagnie Vueling démentent de leur côté tout abus et toute action liée à la confession des passagers. Auprès du média israélien i24News , la mère de l'un des adolescents a assuré qu'un « enfant a chanté une chanson en hébreu et le personnel a menacé d'appeler la police ». D'après elle, le personnel de bord a dans un premier temps demandé à cet enfant de faire moins de bruit, avant que la police n'arrive « sans deuxième intervention » de l'équipage. D'autres témoins dénoncent une décision antisémite. La mère d'un autre enfant, qui a préféré rester anonyme, affirme au Parisien être dans l'incompréhension. « Ils ont été mis dans une pièce pendant deux heures. Ils ont dû récupérer leurs bagages et ont été jetés de l'aéroport », ajoute-t-elle. Mais selon les échanges qu'elle a eus avec son fils, rien de problématique ne se serait passé dans l'avion. « Il semblerait qu'un gamin ait crié une fois en hébreu et que ça soit parti de là… », avance-t-elle prudemment. Peu après, elle contacte le consulat de France à Valence qui, selon elle, a répondu ne rien pouvoir faire. D'après cette mère, certains enfants ont décidé de prendre un nouveau billet d'avion pour rentrer en France, quand d'autres auraient passé la nuit sur place. Celle-ci confirme que la colonie était à destination de personnes de confession juive, sans leur être strictement réservée. Contacté, l'organisme en question n'avait pas répondu dans l'immédiat. Damien était lui présent dans l'avion aux côtés de sa fille de trois ans. Il a embarqué avant le groupe d'adolescents concerné. « Je n'ai pas entendu de bruit, ni de cris. Pendant les consignes de sécurité, Vueling a dit qu'ils allaient appeler la police pour des raisons de sécurité. Personne n'a vraiment compris ce qu'il se passait », témoigne-t-il auprès du Parisien. Se disant assis, « une dizaine de rangées » derrière le groupe, il assure que tous les membres de cette colonie sont restés calmes. « Je m'attendais à voir quelqu'un bourré debout, mais non. Rien », ironise-t-il. De son côté, la Guardia civil espagnole - l'équivalent de la gendarmerie française, confirme au Parisien que mercredi après-midi, « 47 adolescents et quatre accompagnateurs ont été expulsés » de cet appareil. « Non pas pour avoir chanté, mais pour mauvaise conduite à bord de l'avion à destination de Paris », justifie-t-elle. « Ils avaient été avertis à plusieurs reprises, mais ils ne se sont pas assis et n'ont pas tenu compte des instructions de l'équipage, mettant ainsi en danger la sécurité du vol », poursuivent les autorités espagnoles dans leur réponse. En revanche, ces dernières ne font pas état de la confession juive des personnes expulsées. Dans un communiqué de presse adressé au Parisien, la compagnie aérienne affirme de son côté que « l'intervention de l'équipage a été motivée exclusivement par un comportement compromettant l'intégrité du vol, ainsi que la sécurité des passagers et de l'opération ». « Un groupe de passagers adolescents a adopté une attitude fortement conflictuelle, mettant en péril le bon déroulement du vol », ajoute Vueling. D'après la compagnie, « ce groupe a manipulé de manière inappropriée du matériel de sécurité et interrompu activement la démonstration obligatoire des consignes, en ignorant à plusieurs reprises les instructions du personnel de cabine ». Raison pour laquelle le personnel de bord aurait fait appel à la Guardia Civil. Une vidéo circulant sur les réseaux sociaux, présentée comme prise pendant la scène, montre une personne plaquée au sol et menottée par les forces de l'ordre dans ce qui ressemble au couloir menant à l'avion. Interrogée précisément sur ce point, la guardia civil n'a pas apporté de réponse. Mais d'après Vueling, « une fois dans le terminal, le comportement agressif du groupe s'est poursuivi ». « Certains individus ont adopté une attitude violente envers les autorités, ce qui a conduit à l'arrestation de l'un des responsables du groupe. » De même, Vueling nie « fermement toute affirmation liant la décision de notre équipage à l'expression religieuse des passagers concernés, que nous respectons pleinement ». « Cette décision a été prise uniquement et exclusivement pour garantir la sécurité de l'ensemble des passagers. Chez Vueling, nous rejetons catégoriquement toute forme de discrimination, sans aucune exception. »


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