Dernières actualités avec #SébastienPatrice


L'Équipe
28-07-2025
- Sport
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Les sabreurs français éliminés dès les quarts de finale des Mondiaux de Tbilissi
Énorme déception pour le clan français ce lundi aux Mondiaux de Tbilissi (Géorgie) avec l'élimination des sabreurs en quarts de finale de l'épreuve par équipes, battus par la Roumanie (39-45). L'histoire se répète. Comme aux Championnats d'Europe de Gênes (Italie), les sabreurs français n'ont pas su concrétiser par équipes leurs excellents résultats individuels ce lundi aux Mondiaux de Tbilissi (Géorgie). Alors que Jean-Philippe Patrice a décroché l'argent mondial vendredi, le collectif complété par son frère Sébastien, Rémi Garrigue et Maxime Pianfetti sont tombés dans le piège tendu par la Roumanie en quarts de finale (39-45) et ne monteront pas sur le podium. Cette nouvelle contre-performance est une grande déception pour le groupe mené par Vincent Anstett, qui s'avançait en favori sur les deux derniers rendez-vous majeurs de l'année après une excellente saison de Coupe du monde, marquée par trois victoires sur cinq possibles. Une entame ratée qui coûte cher Après une entrée en matière sans accroc en début de matinée face à la Turquie (45-34), les Bleus ont très rapidement couru après le score face aux Roumains après l'entame manquée de Pianfetti (0-5). Si Rémi Garrigue, révélation de la saison dans le clan français, a un temps remis les troupes devant (20-19) après un excellent quatrième relais remporté 11-4, l'élan n'a pas été confirmé derrière, avec les quatre relais suivants empochés par les Roumains. Avec neuf touches de retard sur le dernier relais, Sébastien Patrice est revenu à -4 mais le Marseillais partait de trop loin. Les Roumains défieront les Hongrois en demi-finales.


L'Équipe
26-07-2025
- Sport
- L'Équipe
« J'ai vraiment changé de braquet » : la nouvelle dimension de Jean-Philippe Patrice, vice-champion du monde et nouveau numéro 1 mondial
Encore remplaçant olympique l'été dernier, le sabreur Jean-Philippe Patrice a totalement changé de dimension cette saison, désormais vice-champion du monde avec sa médaille d'argent décrochée vendredi à Tbilissi (Géorgie) et un nouveau statut de numéro 1 mondial. Les confettis volaient encore près du podium et le clan français attendait patiemment pour la photo collective, collé serré, tout content de célébrer deux nouvelles médailles mondiales. Mais il manquait les deux frangins Patrice. Enlacés, émus, les deux Marseillais étaient inséparables pendant de longues secondes vendredi soir. Le cadet Sébastien, numéro 1 mondial et favori au titre, passé à côté de son rendez-vous mondial à Tbilissi, glissant à l'oreille de son aîné Jean-Philippe sa fierté de le voir tout frais vice-champion du monde. L'heure de Sébastien finira sûrement par arriver. Mais cette fois, c'est bien Jean-Philippe qui a saisi l'occasion en allant chercher une médaille d'argent paradoxale, aussi attendue cette saison que totalement inattendue il y a tout juste un an, mais sans l'ombre d'un doute totalement méritée au regard de la toute nouvelle dimension prise par le sabreur de 28 ans depuis que la médaille de bronze olympique par équipes à Paris lui a servi de déclic mental. Jean-Philippe Patrice médaillé d'argent Une saison exceptionnelle de régularité Numéro 4 mondial en arrivant en Géorgie, fort de deux premiers succès en Coupe du monde et d'une médaille de bronze européenne, Patrice est passé en l'espace d'un an du statut de remplaçant olympique - dont la présence a fait beaucoup parler - à un prétendant au titre mondial, libéré d'un poids et sûr de son escrime. « J'ai vraiment changé de braquet, je le fais pour moi maintenant, je ne me préoccupe plus du regard des autres, racontait-il une fois la médaille d'argent autour du cou. À ceux qui ne croyaient pas en moi, finalement je les remercie, ça m'a rendu plus fort. J'ai vécu une préparation difficile mentalement, parce que c'était, mine de rien, mes premiers Mondiaux et c'est bizarre d'être favori sur tes premiers Mondiaux. C'est l'aboutissement d'une saison, c'est quelque chose d'incroyable pour moi. Je suis vice-champion du monde et je passe numéro 1 mondial. Je ne pouvais pas rêver mieux, enfin si bien sûr d'être champion du monde, mais ça viendra. » La marche était encore un peu trop haute en finale face au héros local Sandro Bazadze (9-15), mais si le cap mental est évident, c'est aussi et surtout sur la piste que Patrice a changé de dimension, montrant un sang-froid terrible dans les moments chauds, comme en quarts de finale quand son coéquipier Rémi Garrigue menait 14-11 et semblait filer vers le dernier carré. Mais sans s'affoler, stratège et fidèle à son profil de défenseur, quatre touches ont suivi, sans broncher, en patron. Pas le plus impressionnant physiquement, sans bondir partout comme son frère ou envoyer des sacoches comme Maxime Pianfetti, Patrice se détache par son sens tactique et une capacité d'adaptation qui collent à sa personnalité, posée et réfléchie. « Il a une telle sérénité sur la piste, explique son coach Vincent Anstett. Il ne renonce jamais, il a cette capacité d'analyse et d'adaptation, c'est une vraie force. Il peut être très fier de lui parce que c'est un vrai bosseur. Il ne se cache pas, il s'engage à 100 %. Il peut se regarder dans la glace et dire qu'il a tout fait pour y arriver. » « Il est totalement décomplexé. Il y a de l'ambition, mais c'est fait assez sainement parce qu'il se donne les moyens de ses ambitions, il fait tout ce qu'il faut » Vincent Anstett, manager général du sabre hommes Sûr de lui et de son projet, l'aîné des Patrice s'est débarrassé du moindre complexe, n'hésitant pas à assumer son ambition dès le début de saison, comme le raconte Anstett. « En sortant des Jeux, il devait être autour de la 30e place mondiale à peu près, et puis il me dit "je veux rentrer dans le top 16 rapidement", qui est la barrière pour rentrer directement dans les tableaux principaux. Je lui avais répondu "oui c'est très bien, mais tu n'as pas de points aux Jeux et mathématiquement ça va être compliqué, le gap est quand même assez important". Et tout de suite il m'a sorti : "Il suffit de gagner un Grand Prix et puis c'est bon". Oui, c'est sûr, il suffit de gagner un Grand Prix ! Il n'avait pas encore fait de podium en Coupe du Monde à ce moment-là mais dès la deuxième compétition de l'année, il gagne le Grand Prix d'Orléans. On sort d'Orléans et il me dit "J'aimerais bien gagner à Padoue, ma femme est Italienne". Oui c'est bien, tu en as déjà gagné une, ça va aller. Padoue, il gagne... » « Il est totalement décomplexé, conclut Anstett. Il y a de l'ambition, mais c'est fait assez sainement parce qu'il se donne les moyens de ses ambitions, il fait tout ce qu'il faut pour s'entraîner, pour avoir une bonne nutrition, la préparation mentale et physique. Il y a eu plein de facteurs qui ont fait que ça a explosé. Mais on ne pouvait pas forcément s'attendre à ça non plus. » « C'est à son image, elle ne lâche jamais » : Pauline Ranvier, une vice-championne du monde qui a rebondi après l'échec olympique


Le Figaro
25-07-2025
- Sport
- Le Figaro
Mondiaux d'escrime : le français Jean-Philippe Patrice s'assure la médaille de bronze
Le sabreur français Jean-Philippe Patrice a assuré à la France une deuxième médaille aux Mondiaux d'escrime de Tbilissi en Géorgie. Le sabreur français Jean-Philippe Patrice a assuré au clan français une deuxième médaille aux Mondiaux d'escrime de Tbilissi (Géorgie), après avoir écarté en quarts de finale son compatriote Rémi Garrigue (15-14) vendredi. Deux jours après la médaille de bronze récoltée par Maxime Pauty en fleuret, Jean-Philippe Patrice tentera désormais d'atteindre la finale après un match renversant contre Garrigue, sacré récemment champion d'Europe. Le sabreur de 20 ans menait 14-11 dans la partie avant de voir l'aîné des frères Patrice refaire son retard à la vitesse de la lumière pour finalement l'emporter. Publicité 4e mondial Avec cette médaille assurée un mois après le bronze aux Championnats d'Europe, le N.4 mondial continue de récompenser une très bonne saison de Coupe du monde, au cours de laquelle il a compté deux victoires en individuel. Plus tôt dans la journée, son petit frère et N.1 mondial Sébastien Patrice avait lui été éliminé dès le 2e tour, sorti par le Russe Pavel Graudyn. Championne d'Europe en titre, la fleurettiste Eva Lacheray a été éliminée au stade des 8es de finale par la Canadienne Jessica Guo (15-6).


Le Figaro
22-07-2025
- Sport
- Le Figaro
Escrime : Eva Lacheray, Rémi Guarrigue, Sarah Noutcha... La jeune génération bleue sans pression aux Mondiaux
Brillante lors des récents Championnats d'Europe, la jeunesse française aborde les Championnats du monde à Tbilissi avec ambition. Ne leur parlez pas de «statut à défendre». Après avoir saisi leur chance lors des championnats d'Europe, les nouveaux noms de l'escrime française, à l'instar d'Eva Lacheray ou Rémi Garrigue, s'avancent avec envie mais sans pression vers les Mondiaux en Géorgie mardi. Après «deux semaines un peu plus tranquilles», le temps d'une courte pause et du retour à l'entraînement, Rémi Garrigue a eu «le temps de vraiment réaliser» son titre acquis un mois plus tôt. Le sabreur de 20 ans, déjà performant par équipes tout au long de la saison, a pris la lumière en Italie, dans une arme où ses compatriotes Sébastien (numéro 1 mondial) et Jean-Philippe Patrice étaient davantage attendus. Le tout en ayant battu en finale le triple champion olympique hongrois Aron Szilagyi. J'y vais pour une médaille, mais ce n'est qu'à la fin qu'on paye les musiciens Rémi Garrigue Publicité «Ça m'a permis de montrer que j'étais capable de battre les meilleurs», s'est satisfait l'intéressé, vainqueur de son premier titre majeur chez les seniors. Désormais attendu en Géorgie, le 13e mondial, fan du champion coréen Oh Sang-Uk, reste pour autant serein : «l'état d'esprit pour aborder (les championnats du monde) ne sera pas différent, j'y vais pour une médaille, mais ce n'est qu'à la fin qu'on paye les musiciens». Sa compatriote Eva Lacheray, sacrée en fleuret et qui disputera aussi son premier Mondial, est encore plus catégorique : «les coachs m'en ont un peu parlé en me disant de ne pas me mettre de pression pour un statut, mais très loin de moi ce genre d'idée. On me parle beaucoup du titre de championne d'Europe, si ça fait peur à mes adversaires tant mieux, mais ça ne change rien pour moi, je n'ai rien à défendre», ajoute celle qui a ramené deux des trois médailles du fleuret tricolore le mois dernier (2e par équipes) quand, chez les hommes, Anas Anane, 21 ans, s'est aussi distingué en décrochant l'argent. Revenue déçue des JO de Paris (8es de finale en individuel, 1er tour par équipes), la fleurettiste de 25 ans a surtout confirmé une montée en puissance déjà caractérisée par son premier podium personnel de Coupe du monde au Caire en mars. «Elle est tout à fait à même d'avoir la même exigence, la même rigueur pendant toute une journée», assure l'entraîneur des Bleues Yann Detienne, «ces Mondiaux arrivent à point nommé pour qu'elle puisse encore s'exprimer», même si la tâche s'annonce plus difficile avec la présence entre autres de la numéro 1 mondiale et double championne olympique américaine Lee Kiefer. «C'est la compétition que tout le monde attend, celle pour laquelle on se prépare toute l'année. J'étais hyper heureuse d'avoir gagné mais c'était une étape», abonde Sarah Noutcha, qui elle aussi a répondu aux attentes en devenant championne d'Europe de sabre après une saison durant laquelle elle a souvent été bien placée. «C'est quelqu'un que je vois vraiment évoluer d'année en année, approuve son entraîneur Mathieu Gourdain, et encore plus cette année (...) Aux championnats d'Europe, il n'y avait pas l'espace d'une feuille pour l'adversaire, elle n'a jamais relâché l'effort.» Le technicien admet par ailleurs avoir vu chez la sabreuse «sortir beaucoup de choses attendues l'année dernière où elle était déjà forte, dans la compréhension du jeu, de la psychologie des adversaires, des timings pour faire les efforts». Autant d'éléments qui pourraient lui permettre de faire encore sensation à Tbilissi.