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Le Figaro
6 days ago
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Chambre refusée malgré une réservation : quels sont vos droits en cas de surbooking à l'hôtel ?
Lorsque des clients ayant pourtant réglé leur séjour se retrouvent sans chambre disponible, les hôteliers doivent tout faire pour qu'ils ne se retrouvent pas sans endroit où passer la nuit. La mésaventure est arrivée à près de 80 Français ces deux dernières semaines. En réservant un séjour au White Beach de Taghazout, au Maroc, les touristes ne s'attendaient pas à être recalés de leur cinq-étoiles pour cause de surréservation (ou «surbooking»). À la place, l'agence Ôvoyages avec laquelle ils ont réservé leur propose de séjourner dans un quatre-étoiles en travaux, loin du cadre idyllique du White Beach. Le voyagiste et l'hôtel se renvoient la balle. Ôvoyages affirme que les séjours avaient pourtant bien été validés par l'établissement, rapporte Le Parisien . À découvrir Voyages sur mesure : découvrez les offres de nos partenaires Le surbooking est une pratique commerciale relativement répandue dans l'industrie du tourisme, en particulier dans le transport aérien. De nombreuses compagnies vendent plus de billets qu'il n'existe de places dans un avion afin de maximiser leur taux de remplissage. Leur espoir ? Que quelques passagers renoncent à leur voyage et ne se présentent pas à l'embarquement. Publicité Une pratique courante dans l'aérien, moins dans l'hôtellerie Toutefois, le surbooking est beaucoup moins pratiqué dans l'hôtellerie. Le plus souvent accidentel, il est causé notamment par des erreurs de synchronisation entre les calendriers utilisés sur différentes plateformes (Airbnb, Booking...). Une même chambre peut ainsi être attribuée à deux clients différents aux mêmes dates. Contrairement aux passagers aériens, les clients des hôtels ne sont pas protégés par un règlement européen. Toutefois, les lois prévues dans les codes (civil, du tourisme, du commerce...) de chaque pays obligent les professionnels à fournir une assistance. Que ce soit en cas de surbooking (intentionnel ou accidentel) ou de fermeture inopiné de l'établissement (travaux, problème technique...), les hôteliers doivent tout faire pour que leurs clients ne se retrouvent pas sans endroit où passer la nuit. Relogement sans frais dans un autre hôtel Quand des clients se présentent au check-in et qu'on leur annonce qu'il n'y a plus de chambres disponibles, ils doivent se voir proposer deux solutions : un remboursement complet des sommes déjà engagées (dans ce cas, le client réorganise son séjour lui-même) ou un relogement dans un autre hôtel de catégorie équivalente ou supérieure, sans frais supplémentaire. Il peut s'agir d'un hôtel appartenant à un même groupe ou d'un hôtel partenaire. Si l'hôtel est de catégorie inférieure, qu'il propose moins de prestations (absence de piscine ou de spa, par exemple), le professionnel doit verser une indemnisation au moins égale à la différence de prix. Il est aussi tenu de prendre en charge le transport par taxi vers le nouvel hôtel. Si les nuitées ont été réservées via une agence de voyages (comme dans le cas de nos voyageurs lésés au Maroc), celle-ci doit s'occuper des démarches de relogement et fournir exactement la même prestation définie dans le contrat de voyage. Si l'hôtelier et (le cas échéant) le voyagiste ne conviennent d'aucune solution à l'amiable, les clients lésés peuvent, entre autres, vers le médiateur du tourisme et du voyage (MTV) ou la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) via l'outil Signal Conso. Publicité EN VIDÉO - Sécheresse à Izmir : quand les touristes ont de l'eau, les habitants en manquent


24 Heures
04-07-2025
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Une touriste suisse meurt après avoir été griffée par un chien errant au Maroc
Le drame s'est déroulé à Taghazout. La victime avait été vaccinée contre la rage à la suite de sa blessure. Publié aujourd'hui à 17h21 Une touriste suisse est décédée au Maroc après avoir été griffée par un chien errant (image d'illustration). IMAGO/THALES ANTONIO Une touriste suisse est décédée à Taghazout, un village marocain proche de la ville d'Agadir dans le sud du pays, la semaine dernière. Cette dernière aurait joué avec un chien errant, qui l'aurait ensuite griffée, rapportent les médias locaux, relayés par Watson . Même si la blessure était bénigne, la touriste a été vaccinée contre la rage. Mais son cas s'est rapidement aggravé et elle est décédée peu de temps après, explique le média. Le Département fédéral des affaires étrangères, interrogé par Watson, a confirmé qu'une ressortissante helvétique était morte au Maroc, sans pour autant en donner la cause. Le cas a également été annoncé au Centre de médecine des voyages de l'Université de Zurich, qui explique ne pas avoir de «confirmation du diagnostic de rage, ni d'autres détails sur la personne». Plusieurs cas de décès et de blessures D'autres cas de décès et de blessures liés à des griffures ou à des morsures de chiens ont déjà eu lieu à Taghazout, village très prisé des touristes pour ses paysages et ses spots de surf. Rien que sur une journée, il est arrivé que les services de santé d'Agadir recensent 70 personnes ayant été victimes d'une attaque de chien errant, détaille Watson, citant le journal «Al Akhbar». D'autres articles sur le Maroc Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters Laure Schmidt est journaliste stagiaire au sein de la rubrique Suisse-Monde-Economie de la rédaction Tamedia depuis septembre 2023. Elle a étudié les sciences sociales et la psychologie à l'Université de Lausanne. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.