logo
#

Dernières actualités avec #Tebboune

Boualem Sansal maintenu en prison, ou les illusions perdues de la diplomatie française face à Alger
Boualem Sansal maintenu en prison, ou les illusions perdues de la diplomatie française face à Alger

Le Figaro

time16 hours ago

  • Politics
  • Le Figaro

Boualem Sansal maintenu en prison, ou les illusions perdues de la diplomatie française face à Alger

Réservé aux abonnés DÉCRYPTAGE - Alors que l'écrivain emprisonné n'a pas été gracié par le président algérien, la stratégie diplomatique choisie par l'Élysée et le Quai d'Orsay suscite l'ire de ceux qui voudraient engager un véritable bras de fer avec Alger. Alors que les proches et les soutiens de l'écrivain franco-algérien espéraient sans trop y croire sa libération, Boualem Sansal n'a pas été gracié par le président Abdelmadjid Tebboune ce 5 juillet, à l'occasion de l'anniversaire de l'indépendance de l'Algérie. Pire, les décrets publiés à la veille de la fête nationale semblent rédigés de manière à faire comprendre qu'il n'en était même pas question, en excluant explicitement de la clémence présidentielle les prisonniers condamnés pour «atteinte à l'unité nationale». Alors que 6800 détenus ont obtenu une grâce, Boualem Sansal s'en retrouve écarté par principe, comme les terroristes et les criminels... Ce nouveau revers pour la diplomatie française remet désormais en question la méthode employée par l'Élysée et le Quai d'Orsay - ni l'un ni l'autre n'ayant, à cette heure, réagi au maintien en détention de l'écrivain. À découvrir PODCAST - Écoutez le club Le Figaro International À droite, où l'on dénonce depuis longtemps la faiblesse de l'exécutif et son refus d'engager un bras de fer avec Alger, les…

« La stratégie de la France est un échec » : l'étonnant silence de Paris sur Boualem Sansal
« La stratégie de la France est un échec » : l'étonnant silence de Paris sur Boualem Sansal

Le Parisien

timea day ago

  • Politics
  • Le Parisien

« La stratégie de la France est un échec » : l'étonnant silence de Paris sur Boualem Sansal

L'annonce est tombée vendredi soir 4 juillet, l'écrivain Boualem Sansal retenu en otage par Alger ne bénéficie pas (en tout cas à ce stade) de grâce présidentielle . Pourtant, si une partie de l'opposition a rapidement fait connaître sa désapprobation, la France n'a officiellement toujours pas réagi : Boualem Sansal, 80 ans et dont l'état de santé est préoccupant, reste donc condamné à une peine de cinq ans de prison ferme, pour « atteinte à l'unité nationale ». Le président de la République, le Premier ministre comme la diplomatie française sont restés étonnamment silencieux. Ni communiqué, ni déclaration, ni réaction sur les réseaux sociaux. Au point de surprendre jusqu'au sein du gouvernement… « C'est la sidération », explique un ministre médusé par la non-réaction de la France. Un silence qui ne doit rien au hasard. « On a eu des consignes de l'Élysée pour se taire », explique une source gouvernementale. Si le régime algérien a refusé de gracier l'écrivain franco-algérien à l'occasion de la fête de l'Indépendance, la France espère toujours obtenir la libération de Boualem Sansal ces prochains jours. Cette fois lors d'une grâce personnelle à la discrétion du président algérien Tebboune.

Boualem Sansal : le président algérien Abdelmadjid Tebboune ne gracie pas l'écrivain, qui reste en prison
Boualem Sansal : le président algérien Abdelmadjid Tebboune ne gracie pas l'écrivain, qui reste en prison

Le Parisien

time2 days ago

  • Politics
  • Le Parisien

Boualem Sansal : le président algérien Abdelmadjid Tebboune ne gracie pas l'écrivain, qui reste en prison

L'espoir était mince, mais ses proches s'y accrochaient tout de même. Abdelmadjid Tebboune n'a pas fait de cadeau. Le président algérien a décidé vendredi de ne pas accorder de grâce à Boualem Sansal , emprisonné depuis mars 2025 pour « atteinte à l'unité nationale ». En Algérie, la tradition veut qu'un certain nombre de détenus soient graciés chaque 5 juillet, jour de la fête de l'Indépendance. Emmanuel Macron et le gouvernement y voyaient une ouverture pour libérer l'écrivain franco-algérien de 80 ans, dont l'état de santé est préoccupant, et ainsi apaiser les vives tensions diplomatiques entre les deux pays . Mais Abdelmadjid Tebboune en a décidé autrement. Les décrets publiés ce vendredi sont formels : les détenus condamnés pour « atteinte à l'unité nationale » ne seront pas graciés cette année. Boualem Sansal reste donc derrière les barreaux. « Ce n'est malheureusement pas une surprise », concède fatalement Arnaud Benedetti, ami de l'écrivain et membre de son comité de soutien. « On avait des signaux assez mauvais et négatifs depuis quelques jours. Nous n'avons jamais partagé l'optimisme qui pouvait être émis des autorités parfois et avons toujours considéré que, malheureusement, le pire était à craindre. » La presse algérienne s'était montrée offensive et sévère ces derniers jours envers Boualem Sansal. « La grande imposture française », pouvait-on lire jeudi sur son cas en Une du quotidien L'Expression, réputé comme étant proche de l'exécutif. La condamnation de Boualem Sansal à cinq ans de prison ferme a été confirmée ce mardi par la cour d'appel d'Alger. En choisissant de ne pas se pourvoir en cassation, l'écrivain a accepté que sa condamnation devienne définitive, une condition préalable à toute mesure de grâce en Algérie. Une manière aussi de dire qu'une issue politique et diplomatique est possible. Si Abdelmadjid Tebboune n'a pas saisi cette opportunité, il peut toujours décider de libérer l'écrivain d'ici la fin de sa condamnation. Une grâce présidentielle pour raison médicale est possible. Atteint d'un cancer de la prostate , Boualem Sansal pourrait légitimement en bénéficier. Reste à savoir si le chef de l'État algérien veut lui faire ce plaisir. Les proches de l'écrivain, eux, restent sceptiques. « Je pense que le régime algérien impose un rapport de force à la France, et que la France ne veut pas y répondre », regrette Arnaud Benedetti. « Plus la France est faible, plus le rapport de force est en notre défaveur. Depuis des mois on nous vante une hypothétique diplomatie qui serait efficace, mais elle n'a donné aucun résultat », poursuit-il. La récente actualité autour de Christophe Gleizes ne rassure pas l'entourage de Boualem Sansal. Ce journaliste sportif français, qui collabore notamment avec le groupe SoPress, a été jugé dimanche pour « apologie du terrorisme » et « possession de publications dans un but de propagande nuisant à l'intérêt national » . Il a été condamné à sept ans de prison ferme.

TÉLÉCHARGER L'APPLICATION

Commencez dès maintenant : Téléchargez l'application

Prêt à plonger dans un monde de contenu mondial aux saveurs locales? Téléchargez l'application Daily8 dès aujourd'hui sur votre app store préféré et commencez à explorer.
app-storeplay-store