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Ce ministre de Donald Trump recadre Elon Musk qui s'acharne en politique
ETATS-UNIS - Chacun son business. Le ministre américain des Finances Scott Bessent a recadré Elon Musk ce dimanche 6 juillet, estimant que le multimilliardaire devrait se consacrer à ses entreprises plutôt qu'à faire de la politique. Et ce, alors que le patron de Tesla et de X vient de lancer le Parti de l'Amérique, une formation politique présentée comme une alternative aux deux partis américains dominants (démocrate et républicain). « Je pense que les conseils d'administration de ses différentes entreprises voulaient qu'il revienne diriger ces entreprises, ce à quoi il est meilleur que quiconque », a réagi Scott Bessent, interrogé sur CNN pour savoir si l'annonce de la création d'un nouveau parti par l'homme le plus riche du monde inquiétait l'administration Trump. « J'imagine que ces conseils d'administration n'ont pas apprécié cette annonce d'hier et vont l'encourager à se concentrer sur ses activités d'entrepreneur, pas sur ses activités politiques », a-t-il poursuivi. Pas « populaire » Selon lui, « les principes » défendus par la Commission pour l'efficacité gouvernementale (Doge) dirigée par Elon Musk ont « été très populaires » mais, « lorsque l'on regarde les sondages, Elon ne l'était pas ». Elon Musk et Donald Trump ont été très proches. Elon Musk a contribué à hauteur de plus de 270 millions de dollars à la campagne du républicain pour la Maison Blanche et a, notamment, piloté pendant plusieurs mois la Doge, destinée à réduire drastiquement les dépenses fédérales. Il était un habitué du Bureau ovale. Il a quitté Doge en mai pour reprendre en main ses entreprises et en particulier le spécialiste des véhicules électriques Tesla, dont l'image et les ventes souffraient dans le monde du fait de cette collaboration. « Épuisement » des investisseurs de Tesla Peu après, les deux hommes ont durement et très publiquement ferraillé au sujet du projet de loi budgétaire de Donald Trump. Fermement opposé à ce texte, dont il dénonce l'impact sur les finances publiques, Elon Musk avait promis de lancer son propre parti politique si le texte était adopté. Il a mis sa menace à exécution samedi, au lendemain de la promulgation en grande pompe de la « grande et belle loi » de Donald Trump, en annonçant la création de sa formation, le « parti de l'Amérique ». « En plongeant encore plus profondément dans la politique (...), Musk part exactement dans la direction opposée de ce que les actionnaires/investisseurs de Tesla veulent qu'il fasse pendant cette période cruciale dans l'histoire de Tesla », a commenté dimanche Dan Ives, analyste de Wedbush. « Si le cœur des supporteurs de Musk le soutiendra coûte que coûte à chaque tournant, il y a un sentiment général d'épuisement de la part de nombreux investisseurs de Tesla lié au fait que Musk persiste sur la voie politique », a-t-il relevé, soulignant que le « soulagement initial » de son départ de Doge avait été « de courte durée ». « La situation a pris une mauvaise tournure » avec cette annonce, a estimé Dan Ives. Dans les échanges électroniques hors de l'ouverture de la Bourse de New York, l'action Tesla - très volatile depuis toujours - reculait de 0,85 % dimanche à la mi-journée.


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2 hours ago
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Le secrétaire américain au Trésor critique Elon Musk
(New York) Le secrétaire américain au Trésor Scott Bessent a estimé dimanche que le multimilliardaire Elon Musk, qui a annoncé la veille la création de sa propre formation politique, devrait être encouragé à se consacrer à ses entreprises plutôt qu'à faire de la politique. Agence France-Presse « Je pense que les conseils d'administration de ses différentes entreprises voulaient qu'il revienne diriger ces entreprises, ce à quoi il est meilleur que quiconque », a réagi M. Bessent, interrogé sur CNN pour savoir si l'annonce de l'homme le plus riche du monde inquiétait l'administration Trump. « J'imagine que ces conseils d'administration n'ont pas apprécié cette annonce d'hier et vont l'encourager à se concentrer sur ses activités d'entrepreneur, pas sur ses activités politiques », a-t-il poursuivi. Selon lui, « les principes » défendus par la commission dirigée par M. Musk ont « été très populaires » mais, « lorsque l'on regarde les sondages, Elon ne l'était pas ». PHOTO NATHAN HOWARD, ARCHIVES REUTERS Elon Musk MM. Musk et Trump ont été très proches. Elon Musk a contribué à hauteur de plus de 270 millions de dollars à la campagne du républicain pour la Maison-Blanche et a, notamment, piloté la Commission pour l'efficacité gouvernementale (Doge) destinée à réduire drastiquement les dépenses fédérales. Il était un habitué du bureau Ovale. Il a quitté Doge en mai pour reprendre en main ses entreprises et en particulier le spécialiste des véhicules électriques Tesla, dont l'image et les ventes souffraient dans le monde du fait de cette collaboration. Peu après, les deux hommes ont durement et très publiquement ferraillé au sujet du projet de loi budgétaire de Donald Trump. Fermement opposé à ce texte, dont il dénonce l'impact sur les finances publiques, Elon Musk avait promis de lancer son propre parti politique si le texte était adopté. Il a mis sa menace à exécution samedi, au lendemain de la promulgation en grande pompe de la « grande et belle loi » de Donald Trump, en annonçant la création de sa formation, le « parti de l'Amérique ». « En plongeant encore plus profondément dans la politique […], Musk part exactement dans la direction opposée de ce que les actionnaires/investisseurs de Tesla veulent qu'il fasse pendant cette période cruciale dans l'histoire de Tesla », a commenté dimanche Dan Ives, analyste de Wedbush. « Si le cœur des supporteurs de Musk le soutiendra coûte que coûte à chaque tournant, il y a un sentiment général d'épuisement de la part de nombreux investisseurs de Tesla lié au fait que Musk persiste sur la voie politique », a-t-il relevé, soulignant que le « soulagement initial » de son départ de Doge avait été « de courte durée ». « La situation a pris une mauvaise tournure » avec cette annonce, a estimé M. Ives. Dans les échanges électroniques hors de l'ouverture de la Bourse de New York, l'action Tesla-très volatile depuis toujours-reculait de 0,85 % dimanche à la mi-journée.


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3 hours ago
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Le secrétaire américain au Trésor critique envers Elon Musk
(New York) Le secrétaire américain au Trésor Scott Bessent a estimé dimanche que le multimilliardaire Elon Musk, qui a annoncé la veille la création de sa propre formation politique, devrait être encouragé à se consacrer à ses entreprises plutôt qu'à faire de la politique. Agence France-Presse « Je pense que les conseils d'administration de ses différentes entreprises voulaient qu'il revienne diriger ces entreprises, ce à quoi il est meilleur que quiconque », a réagi M. Bessent, interrogé sur CNN pour savoir si l'annonce de l'homme le plus riche du monde inquiétait l'administration Trump. « J'imagine que ces conseils d'administration n'ont pas apprécié cette annonce d'hier et vont l'encourager à se concentrer sur ses activités d'entrepreneur, pas sur ses activités politiques », a-t-il poursuivi. Selon lui, « les principes » défendus par la commission dirigée par M. Musk ont « été très populaires » mais, « lorsque l'on regarde les sondages, Elon ne l'était pas ». MM. Musk et Trump ont été très proches. Elon Musk a contribué à hauteur de plus de 270 millions de dollars à la campagne du républicain pour la Maison-Blanche et a, notamment, piloté la Commission pour l'efficacité gouvernementale (Doge) destinée à réduire drastiquement les dépenses fédérales. Il était un habitué du bureau Ovale. Il a quitté Doge en mai pour reprendre en main ses entreprises et en particulier le spécialiste des véhicules électriques Tesla, dont l'image et les ventes souffraient dans le monde du fait de cette collaboration. Peu après, les deux hommes ont durement et très publiquement ferraillé au sujet du projet de loi budgétaire de Donald Trump. Fermement opposé à ce texte, dont il dénonce l'impact sur les finances publiques, Elon Musk avait promis de lancer son propre parti politique si le texte était adopté. Il a mis sa menace à exécution samedi, au lendemain de la promulgation en grande pompe de la « grande et belle loi » de Donald Trump, en annonçant la création de sa formation, le « parti de l'Amérique ». « En plongeant encore plus profondément dans la politique […], Musk part exactement dans la direction opposée de ce que les actionnaires/investisseurs de Tesla veulent qu'il fasse pendant cette période cruciale dans l'histoire de Tesla », a commenté dimanche Dan Ives, analyste de Wedbush. « Si le cœur des supporteurs de Musk le soutiendra coûte que coûte à chaque tournant, il y a un sentiment général d'épuisement de la part de nombreux investisseurs de Tesla lié au fait que Musk persiste sur la voie politique », a-t-il relevé, soulignant que le « soulagement initial » de son départ de Doge avait été « de courte durée ». « La situation a pris une mauvaise tournure » avec cette annonce, a estimé M. Ives. Dans les échanges électroniques hors de l'ouverture de la Bourse de New York, l'action Tesla-très volatile depuis toujours-reculait de 0,85 % dimanche à la mi-journée.


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6 hours ago
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« Une vengeance vis-à-vis de Donald Trump » : le nouveau parti d'Elon Musk analysé par son biographe
ÉTATS-UNIS - Bouleversement dans le paysage politique américain ou coup d'épée dans l'eau ? Elon Musk, l'ancien allié de Donald Trump, a annoncé samedi 5 juillet son intention de créer sa propre formation politique, le Parti de l'Amérique. Une annonce qui intervient quelques semaines après son départ du Département à l'efficacité gouvernementale (DOGE), où il avait été nommé en janvier pour raboter dans les dépenses de l'administration américaine. Après ça, il s'est livré à une véritable guerre médiatique avec Donald Trump, sur fond d'opposition à la loi budgétaire portée par le président américain. Sans détailler son projet politique, le patron de Tesla a affirmé vouloir faire émerger une alternative aux deux partis américains : républicain et démocrate. Si pour l'heure Donald Trump n'a pas réagi à cette annonce, cette décision interroge. Rédacteur en chef du numérique chez Sciences et Avenir et auteur du livre Enquête sur Elon Musk, l'homme qui défie la science, Olivier Lascar décrypte ce nouveau coup d'éclat de l'homme le plus riche du monde. Olivier Lascar. Cette annonce est avant tout une vengeance vis-à-vis de Donald Trump, puisqu'Elon Musk considère que son rôle n'a pas été valorisé à la hauteur de ce qu'il a fait pour le président américain. Avec cette annonce on assiste à une forme d'auto-radicalisation du personnage, qui, avec son passage au sein du gouvernement, s'est enivré de la puissance des foules. En quittant le DOGE, Elon Musk avait pourtant dit vouloir se consacrer à ses activités de chef d'entreprise. Comment expliquer ce revirement ? Du point de vue des dommages potentiels sur ses entreprises, cette annonce est en effet surprenante. Pendant ses six mois au DOGE, Tesla a été très touché avec une chute de son action en bourse ou des campagnes anti-Tesla. Avec son engagement politique, Elon Musk, qui a incarné pendant des années le succès et le caractère innovant de Tesla, devient un problème pour l'entreprise. Cela pourrait aussi toucher Space X, car même si Elon Musk pense que personne ne peut lui faire de l'ombre sur la question spatiale, il est concurrencé par Jeff Bezos et son entreprise Blue Origin. Il n'a toutefois pas totalement abandonné sa casquette d'homme d'affaires. Elon Musk perçoit son action politique comme un instrument pour le succès de ses sociétés. Elon Musk n'a pas détaillé ses propositions politiques. Que peut-on attendre de lui ? C'est difficile à dire car ce qui caractérise Musk, c'est qu'il n'est pas un idéologue, contrairement à d'autres personnalités de la tech comme Peter Thiel [le fondateur de PayPal], qui est une figure de l'extrême droite. Elon Musk a été proche des démocrates pendant un temps, avant de se rapprocher des républicains sous la mandature de Joe Biden. Il n'a pas de projet politique connu, mis à part la question de la dette. On sait également que sur les questions sociales, il pense que l'idéologie woke a mis en danger les États-Unis. Mais de ce point de vue là, on comprend mal comment il pourrait se différencier de Donald Trump. Étant né en Afrique du Sud et non aux États-Unis, on sait qu'il ne peut pas se présenter à l'élection présidentielle américaine. Alors pourquoi créer un parti ? Pour l'instant, Elon Musk affirme que ce parti permettrait de mener des campagnes locales pour proposer des candidats face aux élus qui ont voté pour la loi budgétaire de Donald Trump. Mais on peut aussi imaginer que sur le long terme, ce parti lui permette d'être un faiseur de roi pour les prochaines élections. Avant de se ranger derrière Donald Trump, il avait notamment soutenu le gouverneur de Floride Ron DeSantis. Peut-il, comme il l'assure, imposer un « troisième parti » aux États-Unis, où le système politique est bipartisan ? Le projet d'un troisième parti politique est une arlésienne aux États-Unis. C'est un projet qui revient régulièrement et qui a été porté par plusieurs figures politiques, mais qui n'a jamais abouti car ça ne fait pas partie de la culture politique du pays. Les Américains ont l'impression que c'est un vote qui ne servirait à rien. Par ailleurs, la personnalité même d'Elon Musk peut lui poser problème. Pour construire un projet politique, il faut des alliés et le goût des gens, ce qui n'est pas le cas de Musk. Dans la gestion de ses entreprises, il est moteur sur l'aspect technique mais d'une violence terrible sur le plan humain. On l'a également souvent vu mal à l'aise sur scène, ce qui laisse penser qu'il n'aurait pas le pouvoir d'attraction suffisant pour être un leader politique et faire peser son parti.


La Presse
10 hours ago
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Le plan de Musk pour 2026
(New York) Il dit avoir un plan inspiré de la Grèce antique. Ce ne sont peut-être encore que des paroles, mais comme elles viennent de l'homme le plus riche au monde, il faut y prêter attention, car il a les moyens de passer aux actes, et ce, dès les élections de mi-mandat, en novembre 2026. Elon Musk a annoncé samedi la création du « parti de l'Amérique » (America party) sur son réseau social, une journée après avoir sondé les abonnés de son compte sur l'opportunité de créer une voie de rechange aux deux grandes formations politiques américaines. Environ 1,2 million d'internautes ont participé au sondage. « Par un facteur de 2 contre 1, vous voulez un nouveau parti politique, et vous l'aurez ! », s'est exclamé le patron de Tesla, SpaceX et X en après-midi. « Lorsqu'il s'agit de ruiner notre pays par le gaspillage et la corruption, nous vivons dans un système à parti unique, pas dans une démocratie. Aujourd'hui, le parti de l'Amérique est créé pour vous rendre votre liberté. » L'entrepreneur avait promis la semaine dernière de créer sa propre formation politique advenant l'adoption par le Congrès du One Big Beautiful Bill Act de Donald Trump, qu'il avait qualifié de « totalement insensé et destructeur ». Il avait également menacé de soutenir financièrement les candidats désireux de se présenter en 2026 contre les élus républicains ayant voté pour le vaste projet de loi budgétaire. Inspiré par l'Antiquité Après avoir annoncé la création du parti de l'Amérique, l'ancien allié et « ami » du président républicain a présenté sur X un plan de bataille donnant à croire qu'il se compare à Épaminondas, général et homme d'État thébain mort en 362 av. J.-C. « La façon dont nous allons briser le système unipartite, c'est en utilisant une variante de la façon dont Épaminondas a brisé le mythe de l'invincibilité des Spartiates à Leuctres : une force extrêmement concentrée à un endroit précis du champ de bataille », a noté Musk sur X. « La stratégie future devrait certainement évoluer, mais il convient de noter que Thèbes a effectivement dominé la Grèce pendant une décennie après Leuctres », a ajouté l'historien amateur. Elon Musk avait expliqué sa stratégie de façon moins grandiose dans un message publié sur X vendredi, le jour où Donald Trump a promulgué son projet de loi phare. « Une façon d'exécuter cela serait de se concentrer au laser sur seulement 2 ou 3 sièges du Sénat et 8 à 10 circonscriptions de la Chambre des représentants », a écrit Musk. Étant donné les marges législatives très réduites, cela suffirait pour servir de vote décisif sur les lois litigieuses, en veillant à ce qu'elles servent la véritable volonté du peuple. Extrait d'une publication X d'Elon Musk Au moment d'écrire ces lignes, la formation politique d'Elon Musk n'était pas encore inscrite auprès de la Commission électorale fédérale. Selon la loi, les nouveaux partis n'ont pas à le faire « jusqu'à ce qu'ils récoltent ou dépensent de l'argent au-delà de certains seuils dans le cadre d'une élection fédérale ». Elon Musk a déjà démontré qu'il était prêt à délier les cordons de sa bourse pour les causes politiques qui lui tiennent à cœur. Il a dépensé près de 300 millions de dollars pour aider Donald Trump à regagner la présidence. Cet appui lui a valu d'être nommé à la tête du prétendu département de l'efficacité gouvernementale (DOGE), dont l'une des missions était de réduire les dépenses et les déficits. L'ex-patron du DOGE a quitté la Maison-Blanche fin mai en revendiquant des économies de 190 milliards de dollars, une somme nettement inférieure aux 2000 milliards de dollars promis. Et il a compromis sa relation avec Donald Trump quelques jours plus tard en qualifiant son projet de loi budgétaire d'« abomination répugnante », en raison notamment des milliers de milliards de dollars de déficits qu'il promettait d'engendrer. Des précédents et des défis Elon Musk ne serait pas le premier milliardaire du Texas à créer son propre parti. Il a été devancé sur ce plan par Ross Perot, fondateur du Reform Party en 1995. Trois ans auparavant, en dénonçant notamment l'incurie des grands partis face aux déficits budgétaires et à la dette nationale, le patron d'Electronic Data Systems et de Perot Systems avait récolté 18,9 % des voix à titre de candidat indépendant lors de l'élection présidentielle remportée par Bill Clinton. En 1996, il allait se contenter de 8,4 % des voix en qualité de candidat présidentiel du Reform Party, une récolte qu'aucun autre candidat indépendant ou d'un tiers parti briguant la Maison-Blanche n'a atteinte depuis. PHOTO REED SAXON, ARCHIVES ASSOCIATED PRESS Ross Perot en 1996 La performance de Ross Perot illustre l'ampleur du défi qu'Elon Musk dit vouloir relever. Étant né en Afrique du Sud d'un père sud-africain et d'une mère canadienne, l'entrepreneur n'est pas lui-même éligible à la présidence, qui est réservée aux « citoyens nés américains », comme l'exige la Constitution. Mais il semble croire que son parti pourrait répéter le rare exploit d'un Jesse Ventura, ex-lutteur professionnel élu gouverneur du Minnesota en 1998 sous la bannière du Reform Party. Mais les candidats du parti de l'Amérique n'auraient pas nécessairement besoin de remporter un seul siège pour avoir un impact à l'occasion des élections de mi-mandat. Il leur suffirait de prendre des voix à un parti plutôt qu'à l'autre pour infléchir les résultats. Or, Collin Anderson ne voit pas de grand mouvement en faveur du parti de l'Amérique poindre à l'horizon. « Il pourrait éloigner du Parti républicain certains des types les plus technophiles et libertariens, mais je ne vois pas d'exode de l'un ou l'autre des principaux partis », a estimé ce politologue de l'Université de l'État de New York à Buffalo lors d'une entrevue réalisée avant l'annonce d'Elon Musk. « [M. Musk] devrait subir une sérieuse réhabilitation de son image auprès des démocrates, en particulier les jeunes démocrates. » L'histoire n'est pas sans ironie. Il n'y a pas longtemps, Elon Musk annonçait qu'il mettrait fin, au moins pour un temps, à ses contributions politiques. Le voilà qui dit vouloir s'embarquer dans un processus coûteux, obstacles épineux, lois complexes et contestations juridiques à la clé. Il dit avoir un plan. Il ne manque pas d'argent. Mais est-il vraiment sérieux ?