Dernières actualités avec #ThierryGouvenou


Le Parisien
2 days ago
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Tour de France : à quelle heure et sur quelle chaîne TV voir la 10e étape d'Ennezat à Mont-Dore Puy de Sancy ?
Première journée de montagne : la dixième étape du Tour de France , lundi entre Ennezat et Mont-Dore Puy de Sancy, propose un festival de cols dans le Massif Central, pour un 14 Juillet qui s'annonce explosif. Exceptionnellement, le premier jour de repos, traditionnellement fixé au deuxième lundi de la Grande Boucle, a été décalé au lendemain pour proposer de la course en ce jour de fête nationale. Les Français voudront naturellement briller sur cette étape. Cela fait huit ans et la victoire de Warren Barguil à Foix en 2017 qu'un représentant national n'a pas gagné un 14 juillet. Parmi les candidats à sa succession figure le jeune grimpeur Lenny Martinez, qui a coché cette étape depuis des mois, alléché par les huit ascensions répertoriées. « On en a classé sept en deuxième catégorie. C'est un festival de cols », détaille auprès de l'AFP le traceur du Tour Thierry Gouvenou, qui en fait son « étape favorite ». Elle ne comprend pas de col insurmontable mais une succession de montées pour un parcours en dents de scie qualifié de « brutal » par Tadej Pogacar, avec un dénivelé positif de 4400 mètres sur seulement 165 km et une arrivée inédite dans la station thermale auvergnate. La 10e étape entre Ennezat et Mont-Dore Puy de Sancy, ce lundi 14 juillet, sera à suivre à partir de 13h10 (départ fictif) sur les antennes de France Télévisions (France 2 et France 3) et Eurosport 1 ainsi qu'en direct commenté sur notre site


L'Équipe
3 days ago
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« Ce n'est pas l'idéal mais les sprinteurs ont leur place » : pourquoi le Tour de France 2025 propose deux étapes de plaine ce week-end
Habituellement propice aux étapes animées sur le Tour de France, le week-end est cette fois marqué par deux étapes de plaine, promises aux sprinteurs. Thierry Gouvenou, le directeur de course de l'épreuve, justifie ce parcours. Exceptionnellement, tout le monde attend avec impatience ce lundi, et pas seulement parce que c'est férié. Entre Ennezat et le Puy de Sancy, le Tour de France va retrouver son agitation, après avoir roupillé lors de l'étape qui a mené le peloton à Laval, samedi, et probablement ce dimanche, entre Chinon et Châteauroux, où la sieste est programmée entre 13h30 et 17h30. Les deux étapes de transition, dédiées aux sprinteurs, tombent assez mal, en ce week-end au cours duquel la majorité des téléspectateurs pouvait espérer des parcours plus vivants. Thierry Gouvenou, grand ordonnateur du parcours chez ASO (propriété, comme L'Équipe, du groupe Amaury), défend un double principe de réalité, géographique - « On voulait rejoindre le Massif central pour le 14-Juillet, car c'est le seul endroit où l'on peut trouver des petits cols et de grosses côtes » - et sportif : « Si on avait travaillé de façon classique, on aurait pu avoir neuf étapes comme ça, monotones. On a déjà rééquilibré le Tour en diminuant le nombre d'étapes pour les sprinteurs (sur cette édition, sept leur semblent promises), mais on ne peut pas non plus ne pas en avoir, c'est une catégorie qui a le droit d'exister dans le peloton. Là, il y a deux étapes de sprint sur un week-end, ce n'est pas l'idéal mais les sprinteurs ont leur place. » « Il faut accepter qu'il y ait des temps creux pendant le Tour » Thierry Gouvenou, directeur de course du Tour de France Le directeur de course regrette néanmoins l'omnipotence des équipes World Tour, qui « cadenassent la course. Elles mettent la main sur le peloton pour qu'il ne se passe rien jusqu'au sprint massif. Mais ce n'est pas la faute de l'organisateur, qui a fait un gros travail pour réinventer les étapes de plaine. » Après une semaine en surrégime, personne, au sein du peloton, ne s'est plaint de la procession sans raidard jusqu'en Mayenne. Le dirigeant d'ASO, lui, assume de laisser les coureurs à l'herbage pendant quelques heures : « Il faut accepter que, par moments, il y ait des temps creux pendant le Tour, on ne peut pas faire 21 jours supers durs. Il y a des moments plus forts et d'autres plus faibles, ce n'est pas possible d'être physiquement au taquet. Quand on trace, dans notre esprit, on sait pertinemment qu'il faut des respirations. Mais j'en conviens, ce sont des étapes monotones. » Mais lundi, promis, Thierry Gouvenou annonce « un 14-Juillet qui va être d'enfer. C'est mon étape favorite de l'année. C'est hyper casse-pattes, elle convient à un bon paquet de coureurs, cela enchaîne les difficultés sans cesse, un vrai match pour le classement général et pour l'échappée. Au niveau esthétique, elle est aussi incroyable. »


Le Parisien
3 days ago
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Tour de France : à quelle heure et sur quelle chaîne TV voir la 9e étape de Chinon à Châteauroux ?
La neuvième étape du Tour de France dimanche est encore promise aux sprinteurs, entre Chinon et Châteauroux, rebaptisée « Cavendish City », du nom du bolide britannique qui s'est imposé à trois reprises dans la ville préfecture de l'Indre. La chaleur devrait une nouvelle fois être au rendez-vous puisqu'on attend plus de 30 °C à l'ombre, avec possiblement des orages à l'arrivée de cette étape plate de 171 km. Le vent pourrait jouer un rôle dans le final qui offre plusieurs changements de direction. « Mais je ne crois pas que les équipes de sprinteurs vont louper ce rendez-vous qui est important pour elles », souligne Thierry Gouvenou, le traceur du Tour de France auprès de l'AFP. Ce sera la cinquième fois qu'une étape de la Grande Boucle arrive à Châteauroux et les quatre premières n'ont pas échappé aux « grosses cuisses ». En 1998, l'Italien Mario Cipollini a ouvert le bal avant que Mark Cavendish n'entre en action pour trois succès en 2008, 2011 et 2021. Désormais retraité, le détenteur du record de victoires au Tour de France (35) est devenu l'un des plus grands ambassadeurs de la ville. Fin juin, le maire Gil Avérous lui a rendu hommage en postant sur les réseaux sociaux une photo d'un panneau de la commune où l'écriteau « Cavendish City » a été ajouté en dessous. Ce sera l'une des dernières occasions de s'illustrer pour les sprinteurs, qui vont souffrir lors de la suite de ce Tour de France avec les trois massifs au programme (Massif central, Pyrénées et Alpes). La 9e étape entre Chinon et Châteauroux, ce dimanche 13 juillet, sera à suivre à partir de 13h10 (départ fictif) sur les antennes de France Télévisions (France 2 et France 3) et Eurosport 1 ainsi qu'en direct commenté sur notre site


Le Figaro
6 days ago
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Tour de France : «L'étape de plaine la plus vallonnée qui ait jamais été dessinée», annonce Thierry Gouvenou avant l'excitante 6e étape
Sur ses terres, le directeur sportif du Tour de France a dessiné une étape entre Bayeux et Vire qui a, ce jeudi, tous les ingrédients d'une journée spectaculaire. « C'est 3500 mètres de dénivelé, certainement l'étape de plaine la plus vallonnée qui ait jamais été dessinée. Avant, jamais on n'aurait été chercher ces difficultés-là. Toutes les côtes n'ont pas été répertoriées, mais il y en a beaucoup plus. Je n'ai classé que les plus sévères (6). Et puis surtout, il va y avoir cette accumulation de dénivelé et puis dans le final, il y a deux super côtes, une pour servir de tremplin et une dernière qui fait 14% pour l'explication finale. En faisant le rapport entre le dénivelé et le kilométrage, on est quasiment au niveau de Liège-Bastogne-Liège, à un petit chouia près. Les côtes sont moins longues, moins dures mais elles sont présentes », énumère Thierry Gouvenou, le directeur sportif du Tour de France, en présentant le profil d'une 6e étape alléchante, ce jeudi, entre Bayeux et Vire (201,5 km). À découvrir Le classement du Tour de France 2024 La promesse de spectacle Une échappée de baroudeurs ou un sprint entre les têtes d'affiche comme à Rouen, les ingrédients sont réunis pour du mouvement. « Le spectacle n'est jamais garanti », se méfie Thierry Gouvenou. Professionnel entre 1991 et 2002 (Z, Gan, BigMat-Auber), Thierry Gouvenou a participé à 7 Tours de France, a connu les frissons d'une échappée solitaire d'une centaine de kilomètres reprise à 30 km de sa ville natale en 1997 (date de la dernière arrivée du Tour dans la ville) et a concocté une alléchante 6e étape (Bayeux-Vire), une journée qui lui tient à coeur. Publicité Le souvenir de Mario Cipollini en 1997 « C'est une promesse que m'avait faite Christian (Prudhomme, le directeur du Tour de France), ma ville candidatait depuis longtemps, cela n'avait pas pu se faire deux fois de suite, en 2016 et puis en 2022. Cette fois, c'est bon, je prends ça comme un cadeau. J'ai vraiment travaillé main dans la main avec la ville pour faire comprendre qu'il fallait que sportivement l'étape soit marquante. » En 1997, Mario Cipollini, le maillot jaune, s'était imposé au sprint : « Je leur ai dit qu'on ne pouvait plus faire de sprint parce que la ligne d'arrivée n'existe plus et qu'il fallait qu'on trouve quelque chose de sympathique dans le final. Je leur ai fait comprendre qu'il serait préférable d'arriver un petit peu à l'extérieur de la ville, pour pouvoir finir dans une belle côte et faire un final ''punchy''. Cela a été accepté. Je me suis quand même pas mal investi pour que cela fonctionne. » Une journée particulière pour le directeur sportif du Tour de France Thierry Gouvenou s'attend à vivre une journée particulière. « J'ai déjà eu des émotions. J'ai fait la dictée du Tour à Vire, en mars. Je me suis retrouvé dans mon école. Ils m'avaient fait un accueil incroyable, toute la classe était complètement jaune. Les gamins étaient tous en maillot de cyclisme. Cela m'avait secoué. Moi, j'ai la larme qui vient facilement dès qu'on parle de la famille, dès qu'on parle d'émotions, je me doute que ça ne va pas être facile… »


Le Parisien
6 days ago
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« J'ai réfléchi sur cette arrivée pendant des nuits » : Thierry Gouvenou, le traceur du Tour de France de retour à Vire, sa ville natale
Le souvenir d'une échappée au long cours. « Thierry Gouvenou avait essayé de gagner à Vire ! J'étais présent ! », rembobine Didier, juste après avoir reçu un lot de tombola des mains même de celui qui est, depuis, devenu directeur de course du Tour de France . Le 7 juillet 1997, Thierry Gouvenou était encore coureur, et tentait sa chance en solitaire sur la 2e étape du Tour. « J'avais été repris à 25 km de l'arrivée, mais rouler en tête chez moi avait été une super source de motivation », se souvient-il. Pas moins de 28 éditions plus tard, c'est lui qui ramène la Grande boucle à la maison, pour la 6e étape, entre Bayeux et Vire , ce 10 juillet. Thierry Gouvenou est aujourd'hui le numéro deux de la plus grande course cycliste au monde. Il est aussi celui qui trace son parcours. « C'est une petite partie de mon poste, mais c'est celle que je préfère », sourit-il. Les routes de France, il « commence à les connaître après 28 Tours de France en tant que coureur, régulateur et directeur de course ». « Il connaît la ville mieux que nous », s'amusent des locaux du côté de Bayeux, qui accueillera un départ pour la première fois ce fameux 10 juillet. Un esprit aux allures de carte routière sans cesse dépliée, confirme sa maman, Marie-Jo : « À chaque fois que Thierry revient à Vire, il teste plein de possibilités. Souvent, quand on rentrait de Paris, il faisait un petit détour en me disant qu'il voulait voir une route. Il y pense tout le temps. » Une cogitation qui façonnait, depuis un moment déjà, le final explosif de l'étape du 10 juillet. « Il ne voulait pas faire de l'étape de Vire une étape plate », confie Marie-Jo. L'objectif est rempli : au programme, six côtes répertoriées au classement de la montagne avant, en final, les 700 m infernaux de l'avenue d'Atlacomulco et ses passages compris entre 12 et 15 % de pente. « Nous avons eu trop d'arrivées au sprint l'année dernière », éclaire Thierry Gouvenou. « Vire tombait très bien. J'ai réfléchi sur cette arrivée pendant des nuits et des nuits. Cette idée en a surpris plus d'un. L'avenue est vraiment dure. Il ne faut pas s'attendre à de gros écarts, mais les coureurs vont s'exciter », en salive déjà le responsable sportif chez Amaury Sport Organisation (ASO), l'organisateur de l'épreuve. Le Normand rêvait de faire revenir le Tour à la maison. Rendez-vous avait été pris en 2021, sauf que le Covid avait chamboulé ses plans. Renoncer au grand départ sur le sol du Danemark avait conduit à repenser l'entame de la Grande boucle, finalement partie de Bretagne et faisant l'impasse sur la Normandie. Pour cette édition 2025, l'occasion est revenue et l'idée de tracé de Thierry Gouvenou a ravi la ville où il y est né en 1969. « En 1997, c'était une arrivée au sprint. Tout va trop vite », regrette Régis Picot, adjoint au maire en charge des grands événements, ravi d'un final qui permettra aux spectateurs de vivre pleinement le dénouement de l'étape du jour. Une étape qui, par son parcours long et accidenté, attise par ailleurs la curiosité de médias internationaux. Elle offre un gros coup de projecteur à Vire Normandie, la commune nouvelle que va parcourir sur 16 km le peloton ce 10 juillet, avec la visibilité que cela implique. « C'est un cadeau que me fait Christian Prudhomme, le directeur du Tour », glisse Thierry Gouvenou. À Bayeux, ville départ, on estime avec reconnaissance que, « sans Thierry, on n'aurait pas eu cette étape ». Une gratitude à tous les étages. L'émotion sera forcément palpable pour la famille Gouvenou, qui a tenu un magasin de cycles pendant près de 30 ans. « Ça fait vraiment plaisir à sa famille », sourit la maman. « Son père Jean-Claude ( décédé en 2021, NDLR ), avec qui il avait une vraie relation autour du vélo, aurait aimé voir cela. » Pour toutes ces raisons familiales, sportives, médiatiques, ramener le Tour chez lui aurait-il des allures d'une petite consécration personnelle ? « Thierry a une ambition limitée, il est monté sans écraser », replace Marie-Jo. « Il se sent Virois, il aime ce cadre. » En coulisses, ceux qui ont travaillé avec lui sur les étapes calvadosiennes relèvent « son écoute, son hyperdisponibilité et sa simplicité ». Régis Picot complète : « Il dégage de la sérénité et il sait poser les choses. » Également directeur de la radio locale Radio VFM, l'élu suit Thierry Gouvenou depuis sa première carrière de coureur : « On a commenté ses premières courses et ses premiers exploits. Aujourd'hui, cette étape Bayeux-Vire lui donne une nouvelle notoriété. Mais on voit qu'il a gagné en aisance, dans ses relations médiatiques, il a passé un cap. » Le traceur du Tour, lui, ne se détourne pas de son bébé. La sixième étape « va offrir des souvenirs pendant des décennies », promet-il. Bientôt rejoints par d'autres ? Thierry Gouvenou rêve de rendre sa région incontournable. Et c'est lui qui a la carte et le crayon.