Dernières actualités avec #Thomas


Le Figaro
2 days ago
- Business
- Le Figaro
«Tu tiens la main de ton amie pendant la visite et ça fonctionne» : ces locataires qui font croire qu'ils sont en couple pour décrocher une location
Réservé aux abonnés Anne, Thomas et Agathe ont adopté une stratégie : celle du faux couple, pour pouvoir louer un logement dans un contexte de tensions locatives. Et ça marche... « J'ai cosigné le bail avec mon ex-conjoint à la suite de notre séparation », reconnaît Anne*. La quadragénaire s'est retrouvée seule avec deux enfants à charge lorsqu'elle a quitté le domicile qu'elle occupait avec son ex-compagnon. Ce dernier restait dans l'appartement et elle devait se mettre en quête d'un logement à louer. Une tâche ardue. « Je craignais de devoir vivre dans un studio avec deux enfants, étant donné mes revenus de 3580 euros nets », confie Anne*. Son ex accepte de mentir et d'affirmer qu'il est encore en couple avec Anne*. « Certes, c'est un mensonge, mais je n'ai pas le sentiment d'avoir fait une entourloupe », assure-t-elle. Anne* a ainsi pu décrocher un logement de 69 m², dans le 19e, avec deux chambres, une pour elle et une pour ses enfants, pour un loyer mensuel de 1900 euros. « Le hic, c'est que j'ai le nom de mon ex-conjoint sur la boîte aux lettres alors qu'il ne vit pas avec moi et n'a jamais voulu participer aux visites. Il signait les documents…


Le Parisien
3 days ago
- Science
- Le Parisien
« Des recherches sont en cours » : à Radio France, une mystérieuse épidémie de « troubles gastro-intestinaux »
« Bon, finalement, je suis malade aussi. J'ai vomi toute la nuit. » Samedi matin, Thomas (le prénom a été changé à sa demande) le reconnaissait : il ne faisait plus le malin. La veille, avec ses collègues journalistes à France Info, ils souriaient en apprenant que ce qui ressemble à une intoxication alimentaire se répandait à grande vitesse dans les couloirs de la Maison de la radio (Paris XVIe). Selon eux, cela ne pouvait venir que de la cantine, dont la qualité des repas fait l'objet de blagues récurrentes dans l'ensemble du bâtiment. « Je pensais être passé entre les gouttes alors que j'ai mangé à la cantine jeudi midi. C'est à partir de là que l'épidémie s'est diffusée », insiste Thomas, sans rire. Vendredi soir, en rentrant chez lui, le journaliste a commencé à se sentir mal. Au même moment, la direction de Radio France recensait déjà une cinquantaine de victimes de ses mystérieux « troubles gastro-intestinaux ». « L'origine n'est pas à ce stade identifiée. Des recherches sont en cours sur les différents lieux potentiels de contamination pour le déterminer au plus vite », a écrit la direction dans un mail général que nous avons pu lire. Celle-ci a immédiatement saisi l'Agence régionale de santé (ARS), qui « va mener une action en recherche de toxi-infection alimentaire collective ». Les salariés touchés sont invités à demander à leur médecin de prescrire une recherche de germe, seule action permettant de trouver l'origine du mal. À ce stade, deux hypothèses sont privilégiées : celle d'une intoxication alimentaire à la cantine, ou via les fontaines à eau installées dans les couloirs, et celle d'un virus qui circule dans les étages de la Maison de la radio. Mais les personnes qui ont été malades travaillent à différents niveaux du bâtiment, et dans des services qui ne se côtoient pas forcément, ce qui semble réduire la piste du virus. Par mesure de précaution, l'ARS a conseillé de maintenir la cantine fermée tout le week-end et de fermer provisoirement toutes les fontaines à eau. Le nettoyage va être également renforcé dans les sanitaires, les ascenseurs et les autres parties communes. « La bonne nouvelle pour les personnes touchées, c'est que les symptômes disparaissent très vite », souffle un cadre de la direction. Thomas le confirme : 24 heures après les premiers vomissements, ces troubles ne semblaient plus qu'un mauvais souvenir. Reste à savoir si le long pont du 14 Juillet va avoir raison de l'épidémie. Ou si celle-ci va rejaillir de plus belle dès mardi…


Le Parisien
5 days ago
- Science
- Le Parisien
Des moines de l'Orne produisent une bière… comme au XIXe siècle !
« C'est presque une mousse sacrée ! En tout cas, celle-là, elle vient de loin ! », sourit Philippe, la soixantaine. Il est l'un des premiers à goûter la Hercelin, une bière pas comme les autres qu'il a découverte à l'abbaye de la Trappe, à Soligny ( Orne ). Cette boisson qui vient tout juste d'être commercialisée est en effet inspirée d'une recette datant sans doute de plus de trois siècles. « Il y a quelques années, l'un des moines qui travaillait sur les archives, a découvert une feuille volante datant de 1846 sur laquelle figurait une recette manuscrite. La recette de la bière que les moines brassaient alors pour leur consommation ! », explique, enthousiaste, le père abbé Thomas. Mais l'histoire ne s'arrête pas là… On sait que dès 1675, un abbé nommé Rance a construit ici une brasserie. Et les moines ont produit leur bière jusqu'à ce qu'ils soient chassés pendant la Révolution. Puis ils sont revenus à la Trappe en 1815 pour se remettre aussitôt à brasser cette fois jusqu'à la fin du XIXe siècle. « Notre recette a donc probablement plus de trois siècles. Il nous semblait important et beau de faire revivre avec les techniques modernes. J'ai pris contact avec la brasserie locale, à Montligeon. Et ils ont tout de suite été enthousiastes. On leur a donné la recette avec un cahier des charges précis, qui imposait par exemple que la bière soit brassée avec l'excellente eau de source de l'abbaye. » « Et nous sommes vraiment heureux du résultat. C'est une bière bio à 5,9 degrés, aux notes d'agrumes et clous de girofle, qui coûte 3,50 euros. Elle est en vente exclusivement à la boutique de l'abbaye. Et elle fait désormais partie de l'histoire de la maison. » L'abus d'alcool est dangereux pour la santé. A consommer avec modération.


Le Parisien
6 days ago
- Business
- Le Parisien
Le trafic du T12 fortement perturbé en Essonne par un acte de vandalisme
Deuxième journée de galère pour les usagers du T12 , le tram-train qui relie Évry-Courcouronnes et Massy en 40 minutes. Visée par un acte de vandalisme, la ligne connaît d'importantes perturbations depuis mercredi. Ce jeudi, le trafic était de nouveau interrompu entre la Ferme Neuve à Grigny et le terminus à Évry-Courcouronnes. Sur le compte X dédié au T12, la reprise du trafic était estimée à 11h30. « Encore ! » s'étrangle un utilisateur sur le réseau social X. Comme lui, les milliers de voyageurs quotidiens du T12 accumulent les galères depuis le début de la semaine. « J'ai reçu une première notification d'IDFM mercredi matin, confirme Thomas qui prend le T12 à Massy pour se rendre à son travail à Évry-Courcouronnes. Il était écrit que le trafic était interrompu à Bois de Saint-Eutrope en raison d'un acte de vandalisme. » Dans l'impossibilité de se rendre à Évry-Courcouronnes, Thomas rebrousse chemin et poursuit sa journée en télétravail. « J'ai reçu un nouveau message dans l'après-midi, continue-t-il. Cette fois, le trafic était interrompu jusqu'à 18 heures. » Ce jeudi, la malchance a une nouvelle fois sévi. « J'ai reçu le message en arrivant sur le quai du T12 à Massy, s'agace le jeune homme. J'ai donc fait demi-tour pour travailler chez moi. »


Le Figaro
07-07-2025
- Business
- Le Figaro
«On se heurte à un mur» : ces salariés freinés dans leur évolution de carrière par des clauses de non-débauchage
Réservé aux abonnés Des entreprises rivales peuvent s'engager discrètement à ne pas débaucher leurs salariés entre elles. Une pratique illégale, dans le viseur de l'Autorité de la concurrence, qui y voit une atteinte directe à la mobilité professionnelle. «On se heurte à un mur, sans même savoir qu'il existe» : cette expression résume bien l'expérience de Thomas*. À 47 ans, cet ancien consultant pensait voir le champ des possibles s'ouvrir, en postulant pour rejoindre l'une des entreprises rivales de son employeur. Mais il a rapidement déchanté. «Je postulais régulièrement chez un concurrent, parfois même avec des recommandations en interne, mais l'issue était toujours la même : aucune suite. À l'époque, je croyais que c'était mon profil qui n'allait pas. On se heurte à un mur, sans même savoir qu'il existe», raconte-t-il. Sans le savoir, Thomas était en réalité victime d'une clause de non-débauchage, qui empêchait son recrutement. Dans des secteurs concurrentiels, comme le conseil, l'ingénierie ou l'informatique, certaines entreprises tentent de se protéger des chasseurs de tête ou de concurrents acharnés en nouant discrètement des accords de non-débauchage. Concrètement ces «gentlemen's agreements» empêchent mutuellement les entreprises…