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24 Heures
3 days ago
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Les Jeux olympiques de Paris soufflent leur première bougie
Une parade sur la Seine et la présence d'une délégation du Comité international olympique étaient prévues pour célébrer cet anniversaire. Publié aujourd'hui à 12h55 Une parade nautique d'une centaine de canoés, paddles, kayaks, a eu lieu sur la Seine pour marquer le 1eranniversaire des Jeux olympiques de Paris 2024, le 26juillett 2025. AFP Pour souffler leur première bougie, les Jeux olympiques de Paris s'offrent samedi une parade sur la Seine, qui avait accueilli la cérémonie d'ouverture, puis un tour des lieux iconiques des épreuves pendant l'été 2024, avant une ascension de Montmartre dimanche par le Tour de France. Un an après un été festif et sportif, les JO ont déjà un peu fait leur retour depuis plus d'un mois dans la capitale française, avec la réinstallation de la vasque olympique qui prend son envol chaque soir dans le jardin des Tuileries. Afin de célébrer ce «souvenir commun», pour reprendre les mots du chef d'orchestre de la cérémonie d'ouverture Thomas Jolly, un retour en Seine était inévitable. Une parade nautique d'une centaine de canoés, paddles, kayaks, sur le fleuve qui avait été le théâtre le soir du 26 juillet 2024 du défilé des délégations du monde entier a lancé cette journée d'anniversaire. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Deux grandes phryges, les mascottes à succès des derniers JO, montées à bord d'un zodiac, ont salué depuis fleuve la délégation institutionnelle en promenade, tandis que quelques «Merci! Merci!» fusaient. «Les Jeux ont changé la ville profondément, ils nous ont donné beaucoup de bonheur, beaucoup de joie», a commenté la maire de Paris, Anne Hidalgo. «Aucune nostalgie mais des souvenirs merveilleux qui sont toujours très forts et très présents», a lancé pour sa part Tony Estanguet, l'ex-patron du comité d'organisation. Une délégation à Paris Pour son premier déplacement en France, la nouvelle présidente du CIO Kirsty Coventry a trouvé «merveilleux d'être de retour à Paris et de voir tout l'héritage» des JO. Elle était aux côtés de Thomas Bach, son prédécesseur, qui a suivi de très près pendant des années la préparation des Jeux de Paris. Kirsty Coventry et Thomas Bach posent près de la Seine à Paris pour le 1er anniversaire des Jeux olympiques de Paris 2024. Kirsty Coventry et Thomas Bach posent près de la Seine à Paris pour le 1er anniversaire des Jeux olympiques de Paris 2024. AFP Après avoir découvert le projet de «monument des championnes et champions» qui sera installé sur l'un des ponts du cœur de Paris d'ici fin 2025 pour rendre hommage aux milliers de médaillés de diverses nationalités des Jeux, l'ensemble de la délégation est allé dans l'un des trois espaces de baignade dans la Seine. La délégation du CIO s'est ensuite rendue dans le nord de Paris pour y voir les dix statues de femmes célèbres conçues pour la cérémonie d'ouverture des Jeux où elles sont désormais installées. Inauguration de statues en or d'Olympe de Gouges et Alice Milliat à Paris, avec Kirsty Coventry, Thomas Bach, Tony Estanguet, Marie Barsacq, Anne Hidalgo et Amelie Oudea-Castera pendant la célébration du 1er anniversaire des Jeux olympiques de 2024. AFP Après un moment réservé aux discours au Grand Palais, le lieu emblématique des compétitions d'escrime olympique, le convoi institutionnel ira en Seine-Saint-Denis, dans la banlieue. Au menu: visite du centre aquatique olympique, gratuit pour cette journée anniversaire, et du parc où seront installés les anneaux olympiques. Il y sera aussi organisé un grand concert. Children sit on Olympics rings next to the Eiffel tower in Paris on July 25, 2025. (Photo by ALAIN JOCARD / AFP) AFP Sur la tour Eiffel, un drapeau avec les anneaux olympiques a déjà été accroché et sera éclairé samedi soir à Paris. Jeux olympiques Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters AFP Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


Le Parisien
3 days ago
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JO de Paris, un an après : défilé sur la Seine, inauguration de statues… les images des célébrations
Les JO de Paris vont souffler leurs premières bougies ce soir. Un an après la cérémonie d'ouverture organisée par Thomas Jolly et l'envol de la vasque olympique dans le ciel parisien, la capitale se replonge pendant quelques heures dans l'ambiance effervescente des Jeux olympiques. La ville de Paris propose diverses animations et festivités, en souvenir des olympiades de l'an passé, dans plusieurs quartiers parisiens ainsi que dans certaines localités de la petite couronne. La Seine, hôte de la cérémonie d'ouverture de l'an passé et de nombreuses épreuves aquatiques, occupe une place toute particulière dans ces festivités. Les anneaux olympiques avaient déjà fait leur retour à côté de la tour Eiffel jeudi. Ce samedi, une centaine d'embarcations ont descendu la Seine, de Bercy au port des Saints-Pères. Parmi ces navires, on retrouvait des kayaks, des paddles, des avirons et des dragons boats. Dix statues de femmes célèbres , mises à l'honneur l'an passé, ont été officiellement inaugurées rue de la Chapelle. Plusieurs personnalités politique et sportive étaient présentes comme Tony Estanguet ou la maire de Paris Anne Hidalgo.


Le Figaro
4 days ago
- Entertainment
- Le Figaro
La grande Seine : plongée dans les coulisses de la cérémonie d'ouverture des JO de Paris 2024 sur France 4
La chaîne propose un documentaire inédit passionnant sur les dessous du spectacle diffusé dans le monde entier l'année dernière afin de lancer la compétition. Voilà un an tout rond que la France a bluffé la planète entière en proposant la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024 sur la Seine, avec un show étonnant et spectaculaire. Un pari fou né dans l'imaginaire de trois hommes et de leurs équipes : Thierry Reboul, le directeur exécutif de la cérémonie, Thomas Jolly, le directeur artistique, et Tony Estanguet, le président du Comité d'organisation des Jeux. À lire aussi JO Paris 2024 : un an après la cérémonie d'ouverture, découvrez le programme des festivités Publicité Pendant deux ans, Manuel Herrero a marché dans leurs pas et pu suivre, de l'intérieur, la mise en place de cet événement unique. Des premières idées à la conception des décors, en passant par la musique, les chorégraphies, le choix des artistes ou encore les ratages, les déceptions et le stress, le réalisateur dévoile les dessous de ce spectacle avec les témoignages de ses principaux acteurs dans le documentaire inédit baptisé La grande Seine et diffusé ce soir sur France 4. « On ne gagne pas dans la facilité, on arrive à gagner en prenant des risques », explique Tony Estanguet dans le film. Et des risques, les trois hommes en ont pris de nombreux. Sortir du traditionnel stade pour offrir un spectacle en plein air au cœur de la capitale a été le point de départ, mais aussi l'idée la plus difficile à réaliser. « Je ne pense pas que ce soit de la folie. Je pense que c'est de l'audace, de la foi et c'est cette ambition-là qu'il faut avoir. Le changement fait toujours peur », confie Thomas Jolly qui avait un référent pour chaque discipline artistique. Le choix des bateaux et leur rythme d'avancée sur la Seine, la place de chaque caméra, la construction des gradins le long de l'eau, les répétitions des danseurs dans toute la France, le calcul de la résistance au sol des quais et des ponts… Rien n'a été laissé au hasard mais, surtout, rien n'a été simple. « Le plus difficile est d'implanter un rêve dans une réalité », poursuit Thomas Jolly, qui qualifie ce projet d'« Everest ». À lire aussi Vasque, cheval, anneaux olympiques... Les symboles des Jeux de Paris trouvent une nouvelle vie Les équipes ont dû travailler main dans la main avec les institutions, les préfets ou responsables politiques. Deux mondes opposés. « C'était marrant, les premières réunions au début du projet où tout le monde se regardait de travers en se disant 'c'est qui ces fous ?'. Ils nous prenaient pour des sportifs troubadours qui n'avaient aucun sens des réalités. Il a fallu coordonner des acteurs qui ne sont pas faits pour travailler », se rappelle Tony Estanguet. Le film dévoile de nombreuses anecdotes, comme le refus de Mylène Farmer de participer ou les surnoms donnés aux stars afin de garder le suspense concernant le casting de la soirée. Céline Dion est ainsi devenue Arletty, Zinédine Zidane fut Zorro et Boris Vian pour Philippe Katerine (qui s'est lui-même proposé pour participer à la soirée). « Il était difficile de garder la confidentialité, on a mis en place toutes les stratégies pour réduire le risque », explique Tony Estanguet. Publicité Quelques images rares viennent émouvoir, comme l'arrivée à deux heures du matin de Céline Dion pour la répétition de son hymne à la joie à veille de la cérémonie. La chanteuse pleure à la fin du titre et toutes les personnes autour aussi. Elle remercie ensuite chaleureusement Thomas Jolly de lui permettre de vivre ce moment. « C'est un honneur pour nous d'être ci », précise-t-elle. La vasque de la flamme olympique MOHD RASFAN / AFP Le documentaire n'élude pas les moments plus difficiles comme les tests ratés, la fatigue extrême et les blessures des responsables artistiques ou les grands moments d'angoisse. Thomas Jolly l'avoue : il n'a pas vu le spectacle entier avant le Jour J… Sans compter cette pluie qui a failli faire avorter une partie de la fête et l'a finalement rendue encore plus belle. « La pluie a mis dans la tête des gens l'immédiateté, l'instantanéité de ce qui se passait. C'est la même pluie qui tombe sur Lady Gaga, Céline Dion et n'importe qui dans le public et ça nous met ensemble », note Thomas Jolly. Tony Estanguet complète : « C'est ce qui a rendu le moment encore plus fascinant et inédit ». Ce superbe documentaire met en lumière le colossal travail engagé par des centaines de femmes et d'hommes et permet de mesurer l'ambition et l'abnégation de passionnés qui, malgré les difficultés, ont toujours cru en leur pharaonique projet et n'ont jamais baissé les bras. L'occasion d'apprécier encore plus la cérémonie d'ouverture qui sera rediffusée juste après le documentaire, toujours sur France 4.

L'Équipe
4 days ago
- Entertainment
- L'Équipe
« C'est le paquet-cadeau, elle emballe le tout » : il y a un an, Céline Dion clôturait la cérémonie d'ouverture des JO de Paris
Magnifiée par la prestation sur la Tour Eiffel de Céline Dion, qui n'avait plus chanté en public depuis quatre ans, la cérémonie d'ouverture avait lancé idéalement les Jeux Olympiques de Paris 2024, il y a tout juste un an. « Le ciel bleu, sur nous peut s'effondrer... » Vendredi 26 juillet 2024, 23 h 15. La vasque olympique éclairée par Marie-José Pérec et Teddy Riner vient juste de s'envoler dans le ciel des Tuileries. Juchée sur le toit du restaurant du premier étage de la Tour Eiffel, Céline Dion apparaît, spectrale dans sa robe blanche à col montant brodée de perles scintillantes, sous les anneaux olympiques eux aussi illuminés en blanc pour l'occasion. Elle est accompagnée au piano par celui qui est son directeur musical depuis 2015, le musicien canadien Scott Price. Le déluge qui tombe du ciel parisien depuis le début de la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques s'est calmé, comme si les éléments avaient voulu s'associer pour donner à ce final majestueux un air de petit miracle. « Peu m'importe les problèmes » L'idée de proposer cette chanson à cet endroit à la chanteuse québécoise de 57 ans a germé dans l'esprit de Thomas Jolly, directeur artistique des cérémonies de Paris 2024, presque 18 mois avant le jour J. Aux hymnes nationaux et olympiques, passages obligés de toute cérémonie d'ouverture des JO, il souhaitait en ajouter un troisième, typiquement français, « l'Hymne à l'amour » qu'Edith Piaf a écrit en pensant à Marcel Cerdan et qu'elle a chanté pour la première fois en public le 14 septembre 1949, six semaines avant le décès du champion français de boxe dans un accident d'avion, le 28 octobre. Marcel Cerdan, « La Marseillaise » et le Vél d'Hiv Ce que le metteur en scène a découvert en participant à l'émission ADN de l'INA (Institut National de l'Audiovisuel), c'est qu'Edith Piaf elle-même avait déjà chanté au premier étage de la Tour Eiffel, le 25 septembre 1962, un événement organisé par la 20th Century Fox à l'occasion de l'avant-première du film Le jour le plus long en France. « Je l'ignorais, c'est une référence sans le savoir, a expliqué, ému, le metteur en scène dans cette émission. Piaf, c'est l'incarnation de la France. Personne ne chante mieux l'amour que Céline Dion et je souhaitais terminer la cérémonie sur la phrase ''réunir ceux qui s'aiment''. C'était une évidence. » Une évidence, mais pas une facilité. Parce que Céline Dion n'avait pas chanté en public depuis le 8 mars 2020, à Newark dans le New Jersey. Sa tournée, d'abord arrêtée par l'épidémie de Covid-19, n'a jamais repris. En décembre 2022, la chanteuse canadienne a annoncé souffrir d'une maladie neurologique rare, le Syndrome de la Personne Raide, qui provoque des spasmes musculaires et a déjà perturbé sa voix. « On sait bien tout ça, explique aujourd'hui Thierry Reboul, directeur exécutif de Pais 2024. Mais on tente quand même le coup. On reçoit assez vite à la fois un accueil très favorable et un stop. Son entourage nous répond : ''Aujourd'hui ça serait non, impossible, mais avec cette maladie, on ne sait pas''. » Pendant des mois, il ne se passe plus rien. Reboul et Jolly ne bougent pas. Ils n'ont pas de plan B, sauf diffuser la version chantée par Piaf dans les haut-parleurs. C'est en janvier 2024 que les signaux positifs arrivent et que la porte s'ouvre. « J'irais décrocher la lune [...] si tu me le demandais » De l'autre côté de l'Atlantique, on commence à s'activer. L'opportunité est belle pour la chanteuse de montrer au public qu'elle se bat contre la maladie pour reprendre le fil de sa carrière. C'est une exposition unique devant plusieurs milliards de téléspectateurs dont elle a déjà pu mesurer l'impact en chantant lors de la cérémonie d'ouverture des JO d'Atlanta en 1996. Tombée en extase devant la gymnaste Nadia Comaneci aux Jeux de Montréal 1976 quand elle avait 8 ans, admirative de la plongeuse canadienne Sylvie Bernier, championne olympique en 1984, Dion a un rapport particulier à l'olympisme. « Elle s'est toujours vue comme une athlète, raconte Katia Alibert, journaliste à Gala, qui connaît la carrière de la star sur le bout des doigts. Elle a une hygiène de vie stricte, une préparation rigoureuse et un sens de la perfection. Elle voulait aussi montrer au monde qu'elle était toujours là et que la star du showbizz, c'est elle. » Price, son directeur musical, s'attelle donc à arranger une nouvelle version de la chanson que Céline Dion a déjà interprétée en hommage aux victimes des attentats de Paris, aux American Music Awards de 2015. « L'idée c'était d'abord de respecter Piaf au maximum, raconte le musicien. Mais il fallait donner un côté épique. Terminer sur quelque chose de grandiose, d'olympique. » La première répétition a lieu début mars à Las Vegas, au domicile de la chanteuse. « J'ai vu tout de suite qu'elle l'avait, raconte Price. Si elle avait donné son accord, c'est qu'elle avait la sensation qu'elle pouvait le faire. Céline, c'est une batailleuse. » Cinq Parisiens racontent comment ils ont vécu la cérémonie d'ouverture Dion débarque à Paris le 23 juillet et prend ses quartiers au Royal Monceau. À deux jours de la cérémonie, la séance d'essayage chez Dior dure et tourne à la pizza party. Fondre le harnais dans la robe de haute couture est un défi. La veille du jour J, elle va repérer sa scène sur la Tour Eiffel avec Price. « On est monté sur la plateforme avec des échelles façon échafaudage, raconte-t-il. C'était impressionnant à cause du vide. Mais on s'est toujours senti en sécurité avec les harnais. » À 2 heures du matin, Céline Dion investit le Trocadéro pour une ultime répétition. « C'est la seule fois où on la croise, raconte Reboul. Elle est très détendue, souriante, elle improvise un petit duo avec Jolly sur le morceau ''Ce soir on danse'' de Starmania. Et surtout, elle chante extrêmement bien. Là, on sait que rien ne pourra l'empêcher de chanter le lendemain. » « Dans le ciel, plus de problèmes » Rien, pas même le déluge qui s'abat sur la cérémonie d'ouverture ? « Avec la pluie, on sent qu'il y a un coup de mou chez les artistes au début du show, raconte Reboul. Cela hésite un peu partout. On reçoit même une demande du manager de Céline Dion pour chanter au Trocadéro plutôt que sur la Tour Eiffel. L'info lui remonte et c'est elle qui dit : ''Il peut se passer n'importe quoi, je chanterai là-haut.'' C'est elle qui donne le la et ça crée un truc chez tous les artistes. La boss, elle y va. » Au premier étage de la Tour Eiffel, Céline Dion dîne tranquillement au restaurant Jules Verne avec Price. Ils observent au loin le début de la cérémonie mouillée par les trombes d'eau. « Il n'a jamais été question de ne pas chanter à cet endroit-là, confie le pianiste. D'abord, on était protégés par des petits parapluies, et puis, surtout, j'avais l'impression que Céline, ça la motivait encore plus. C'est une trooper, elle aime les défis. Ce n'est pas quelqu'un de fragile. » Pas quelqu'un de fragile, mais quelqu'un pour qui on s'inquiète. À 40 minutes de la prestation, frayeur dans l'oreillette de Reboul. « Intervention médicale à la Tour Eiffel », lui annonce-t-on. « À la Tour Eiffel, c'est simple, il n'y a que Céline Dion, raconte-t-il. J'essaie de ne rien montrer mais je suis défait. C'est la catastrophe absolue. Il se passe sans doute deux minutes avant qu'on me dise ''fausse alerte'', mais ces deux minutes durent 20 ans. » La santé de la chanteuse est toujours fragile. Depuis les JO, Céline Dion n'a chanté qu'une seule fois en public en novembre 2024, en clôture du show du créateur libanais Elie Saab, en Arabie saoudite. Son retour, espéré par ses fans, est toujours flou. « Je peux juste dire qu'elle fait des beaux progrès au quotidien », avance prudent Price sans s'engager sur ce come-back. « Pourra-t-elle rechanter un jour dans un grand show ? Je crois qu'elle-même ne sait pas, s'interroge Katia Alibert. Elle essaie d'aller au-delà de la maladie. » Dix minutes avant la prestation, Price et Céline Dion s'installent sur leur plateforme. « C'était très étrange comme moment, raconte Price. En fait, on était très loin des gens. On était comme dans une bulle isolée du reste de la cérémonie. » Ensuite, en trois minutes et quarante-neuf secondes, Céline Dion époustoufle le monde entier. « Quand elle a fini de chanter, il y a eu un silence puis on s'est regardé, note Price. On savait qu'on avait bien fait notre boulot. On savait que la version qu'on avait donnée allait avoir un grand impact. » En playback, comme l'a écrit Libération en octobre 2024 ? « Je ne répondrai même pas à cette question. Et je ne comprends pas que vous me la posiez », s'agace Price. « C'est vraiment une polémique à la con, soupire Reboul. Si la question est de savoir si on avait un back-up, bien sûr qu'on avait un back-up en cas de problème technique. Mais Céline Dion chante en direct. » Si l'artiste n'a pas été rémunérée pour sa prestation, il a fallu que son équipe négocie plusieurs mois avec le CIO et les ayants droit pour pouvoir sortir en octobre la version « olympique » de « L'hymne à l'amour ». L'enjeu est considérable pour un titre déjà écouté 14 millions de fois sur la seule plateforme Spotify. Les temps forts de la cérémonie d'ouverture des JO 2024 Reste aujourd'hui une question : la cérémonie aurait-elle été aussi unanimement saluée sans cette conclusion en apothéose ? « Céline, c'est le paquet-cadeau, elle emballe le tout, nuance Reboul. Une énorme majorité de gens se reconnaissait déjà dans cette cérémonie et trouvait un sens de la France, même s'ils pouvaient contester tel ou tel élément. Et voilà qu'en plus, il y a Céline. Elle a un côté universel qui nous met tous d'accord. » Dion réunit ceux qui s'aiment.