logo
#

Dernières actualités avec #ThymenArensman

Tour de France : le géant Pogacar, le plaqueur Boury, Evenepoel perdu de vue et zéro pointé pour les Bleus, coups de cœur et coups de griffe de nos envoyés spéciaux
Tour de France : le géant Pogacar, le plaqueur Boury, Evenepoel perdu de vue et zéro pointé pour les Bleus, coups de cœur et coups de griffe de nos envoyés spéciaux

Le Figaro

time2 days ago

  • Sport
  • Le Figaro

Tour de France : le géant Pogacar, le plaqueur Boury, Evenepoel perdu de vue et zéro pointé pour les Bleus, coups de cœur et coups de griffe de nos envoyés spéciaux

ANALYSE - Après quinze étapes, le Tour de France marque une pause avec une journée de repos. Bilan après deux semaines d'une édition 2025 menée à un rythme fou. Coups de cœur À découvrir Le classement du Tour de France 2024 Tadej Pogacar l'extraterrestre Quatre victoires d'étapes après deux semaines de course, une suprématie écrasante et une quatrième couronne qui lui tend les bras à Paris à moins d'un cataclysme. Tadej Pogacar marche sur le Tour de France, dévore la concurrence et n'échappe pas non plus au poids des soupçons. Il lui reste une semaine pour aller chercher le record de victoires d'étapes (huit en une édition) entre les mains de Charles Pélissier, Freddy Maertens et Eddy Merckx. Une quête impossible ? À lire aussi À une semaine de Paris, faut-il continuer à regarder le Tour de France vidé de suspense ? Publicité Thymen Arensman, l'homme qui a su résister à «Pogi» Samedi, il a contrarié les plans de Tadej Pogacar en privant le Slovène d'un épatant triplé dans les étapes de montagne de Pyrénées. C'est déjà un exploit en soi. Dans le brouillard de Superbagnères, Thymen Arensman (Ineos Grenadiers) a signé un impressionnant numéro en solitaire pour remporter la 14e étape en résistant au retour du maillot jaune dans la dernière ascension (12,4 km à 7%). Un exploit majuscule. Vauquelin, Martinez et Jegat chez les Bleus Kévin Vauquelin continue de s'accrocher à son rêve de podium à Paris. Le Normand occupe une 5e place inespérée au classement général après les Pyrénées et un test XXL réussi en haute montagne. Même s'il fonctionne sur courant alternatif, Lenny Martinez a, lui, fait du maillot à pois un objectif pour son deuxième Tour de France. Il dispose d'un (très mince) matelas de huit points d'avance sur Pogacar avant les Alpes. Le plus dur reste à faire. Enfin, le discret Jordan Jegat frappe à la porte du Top 10 (11e) au classement général. Le Vannetais monte en puissance, à l'image d'une très belle étape à Carcassonne achevée à la 8e place en reprenant 4'31'' sur le maillot jaune. La plus grande surprise de la première quinzaine côté français. À lire aussi Course au podium, Vauquelin, Montmartre… Les mystères de la troisième semaine du Tour de France Stéphane Boury, le plaqueur du Tour de France Il a bondi depuis la ligne d'arrivée pour stopper un militant pro-palestinien au moment où le sprint s'emballait pour la victoire à Toulouse jeudi. Stéphane Boury, le responsable des sites d'arrivée du Tour de France, a fait preuve d'un immense sang-froid avant de plaquer contre les barrières l'individu inconscient qui avait fait irruption sur la route. Une opération sauvetage réussie pour le meilleur plaqueur de la caravane. En 2020 à La Roche-sur-Foron, il avait déjà arrêté un élément perturbateur qui avait voulu gâcher la fête en opérant de la même manière. À lire aussi Tour de France : «S'il passe à droite, je le cravate», qui est Stéphane Boury, l'homme qui a plaqué l'intrus sur la ligne d'arrivée à Toulouse ? Coups de griffe Le casque profilé de Vingegaard, signe d'un clan Visma dans le doute C'est un peu le symbole d'une équipe Visma perdue et tentant le tout pour le tout face au rouleau compresseur UAE Team Emirates depuis le départ du Tour de France. Dans le contre-la-montre vers Peyragudes samedi, Jonas Vingegaard a tenté un coup de poker en se coiffant de son casque démesuré et profilé alors que le chrono était composé quasiment exclusivement de montées. Deuxième derrière Pogacar, le Danois a certes réussi une belle prestation mais le choix de matériel de la formation néerlandaise en nette perte de vitesse face à l'armada du Slovène interroge. Publicité Remco Evenepoel ne répond plus Le Belge a abandonné au cours de la 14e étape, à bout de forces, le regard perdu alors qu'il occupait la troisième place du classement général. Une terrible défaillance dans le Tourmalet et un coup de tonnerre pour la Belgique qui s'interroge de plus en plus sur la capacité, un jour, du double champion olympique de 24 ans à pouvoir se mêler à la bataille entre Tadej Pogacar et Jonas Vingegaard. Si tant est que celle-ci existe encore après la claque infligée par le Slovène à son rival cette année. Le suspense tué dans l'œuf On ne peut que s'incliner devant la suprématie de Tadej Pogacar et se réjouir d'être les contemporains d'un immense champion, peut-être le plus grand de l'histoire du vélo. L'avenir nous le dira. Mais le soir du contre-la-montre à Peyragudes, «Pogi» a définitivement brisé le jouet des amoureux du Tour de France qui rêvaient d'un bras de fer jusque dans les Alpes. Son écrasante suprématie pourrait finir par lasser et porter ombrage à la plus grande épreuve cycliste au monde si personne ne parvient à lui donner la réplique. À lire aussi Tour de France : «Tadej Pogacar ? Il peut finir par lasser», s'inquiète Pierre Rolland Pas d'étape française pour le moment Il reste six étapes aux Bleus pour éviter un zéro pointé qui ferait tache dans la grande histoire de la Grande Boucle après les trois succès signés en 2024 grâce à Romain Bardet, Kévin Vauquelin et Anthony Turgis. Depuis 1903 seules deux éditions se sont achevées sans qu'un coureur français ne lève les bras sur la ligne d'arrivée : 1923 et 1999. Une troisième année noire en perspective ? À lire aussi Tour de France : les Français parviendront-ils à éviter le zéro pointé à Paris ?

Avec un Tadej Pogacar moins vorace, la 14e étape du Tour de France a offert un peu répit
Avec un Tadej Pogacar moins vorace, la 14e étape du Tour de France a offert un peu répit

L'Équipe

time3 days ago

  • Sport
  • L'Équipe

Avec un Tadej Pogacar moins vorace, la 14e étape du Tour de France a offert un peu répit

Tadej Pogacar s'est contenté samedi de neutraliser Jonas Vingegaard dans la montée de Superbagnères et l'échappée a pu aller au bout, avec la victoire virevoltante de Thymen Arensman. Les visages ont la couleur du brouillard, blancs-gris, délavés par une nouvelle journée de souffrance, des ascensions interminables, des descentes dangereuses sur des routes noires lustrées par la pluie, pas un bout de bleu dans le ciel pour se réchauffer le moral. Le fond de la ligne à Superbagnères n'est qu'à une centaine de mètres du portique d'arrivée, mais c'est déjà un autre monde. Le bruit a cessé, seuls les talkies walkies des agents de sécurité grésillent dans le silence. Le grand hôtel de Superbagnères domine de sa structure imposante derrière la brume dans une ambiance lugubre où l'on verrait bien Jack Nicholson tapoter sur sa machine à écrire en pleine démence comme dans Shining. Célébrés quelques minutes plus tôt, poussés par une foule furieuse dans les derniers kilomètres, les coureurs sont rendus à la vie ordinaire, couverts d'imperméables dans lesquels ils flottent, les regards perdus, guidés par les sherpas de leurs équipes. Ils défilent au compte-gouttes comme la troisième étape des Pyrénées les a recrachés, direction les télécabines qui doivent les ramener vers Bagnères-de-Luchon. Oscar Onley, serviette éponge autour du cou, a la bobine laiteuse, il plonge dans les escaliers en se tenant à la rampe, descend en crabe, en équilibre fragile sur les cales de ses chaussures, les jambes encore pleines des toxines de l'effort. Vingegaard a attaqué Pogacar en vain La plupart préfèrent utiliser l'ascenseur, partager la promiscuité avec les adversaires contre qui ils viennent de croiser le fer dans la pente, encore dégoulinants de sueur et couverts de crasse. « Eh oh quand même », rigole Kévin Vauquelin quand il comprend qu'il peut s'économiser l'effort de descendre les marches. Ben O'Connor est plié en deux, il évacue une toue grasse. Jonas Vingegaard est passé par là lui aussi, alors que tous les regards étaient encore braqués sur la ligne. Il est monté dans un des oeufs qui déchiraient les nuages, avec son vélo, évacué par la sortie de service alors que Tadej Pogacar avait été aspiré dans les méandres vers le podium, vers les flashs, les fleurs et la lumière. Vingegaard a attaqué son rival, en vain, mais il n'avait pas le choix, comment faire autrement ? Un double vainqueur du Tour de France (2022 et 2023) ne peut abandonner le combat si loin de l'arrivée à Paris, il devait bien tenter quelque chose pour ne pas perdre totalement la face, mais on a bien senti un peu de désespoir dans son offensive, à 4 km du sommet de Superbagnères, alors que son équipe avait pris l'eau. Matteo Jorgenson avait disparu dans le faux plat meurtrier qui menait au pied du col. Il n'y avait plus personne pour l'escorter au pied de l'ascension hors catégorie, si ce n'est Simon Yates, un temps, quand le Britannique fut repris de l'échappée. Ce n'était pas le jour des grandes offensives, du plan de jeu à la néerlandaise, comme si les Visma-Lease a bike étaient gagnés par la résignation. On ne conseille d'ailleurs pas à Vingegaard de revisionner les images de son accélération. Sur la route, il a senti Tadej Pogacar dans sa roue, mais il n'a peut-être pas vu avec quelle facilité le champion du monde l'a contrôlé, assis sur sa selle, et même Florian Lipowitz a pu rester dans les rondins dans un premier temps. Ce fut la même chose quand le Danois alluma un autre pétard, tout aussi mouillé. À l'arrivée, le Maillot Jaune expliqua qu'il n'avait pas des jambes de feu, pour justifier qu'il n'avait pas essayé de contrer son adversaire. Peut-être, mais il n'a pas paru particulièrement émoussé et ses cerbères ont longtemps essoré le groupe des favoris, réduisant l'écart avec les fuyards après Peyresourde à tel point qu'on crut un moment que l'échappée était encore condamnée. Mais cela avait plutôt pour but d'anesthésier les velléités de leurs adversaires, d'éviter une pluie d'attaques, et surtout de soigner un peu la popularité du Maillot Jaune dans le peloton pour éviter un procès en cannibalisme. Les brumes sur les capacités de Vauquelin à jouer le général continuent de se dissiper Pogacar ne s'est donc levé qu'une fois de sa selle samedi dans Superbagnères, dans le sprint face à Vingegaard pour la deuxième place, quelques tours de manivelle pour le laisser à quatre secondes et lui chiper en plus deux secondes de bonifications, car sa mansuétude et sa compassion ont tout de même des limites, lui dont le logiciel ne conçoit pas de laisser des victoires ou de partager le gâteau. Sa passivité a ainsi permis à Thymen Arensman d'aller au bout et de sauver le Tour de France d'Ineos. Le fil de fer néerlandais est parti seul à 4 km du sommet de Peyresourde, propulsé par les services de Carlos Rodriguez, transformé en équipier, alors qu'il ferraillait avec Sepp Kuss, Tobias Johannessen, Valentin Paret-Peintre, Ben O'Connor et Lenny Martinez. Le grimpeur français mène à nouveau le classement de la montagne grâce à ses passages en tête au sommet du Tourmalet et d'Aspin et à sa 2e place en haut de Peyresourde, son raid était enthousiasmant mais il a encore dilapidé son énergie n'importe comment. La pause dans la gloutonnerie du Maillot Jaune a aussi permis d'atténuer un sentiment de punition dans un peloton qui déguste de plus en plus et on sent qu'en bout de deuxième semaine, le Tour de France a déjà bien martelé les organismes, que la fatigue s'est installée. Samedi, on a ainsi vu Steff Cras (TotalEnergies) malade, courbé sur son vélo, abandonner, Mauro Schmid (Jayco AlUla), lui aussi vidé, terminer dernier de l'étape alors que le champion de Suisse virevoltait encore à Toulouse (2e), ou Mattias Skjelmose (Lidl-Trek) achever un Tour fantomatique sur un énorme gadin. Sans oublier Remco Evenepoel, en dégringolade les derniers jours, qui n'avait plus rien dans le réservoir sur les rampes du Tourmalet. Le Belge est donc déjà rentré à la maison et son départ a automatiquement remis Vauquelin dans le top 5. Le Normand a encore bien bataillé pour intégrer le top 10 (10e) d'une étape à 5000 m de dénivelé positif et il sort du bloc pyrénéen avec beaucoup plus de confiance pour la suite. Lipowitz et Onley continuent de lui être supérieurs dans les cols et Felix Gall va lui causer du souci, car l'Autrichien monte en puissance, plein de panache ce samedi en accélérant du groupe des favoris à 8 km du sommet, sans se démonter ensuite (4e). Mais samedi soir, au sommet de Superbagnères, les brumes sur les capacités du meilleur Français de ce Tour à jouer le général continuaient de se dissiper. À lire aussi Pogacar, faiseur de roi Vauquelin, cette fois c'est vraiment sérieux Onley, jeune loup plein d'ambition Unzué : «Luis Enrique a toujours admiré l'exigence du cyclisme»

Arensman remporte la 14e étape, Evenepoel abandonne
Arensman remporte la 14e étape, Evenepoel abandonne

La Presse

time3 days ago

  • Sport
  • La Presse

Arensman remporte la 14e étape, Evenepoel abandonne

Dans le brouillard des Pyrénées, Thymen Arensman a pris toute la lumière samedi à Superbagnères en décrochant la 14e étape du Tour de France que Remco Evenepoel a abandonné en larmes. Jacques KLOPP Agence France-Presse La météo avait tourné au maussade pour cette troisième journée pyrénéenne, une étape gargantuesque à quatre cols, mais la pluie et la brume n'empêcheront jamais le Tour de France d'être cet astre qui irradie la planète cyclisme comme est venu l'illustrer Arensman. À 25 ans, le grimpeur néerlandais est tout sauf un inconnu dans le peloton et même un coureur de classement général très solide – deux fois sixième du Giro, une fois cinquième de la Vuelta. Mais tout cela ne pèse pas bien lourd face à une victoire d'étape sur le Tour de France qui fait basculer le destin des coureurs. « J'ai déjà couru pas mal de fois le Giro et la Vuelta, avec plusieurs belles places au classement général, mais encore jamais le Tour de France. C'est autre chose, c'est la plus grande course du monde. Gagner ici, c'est juste fou », a dit le coureur d'Ineos qui s'est longuement pris la tête entre les mains au moment de franchir la ligne avec plus d'une minute d'avance sur le duo Pogacar-Vingegaard. « Faire deuxième au Mont-Dore était déjà fabuleux, là c'est incroyable si on considère aussi la manière avec laquelle j'ai gagné », au bout d'un superbe parcours en solitaire de 37 km, a-t-il ajouté. Présent dans un contre, le Néerlandais est d'abord revenu sur un premier groupe où figurait Lenny Martinez qui avait passé le Tourmalet et l'Aspin seul en tête pour grappiller des points précieux pour le maillot à pois. Pogacar en « contrôle » Arensman s'est ensuite envolé dans le col de Peyresourde pour aller chercher la gloire à Superbagnères et apporter à son équipe Ineos son premier succès dans le Tour depuis celui de Carlos Rodriguez à Morzine en 2023. Derrière, Pogacar a fait rouler son équipe UAE avec un tempo soutenu. Mais il n'est lui-même pas passé à l'attaque, alors qu'il aurait sans doute pu gagner l'étape s'il l'avait voulu. PHOTO MARCO BERTORELLO, AGENCE FRANCE-PRESSE Tadej Pogacar L'ambition était de « rester en jaune et contrôler l'étape. Si on avait eu l'opportunité de gagner on l'aurait fait mais sans pression non plus de jouer la gagne », a expliqué son coéquipier Pavel Sivakov. Le champion du monde s'est contenté de répondre facilement aux deux attaques assez franches de Jonas Vingegaard. Et dans les derniers mètres, il a fait parler ses qualités de puncheur pour écrabouiller le Danois au sprint et empocher quelques secondes supplémentaires au général où il possède désormais 4 min 13 s d'avance. En chemin, le Slovène s'est surtout appliqué à ne pas partir à la faute dans la descente du Tourmalet où « on ne voyait pas à vingt mètres ». Remco Evenepoel était alors déjà dans la voiture de son équipe Soudal Quick-Step après avoir mis pied à terre dès le pied du géant pyrénéen, la première difficulté du jour, où il avait déjà sombré lors du Tour d'Espagne en 2023. Evenepoel en panne « Il n'est pas lui-même, on sent que quelque chose ne va pas, peut-être qu'il va tomber malade dans quelques jours », a expliqué son directeur sportif Tom Steels, estimant qu'il était « plus sage d'arrêter » . « Il s'agit de ne pas hypothéquer la fin de sa saison. Il a encore des objectifs cette année, il veut être champion du monde » en septembre au Rwanda. Il n'empêche que c'est une énorme déception pour le double champion olympique qui avait cravaché pour retrouver son niveau après son grave accident cet hiver. PHOTO MARCO BERTORELLO, ARCHIVES AGENCE FRANCE-PRESSE Remco Evenepoel Vainqueur du contre-la-montre à Caen, le Belge, conscient qu'il aurait du mal à rivaliser avec Vingegaard et encore plus avec Pogacar, visait la troisième place du podium, comme l'année dernière. Mais les trois journées dans les Pyrénées auront été un cauchemar et mettent une nouvelle fois en question ses capacités en haute montagne. Cinquième de l'étape, l'Allemand Florian Lipowitz, qui confirme son potentiel jour après jour, en profite pour monter sur le podium, à près de huit minutes du maillot jaune. Kevin Vauquelin, dixième de l'étape, est lui aussi toujours dans le coup. Le Français, qui remonte au cinquième rang du général, a tenu à rendre hommage à ses coéquipiers d'Arkéa-B & B Hotels qui réussissent un Tour de France magnifique au moment où leur équipe risque de disparaître, faute de commanditaires. « Je ne pense qu'à eux quand je suis en train de m'arracher dans le dernier kilomètre, a-t-il raconté. C'est un cercle vertueux, on se tire tous vers le haut. On n'aurait jamais parié ça avant de venir. » Le classement de la 14e étape 1. Thymen Arensman (NED/IGD) les 182,6 km en 4 h 53 min 35 s (moyenne : 37,4 km/h) 2. Tadej Pogacar (SLO/UAD) à 1 min 08 s 3. Jonas Vingegaard (DEN/TVL) à 1 min 12 s 4. Felix Gall (AUT/DAT) à 1 min 19 s 5. Florian Lipowitz (GER/RBH) à 1 min 25 s 6. Oscar Onley (GBR/DFP) à 2 min 09 s 7. Ben Healy (IRL/EFE) à 2 min 46 s 8. Primož Roglic (SLO/RBH) à 2 min 46 s 9. Tobias Johannessen (NOR/UXT) à 2 min 59 s 10. Kévin Vauquelin (FRA/ARK) à 3 min 08 s 45. Michael Woods (CAN/IPT) à 26 min 07 s 100. Guillaume Boivin (CAN/IPT) à 37 min 34 s

Tour de France : «Je n'avais pas des jambes de feu», concède Pogacar après sa deuxième place à Superbagnières
Tour de France : «Je n'avais pas des jambes de feu», concède Pogacar après sa deuxième place à Superbagnières

Le Figaro

time3 days ago

  • Sport
  • Le Figaro

Tour de France : «Je n'avais pas des jambes de feu», concède Pogacar après sa deuxième place à Superbagnières

Attaqué par son dauphin Jonas Vingegaard dans la dernière ascension de la quatorzième étape ce samedi, le maillot jaune est parvenu à le contrer dans les derniers mètres pour prendre la deuxième place. Avec 4'7'' d'avance sur Jonas Vingegaard au départ de la quatorzième étape entre Pau et Luchon-Superbagnières, le maillot jaune Tadej Pogacar avait de quoi voir venir avant le dernier volet du triptyque pyrénéen ce samedi. Certains le voyaient déjà laisser tous ses adversaires sur place pour remporter une troisième étape de suite. Il n'en a finalement rien été. À découvrir Le classement du Tour de France 2024 Le Slovène est sagement resté dans la roue de son dauphin, qui a placé une banderille dans le final, sans succès. «Je m'attendais à ce que Tadej (Pogacar) attaque dans l'ultime montée (vers Superbagnères). Puis, j'ai compris que ce n'était pas le cas. Donc j'ai décidé d'y aller moi-même», a expliqué le Danois, finalement 3e à l'arrivée. Publicité Une situation qui a profité à Thymen Arensman, vainqueur en solitaire au terme d'une échappée solitaire de 36 km pour son premier Tour de France. Au micro de l'organisation, Pogacar a reconnu la supériorité du Néerlandais ce samedi : «Nous étions proches d'une victoire d'étape, mais Thymen Arensman était vraiment fort aujourd'hui, et il mérite pleinement cette victoire. Chapeau à lui.» «C'est triste que Remco Evenepoel ait dû abandonner le Tour» Au sujet de son meilleur ennemi, il a concédé : «je m'attendais à ce qu'il attaque un peu plus tôt dans la montée. J'ai réussi à répondre mais je n'avais pas des jambes de feu pour contre-attaquer et tout donner jusqu'à l'arrivée. Donc j'ai choisi de contrôler l'étape, de rester dans sa roue, et de sprinter à la fin.» Un sprint qui lui a permis de reprendre 6 secondes supplémentaires à Vingegaard grâce aux bonifications. L'autre sujet du jour concernant bien évidemment l'abandon de Remco Evenepoel dans la montée du Tourmalet. Un événement qui a attristé le champion du monde : «C'est triste que Remco Evenepoel ait dû abandonner le Tour. Je ne sais pas exactement ce qui lui est arrivé, mais on discutait justement hier (vendredi) du fait qu'il ne devait pas se laisser emporter par tout ce qui l'entoure médiatiquement, et qu'il devait rester concentré sur le moment présent. En cyclisme, on ne sait jamais comment on va se réveiller.»

TÉLÉCHARGER L'APPLICATION

Commencez dès maintenant : Téléchargez l'application

Prêt à plonger dans un monde de contenu mondial aux saveurs locales? Téléchargez l'application Daily8 dès aujourd'hui sur votre app store préféré et commencez à explorer.
app-storeplay-store