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L'Équipe
11-07-2025
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Avec Tony Hawk's Pro Skater 3 + 4, Activision remet au goût du jour un classique intemporel
Remise au goût du jour de deux classiques des années 2000, « Tony Hawk's Pro Skater 3 + 4 », sorti ce vendredi, relance la formule qui a fait le succès de la licence de jeux de skateboard, en lui apportant une modernisation bien sentie. Il y a trente ans déjà, Activision lançait la licence Tony Hawk's Pro Skater, changeant le futur du skateboard et de son adaptation en jeux vidéo à tout jamais. Une vingtaine de jeux a suivi mais le studio américain n'a pas lâché le filon : ce vendredi, il sort sur toutes les consoles (PC, Switch, PlayStation, Xbox pour 49,99 €) Tony Hawk's Pro Skater 3 + 4, remake du troisième et du quatrième épisode de la série, sortis respectivement en 2001 et 2002... Avec l'envie de moderniser des classiques à la formule toujours aussi efficace. Dans THPS 3 + 4, l'éditeur a avant tout conservé ce qui fait le charme de la licence : sa prise en main facile et la possibilité pour tout le monde de rentrer n'importe quelle figure. De quoi donner envie de se balader sur les différentes cartes (Airport, Zoo, Tokyo...) dans le mode Free Skate, ou de se lancer dans une carrière, pour y remplir les objectifs fixés par le jeu. Aurélien Giraud présent dans le jeu Mais si le concept de base de THPS reste inchangé, le nouveau jeu a été mis au goût du jour. Du côté des skateurs qu'il est possible d'incarner, déjà : dans la liste de 36, on retrouve un paquet de nouveaux venus dont le Français Aurélien Giraud et la double médaillée olympique Rayssa Leal. Pour les plus anciens, trois cartes inédites font aussi leur apparition (Waterpark, Pinball, Movie Studio). Surtout, la bande-son, qui a toujours été l'un des énormes points forts de la licence, a été très largement renouvelée et sonne très 2025 (Fontaines D.C., Idles, Starcrawler...). Autre signe du temps qui passe, ce remake fait la part belle aux modes multijoueur, devenus omniprésents sur les best-sellers vidéoludiques actuels. Il est ainsi possible d'affronter ses amis ou des inconnus d'un monde entier via le matchmaking, dans différents modes de scorage de points, ou juste de balader ensemble. Mais le online devrait surtout vivre sur le temps long avec grâce au mode HAWK - un joueur cache les lettres HAWK sur une carte, son adversaire a un temps limité pour les retrouver -, nouveauté qui a le mérite de l'originalité. Au-delà de cette modernisation, le principal atout de « 3 + 4 » reste quand même sa fibre nostalgique, sur laquelle il n'hésite pas à jouer, en mettant l'Américain Tony Hawk, son éternel porte-étendard, en avant. Cinq ans après Tony Hawk's Pro Skater 1 + 2, dernier opus de la licence en date, il s'est écoulé suffisamment de temps pour la recette fonctionne encore : sur Metacritic, l'agrégateur référence de critiques gaming, le jeu enregistre la belle note de 83/100.

L'Équipe
11-07-2025
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Tony Hawk vole toujours : rencontre à Londres avec la légende du skate
Ses équipes avaient prévenu. « Oui, il pourra avoir une planche. Mais pas de figures folles, juste un ollie ou des manuals. » Sur notre trajet vers le zoo de Londres, les aléas du trafic ferroviaire nous imposent du retard. Une fois arrivé dans le bâtiment réservé pour les interviews, il faut le trouver parmi une masse de personnes présentes. Pas une mince affaire. Jusqu'à ce qu'un bruit sourd se fasse entendre derrière un paravent. Des roues claquent contre du bois. L'icône d'une génération est bien là, sur une mini-rampe installée en plein milieu du salon - pas prévue au départ - à filer sur sa planche. Et la vitesse qu'il prend dans les pentes ne trompe pas : il n'est pas du genre à se contenter de ollies. Il a beau avoir 57 ans, Tony Hawk vole toujours. En ce début juillet, la légende vivante du skateboard, l'homme qui a inventé plus d'une centaine de figures, est de passage dans la capitale anglaise pour la promotion de son nouveau jeu vidéo, Tony Hawk's Pro Skater 3 + 4, remake des 3e et 4e volets de la franchise, en vente depuis vendredi dernier. Le premier jeu à son nom est sorti il y a vingt-six ans, une vingtaine ont suivi depuis. Pour autant, jamais Activision, l'éditeur de la série, n'a émis l'idée de changer de tête d'affiche. Normal : Tony Hawk est toujours la plus grande star de sa discipline et ne semble pas prêt à être rattrapé. Parce que sa notoriété va désormais bien au-delà des skateparks, mais aussi parce qu'il continue à faire l'unanimité auprès des siens. S'il a officiellement arrêté la compétition en 2003, l'Américain est toujours sur sa planche « autant que possible ». La plupart du temps, dans sa gigantesque rampe personnelle, sa « happy place » comme il l'appelle, adjacente à sa villa californienne d'Encinitas, près de San Diego. Là-bas, il défie le temps, multiplie les figures vertigineuses, presque en apesanteur, poste sur les réseaux sociaux ses exploits, inédits pour son âge. Dans la vidéo célébrant son 50e anniversaire, « 50 years, 50 tricks », il a revisité les figures ayant fait sa réputation, des années après les avoir sorties pour la première fois. La plupart restent pourtant inaccessibles aujourd'hui pour l'écrasante majorité des skateurs, même ceux qui pourraient être ses enfants. Une inspiration pour des millions de skateurs « À son âge, skater encore, c'est incroyable, admire Vincent Matheron, 7e des Jeux Olympiques de Tokyo, devenu un ami personnel de "The Birdman". Au niveau où il le fait, c'est le seul. Je pense qu'il donne l'espoir à tout le monde de pouvoir skater toute sa vie. » Pour des millions de skateurs à travers le monde, Hawk est une inspiration. C'est un fait plus qu'une envie de sa part, à l'en croire. « Mon premier jeu vidéo a complètement changé ma vie, raconte-t-il. Il a amené le skateboard à un nouveau niveau de reconnaissance, tout comme mon nom. Ça a été un voyage assez dingue, que je ne changerais pour rien au monde. Depuis que le jeu est sorti, ça m'a ouvert des opportunités et donné des responsabilités dont je n'aurais jamais pu rêver. » Pour lui, comme pour le skateboard dans son ensemble, la bascule a donc eu lieu en 1999. Tony Hawk était alors déjà un skateur reconnu. Le meilleur au monde, même, dans sa spécialité, la « vert » pour « vertical skateboarding », soit la pratique du skate sur des rampes ou des half-pipes verticaux, pouvant aller jusqu'à 4 m de haut. Ce qui en faisait l'égérie parfaite pour Activision, qui cherchait à accoler le nom d'un athlète au jeu de skate sur lequel il planchait depuis deux ans. Une publication partagée par FORMULA 1® (@f1) Dès sa sortie, Tony Hawk's Pro Skater, premier du nom, a cartonné tant au niveau des ventes - au total, la licence aurait généré plus d'1,4 milliard de dollars de recettes - que des critiques, qui louaient la fluidité de ses contrôles et l'efficacité de sa bande-son punk-rock. Le jeu est instantanément devenu un phénomène générationnel pour tous les ados des années 2000, un sujet immanquable des cours de récré. « Le plus gros impact que Tony Hawk a eu, c'est évidemment son jeu vidéo, parce qu'il a transcendé les classes sociales, replace Greg Poissonnier, consultant pour France Télévisions lors des derniers Jeux Olympiques et mémoire vivante du skate en France. Sans que ce soit son ambition au départ, il a amené son sport au grand public, réellement. Et tous les ados du monde entier ont connu le skate ou s'y sont intéressés grâce au jeu. » Il n'y a qu'à se fier aux chiffres. D'après American Sports Data, entre 1999 et 2002, la pratique du skate dans le monde a augmenté de 60 %. Les médias parlent alors d'un séisme Tony Hawk, dont les secousses se ressentent encore aujourd'hui, y compris en France : la plupart des stars actuelles du milieu citent toujours le jeu vidéo comme une référence. « J'étais à fond sur le skate. J'en parlais tout le temps, je vivais pour ça. Donc dès que je rentrais chez moi, il fallait que je fasse ou que je joue à quelque chose en rapport avec le skate. J'y joue encore pas mal, j'ai quasiment fini le 1 + 2 là (le remake des deux premiers jeux de la franchise) », raconte Aurélien Giraud, 27 ans. Le Lyonnais, champion du monde de street en 2023, fait partie des 36 skateurs jouables dans 3 + 4. « C'est le rêve de n'importe quel skateur, de n'importe quel enfant qui a grandi avec la licence », sourit-il. Caricaturé dans Les Simpson Présent sur les jaquettes, impliqué dans tous les clips promotionnels, Tony Hawk est devenu grâce à « ses » jeux, au-delà du monde du skate, une célébrité, de celles qui sont invitées à jouer à Qui veut gagner des millions ?, qui sont caricaturées dans Les Simpson ou qu'on reconnaît sans cesse dans la rue, ce dont il s'est longtemps amusé sur son compte X. Un paradoxe pour un homme ressemblant bien plus au Californien moyen qu'à une rockstar, qui vient se faire photographier avec une chemise grise et un pantalon sombre, seule sa grande taille trahissant son potentiel athlétique. « Je ne me suis jamais lancé dans le skate pour être riche et connu, lâche-t-il. Quand j'ai eu mes premiers moments de célébrité, ça a été étrange voire inconfortable, mais j'ai appris comment gérer ça. Et c'est même excitant. Si quelqu'un est heureux de me voir juste pour ce que je fais, c'est formidable et j'ai envie de lui donner de mon temps. » Du temps, Hawk en donne beaucoup aux autres. Régulièrement, il accueille des skateurs chez lui pour quelques sessions sur sa rampe personnelle, l'une des plus belles au monde. Certains sont signés chez Birdhouse, la marque qu'il a créée en 1992, avec laquelle il sponsorise une dizaine d'athlètes. La plupart sont des amis ou des profils lui ayant tapé dans l'oeil. « Quand j'ai décidé de déménager aux États-Unis, il m'a laissé rester dans sa dépendance pendant cinq à six mois, se souvient Vincent Matheron. Il skate le matin, donc quand j'en avais envie on y allait ensemble. Même si d'habitude je fais plus du bowl (un autre de type de structure, moins vertigineux, plus proche d'une cuvette), il m'a appris quelques tricks, je lui ai donné deux ou trois idées. Il est hyper accessible, humble. Il n'y a pas de barrière avec lui. » Cette réputation s'étend au-delà de la Californie. Au jour le jour, Hawk passe surtout son temps à parcourir le monde, rendre au milieu ce qu'il lui a donné, assister à des événements de skate, partager son savoir aux plus jeunes. Sa fondation, The Skatepark Project, a permis la création de plus de 600 skateparks à travers le monde, principalement dans des zones manquant d'infrastructures urbaines. « Il continue à skater tous les jours, il aide ses amis, il a signé une planche qu'on a vendu aux enchères pour lancer notre média... Le fait qu'il soit aussi disponible, c'est vraiment remarquable, souligne le vidéaste Chase Gabor, fondateur de Storied Skateboarding, qui a réalisé plusieurs vidéos avec lui. Les gens apprécient Tony parce que, même si c'est une méga célébrité, il donne du temps à tout le monde. » Suivi par près de 10 millions de personnes sur Instagram, Hawk a aussi le pouvoir de rendre n'importe quel skateur célèbre par une story ou un post bien senti. En 2014, il partageait la vidéo d'une jeune Brésilienne réalisant un heelflip en tenue de fée. Rayssa Leal n'avait que 6 ans, mais elle a rapidement gagné des followers, ce qui lui a permis d'attirer des sponsors. En 2021, elle a décroché l'argent olympique à Tokyo. « Dès que je parle avec lui, j'ai l'impression d'avoir le Père Castor du skate en face de moi » Vincent Matheron, 7e des JO de Tokyo « Il regarde les gosses qui font du skateboard comme des skateurs, pas comme des enfants. C'est un truc spécifique au skate, vous ne verrez jamais un Lionel Messi ou un Zinédine Zidane faire ça, assure Yannick Agliardi, père de Quentin (13 ans) et Julian (15 ans), deux espoirs franco-américains du skate. Je me souviens que la première fois qu'on l'a vu, il y avait des enfants qui étaient là à faire leurs lignes. Il a 50 ans passés, mais il s'amusait autant qu'eux, il leur faisait des high fives. Quentin n'arrivait pas à prendre son tour parce que tout le monde se lançait avant lui, donc il l'a aidé à entrer dans le bowl et à faire sa ligne. » Le daron le plus cool de la planète À Londres, le daron le plus cool de la planète a mis quelques temps à faire honneur à sa réputation. Lors du shooting, Hawk a refusé quelques poses pas à son goût, grogné à l'idée de poser planche derrière l'épaule. Il a fallu attendre l'interview, quelques minutes plus tard, pour qu'il se mette à sourire. Tout compte fait, il a surtout fallu attendre qu'on lui parle de skate. « Dès que je parle avec lui, j'ai l'impression d'avoir le Père Castor du skate en face de moi, s'amuse Vincent Matheron. Je veux écouter tout ce qu'il dit. Dès qu'on parle d'une ville, il a une anecdote... » « Quand Tony Hawk te parle de skate, tu écoutes, confirme Aurélien Giraud. Quand je l'ai rencontré, il ne me connaissait pas mais il me parlait comme il parlerait à tout le monde. On sent sa sincérité et sa gentillesse pure, et s'il en est là aujourd'hui c'est aussi grâce à ça. Tout le monde l'apprécie dans le skate. Personne ne dira du mal de lui. » Ça n'a pas toujours été le cas. Bien avant son arrivée sur PlayStation, lorsqu'il n'était encore qu'un adolescent hyperactif, Hawk devait subir les critiques nourries de ses concurrents plus chevronnés, qui lui reprochaient son style trop technique et son manque d'élégance, le qualifiant de « bête de cirque » et l'accusant de triche. L'ado du comté de San Diego n'avait peut-être pas la classe des pionniers qui squattaient les piscines vides pour s'offrir des shoots d'adrénaline, mais son approche a fait de lui un innovateur hors pair et une machine à gagner dans les half-pipes. Son bilan à 25 ans parle pour lui : 73 victoires et 19 deuxièmes places sur une centaine de compétitions disputées, et des vidéos aux millions de vues avec la Bones Brigade, son crew de toujours. De quoi faire de lui, très jeune, un millionnaire, via ses premiers contrats. Dans la vie de Hawk, les sponsors ont toujours joué un grand rôle. Au plus fort de sa popularité, l'Américain enchaînait les spots de pub pour des marques parfois très éloignées du monde du skate, de McDonald's à des loueurs de voiture. La semaine passée encore, un post Instagram le montrait en train de partager une session avec le tigre des Frosties. Une posture de quasi homme-sandwich qui a un temps fait grincer des dents chez les anciens du skate, pour qui Hawk illustrait le virage abrupt pris par la discipline, née de la culture undergound mais aujourd'hui mainstream. « Je fais tout ce que je peux pour amener le skate en half-pipe aux Jeux Olympiques » Tony Hawk « Il a quand même mangé son pain noir quand la "vert" s'est effondrée au profit du "street", rappelle Greg Poissonnier, évoquant la période sombre du début des années 1990, qui a vu la fermeture de nombreuses rampes américaines, entraînant une crise pour tout le secteur. Il est allé travailler au supermarché pour manger après avoir vécu une vie de rockstar, et ensuite il continuait à rouler tout seul dans son coin. Quand on a été au fond à un moment donné et qu'on te propose de gagner des centaines de milliers de dollars en faisant de la planche à roulettes... On ne peut pas lui reprocher d'avoir fait du skate pour de l'argent. » La figure ultime Dans le milieu, il est de toutes façons devenu difficile de reprocher quoi que ce soit à Hawk, tant son aura et sa longévité l'emportent sur tout. Sportivement, le 27 juin 1999 l'a rendu inatteignable. Ce jour-là, l'Américain prenait part à la cinquième édition des X Games, la grand-messe des sports extrêmes lancée par ESPN en 1995, qui a permis à la « vert » de regagner en popularité. Devant des millions de téléspectateurs, le héros de la foule a alors réalisé ce qui était jusqu'ici considéré comme impossible : le premier 900. Deux rotations et demie complètes pour la planche dans les airs, sur laquelle il faut ensuite se réceptionner parfaitement. La figure ultime, le rêve de tout skateur, sur laquelle tout le monde se cassait les dents depuis dix ans, réussie en mondovision. Une publication partagée par Chris Gregson (@tweestopher) La vidéo de cet exploit, et de la célébration qui en suit, est devenue culte, amplifiant encore un peu plus la renommée de Hawk. La sortie de son premier jeu, trois mois plus tard, a achevé d'en faire une figure totémique. « Le jeu a été une première introduction au sport pour toute une génération, donc j'ai le devoir de bien représenter le skateboard, impose-t-il. Si mon nom est associé au skateboard, alors il faut que je donne une bonne image du skateboard, pas que de la "vert", mais de la discipline dans son ensemble. Ce n'est pas un fardeau, mais je prends ça au sérieux. » Puisque la fonction d'ambassadeur lui incombe de facto, alors Hawk essaie de l'assurer au mieux. Lorsqu'il a fallu négocier pour faire entrer le skate aux Jeux Olympiques, le décuple vainqueur des X Games a pris part aux réunions avec le CIO pour faire accepter sa discipline. À Tokyo puis à Paris, il était sur place pour répondre aux interviews et assister aux épreuves de bowl et de street. Pour Los Angeles 2028, son principal objectif est désormais d'incorporer la "vert" au programme. « Je fais tout ce que je peux pour amener le skate en half-pipe aux JO, avance-t-il prudemment. Je pense que c'est une discipline qui a été négligée ces dix dernières années, alors que c'est beaucoup plus avancé en termes de tricks et de technique que le park, sans manquer de respect à personne. » Ces cinq dernières années, la « vert » a déjà connu un net regain de visibilité grâce à l'émergence de Vert Alert, un circuit de compétition dédié créé par... Hawk, bien sûr. En marge des compétitions, le fondateur montre lui-même l'exemple, se lançant à corps perdu dans les rampes pour des démonstrations. Pour combien de temps encore ? Lui-même « ne sait pas », mais il ne sera pas éternel. En 2022, une chute a brisé son fémur en deux. En voulant reprendre trop tôt, il a mis quasi deux ans à se rétablir complètement. « Je ne me mets pas d'ultimatum, explique-t-il. Je peux toujours faire du skate à un niveau pro et c'est suffisant pour moi. J'ai toujours envie de continuer à promouvoir le skate. Mais je ne sais pas si j'aurais envie de continuer à faire du skate en public quand je serais vieux. » En privé, ce sera autre chose. C'est plus fort que lui : Tony Hawk volera toujours.