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Le Figaro
7 hours ago
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Boxe : le possible choc entre Tony Yoka et Anthony Joshua pourrait se tenir en Afrique
L'affiche entre les deux champions olympiques, qui n'a toujours pas été officialisée, pourrait être organisée dans un pays africain. Les négociations entre le clan Tony Yoka et celui d'Anthony Joshua se poursuivent pour un éventuel combat dans les prochains mois. Le Français continue sa préparation pour un choc qui pourrait se tenir au mois de décembre... en Afrique. Alors qu'on pouvait imaginer un choc en Angleterre, où Joshua a l'habitude de combattre lorsqu'il ne s'exile pas en Arabie saoudite, L'Equipe annonce qu'un pays africain pourrait s'inviter au programme alléchant entre les deux champions olympiques (2016 pour Yoka et 2012 pour Joshua). «Son équipe vient de partir au Ghana pour voir comment sont les installations sportives. Il y a une possibilité que le combat se fasse en Afrique. Énormément de monde en parle et ça pourrait relancer la boxe en France», a expliqué Yoka à L'Equipe évoquant son possible adversaire. Publicité Le grand retour de la boxe en Afrique ? Yoka, victorieux en mai à Paris du Russe Yallyev et désormais domicilié à Londres, est né d'une mère française et d'un père congolais tandis qu'Anthony Joshua a des origines au Nigeria. L'Afrique, qui avait accueilli le mythique combat entre Mohamed Ali et George Foreman au Zaïre en 1974 se réintéresse à l'organisation de combats de boxe. Souleymane Cissokho a récemment disputé la demi-finale WBC des poids welters en Guinée équatoriale, au mois de mai. Un combat que le Français souhaitait d'abord faire au Sénégal, d'où il est originaire, mais le montage financier n'avait pu se réaliser.


L'Équipe
16 hours ago
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« N'est-ce pas trop tard pour se remettre en cause ? » : comme Tony Yoka, Laurent Boudouani avait connu un passage compliqué chez les pros
Vice-champion olympique 1988 à Séoul, le Savoyard Laurent Boudouani est passé pro, ensuite. Vedette de TF1, il a subi deux défaites à cause d'un manque de sérieux. Il s'est remis en cause pour devenir un brillant champion mondial WBA. Boxeur le plus doué de sa génération, vedette chez les amateurs, il a bénéficié d'un très beau contrat pour passer professionnel. Pas sérieux, il a été battu par des hommes nettement à sa main. Alors qu'il semblait fini, il s'est relancé en changeant d'entraîneur et de ville. Il s'est emparé d'un titre mondial en détrônant un dur champion, titre qu'il a conservé quatre fois. Cette histoire n'est pas - encore - celle de Tony Yoka, mais celle de Laurent Boudouani. Vice-champion olympique des -67 kg en 1988 à Séoul, à 21 ans (il a été mis K.-O. en finale par le Kényan Robert Wangila), Boudouani s'est engagé avec Marc Braillon qui, au sein de sa société d'intérim, RMO, formait une section boxe. RMO, avec Gérard Teysseron comme promoteur, organisait des réunions en direct sur TF1. Asloum sur Yoka : « Il sait que, quoi qu'il arrive, c'est sa dernière chance » Après avoir remporté ses quinze premiers combats, tous avant la limite, Boudouani a brillé face à l'Américain Gilbert Baptist (21 victoires, 11 défaites) dans les premiers rounds, le 5 juillet 1991, à Autun (Saône-et-Loire), avant de décliner, d'être arrêté au huitième et hospitalisé. « Laurent a trop la tête ailleurs, commentait son entraîneur Bruno Cornali. Il était un peu comme ça en amateurs, mais il l'est de plus en plus. Son avenir dépend de lui : ou il prend conscience qu'il faut vraiment être prêt pour monter sur le ring, ou... » « Il faut qu'il prenne conscience que c'est un dur métier, qu'il faut le faire en professionnel » L'entraîneur Marceau Lemelle à propos de Laurent Boudouani Boudouani quitte Cornali, qui était son entraîneur depuis les amateurs, pour Marceau Lemelle. Il reprend le fil de ses victoires, devenant champion d'Europe des super-welters. Le 5 octobre 1993, à Dijon, il défend son titre contre le local Bernard Razzano (14 victoires, 1 nul, 5 défaites, oncle de la future tenniswoman Virginie Razzano). Archi favori, il domine pendant les premiers rounds, avant de s'effondrer. Battu par jet de l'éponge au neuvième round, il est évacué sur une civière et de nouveau hospitalisé. « Il faut qu'il prenne conscience que c'est un dur métier, qu'il faut le faire en professionnel », déclarait alors Lemelle. Yoka peut-il intégrer l'élite mondiale après avoir rejoint Franck Warren ? Boudouani quitte alors Sallanches (Haute-Savoie) et s'installe à Échirolles, dans la banlieue de Grenoble, sous la direction de l'entraîneur Dominique Ramirez, réputé pour son autorité. Contre toute attente, il reprend le titre européen face au nouveau champion, l'Espagnol Javier Castillejo (futur champion WBC), en janvier 1996. Sept mois plus tard, ayant rejoint le promoteur Michel Acariès et Canal+, TF1 ayant arrêté la boxe, il met K.-O. le champion WBA, le réputé argentin Julio Cesar Vasquez. Après avoir conservé quatre fois son titre (dont trois aux États-Unis), il le perd de peu contre l'Américain David Reid (champion olympique 1996) à Atlantic City en 1999. « Depuis qu'il est passé pro, j'ai attendu qu'il soit étincelant. J'attends toujours » Laurent Boudouani à propos de Tony Yoka Aujourd'hui employé dans la sécurité à Genève (Suisse), Boudouani, 58 ans, est bien placé pour estimer les chances de succès de Yoka. « Malheureusement, je pense qu'il n'y arrivera pas, assure le vice-champion olympique 1988. Ce qui me fait dire ça, c'est son regard en combat. N'est-ce pas trop tard pour se remettre en cause ? Il aurait dû le faire après sa première défaite (face à Martin Bakole, sur décision partagée, en mai 2022). Depuis qu'il est passé pro, j'ai attendu qu'il soit étincelant. J'attends toujours. »

L'Équipe
17 hours ago
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« S'il redevient un guerrier, tout est possible » : pour les figures françaises de la boxe, Yoka peut se hisser au plus haut niveau
Tony Yoka a changé de promoteur et pourrait affronter Anthony Joshua cette année. De quoi rejoindre les ténors de la catégorie poids lourds ? Nous avons demandé à plusieurs personnalités de la boxe tricolore. C'est l'événement qui agite le monde de la boxe ces derniers jours. Tony Yoka, qui vient de s'engager avec le grand promoteur anglais Frank Warren (Queensberry), pourrait affronter l'Anglais Anthony Joshua en décembre et se relancer au plus haut niveau de la catégorie poids lourds. Yoka (33 ans), qui reste sur trois victoires contre des adversaires moins cotés, peut-il entrer dans la cour des meilleurs mondiaux ? Nous avons interrogé plusieurs acteurs majeurs de la discipline pour savoir ce qu'ils pensaient des chances du champion olympique de Rio. Hacine Cherifi, champion WBC moyens en 1998 : « Il a pris des parpaings mais il n'a pas lâché » « C'est un très bon boxeur. Tony a les qualités pour devenir champion du monde. Ce n'est pas parce qu'il a trois défaites (face à Martin Bakolé, Carlos Takam et Belge Ryad Merhy de mai 2022 à décembre 2023) que c'est fini. Dans ses défaites, il a pris des parpaings et beaucoup de boxeurs auraient pu arrêter. Mais il n'a pas lâché et a fait à chaque fois les dix rounds. C'est un comportement que j'ai bien aimé. Et c'est quand on ne nous attend pas qu'on est le plus fort. C'est facile de le critiquer, quand on n'est pas soi-même sur le ring. » Souleymane Cissokho, médaillé de bronze olympique 2016 : « Tony renaît de ses cendres » « Tony a connu les bas-fonds, il renaît de ses cendres. Il est plus épanoui, ses problèmes personnels sont derrière lui. Son nouveau promoteur, Queensberry, ne lui fera pas de cadeau, mais il en est conscient. En Grande-Bretagne (où il vit désormais), ce n'est pas le champion olympique qu'on adule en France. Il a appris de ses erreurs, il sait qu'il a une deuxième chance. Ce sera dur, mais si, à son prochain combat contre Joshua ou un classé mondial, il gagne ou est battu de peu, il sera relancé. » Brahim Asloum sur Tony Yoka : « Il sait que, quoi qu'il arrive, c'est sa dernière chance » John Dovi, entraîneur des Bleus en 2016 à Rio : « Don Charles c'est ce qu'il lui faut » « Mentalement, Tony est mieux. Ses soucis personnels sont réglés. Quand on sort des vestiaires, c'est l'aboutissement du travail, la fête malgré la pression. Lui, on sentait comme s'il avait le poids du monde sur les épaules. Autre point positif, son nouvel entraîneur. Don Charles est brut, moins technique que Virgil Hunter l'était, mais c'est ce qu'il lui faut. Au plus haut niveau, les qualités technico-tactiques ne suffisent pas, il faut des arguments physiques et mentaux. » Joseph Germain, entraîneur de Carlos Takam : « Ce n'est pas un vieux pour un poids lourd » « Tony a toutes les qualités qu'il faut, il doit travailler dessus. Maintenant qu'il est avec un gros promoteur, ça ne peut que lui être bénéfique. S'il se met vraiment au travail, il y a de l'espoir. Même à 33 ans. Ce n'est pas vieux pour un poids lourd. Carlos Takam avait 42 ans quand il a battu Tony. Le travail amènera du mental à Tony. Et le mental peut l'amener là où il veut, au plus haut. » Yoka enfin relancé grâce à Frank Warren ? Mahyar Monshipour, champion WBA super-coq de 2003 à 2006 : « S'il redevient un guerrier, tout est possible » « On maîtrise tous notre histoire. La sienne ne dépend que de lui. À sa place, je serai resté avec le Cubain Mariano Gonzalez, qui s'occupait de lui en équipe de France. Il a fait un autre choix et on a vu le résultat. Pour faire un gros combat, il faut la technique, qu'il a, du fond, ce qui n'est pas dur à acquérir, et du mental. S'il redevient un guerrier - j'ai du mal à croire -, tout est possible. » Marc Ramsay, entraîneur canadien de Christian Mbilli : « Il peut obtenir de grands combats » « Tony a les qualités pour arriver parmi les meilleurs, d'autant que la catégorie des lourds n'est pas profonde en talents. D'un point de vue business, il peut obtenir de grands combats. Au niveau performance, c'est quand même plus compliqué, car il a 33 ans et il est arrivé chez les pros avec un style très amateur. Il aurait fallu lui donner un style pro et prioriser le physique. Il brillait en amateurs avec les jambes et le jab, mais, en pro, on les utilise différemment. »


L'Équipe
a day ago
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Le potentiel combat entre Tony Yoka et Anthony Joshua pourrait avoir lieu en Afrique
Alors que les négociations se poursuivent pour la tenue d'un combat contre Anthony Joshua, Tony Yoka nous a confié que l'affrontement pourrait être organisé sur le continent africain. Tout en poursuivant sa préparation, Tony Yoka (33 ans, 14 victoires, 3 défaites) se tient au courant des négociations concernant un éventuel combat contre l'Anglais Anthony Joshua (35 ans, 28 victoires, 4 défaites) en décembre prochain. « Son équipe vient de partir au Ghana pour voir comment sont les installations sportives, nous a confié le Français ce lundi. Il y a une possibilité que le combat se fasse en Afrique. Énormément de monde en parle et ça pourrait relancer la boxe en France. » S'il se concrétise, il suscitera en effet un énorme intérêt... « Dans toutes les carrières, il y a des hauts et des bas, surtout dans la mienne, remarque Yoka. Aux Jeux Olympiques de 2012, on me prédisait une médaille, mais j'ai été battu par le Québécois Simon Kean en huitièmes de finale. J'ai été à la limite enterré, mais j'ai su me relever. C'est pareil maintenant. Les sacrifices que j'ai faits ces deux dernières années vont payer. J'ai à coeur de prouver. »Victorieux du Russe Yallyev à la mi-mai à Paris, Yoka ne regagnera son domicile londonien qu'à la fin août. « Je me prépare avec mon père et mon prépa physique, précise-t-il, mais je n'ai pas encore recommencé les sparring-partners. Après mon combat, je me suis juste reposé une semaine, avant de reprendre l'entraînement pour me tenir prêt à toute éventualité. Et je ne suis pas parti en vacances. Avec une petite fille de deux mois et demi, ce n'est pas facile... J'en prendrai après mon prochain combat. » Le champion olympique 2016, qui accusait près de 118 kg contre Yallyev, voudrait monter à 120 pour son prochain combat. « Je suis actuellement à 122 kg, car je pousse beaucoup, souligne-t-il. Je préfère rester assez lourd loin du combat. »

L'Équipe
a day ago
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Brahim Asloum attend beaucoup d'un possible combat de Tony Yoka face à Anthony Joshua : « Il sait que, quoi qu'il arrive, c'est sa dernière chance »
Brahim Asloum estime que Tony Yoka peut rejoindre les meilleurs mondiaux, à condition notamment de gagner en puissance et de se durcir mentalement. Même s'il reconnaît que tout le monde ne pense pas comme lui. Le monde de la boxe française n'est pas resté indifférent à l'actualité de Tony Yoka, son engagement avec le puissant promoteur anglais Frank Warren (Queensberry) et les négociations pour affronter Anthony Joshua, ex-champion WBA-WBO-IBF des lourds, en décembre. Une situation inespérée après les trois défaites d'affilée du Français (face au Congolais Martin Bakolé, à Carlos Takam et au Belge Ryad Merhy) de mai 2022 à décembre 2023. Mais, grâce à trois victoires (deux face à de faibles adversaires à Londres, où il vit désormais, et contre le Russe Arslan Yallyev en mai à Paris), il s'est relancé. Peut-il reprendre sa progression et se hisser parmi les meilleurs mondiaux ? Brahim Asloum, champion olympique des -48 kg en 2000, tenant mondial WBA des mi-mouche en 2007, répond, avec toute son expérience. Les deux hommes sont très proches l'un de l'autre et Asloum avait même été son employeur. Sa franchise « Fighting Roosters » (coqs de combat), qui allait remporter la compétition par équipes semi-pro des World Series of Boxing en 2010-2011, comptait Yoka. Aujourd'hui, Asloum, 46 ans, est producteur associé à Mediawan Sport qui dépend de la société de production Mediawan. « Tony Yoka peut-il se hisser parmi les meilleurs mondiaux ?Oui, je le pense. On n'est pas champion olympique par hasard. La carrière de Tony a connu des bugs pour X raison, mais il fallait sans doute qu'il les vive. Il a envie de revanche, de démontrer. Tout le monde pense qu'il est cuit, il ne faut pas se mentir, mais soit ce sera le plus gros gâchis, soit ce sera le plus gros come-back du sport mondial. Or, il a une marge de progression réelle. Il a déjà fait le bon choix en s'engageant avec l'entraîneur Don Charles. « Il ne sait pas se coller à son adversaire, travailler en corps à corps. Comment, en sept ans, son entraîneur américain Vigil Hunter a pu ne pas lui apprendre ? » Brahim Asloum Pourquoi ?Il est spécialisé dans les poids lourds. Il a eu Derek Chisora, qui a disputé des Championnat du monde contre Vitali Klitschko et Tyson Fury, et maintenant il entraîne Daniel Dubois, qui vient de perdre son titre IBF contre Alexandre Usyk. Je ne dis pas que c'est le meilleur entraîneur, mais c'est celui qu'il lui faut maintenant. On n'a pas bien pris Tony en main. Comment cela ?Il ne sait pas se coller à son adversaire, travailler en corps à corps. Comment, en sept ans, son entraîneur américain Vigil Hunter a pu ne pas lui apprendre ? Si tu veux faire partie des meilleurs, tu dois maîtriser les attaques. Face à un tank comme Martin Bakolé, tu dois savoir t'accrocher. Vladimir Klitschko, qui ne prenait pas les coups, a appris à s'accrocher. Résultat, il est resté champion du monde dix ans. Tony a les facultés pour l'apprendre. Après sa dernière défaite, vous lui aviez conseillé de boxer dans des petites réunions, en combat d'encadrement. Il vous a écouté.Je savais qu'il adhérerait à ça. Ça me donne espoir. Il a compris qu'il devait redevenir un boxeur avant de penser à être champion du monde. Même si j'aurais aimé que cette période de transition dure plus longtemps. Rien ne remplace des combats. C'est ça qui te fait gagner en confiance. « Tony, c'est un cérébral, mais quand il monte sur le ring, il doit débrancher le cerveau. La peur, les risques, ça fait partie de la boxe » Est-il prêt à affronter dès son prochain combat Joshua ou l'un des meilleurs mondiaux sous contrat avec Queensberry ?Tony est intelligent, mais il faut qu'il monte sur le ring avec le goût de la mort. Il sait que, quoi qu'il arrive, c'est sa dernière chance. Ce combat peut lui faire revenir le respect, faire repartir la machine. Il a le droit de trébucher, mais ça dépend de la manière. Ses trois défaites, qui n'étaient pas contre des champions du monde, ce n'était pas digne. Tony, c'est un cérébral, mais quand il monte sur le ring, il doit débrancher son cerveau. La peur, les risques, ça fait partie de la boxe. Contre Joshua, il faudra un mental d'acier. Et cette confiance, elle viendra notamment en sentant qu'il fait mal. En étant plus puissant ?Absolument. D'où l'importance de prendre encore de la masse musculaire. Il ne peut pas se contenter d'être technique. Il sera moins rapide, mais le but, c'est qu'il puisse enchaîner des coups lourds. Don Charles sait qu'il y a encore un manque de dureté chez Tony. Alexandre Usyk, le champion du monde, a su garder sa base amateur, mais en la consolidant chez les pros. Tony peut y arriver. »