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L'Équipe
2 days ago
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Après l'abandon du « meilleur équipier du monde » Joao Almeida, quelles conséquences pour Pogacar ?
Souffrant depuis sa chute, vendredi, dans le final de Mûr-de-Bretagne, le Portugais Joao Almeida a été contraint à l'abandon dimanche, ce qui modifie l'approche tactique de l'équipe UAE Emirates de Tadej Pogacar. Jhonatan Narvaez et Marc Soler se sont plongés, tour à tour, dans le grand bac de glace à l'arrière du van de leur équipe mais après la journée marquée par l'abandon de Joao Almeida, le staff d'UAE Emirates-XRG aurait préféré les glisser dans le formol et les préserver de toute tuile. Victime d'une lourde chute dans le final de Mûr-de-Bretagne, vendredi, le Portugais avait survécu à la journée au petit train vers Laval mais sa blessure au doigt et la fêlure d'une de ses côtes ont eu raison du capitaine de route, ce dimanche, sous les coups de boutoir du peloton. « Il se sentait vide, sans énergie pour suivre, analysait Mauro Gianetti, le manager général de la formation. Il nous a dit : "Je suis vraiment désolé, je ne peux plus aider l'équipe" mais nous étions plutôt désolés pour lui. » Les dirigeants avaient pourtant toutes les raisons de regretter son départ tant Almeida (26 ans) a joué pour Tadej Pogacar, selon les jours, les brise-vent, les guides, les cerbères, lui qui, dans n'importe quelle équipe serait leader et probablement dans le match pour un podium à Paris. Secrètement, c'est peut-être ce qu'il visait cette année après sa quatrième place l'an passé, après trois semaines à usiner pour le champion du monde. Tadej Pogacar n'a pas cherché à minimiser cette « grosse perte » et Gianetti rappelait « comment il est très fort depuis le début de saison ». Vainqueur d'un Tour de Suisse mal embarqué il y a un mois, Almeida est le deuxième pourvoyeur de victoires d'UAE (52 au total) avec 9 succès, derrière Pogacar (13), touché par le départ du « meilleur équipier du monde », a-t-il déclaré au micro de France Télévisions. « Bien sûr on va changer quelque chose car on perd un élément très fort en montagne » Simone Pedrazzini, directeur sportif d'UAE Emirates Une fois acté cet abandon, l'équipe émirienne n'a pas tergiversé et si le débriefing du soir devait encore affiner la nouvelle stratégie, une tendance se dessinait selon Simone Pedrazzini, le directeur sportif : « Bien sûr, on va changer quelque chose car on perd un élément très fort en montagne. Quelqu'un doit le remplacer, si c'est possible. » Les noms chez UAE ne manquent pas entre Adam Yates, indispensable l'an passé sur le Tour, et Pavel Sivakov, qui connaît bien les routes pyrénéennes. Mais le Britannique s'est montré assez discret jusque-là, sur un terrain qui n'était certes pas à sa convenance, alors que le Français souffre depuis plusieurs jours. Dimanche encore, il a été pris dans la cassure mais Pedrazzini assure qu'« il est en train de récupérer ». Jhonatan Narvaez est un sacré puncheur - on l'a vu dans Mûr-de-Bretagne quand il a remplacé au pied levé Almeida - mais, en haute montagne, il ne peut pas abattre le même boulot que le Portugais. Dans un appel à « l'unité », Mauro Gianetti invitait ainsi ses coureurs à se partager « le travail qu'aurait effectué Joao qui était en course pour le classement général (7e) il y a trois jours. Avec lui, on pouvait jouer plusieurs cartes, le mettre dans une échappée. Maintenant, nous n'avons qu'un seul leader, c'est clair, l'équipe va totalement se concentrer sur Tadej. » Face aux Visma, Pogacar pourrait ployer sous les coups Une façon d'atténuer le manque car il est assez évident que si Almeida pouvait jouer un rôle de perturbateur, il n'a jamais été question, sauf catastrophe, qu'il prenne le manche avec Pogacar. La situation n'est pas nouvelle et l'été dernier, déjà, Juan Ayuso avait quitté le navire, touché par le Covid, mais il n'avait pas nécessairement montré qu'il se mettrait à la planche pour son leader. En 2020, lors de sa première victoire surprise, le double vainqueur du Tour des Flandres avait perdu Fabio Aru (9e étape) puis son ami Davide Formolo deux jours plus tard. L'année d'après, comme en 2023, tout le monde avait rallié Paris sans problème et c'est en 2022 que le leader d'UAE avait subi la plus grosse saignée (Vegard Stake Laegen, George Bennett, Marc Soler, Rafal Majka) mais à l'époque, la question la plus récurrente était, justement, la relative faiblesse de son équipe. Ce qui n'est plus le cas même si Sivakov, au départ de Lille, s'amusait à l'idée que Pogacar « sans notre aide gagnerait peut-être ». Face à Visma-Lease a bike, agressive sans être (pour l'instant) efficace, il pourrait néanmoins ployer sous les coups. Sur les routes du Berry balayées par les vents latéraux, il s'est retrouvé ainsi esseulé dans les vingt derniers kilomètres, orphelin de son lieutenant qui avait déjà jeté le maillot depuis un moment. À lire aussi Pogacar à l'économie «Chez les puncheurs, Vauquelin commence à arriver au meilleur niveau mondial» Qui est le meilleur poisson-pilote ? Thévenet: «J'ai souvent dit à Merckx qu'il a fait ma pub»


L'Équipe
2 days ago
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« L'un des meilleurs grimpeurs du monde va nous manquer » : la réaction de Tadej Pogacar après l'abandon de Joao Almeida sur le Tour de France 2025
Arrivé sans encombre à Châteauroux pour un deuxième jour consécutif dédié aux sprinteurs, Tadej Pogacar a commenté la mauvaise nouvelle du jour pour l'équipe UAE Emirates - XRG : l'abandon de Joao Almeida, principal lieutenant du Slovène sur ce Tour de France 2025. Tadej Pogacar (Team UAE Emirates - XRG), facile lors de la 9e étape et arrivé dans le premier groupe (26e), au micro de l'organisation et France Télévisions après l'abandon de son équipier Joao Almeida : « L'abandon d'Almeida est une grosse perte, on est très tristes. Joao était en très grande forme, c'était un coéquipier très important. J'ai beaucoup souffert aujourd'hui, alors je n'imagine pas pour lui. Je le respecte tellement. Les deux derniers jours, il a persévéré jusqu'au bout, il n'a rien lâché, parce qu'il voulait vraiment continuer. On lui souhaite tout le meilleur, un bon rétablissement, et il reviendra encore plus fort sur les prochaines courses. C'était un grand luxe de l'avoir à mes côtés, l'un des meilleurs grimpeurs du monde va nous manquer. Il va falloir nous réorganiser, modifier un peu nos plans. On va essayer de faire de notre mieux à 7 et faire en sorte que ça ne nous affecte pas trop. Demain, on peut s'attendre à une attaque des Visma - Lease a bike. Ce sera une course très dure, avec beaucoup de dénivelé. C'est aussi une journée très importante en France, donc on s'attend à ce qu'il y ait beaucoup de coureurs français à l'attaque demain. Il sera difficile de suivre, et important d'avoir des bonnes jambes. »


Le Parisien
3 days ago
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Tour de France : le classement général avec Pogacar toujours en jaune
Un sourire amer pour Tadej Pogacar. S'il a conservé son maillot jaune à l'issue d'une 9e étape du Tour de Franc e remportée au sprint par Tim Merlier (Soudal-Quick-Step) et marquée par l'échappée de Mathieu Van Der Poel, parti au km 0 avec son coéquipier d'Alpecin-Deceuninck, Jonas Rickaert (Alpecin-Deceuninck) et rejoint à 700 m de la ligne, le Slovène ne pourra plus compter sur João Almeida. Le Portugais, lieutenant numéro de Pogacar en montagne, a abandonné . Il était tombé vendredi à Mûr-de-Bretagne et soufrait d'une côte cassée. Un immense coup dur pour le triple vainqueur du Tour et la formation UAE Emirates - XRG. Après les deux étapes de plaine du week-end, la bataille devrait reprendre ce lundi 14 juillet entre Ennezat et le Mont-Dore avec huit cols répertoriés sur les 165 km du parcours. Le classement général après la 9e étape 1. Tadej Pogacar (SLV/UAE Team Emirates) en 33 h 17'22 » 2. Remco Evenepoel (BEL/Soudal Quick-Step) à 54'' 3. Kévin Vauquelin (FRA/Arkéa-B & B Hotels) à 1'11' 4. Jonas Vingegaard (DAN/Visma - Lease a bike) à 1'17' 5. Matteo Jorgenson (USA/Visma - Lease a bike) à 1'34' 6. Mathieu van der Poel (P-B/Alpecin-Deceuninck) à 1'46' 7. Oscar Onley (G-B/Team Picnic PostNL) à 2'49' 8. Florian Lipowitz (ALL/Red Bull BORA hansgrohe) à 3'02' 9. Primoz Roglic (SLV/Red Bull BORA hansgrohe) à 3'06' 10. Mattias Skjelmose (DAN/Lidl - Trek) à 3'43'

L'Équipe
4 days ago
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« Attaquer pour faire quoi ? S'il peut gagner le Tour comme ça, tant mieux » : Tadej Pogacar à l'économie depuis le début de ce Tour de France
En s'appuyant sur une stratégie collective bien réglée, Tadej Pogacar peut se permettre d'attaquer sans trop puiser dans ses réserves. « Deux jours plus faciles à venir. » Tadej Pogacar, vainqueur vendredi de sa deuxième étape du Tour cette année, la dix-neuvième depuis ses débuts, a fait peu de mystère des prochaines quarante-huit heures : lui et son équipe ne vont pas se mettre à la planche et vont continuer de respecter un plan qui, depuis le départ de Lille, se déroule sans accroc ou presque si on fait abstraction qu'à Boulogne-sur-Mer, ils ont attrapé sans réfléchir le maillot à pois comme la queue du Mickey. Pour le reste, ils avancent sans rien laisser à Visma - Lease a bike « qui, on le voit, attaque beaucoup » selon Mauro Gianetti, le manager général. Après avoir frappé un bon coup lors du chrono - le Slovène a relégué Jonas Vingegaard à 1'05 - il a levé quand même les bras sur ses terrains fétiches à Rouen et, ce vendredi, à Mûr-de-Bretagne, « une montée iconique » d'après Pogacar. Sans qu'on sache réellement dans quelle mesure il souhaite mettre la tête du Danois sous l'eau (quand il a sprinté à Vire pour la... 9e place) ou garder à sa main le peloton et donc l'équipe néerlandaise. La vérité se situe sûrement entre l'orgueil et sa soif de toujours tout rafler mais chez UAE Emirates - XRG, « on ne discute pas de ça. Tadej veut juste gagner. Il a ça dans la tête, c'est Tadej », sourit Simone Pedrazzini, un des directeurs sportifs habitué à voir ses plans déboulonnés par la folie du champion du monde. Mais sur ce Tour comme lors du précédent, déjà, Pogacar a appris à préserver son réservoir et le matelas qu'il se confectionne lui offre de ne pas être un acteur unique de la course, en tout cas pas en solo et pas à cinquante kilomètres de l'arrivée. Le temps des mines disséminées un peu partout - qui lui avaient coûté peut-être la Grande Boucle en 2022, quand il fut puni dans le col de Granon -, est terminé et réservé aux classiques. La formation émirienne en viendrait presque à calquer sa stratégie sur celle des ex-Jumbo : « Tout était à peu près préparé comme ça s'est passé, assure Pedrazzini. À Vire, on voulait que l'échappée aille au bout et aujourd'hui (vendredi), on voulait l'étape, on a donc contrôlé quand on a eu besoin de le faire. » Avec Nils Politt et Tim Wellens en rouleau compresseur pour gérer puis, dans la partie finale, avec Jhonatan Narvaez et Joao Almeida pour le lancer. Les dirigeants ont à peine frissonné avec la chute du Portugais, à six kilomètres de l'arrivée : l'Équatorien a endossé le rôle du capitaine de route du jour en remontant à un kilomètre de la ligne puis en se mettant en danseuse à 500 mètres. Un travail préparatoire terminé par son leader qui a enclenché à 200 mètres de l'arrivée quand, à Rouen, « Pogi » avait attendu la rampe de Saint-Hilaire, à 5,5 km, pour expurger le peloton mais sans totalement décrocher le double vainqueur du Tour, pour s'imposer finalement en réglant un sprint que Mathieu Van der Poel avait initié. « Mûr-de-Bretagne est une étape qui convenait à Tadej. S'il avait la possibilité de jouer la victoire, il n'allait pas freiner non plus. » Mauro Gianetti, manager général de UAE Emirates - XRG « Mûr-de-Bretagne est une étape qui convenait à Tadej, appuie Gianetti. S'il avait la possibilité de jouer la victoire, il n'allait pas freiner non plus. Quand Visma a accéléré, il a fallu suivre, on ne pouvait pas les laisser partir. C'était une bataille entre les meilleurs là-haut et quand tu es là, il faut sprinter pour gagner et prendre les bonifications. » Le manager ne veut pas s'excuser de cette omnipotence, ni de cette stratégie à l'économie alors que Pogacar a récupéré le maillot jaune et encore gratté quatre secondes à Vingegaard (4e à 1'17 au général) : « Nous, on est devant, ce n'est pas à Tadej d'attaquer. Attaquer pour faire quoi ? S'il peut gagner le Tour comme ça, tant mieux, il faut gérer les énergies quand même car les autres marchent aussi, il n'est pas seul en course. » De plus en plus, quand même. À lire aussi «Vous êtes des fous furieux» : immersion au coeur du Mûr breton Healy, une « méthode dans la folie » Une journée dans l'intimité de l'équipe Picnic-PostNL Van der Poel-Pogacar, deux puncheurs d'exception aux qualités différentes


Le Figaro
4 days ago
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Tour de France : «C'était absolument parfait, enfin presque», souffle Pogacar
De nouveau détenteur du Maillot jaune après sa victoire lors de la septième étape, ce vendredi, le Slovène a eu une pensée pour son coéquipier Joao Almeida à l'arrivée. Tadej Pogacar (SLO/UAE Emirates-XRG, vainqueur de la 7e étape et leader au classement général ) : ««Je suis très heureux aujourd'hui. C'était absolument parfait, enfin presque… J'espère que Joao (Almeida, son équipier) est ok après sa chute. S'il ne l'est pas, ce n'est pas une journée parfaite. Et la victoire lui reviendra. (...) Mathieu (van der Poel) et moi, on connaît bien ce final, on a de beaux souvenirs ici. On voulait tous les deux gagner, car c'est une montée iconique. Mais il en a peut-être trop laissé hier (jeudi) sur la route. On n'a pas pu avoir de revanche. Tous mes coéquipiers ont fait un super boulot. C'était un jour difficile. On a mis beaucoup d'énergie dans le début d'étape, c'est encore allé très vite. On avait un plan pour passer au sommet de la montée. Ils ont fait un super travail pour contrôler le final».