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«Un petit miracle» : quatre bébés castors sont nés en Bretagne, grâce aux efforts de réintroduction
«Un petit miracle» : quatre bébés castors sont nés en Bretagne, grâce aux efforts de réintroduction

Le Figaro

time31-07-2025

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«Un petit miracle» : quatre bébés castors sont nés en Bretagne, grâce aux efforts de réintroduction

Le parc refuge des Terres de Nataé, dans le Morbihan, a eu la belle surprise de voir naître quatre bébés castors. Une conséquence heureuse du programme européen pour les espèces menacées. La semaine dernière, le parc des Terres de Nataé (Morbihan) a fait part de plusieurs bonnes nouvelles. Tout d'abord la naissance de quatre bébés pandas roux, un motif d'espoir inégalable pour une espèce en danger. Autre joyeuseté : quatre bébés castors sont venus au monde ces derniers jours. Ces derniers ont déjà pu évoluer dans leur environnement, visiblement en bonne santé. Un programme européen «Ces naissances sont le fruit d'un travail minutieux mené dans le cadre des EEP (European Endangered Species Programmes), qui rassemblent les parcs zoologiques les plus engagés dans la sauvegarde des espèces en voies d'extinction », communique l'établissement. Publicité Si les castors d'Europe ne sont plus sur la liste rouge de l'UICN et que la préoccupation quant à leur survie est classée «préoccupation mineure», c'est précisément grâce aux efforts de réintroduction réalisés depuis plusieurs décennies. Une espèce qui a failli disparaître Les castors avaient quasiment disparu au début du XXe siècle et l'on n'en apercevait plus aucun en France. C'est à peine si l'on recensait quelques foyers de population en Allemagne ou au sud de la Norvège. Désormais, l'espèce est en légère reprise, même si les Terres de Nataé rappellent que «sa présence reste fragile dans de nombreuses zones, rendant chaque naissance toujours aussi précieuse». Les quatre bébés castors sont déjà observables dans leur espace consacré. «Ils commencent les cours de nage», explique le community manager sur la page Facebook du zoo, en réponse aux premiers messages des visiteurs, fascinés d'avoir pu voir d'aussi jeunes castors. La vigilance reste toutefois de mise, puisque en général, un animal sur quatre ne survit pas au-delà des semaines qui suivent sa naissance. Les soigneurs portent donc une attention toute particulière aux bébés.

Trafic en Indonésie: Saisie de plus de 1200 oiseaux menacés, transportés illégalement
Trafic en Indonésie: Saisie de plus de 1200 oiseaux menacés, transportés illégalement

24 Heures

time13-07-2025

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Trafic en Indonésie: Saisie de plus de 1200 oiseaux menacés, transportés illégalement

Accueil | Monde | Faits divers | Les zostérops flavescents ont été retrouvés dans huit cages vendredi dans un port sur l'île de Florès. Ils ont été relâchés. Publié aujourd'hui à 15h57 Ici, un zostérops du Japon, oiseau de la même famille que les zostérops flavescents retrouvés (image d'illustration). AFP Les autorités indonésiennes ont annoncé dimanche avoir saisi plus de 1200 oiseaux appartenant à une espèce menacée d'extinction et transportés illégalement. «L'auteur présumé, qui n'a pas encore été retrouvé, a transporté des zostérops flavescents dans huit cages. Le nombre d'oiseaux s'élève à 1260, dont 140 ont été retrouvés morts», a déclaré Joko Waluyo, fonctionnaire à l'agence provinciale de conservation. Le zostérops flavescent, petit oiseau jaune et vert aux yeux cerclés de blanc, est classé comme espèce en danger par l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), et comme espèce protégée par le ministère indonésien de l'Environnement et des Forêts. Les autorités ont découvert les animaux vendredi dans un port sur l'île de Florès. Ils devaient être transportés par ferry à Surabaya, ville dans l'est de l'île indonésienne de Java. «Sensibiliser le grand public» Les zostérops flavescents survivants ont été réintroduits dans la nature. «Les relâcher vise à sauver tous (les oiseaux) retrouvés, à augmenter leur population dans la nature, et à sensibiliser le grand public», a précisé Joko Waluyo. En Indonésie, le braconnage ou le commerce d'espèces protégées est passible d'une peine pouvant aller jusqu'à 15 ans de prison. Le commerce illégal d'espèces sauvages et la perte d'habitat dans l'archipel ont conduit de nombreuses espèces menacées au bord de l'extinction, de l'éléphant de Sumatra à l'orang-outan. Trafic d'animaux Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters AFP Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

Pourquoi l'ara militaire porte-t-il ce nom ? La raison est amusante
Pourquoi l'ara militaire porte-t-il ce nom ? La raison est amusante

Le Figaro

time11-07-2025

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Pourquoi l'ara militaire porte-t-il ce nom ? La raison est amusante

Ce perroquet, sur la liste rouge des espèces menacées d'extinction, porte un drôle de nom. Pour le comprendre, il faut s'intéresser à l'histoire de l'armée prussienne. Explications. L'ara militaire (Ara militaris) a été recensé pour la première fois en 1766 par un célèbre biologiste suédois, Carl von Linné. Il peuple une large zone du continent américain, du Mexique à l'Argentine, en passant par la Bolivie, le Pérou, l'Équateur, la Colombie ou encore le Venezuela. Un perroquet menacé d'extinction Le parc spécialisé Parrot World («Le monde des perroquets», en français), qui abrite 200 perroquets sur le site de Crécy-la-Chapelle (94), précise l'habitat de l'ara militaire sur son site : «On le retrouve principalement dans les montagnes sèches, les forêts tropicales, les forêts-galeries, les pins, les chênes , à 600 – 2 600 m d'altitude. En fonction des saisons, on l'observe dans les forêts humides, les forêts épineuses et d'autres habitats dans les plaines». Publicité Ce perroquet est malheureusement classé par l'UICN sur la liste rouge des espèces menacées d'extinction, avec le statut «vulnérable». Ce qui explique qu'un programme européen de conservation et de reproduction a été lancé pour le protéger. Cet oiseau, qui peut vivre jusqu'à 60 ans en captivité, se distingue par un beau plumage vert clair et vert olive, avec un front rouge bien garni. Plusieurs théories sur le nom de l'ara militaire L'origine du nom de l'ara militaire alimente les théories. Diana - En général, on trouve deux explications quant à l'origine de son nom. La première est notamment relayée par l'American Bird Conservancy : «L'ara militaire doit probablement son nom aux militaires qui ont importé cet oiseau en Europe comme animal de compagnie .» Mais il semble que cette thèse, non documentée, qui sous-tend que des soldats rapportaient des aras en Europe, soit erronée. En revanche, la deuxième théorie la plus répandue - et qui est assez cocasse - serait la plus juste historiquement. Elle tient à la couleur d'un uniforme militaire, mais pas n'importe lequel. On peut lire sur différents sites de parcs animaliers que la couleur verte de l'ara militaire rappelle celle des uniformes sud-américains de l'époque. Or, les troupes espagnoles, portugaises, anglaises ou françaises que l'on pouvait voir en Amérique latine aux alentours de 1766 n'étaient pas vêtues de vert. C'est vers un autre costume militaire qu'il faut se tourner. À lire aussi Pourquoi le merle bleu est-il «l'oiseau du siècle» ? L'ara militaire, un clin d'œil à l'uniforme des hussards de Prusse Le régiment des hussards de Prusse. Wikimedia commons En fait, il faut s'intéresser à l'homme qui a choisi ce nom scientifique d'Ara militaris : Carl von Linné. Ce naturaliste suédois (1707-1778) ne quittait guère l'Europe septentrionale et puisait davantage ses références dans les pays où il travaillait, notamment la Prusse, où il se rendait régulièrement en tant que professeur à l'Académie des sciences de Berlin. C'est ici qu'a été fondé en 1741 le régiment des Hussards de Prusse, qui portent un uniforme vert, avec un pompon rouge accroché au couvre-chef. Un uniforme qui a dû le marquer, car au moment de nommer ce beau perroquet vert et à la touffe de poils rouge, il choisit le nom d'ara militaris ou soldatenara en allemand.

Autochtones et scientifiques au chevet d'un fascinant amphibien
Autochtones et scientifiques au chevet d'un fascinant amphibien

La Presse

time10-07-2025

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Autochtones et scientifiques au chevet d'un fascinant amphibien

Désolé, votre navigateur ne supporte pas les videos (San Jerónimo Purenchecuaro) Pendant des décennies, Froylan Correa a vécu de la pêche dans le lac mexicain de Patzcuaro. Désormais, il y participe au sauvetage de l'achoque, une salamandre aquatique endémique menacée d'extinction, à la surprenante capacité à régénérer ses organes. Enrique CASTRO Agence France-Presse Sous l'effet conjugué de la surpêche, de la pollution et de la baisse du niveau de l'eau, cet amphibien à la peau vert-brun tachetée de noir, dont les branchies externes pleines de filaments ressemblent à une crinière, est inscrit sur la liste rouge des espèces menacées de l'Union internationale de conservation de la nature (UICN). Il figure dans la catégorie « en danger critique », juste avant celle « éteinte à l'état sauvage ». Pour le sauver, des biologistes de l'État du Michoacán ont décidé d'associer la communauté autochtone de San Jeronimo Purenchecuaro à un projet de reproduction de l'animal, contre rémunération « Avant, il y avait beaucoup d'achoques […] maintenant, la nouvelle génération ne les connaît plus », dit Froylan Correa. Le sexagénaire, qui connaît parfaitement le lac pour y avoir pêché diverses espèces pendant des années, est maintenant engagé dans un travail de collecte d'œufs de cette salamandre. PHOTO ENRIQUE CASTRO, AGENCE FRANCE-PRESSE Cet amphibien à la peau vert-brun tachetée de noir, dont les branchies externes pleines de filaments ressemblent à une crinière, est inscrit sur la liste rouge des espèces menacées de l'Union internationale de conservation de la nature (UICN). Les œufs sont ensuite emportés par le biologiste Rodolfo Pérez à son laboratoire de l'université publique Michoacana où ils éclosent, dans l'espoir d'augmenter leurs chances de survie. Lorsqu'ils ont grandi, les amphibiens sont confiés aux pêcheurs, qui en prennent soin jusqu'à ce qu'ils soient prêts à être relâchés dans le lac, explique Israel Correa, un proche de Froylan. L'achoque appartient au genre ambystoma, étudié par les scientifiques en raison de sa capacité peu commune à reconstituer ses membres mutilés et des morceaux d'organes tels que le cerveau et le cœur. Il est le cousin de l'axolotl mexicain, qui vit dans la zone lacustre de Xochimilco, dans le sud de Mexico, et dont l'image décore depuis 2021 les billets de 50 pesos. Attention constante Depuis l'époque préhispanique, l'achoque est un aliment. Il se consomme en soupe ou en sirop. Il est également un remède utilisé par les autochtones pour les maladies respiratoires. Selon les légendes du village de Patzcuaro, l'achoque a d'abord été un dieu maléfique se cachant dans la boue du lac pour échapper à la punition d'autres divinités. Aujourd'hui, il est en danger d'extinction, avertit Rodolfo Pérez, qui s'efforce de faire éclore le plus grand nombre d'œufs possibles avec l'aide des habitants. « Cela nous a demandé beaucoup de travail », admet le chercheur, en soulignant que le principal obstacle est « de trouver une compensation économique » pour les pêcheurs, car les achoques nécessitent une attention constante. « Nous ne pouvons pas passer une journée sans venir, sinon ils meurent […] Qu'il pleuve, qu'il tonne, que ce soit jour de fête, nous devons être présents », souligne Israel Correa. La collaboration entre scientifiques et autochtones a abouti à une population « stable » d'achoques, composée de 80 à 100 individus « dans une très petite fraction » du lac, explique Luis Escalera, un autre chercheur de l'Université Michoacana. Une petite victoire, même si ce nombre reste « bien plus faible qu'il y a 40 ans ».

Indigènes et scientifiques au chevet d'un fascinant amphibien
Indigènes et scientifiques au chevet d'un fascinant amphibien

La Presse

time10-07-2025

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Indigènes et scientifiques au chevet d'un fascinant amphibien

Beginning of dialog window. Escape will cancel and close the window. (San Jerónimo Purenchecuaro) Pendant des décennies, Froylan Correa a vécu de la pêche dans le lac mexicain de Patzcuaro. Désormais, il y participe au sauvetage de l'achoque, une salamandre aquatique endémique menacée d'extinction, à la surprenante capacité à régénérer ses organes. Enrique CASTRO Agence France-Presse Sous l'effet conjugué de la surpêche, de la pollution et de la baisse du niveau de l'eau, cet amphibien à la peau vert-brun tachetée de noir, dont les branchies externes pleines de filaments ressemblent à une crinière, est inscrit sur la liste rouge des espèces menacées de l'Union internationale de conservation de la nature (UICN). Il figure dans la catégorie « en danger critique », juste avant celle « éteinte à l'état sauvage ». Pour le sauver, des biologistes de l'État du Michoacán ont décidé d'associer la communauté indigène de San Jeronimo Purenchecuaro à un projet de reproduction de l'animal, contre rémunération « Avant, il y avait beaucoup d'achoques […] maintenant, la nouvelle génération ne les connaît plus », dit Froylan Correa. Le sexagénaire, qui connaît parfaitement le lac pour y avoir pêché diverses espèces pendant des années, est maintenant engagé dans un travail de collecte d'œufs de cette salamandre. PHOTO ENRIQUE CASTRO, AGENCE FRANCE-PRESSE Cet amphibien à la peau vert-brun tachetée de noir, dont les branchies externes pleines de filaments ressemblent à une crinière, est inscrit sur la liste rouge des espèces menacées de l'Union internationale de conservation de la nature (UICN). Les œufs sont ensuite emportés par le biologiste Rodolfo Pérez à son laboratoire de l'université publique Michoacana où ils éclosent, dans l'espoir d'augmenter leurs chances de survie. Lorsqu'ils ont grandi, les amphibiens sont confiés aux pêcheurs, qui en prennent soin jusqu'à ce qu'ils soient prêts à être relâchés dans le lac, explique Israel Correa, un proche de Froylan. L'achoque appartient au genre ambystoma, étudié par les scientifiques en raison de sa capacité peu commune à reconstituer ses membres mutilés et des morceaux d'organes tels que le cerveau et le cœur. Il est le cousin de l'axolotl mexicain, qui vit dans la zone lacustre de Xochimilco, dans le sud de Mexico, et dont l'image décore depuis 2021 les billets de 50 pesos. Attention constante Depuis l'époque préhispanique, l'achoque est un aliment. Il se consomme en soupe ou en sirop. Il est également un remède utilisé par les indigènes pour les maladies respiratoires. Selon les légendes du village de Patzcuaro, l'achoque a d'abord été un dieu maléfique se cachant dans la boue du lac pour échapper à la punition d'autres divinités. Aujourd'hui, il est en danger d'extinction, avertit Rodolfo Pérez, qui s'efforce de faire éclore le plus grand nombre d'œufs possibles avec l'aide des habitants. « Cela nous a demandé beaucoup de travail », admet le chercheur, en soulignant que le principal obstacle est « de trouver une compensation économique » pour les pêcheurs, car les achoques nécessitent une attention constante. « Nous ne pouvons pas passer une journée sans venir, sinon ils meurent […] Qu'il pleuve, qu'il tonne, que ce soit jour de fête, nous devons être présents », souligne Israel Correa. La collaboration entre scientifiques et indigènes a abouti à une population « stable » d'achoques, composée de 80 à 100 individus « dans une très petite fraction » du lac, explique Luis Escalera, un autre chercheur de l'Université Michoacana. Une petite victoire, même si ce nombre reste « bien plus faible qu'il y a 40 ans ».

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