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Le Figaro
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Location de voiture : bientôt la fin des moteurs thermiques ?
Selon le journal allemand Bild, la Commission européenne pourrait obliger les loueurs et flottes d'entreprises à n'acheter que des véhicules électriques dès 2030. Une proposition législative est attendue à la fin de l'été 2025. Voilà une nouvelle du tabloïd allemand Bild qui donne des sueurs froides aux loueurs de voitures, Sixt en tête. «À partir de 2030, les sociétés de location de voitures , ainsi que les grandes entreprises», pourraient n'être «autorisées à acheter que des voitures électriques », écrivait le journal allemand, citant des «sources européennes», le 19 juillet 2025. L'information fait écho à un projet de législation européenne, qui pourrait éventuellement mettre en place cette obligation. Dès février 2024, la Commission européenne a mené un processus de consultation pour réfléchir à des «initiatives de décarbonation des flottes d'entreprise», dans le but d'introduire d'éventuels quotas électriques pour les exploitants de flottes professionnelles (loueurs et entreprise) ; bien avant la fameuse interdiction des moteurs thermiques en 2035. Si de nombreux intervenants ont pris part au processus de consultation, le résultat de cette procédure n'a pas encore été publié. Publicité Un long processus Par la suite, dans une lettre de mission de septembre 2024, Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne a demandé à Apóstolos Tzitzikostas, son commissaire aux transports durables et au Tourisme, de présenter une proposition législative pour la décarbonisation des flottes d'entreprise. Lors d'une audition mi-juillet, ce dernier a confirmé aux acteurs que la Commission avait l'intention de présenter une proposition législative à la fin de l'été, «qui comprendra des mesures pour les exploitants de flottes». Pour autant, le commissaire n'en a pas plus dit, et ne confirme donc pas que «les sociétés de location de voitures, ainsi que les grandes entreprises, ne seront autorisées à acheter que des voitures électriques », en 2030. Bref, rien d'officiel, si ce n'est que certains acteurs du dossier ont eu vent de l'éventualité. Autre élément qui corrobore la possibilité de la mesure : la Commission européenne a lancé un appel à contributions le 25 juillet pour réaliser une analyse d'impact sur ses futurs travaux législatifs. Elle y rappelle que «le transport routier doit se décarboner rapidement», et pour ce faire «les constructeurs ont besoin de ventes à grande échelle de véhicules à zéro émission». Selon elle, les flottes d'entreprise dont les loueurs — représentant environ 60% des nouvelles immatriculations — sont un levier clé. Car les véhicules des flottes d'entreprise nourrissent ensuite la majorité du marché de l'occasion. En favorisant l'achat de véhicules à zéro émission (VZE) dans les flottes d'entreprise, on augmente automatiquement la quantité de véhicules propres disponibles d'occasion. La commission européenne indique d'ailleurs que «le manque d'adoption des VZE dans les flottes d'entreprise réduit aussi leur disponibilité sur le marché de l'occasion», faisant savoir que sans intervention européenne : ce problème persistera. Dans le même document du 25 juillet, elle évoque également «une action urgente nécessaire avant 2030». Les loueurs s'activent contre la mesure Du côté des loueurs, notamment Sixt, la réaction est très critique face à ce possible règlement. Sixt souligne un problème majeur d'infrastructures de recharge en Europe : 61% des infrastructures de recharge publiques sont concentrées en Allemagne, France et Pays-Bas (chiffres de l'UE). «Ce qui pénalise particulièrement certaines zones comme les destinations touristiques de la Méditerranée», argumente l'entreprise. Selon Nico Gabriel, membre du conseil d'administration de Sixt, cette obligation d'achat de véhicules électriques dès 2030 est donc «irréalisable dans ces conditions». Sixt fait savoir que les touristes éprouvent «une grande réticence à louer des véhicules électriques» du fait «du manque de stations de recharge rapides et accessibles». Publicité L'Allemagne ouvre le bal de la réaction des États membres En Allemagne, la nouvelle de l'éventuelle obligation a déjà ouvert le débat public. Friedrich Merz, chancelier allemand, ayant vivement critiqué les réflexions de la Commission européenne à ce sujet, les jugeant «complètement déconnectées des nécessités actuelles en Europe». Lui défend l'impératif de rester ouvert à toutes les technologies, sans imposer une restriction unique à la mobilité électrique - soulignant l'importance vitale de l'industrie automobile pour l'Europe et la prudence à avoir quant à la maturité des technologies électriques. Du côté de l'hexagone, le projet n'a pas encore fait de bruit. Si la mesure est effectivement présentée à la fin de l'été 2025 et adoptée ensuite, elle devra être déployée tel quel par les États membres de l'UE : les loueurs seront bien contraints d'acheter 100% de véhicules électriques dès 2030. Malgré cette obligation, les véhicules thermiques resteront louables, mais leur part dans les flottes diminuerait inexorablement, devenant peu à peu marginale, telle peau de chagrin.


Le Figaro
2 days ago
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La lettre du Figaro du 28 juillet 2023
Réservé aux abonnés Accord Washington-Bruxelles, le Tour de France, bisbilles chez LR, le succès de Grand Frais, vivre sur la Côte-d'Azur. Donald Trump, dimanche, sur son terrain de golf écossais, à Turnberry, au sud-ouest de Glasgow. Phil Noble / REUTERS. Chers abonnés, Nous avons à peine eu le temps de profiter de la dernière étape -exceptionnelle- du Tour de France 2025 et de ses faux airs de Jeux olympiques. La géopolitique ne prend pas de vacances : Donald Trump et Ursula von Der Leyen ont trouvé un accord en début de soirée. S'il est par définition inégal, il a le mérite de poser un cadre clair : 15% de frais douanier pour nos produits, à quelques exemptions près. En parlant d'accord, Les Républicains veulent échapper à une guerre entre Rachida Dati et Michel Barnier et sont près d'un compromis : à la première les municipales, au second la législative anticipée. À propos d'économie, connaissez-vous Grand Frais ? Ce groupe a réussi à se faire une place dans le bassin de requins de la grande distribution. Au programme également, notre palmarès 2025 des villes et villages où s'installer sur la Côte d'Azur et une enquête sur un phénomène navrant en plein essor : la location d'amis. Bonne journée ! Votre épistolier…


24 Heures
4 days ago
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Voyage présidentiel: Golf, diplomatie et commerce: Trump est en Écosse
En Écosse, le président américain discutera commerce avec Ursula von der Leyen et Keir Starmer. Des manifestations sont attendues. Publié aujourd'hui à 00h13 Mis à jour il y a 14 minutes Le président américain Donald Trump parle à la presse après son arrivée à l'aéroport de Prestwick, près de Glasgow, le 25 juillet 2025. AFP Donald Trump est arrivé vendredi pour un week-end prolongé en Écosse qui doit mêler golf, diplomatie et négociations commerciales, et où un important dispositif de sécurité a été déployé en prévision de manifestations. Après son arrivée à bord de l'avion présidentiel Air Force One en début de soirée à l'aéroport de Prestwick, au sud-ouest de Glasgow, Donald Trump s'est ensuite rendu à Turnberry, dans un des deux complexes de golf écossais appartenant à l'entreprise familiale dirigée par ses fils. L'agenda officiel du président américain est vide samedi. Il doit rencontrer dimanche la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, qui espère obtenir un accord sur les droits de douane. Une perspective que le président américain a jugé possible à «50-50». La police écossaise, qui se prépare à des manifestations, a annoncé la mise en place d'une «opération d'envergure à travers tout le pays pendant plusieurs jours». «Peaufiner» Avant de repartir pour Washington, Donald Trump s'arrachera aussi aux greens pour une rencontre, dont les détails ne sont pas connus, avec le Premier ministre britannique Keir Starmer. Ce dernier ne passe pas pour être féru de golf comme le républicain de 79 ans et il cherchera surtout à rester dans ses petits papiers, après avoir jusqu'ici évité que son pays ne soit frappé de droits de douane exorbitants. Les États-Unis et le Royaume-Uni ont annoncé en mai un accord commercial, mais Londres s'inquiète de la volonté exprimée par Donald Trump de le «peaufiner». À son arrivée en Écosse, Donald Trump a toutefois affirmé que l'heure serait à la «célébration». «L'accord est conclu» avec Londres, a-t-il insisté, ajoutant que les deux dirigeants parleraient «d'autres choses». Avant son départ de Washington, il a néanmoins semblé doucher les espoirs britanniques d'obtenir des droits de douane durablement réduits sur l'acier et l'aluminium. Londres a jusqu'ici été exempté des 50% de droits appliqués aux importations vers les États-Unis. «Si je le fais pour un, je devrais le faire pour tous», a-t-il affirmé. Affaire Epstein à distance En Écosse, la guerre dans la bande de Gaza sera sans doute un sujet de discussion, au moment où le Premier ministre travailliste est appelé par plus de 220 députés à emboîter le pas au président français Emmanuel Macron pour reconnaître l'État de Palestine. À son arrivée, Donald Trump a également évoqué l'immigration en Europe, appelant les pays européens «à se ressaisir» et à «mettre un terme à cette horrible invasion», en prenant exemple sur sa propre politique d'expulsions de sans-papiers. En traversant l'Atlantique, Donald Trump sera à distance, au moins géographiquement, des rebondissements de la très embarrassante affaire Jeffrey Epstein, un riche financier accusé de crimes sexuels et mort en prison en 2019 avant son procès. Certains de ses partisans lui reprochent de manquer de transparence à propos de cette ancienne figure de la jet-set new-yorkaise, avec laquelle lui-même entretenait une relation amicale et qui est devenue le symbole pour toute une frange du mouvement «MAGA» des turpitudes d'une élite protégée. Depuis l'Écosse, il a assuré n'avoir jamais été «informé» que son nom figurait dans les dossiers judiciaires liés à l'ancien financier. Donald Trump sera de retour au Royaume-Uni en septembre, pour une visite d'État à l'invitation du roi Charles III s'annonçant fastueuse. Il avait assuré au cours d'une précédente visite, en 2023, se sentir «à la maison» en Écosse où sa mère, Mary Anne MacLeod, a grandi avant d'émigrer à 18 ans aux États-Unis. Manifestations samedi Son affection n'est pas forcément réciproque: des manifestations sont prévues samedi à Edimbourg et à Aberdeen, ainsi qu'à proximité de ses golfs, pour protester contre sa présence. En 2018, sa précédente visite à Turnberry avait poussé des milliers de personnes à manifester à Glasgow et à Edimbourg. Le Premier ministre écossais, John Swinney, a annoncé qu'il rencontrerait Donald Trump pendant sa visite, soulignant que l'Écosse «entretient une amitié solide avec les États-Unis depuis des siècles». La construction d'un nouveau parcours par le groupe aujourd'hui dirigé par les fils de Donald Trump a suscité du mécontentement à Balmedie, dans l'Aberdeenshire, de la part de certains riverains et d'élus écologistes. Ce n'est que l'un des nombreux projets, immobiliers ou autres, à travers le monde de la famille Trump. Si Donald Trump n'a plus légalement le contrôle de la holding familiale, ses opposants lui reprochent de multiplier les conflits d'intérêts en se servant de ses fonctions de président pour pousser des investissements familiaux privés, notamment à l'étranger. Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters AFP Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


La Presse
4 days ago
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Trump en Écosse pour un séjour mêlant golf, diplomatie et commerce
Le président américain Donald Trump s'est adressé aux membres des médias à son arrivée à l'aéroport de Prestwick, en Écosse, le 25 juillet 2025. Trump en Écosse pour un séjour mêlant golf, diplomatie et commerce (Turnberry) Donald Trump est arrivé vendredi pour un week-end prolongé en Écosse qui doit mêler golf, diplomatie et négociations commerciales, et où un important dispositif de sécurité a été déployé en prévision de manifestations. Andy BUCHANAN et Aurélia END à Washington Agence France-Presse L'avion du président américain, Air Force One, a atterri peu avant 20 h 30 locale (15 h 30 heure de l'Est) à l'aéroport de Prestwick, au sud-ouest de Glasgow, et Donald Trump doit ensuite se rendre à Turnberry, dans un des deux complexes de golf écossais appartenant à l'entreprise familiale dirigée par ses fils. PHOTO ANDY BUCHANAN, AGENCE FRANCE-PRESSE Un partisan de Donald Trump l'attendait avec un drapeau à l'aéroport Prestwick, au sud-ouest de Glasgow, le 25 juillet 2025. Son agenda officiel était vide pour samedi et dimanche. Jusqu'à ce que la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, qui espère obtenir un accord sur les droits de douane avec les États-Unis, annonce vendredi qu'elle le rejoindrait dimanche en Écosse pour des discussions. La police écossaise, qui se prépare à des manifestations à Édimbourg et à Aberdeen ainsi qu'à proximité des terrains de golf, a annoncé la mise en place d'une « opération d'envergure à travers tout le pays pendant plusieurs jours ». Avant de repartir pour Washington, Donald Trump s'arrachera aussi aux verts pour une rencontre, dont les détails ne sont pas connus, avec le premier ministre britannique Keir Starmer. Ce dernier ne passe pas pour être féru de golf comme le républicain de 79 ans et il cherchera surtout à rester dans ses petits papiers, après avoir jusqu'ici évité que son pays ne soit frappé de droits de douane exorbitants. Les États-Unis et le Royaume-Uni ont annoncé en mai un accord commercial, mais Londres s'inquiète de la volonté exprimée par Donald Trump de le « peaufiner ». « Nous allons parler de l'accord commercial que nous avons conclu et peut-être même l'améliorer », a déclaré le président américain avant son départ, ajoutant que Starmer et lui « s'entendent très bien ». Il a en revanche sembler doucher les espoirs britanniques d'obtenir des droits de douane durablement réduits sur l'acier et l'aluminium. Londres a jusqu'ici été exempté des 50 % de droits appliqués aux importations vers les États-Unis. « Si je le fais pour un, je devrais le faire pour tous », a dit Donald Trump, interrogé par un journaliste sur une possible « marge de manœuvre » au bénéfice du Royaume-Uni. Loin de la gronde trumpiste En Écosse, la guerre dans la bande de Gaza sera sans doute un sujet de discussion, au moment où le premier ministre travailliste est appelé par plus de 220 députés à emboîter le pas au président français Emmanuel Macron pour reconnaître l'État de Palestine. En traversant l'Atlantique, Donald Trump sera à distance, au moins géographiquement, des rebondissements de la très embarrassante affaire Jeffrey Epstein, un riche financier accusé de crimes sexuels et mort en prison en 2019 avant son procès. Certains de ses partisans lui reprochent de manquer de transparence à propos de cette ancienne figure de la jet-set new-yorkaise, avec laquelle lui-même entretenait une relation amicale et qui est devenue le symbole pour toute une frange du mouvement « MAGA » des turpitudes d'une élite protégée. Donald Trump sera de retour au Royaume-Uni en septembre, pour une visite d'État à l'invitation du roi Charles III s'annonçant fastueuse. Manifestations Il avait assuré au cours d'une précédente visite, en 2023, se sentir « à la maison » en Écosse où sa mère, Mary Anne MacLeod, a grandi avant d'émigrer à 18 ans aux États-Unis. Son affection n'est pas forcément réciproque : des manifestations sont prévues samedi à Édimbourg et à Aberdeen pour protester contre sa présence. En 2018, sa précédente visite à Turnberry avait poussé des milliers de personnes à manifester à Glasgow et à Édimbourg. PHOTO PHIL NOBLE, REUTERS Des policiers patrouillent devant l'hôtel Trump Turnberry, avant l'arrivée prévue du président américain Donald Trump plus tard dans la journée. À l'aéroport de Prestwick vendredi, des dizaines de personnes s'étaient rassemblées, espérant apercevoir l'avion présidentiel. Comme Lisa Hart, admiratrice revendiquée du président américain. « Il dit ce qu'il pense, et je crois que quelques personnes pourraient s'inspirer un peu de lui », dit à l'AFP cette promotrice dans l'immobilier de 45 ans, qui se félicite aussi des emplois locaux créés par ses golfs. Le premier ministre écossais, John Swinney, a annoncé qu'il rencontrerait Donald Trump pendant sa visite, soulignant que l'Écosse « entretient une amitié solide avec les États-Unis depuis des siècles ». La construction d'un nouveau parcours par le groupe aujourd'hui dirigé par les fils de Donald Trump a suscité du mécontentement à Balmedie, dans l'Aberdeenshire, de la part de certains riverains et d'élus écologistes. Ce n'est que l'un des nombreux projets, immobiliers ou autres, à travers le monde de la famille Trump. Si Donald Trump n'a plus légalement le contrôle de la société familiale, ses opposants lui reprochent de multiplier les conflits d'intérêts en se servant de ses fonctions de président pour pousser des investissements familiaux privés, notamment à l'étranger.


Le Figaro
5 days ago
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Face à Trump, Xi Jinping somme l'Europe de faire le «bon choix stratégique»
Réservé aux abonnés DÉCRYPTAGE - La Chine donne la priorité aux négociations avec les États-Unis, et privilégie désormais ouvertement son alliance géopolitique avec la Russie sur son entente commerciale avec l'UE. Sous les ors staliniens du Grand Hall du peuple, Xi Jinping était finalement bien là en personne pour accueillir Ursula von der Leyen, et les autres membres de la « troïka » européenne, ce 24 juillet, à Pékin. Longtemps incertaine, la participation du président chinois a suffi à faire voyager par-delà l'Eurasie Antonio Costa, président du Conseil de l'UE, son homologue de la Commission, et la chef de la diplomatie de l'UE, Kaja Kallas, en quête d'échanges stratégiques au plus haut niveau, à l'heure de la tornade géopolitique déclenchée par Donald Trump. Le dirigeant de la seconde puissance mondiale avait signalé qu'il ne ferait pas le déplacement à Bruxelles, en dépit des célébrations du 50e anniversaire des relations entre la Chine et son second partenaire commercial, témoignant de peu d'entrain à relancer les relations avec le bloc des Vingt-Sept. Jeudi matin, le « Sphinx rouge » a joué les hôtes souriants, mais n'a pas épargné les leçons à ses visiteurs, renvoyant les Européens…