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Problèmes d'hygiène, liens économiques interdits… un centre dentaire de Vincennes mis à l'amende
Problèmes d'hygiène, liens économiques interdits… un centre dentaire de Vincennes mis à l'amende

Le Parisien

time16 hours ago

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Problèmes d'hygiène, liens économiques interdits… un centre dentaire de Vincennes mis à l'amende

Un accueil rutilant. Une salle de travail avec un fauteuil ultramoderne. Les deux photographies sur le site Internet de ce centre dentaire de Vincennes (Val-de-Marne) donnent envie d'aller s'y faire soigner. Pourtant, derrière la façade, les lieux, situés avenue de Paris, ont failli fermer après une inspection de l'Agence régionale de santé (ARS) menée conjointement avec la Caisse primaire d'assurance maladie du Val-de-Marne en début d'année. Les contrôleurs ont ainsi constaté « des manquements graves dans le domaine de l'hygiène, l'asepsie et la stérilisation d'une part et de nombreux écarts à la réglementation relative aux centres de santé d'autre part », précise l'ARS dans un communiqué. De sorte que « pour la première fois, une amende administrative de 80 000 euros » a été prononcée. Pour qu'un cabinet dentaire fonctionne, « le code de la santé publique prévoit que le dirigeant du centre de santé doit déclarer l'absence de tout lien d'intérêts directs ou indirects avec des entreprises privées délivrant des prestations rémunérées à la structure gestionnaire », précise l'ARS avant d'ajouter : « Ce lien ayant été constaté et ayant persisté malgré la notification de manquement, suivie d'une injonction, le gestionnaire du centre a été sanctionné. » Concernant le défaut d'hygiène, « tout a été nettoyé très vite », glisse un proche du dossier. Mais ces négligences peuvent s'avérer plutôt inquiétantes au vu des conséquences notamment si un microbe parvient à s'introduire dans la bouche, lors d'une intervention. « Les manquements ont occasionné une réponse du gestionnaire du centre», souligne l'ARS précisant que le cabinet avait « rapidement mis en œuvre les mesures de correction exigées. Il n'y a donc pas eu lieu d'envisager de suspension d'activité. » De sorte qu'à aucun moment, les lieux n'ont été fermés à la patientèle. Jointe par téléphone, la direction du cabinet dentaire a refusé de s'exprimer. L'ARS Île-de-France a contrôlé, depuis trois ans, 24 centres de santé franciliens (six en 2022, quatre en 2023, neuf en 2024 et cinq en 2025). Ces contrôles, menés sur le fondement du code de la santé publique, ont porté sur des centres de santé médicaux, médico-dentaires et dentaires et ophtalmologiques. L'Agence précise que ces inspections sont déclenchées suite à des signalements d'usagers ou lorsque l'Assurance maladie détecte des anomalies.

Le détenteur de 23 kg de cannabis et 49 990 euros en liquide attend son procès en prison
Le détenteur de 23 kg de cannabis et 49 990 euros en liquide attend son procès en prison

Le Parisien

time18 hours ago

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Le détenteur de 23 kg de cannabis et 49 990 euros en liquide attend son procès en prison

Quand on parle de 23 kg d'herbe de cannabis et de 49 990 euros en argent liquide, il est rare d'échapper à la détention provisoire. Et pourtant, c'est bien la faveur dont ont bénéficié deux habitants de Champigny-sur-Marne (Val-de-Marne), qui ont comparu devant un juge des libertés et de la détention (JLD) du tribunal judiciaire de Meaux, jeudi. A l'origine de leurs ennuis judiciaires : un contrôle routier effectué avenue de l'Europe, à Courtry, dimanche soir, par les policiers du commissariat de Villeparisis. Le conducteur, âgé de 28 ans, n'avait pas pu expliquer pourquoi il se promenait avec la coquette somme de 49 990 euros conditionnés en liasses de billets, positifs au cannabis et à la cocaïne. Le jeune homme n'étant pas en mesure de justifier la provenance de tout cet argent, il avait été placé en garde à vue pour blanchiment. Une perquisition menée dans un appartement de Pontault-Combault, dont il avait la clé, avait permis la saisie de 23 kg d'herbe de cannabis. Un deuxième homme - chez lequel les policiers allaient découvrir un peu de cocaïne et de cannabis - avait également été interpellé à Champigny-sur-Marne. A l'issue de leur garde à vue, les deux jeunes avaient été placés sous contrôle judiciaire par le JLD, alors que le parquet de Meaux avait requis la détention provisoire pour ces deux récidivistes au casier judiciaire déjà chargé. C'est donc libres qu'ils se sont présentés à la barre du tribunal correctionnel de Meaux, qui devait les juger en comparution immédiate ce vendredi. Les prévenus ayant demandé un délai pour leur défense - ce qui est de droit-, l'audience a été renvoyée au 5 août. La substitute du procureur Myriam Khouas a de nouveau requis leur incarcération, en raison - entre autres arguments - de leur passé judiciaire : « Le logement dans lequel a été retrouvée la drogue sert de base à un trafic de stupéfiants. L'un des prévenus a minimisé son rôle même s'il a reconnu sa participation. Mais on sait qu'il donne des instructions à des livreurs et qu'il est en contact avec des clients. Quant au second, il a gardé le silence en garde à vue et a refusé de donner le code de son téléphone portable ». Le tribunal correctionnel de Meaux a suivi les réquisitions du parquet et a prononcé un mandat de dépôt à leur encontre. Dans les secondes qui ont suivi, des policiers sont entrés dans la salle d'audience et ont menotté les deux hommes, avant de les conduire en détention.

Saint-Maur : six hommes écroués après le home-jacking d'une joaillière de la place Vendôme
Saint-Maur : six hommes écroués après le home-jacking d'une joaillière de la place Vendôme

Le Parisien

time19 hours ago

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Saint-Maur : six hommes écroués après le home-jacking d'une joaillière de la place Vendôme

Un violent home-jacking sous les yeux de trois enfants. En janvier, une joaillière de la place Vendôme à Paris (Ie) et sa famille ont été attaquées à leur domicile de Saint-Maur-des-Fossés (Val-de-Marne). Après six mois d'enquête, les policiers de la Brigade de répression du banditisme (BRB) de Paris viennent de démanteler l'équipe « parfaitement structurée » qui serait derrière ce coup d'un préjudice de plus d'un million d'euros, d'après les victimes. Placés en garde entre lundi et mercredi, six jeunes hommes ont tous été mis en examen pour vol et séquestration en bande organisée et association de malfaiteurs criminelle. Le parquet de Créteil, sollicité, indique avoir pris des « réquisitions de placement en détention provisoire ». Un seul a finalement échappé à la prison et a été placé sous contrôle judiciaire. Il est environ 5 heures du matin, ce 7 janvier 2025, lorsque plusieurs hommes encagoulés, gantés et armés, de couteau et tournevis, s'introduisent dans le pavillon cossu de la joaillière, situé sur les bords de Marne, à Saint-Maur-des-Fossés. La femme est menacée et frappée, son conjoint roué de coups de poing au visage. La maison est entièrement fouillée. Les agresseurs prennent la fuite avec des bijoux, des effets de luxe et des espèces. Ils s'emparent aussi d'une luxueuse berline. Les victimes ont estimé le préjudice à plus d'un million d'euros. Mais l'un des home-jackers a commis une erreur. Son ADN a été retrouvé sur une valise et sur l'un des boutons de réglage d'un siège du véhicule volé, retrouvé peu de temps après les faits. Younesse M., 22 ans, serait le logisticien de l'équipe. « Oiseau de nuit », au train de vie décorrélé de ses ressources officielles, inexistantes, il multipliait les allers-retours à Dubaï. Devant les policiers, il a gardé le silence. Son avocat, contacté, n'a pas donné suite. Après un impressionnant travail sur la téléphonie, les enquêteurs sont parvenus à identifier son chef présumé. Voyou aguerri et prudent, Boubacar D., 28 ans, pourrait être, d'après les limiers de la BRB, l'organisateur du casse, ou un intermédiaire du commanditaire. Il aurait replongé quelques semaines seulement après sa sortie de prison. Lui, conteste son implication. Ses avocats, Mes Émilie Bérengier et Ugo Valls, n'ont pas souhaité faire de déclaration. Les quatre autres suspects, simples « soldats » du projet criminel, sont de jeunes majeurs originaires de Meaux (Seine-et-Marne). Trois d'entre eux auraient participé à un aller-retour d'une nuit en Belgique juste après les faits. En vue d'écouler le butin ? Leurs avocats, Mes Antoine Ory, Ann Kennedy, Hemza El Moujaddid et Thierry Benkemoun n'ont pas souhaité faire de déclaration. Les investigations se poursuivent.

« Cela m'a traumatisé mais j'ai appris » : de l'enfer du Bataclan au Quai 54, Noumouké Sidibé veille toujours sur les autres
« Cela m'a traumatisé mais j'ai appris » : de l'enfer du Bataclan au Quai 54, Noumouké Sidibé veille toujours sur les autres

Le Parisien

timea day ago

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« Cela m'a traumatisé mais j'ai appris » : de l'enfer du Bataclan au Quai 54, Noumouké Sidibé veille toujours sur les autres

Sa vie est un roman. Au sens propre comme au figuré. Le 13 novembre 2025, Noumouké Sidibé publiera un livre auquel il pense depuis longtemps. Le condensé de 47 ans d'une vie intense, folle, émaillée de rires, de joies et de drames depuis son enfance dans le quartier Henri-Barbusse à Choisy-le-Roi (Val-de-Marne). De morts aussi. Boss historique, incontournable et intransigeant, de la sécurité du Quai 54 — le plus célèbre tournoi de streetball au monde, créé en 2003 par son grand frère Hammadoun, qui pose son parquet coloré ce week-end sur le court Suzanne-Lenglen au stade Roland-Garros —, Noumouké Sidibé promet de se raconter « sans filtre » au fil des pages.

Dans la peau du maire… de Bonneuil-sur-Marne qui a redonné de « la fierté » à Gheorghe, coincé dans un logement indigne
Dans la peau du maire… de Bonneuil-sur-Marne qui a redonné de « la fierté » à Gheorghe, coincé dans un logement indigne

Le Parisien

timea day ago

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Dans la peau du maire… de Bonneuil-sur-Marne qui a redonné de « la fierté » à Gheorghe, coincé dans un logement indigne

Le maire demeure l'élu local préféré des Français, celui que l'on identifie, celui vers qui on se tourne en cas de difficulté. Investis, sous pression, malmenés… les maires exercent une fonction qui séduit de moins en moins tant la mission est devenue difficile. À neuf mois des prochaines élections municipales , nous allons à leur rencontre afin qu'ils se confient sur un événement fort et marquant de leur mandat. Sur son bureau, ses porte-bonheur, les cadeaux de ses proches, des souvenirs s'alignent en rang serré. Et pas question d'en enlever un. En tête, le Playmobil offert par son fils. Il est ainsi Denis Öztorun . Sentimental ? « Très humain. » Le qualificatif ne vient pas de son entourage mais de Gheorghe. Ce père de famille de 49 ans n'a pas de mots pour remercier le maire de Bonneuil-sur-Marne (Val-de-Marne).

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