Dernières actualités avec #VanDerPoel


Le Figaro
11 hours ago
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Tour de France 2025 : parcours, horaires, favoris et curiosités de la troisième étape
Tout ce qu'il faut savoir sur la course et ses à-côtés avec la troisième étape du Tour de France reliant Valenciennes et Dunkerque. Le profil de l'étape : Valenciennes-Dunkerque (178,5 km) Troisième et dernière étape intégralement dans le nord du pays avant de mettre le cap vers la Normandie avec, une nouvelle fois, un profil assez plat qui conviendra parfaitement aux sprinteurs. Une seule difficulté au programme sur le tracé du jour, le Mont Cassel, avec une ascension de 2,3 km à une trentaine de kilomètres de l'arrivée. Pas de quoi faire exploser le peloton, les retardataires, s'il y en a devraient aisément avoir le temps de recoller en cas de cassure. La grande inconnue concernera le vent qui pourrait jouer des tours à certains dans les 35 derniers kilomètres. Gare aux bordures ! Si les rafales s'invitent en même temps que la pluie (attendue au cours de la journée), les sprinteurs pourraient être éparpillés façon puzzle. À découvrir Le classement du Tour de France 2024 Le pronostic de la rédaction et la grosse cote Jamais deux sans trois dit le proverbe. La formation Alpecin-Deceuninck a idéalement lancé l'édition avec la victoire de Philipsen au sprint à Lille, puis celle de Van de Poel dimanche à Boulogne-sur-Mer. Nous misons une nouvelle fois sur la formation belge avec un Philipsen de nouveau le plus fort, même dans un sprint massif. Mathieu van der Poel pourrait se mettre au service du Belge comme il l'a fait samedi pour assurer un formidable triplé. Publicité La grosse côte : Bryan Coquard. Les années passent et à 33 ans, Bryan Coquard attend toujours une première victoire d'étape sur la Grande Boucle. Abonné aux places d'honneur, le natif de Saint-Nazaire pourrait enfin voir la chance tourner en sa faveur même s'il l'affirme lui-même, il n'est plus aussi rapide qu'avant. Les Français sont en forme en ce début de tour et Cofidis, menacé de relégation, aurait bien besoin d'une victoire pour se rassurer grâce à son sprinteur de poche. Et remonter aussi le moral des troupes après le cambriolage de vélos survenu dans la nuit de samedi à dimanche. Les horaires de la 3e étape Le départ fictif sera donné à 13h10 de Valenciennes et le départ réel quinze minutes plus tard à 13h25. L'arrivée est prévue à 17h40 avec une moyenne de 42 km/h. France 2 à partir de 11h00 puis France 3 à 12h55 et retour sur France 2 à 15h00. En intégralité en payant sur Eurosport. La curiosité du jour Valenciennes sera ville étape pour la cinquième fois de son histoire. Surnommée «l'Athènes du nord», la cité des Hauts-de-France brille par son rayonnement culturel avec 150 statues disséminées sur son territoire, un musée des Beaux-Arts mais aussi un carnaval réputé, les Folies de Binbin et une braderie à succès, la Fête du commerce. Les Dunkerquois auront le privilège de recevoir la Grande Boucle pour la 21e fois de leur histoire. Impossible de passer à côté de la statue du célèbre corsaire Jean Bart non loin du beffroi classé au patrimoine de l'Unesco et le trois-mâts carré Le Duchesse Anne symbolisent l'identité de la ville. Une pause gourmande ? Optez pour les doigts de Jean Bart (gâteau aux amandes). La statue de Jean Bart devant le beffroi de Dunkerque. DR Publicité L'expression du jour : «Se mettre en danseuse» Cette expression correspond à la position qu'adopte un coureur en se dressant sur ses pédales pour donner de la puissance, notamment, dans les ascensions. Plusieurs champions ont adopté ce style à l'image de l'Espagnol Alberto Contador. Une position qui n'était pas affectionnée par Christopher Froome, réputé pour ses attaques les fesses vissées sur la selle.


Le Figaro
20 hours ago
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Est-ce le grand retour de Julian Alaphilippe, le chouchou du Tour de France ?
LA QUESTION DU JOUR - Le double champion du monde, cinquième à Boulogne-sur-Mer, a lutté avec les favoris avant de céder dans les cent derniers mètres alors qu'il était encore diminué. Très prometteur. «J'avais du mal à respirer. Petit changement d'ambition en ce début de Tour. Il faut rester calme et rester patient et s'adapter.» Il ne faut pas toujours prendre pour argent comptant ce que lâche un Julian Alaphilippe grimaçant à Lille après la première étape samedi. Pris au niveau des bronches depuis le milieu de la semaine, le Français a joliment rebondi dans la deuxième étape entre Lauwin-Planque et Boulogne-sur-Mer ce dimanche. Les lauriers ne sont certes pas au bout de l'effort mais le leader de l'équipe Tudor s'offre une magnifique cinquième place dans le sillage de l'intouchable trio Van der Poel-Pogacar-Vingegaard et dans la roue de son compatriote Romain Grégoire (Groupama-FDJ). À découvrir Le classement du Tour de France 2024 «J'avais fait deux reconnaissances ici», a avoué le double champion du monde à l'arrivée avant d'ajouter. «Je connaissais très bien le final et j'avais envie de faire une belle étape mais avec les récentes sensations, j'ai dû revoir mes plans à la baisse. Je suis quand même content d'arriver devant. J'étais collé. On vient pour gagner une étape, pas pour terminer cinquième.» Publicité Un coup d'éclat doublement rassurant Alaphilippe a toujours faim. Une excellente nouvelle alors que les 33 ans ont sonné en juin. Surtout lorsqu'on sait que le puncheur a brillé par sa discrétion tout au long de l'étape avant de surgir de sa boîte en recollant aux meilleurs dans l'avant-dernière montée, la côte d'Outreau (800 m à 8,8%), où il a pourtant avoué avoir été «à la limite». Le Tricolore a même attaqué au bluff à 800 mètres de l'arrivée avant de constater que Van der Poel le suivait à la trace. Il s'est sagement relevé pour se caler dans la roue de Pogacar en espérant pouvoir donner un dernier coup de pédale. En vain. Il n'a cédé que dans les derniers cent mètres. «Je n'ai pas de regrets, quand je vois la journée de merde hier…», a-t-il conclu. Ce coup d'éclat est doublement rassurant. D'abord parce qu'Alaphilippe n'était probablement pas à 100% de ses capacités lorsqu'il est descendu sous les trombes du bus de l'équipe Tudor. Ensuite parce qu'en 2023, lors de sa dernière campagne sur le Tour, il avait produit une copie inverse de celle rendue dans le Pas-de-Calais ce dimanche : des attaques, nombreuses, très souvent précoces mais des jambes qui ne suivaient pas lorsque le rythme s'emballait derrière. Face à ces échecs répétés, le chouchou du public avait fini par s'épuiser. Autant physiquement autant que mentalement pour s'éteindre au fil du parcours. Grand animateur d'un bouquet final à Boulogne-sur-Mer, «Loulou» signe son meilleur résultat dans le Tour de France depuis 2021, date de sa dernière victoire d'étape (première étape entre Brest et Landernau). La quatrième journée à venir mardi entre Amiens et Rouen est un copié-collé de celle de ce dimanche, avec un final un peu plus accidenté et sélectif. Un dessert qui pourrait convenir à l'appétit du puncheur retrouvé.


L'Équipe
21 hours ago
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« Je n'ose pas mettre le coude » : Romain Grégoire après sa quatrième place derrière les trois monstres sur la 2e étape du Tour de France 2025
Très en jambes, Romain Grégoire, le premier Français de l'étape de dimanche derrière Van der Poel, Pogacar et Vingegaard, regrette son « petit complexe d'infériorité » dans les derniers hectomètres. Romain Grégoire, 4e de la 2e étape, au micro d'Eurosport : « Il y a un peu de regrets parce que je me sentais vraiment bien, je sentais que (Mathieu) Van der Poel la voulait plus que tout donc je me suis fixé sur sa roue. J'étais dans sa roue à 400-450 mètres mais je me fais un peu enfermer, je n'ose pas mettre les coudes et l'épaule pour me battre et tenir la roue de Van der Poel. Ça me donne un petit peu de regrets... Je ne les aurai certainement pas battus, faire 3 ou 4 ça change pas grand-chose mais pour le principe et l'intention j'aurais préféré me battre et être dans la roue de Van der Poel à 200 mètres. Je pense qu'il m'a manqué de la hargne et de l'esprit combattant. J'ai peut-être fait un petit complexe d'infériorité pour être tout à fait honnête en me disant que de toute façon je pouvais pas les battre, alors que ça valait le coup d'essayer. Ce n'est que partie remise. »