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Que pensent les journalistes étrangers du Paléo?
Que pensent les journalistes étrangers du Paléo?

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time2 days ago

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Que pensent les journalistes étrangers du Paléo?

Accueil | Culture | Festivals | Paléo intéresse loin à la ronde. Revue de presse étrangère et interview du Français Jean-Jacques Toux, programmateur des Vieilles Charrues, en visite à Nyon ce week-end. Publié aujourd'hui à 10h57 Sous la tente du service presse du Paléo, les articles publiés par les médias suisses ou étrangers sont récoltés et affichés par l'équipe de communication du festival. DR En bref: Il a bien grandi notre petit festival folk. Au point d'attirer chaque année plusieurs dizaines de journalistes et autres professionnels des médias, en partie issus de Suisse alémanique ou de la presse française ou internationale. Pas forcément une volonté en soi du Paléo, qui explique ne pas avoir une volonté stratégique de se faire connaître hors du territoire, quoique soignant des occasions d'apparaître, d'ici aux prochaines éditions, dans les recherches des agents internationaux à l'heure d'organiser les tournées de leurs poussins. Ils seront contents. Paléo dispose véritablement d'un regard bienveillant, un tout cas à en juger par les premières parutions à l'étranger, hors des médias spécialisés, notamment anglo-saxons, qui ont annoncé et détaillé la programmation depuis ce printemps . «Le Figaro» s'est entiché pour le festival nyonnais. «L'un des plus grands rendez-vous musicaux d'Europe, lit-on chez nos confrères , les artistes français y occupent une place de choix, confirmant l'attachement de la manifestation à la scène tricolore.» Cocorico. De quoi décrocher un reportage mardi sur l'Asse, qui retient l'aspect engagé de cette édition décidément marquée par la Palestine – aspect également relevé par une web-radio parisienne – mais également… le célèbre sandwich au magret de canard du stand de l'École de musique de Rolle, remplacé par une solution végétarienne. Le programme du Village du Monde a également intéressé plusieurs confrères nord-africains. Comme «Le Matin» du Maroc qui avait déjà annoncé en détail le menu, mettant en avant le renouveau de la scène musicale méditerranéenne, comme ElGrande Toto et Sami Galbi. Un festival «sans excès» Une série d'articles cette année également dans la presse brésilienne , qui s'intéressait à l'impact économique local d'un festival, Paléo, «à Nyon, petite ville de Suisse», étant cité comme «l'un des plus importants d'Europe». Nos confrères ont suivi plusieurs bénévoles brésiliens, qui soulignent l'accueil, la durabilité, «les activités créatives et stimulantes, sans excès» du festival. À noter cette année une participation notablement accrue de nos confrères alémaniques, du privé comme du service public. «20 Minuten» regrette que le plus grand festival de Suisse soit si peu connu outre-Sarine et salue autant la programmation que l'offre en restauration, la décoration et l'aspect populaire du festival, tout en rappelant à quel point l'accès au site était difficile. «Qu'est-ce qui rend le Paléo Festival meilleur que les autres festivals en plein air» a titré la « Basler Zeitung» , relevant le succès du Paléo – où on peut rentrer avec ses boissons – malgré un contexte et une offre qui saturent. Nyon, le 26 juillet 2025. Paléo Festival. Jérôme Tréhorel, directeur du festival des Vieilles Charrues dans le Finistère en Bretagne en visite au Paléo. Photo: Chantal Dervey/Tamedia Chantal Dervey Paléo, c'est une famille, il paraît. La manifestation nyonnaise, plus grand festival open air de Suisse, a en tout cas un cousin: les Vieilles Charrues en Bretagne, mythique fête populaire devenue l'un des plus grands festivals de France. Historique local à folk, l'un des rares à rester une structure associative, valeurs proches, public régional tout au plus, indépendances, mêmes défis aussi: les deux manifestations se sont sensiblement rapprochées avec les années. Le point avec Jean-Jacques Toux, programmateur des Vieilles Charrues, en visite au Paléo à peine quelques jours après avoir clôturé la 33e édition à Carhaix (29). La «cousinade» entre les festivals breton et vaudois, elle remonte à quand? Oh, ça date! Je suis venu ici pour la premières fois en 1997, en visiteur. Je ne connaissais pas du tout l'équipe organisatrice. J'ai par la suite rencontré Jacques Monier (ndlr.: programmateur du Paléo) aux Rencontres Trans Musicales de Rennes. C'est vraiment devenu un bon copain. On s'appelle, pas que lui, toute l'équipe, presque chaque semaine pour croiser les informations. Ce type de contacts, c'est plus important aujourd'hui, face à la hausse des coûts de production? Disons que ça a toujours été important. Quel artiste est en tournée européenne en juillet, qui on a repéré et qui pourrait intéresser l'autre, sur qui on a fait une offre… ça permet de renforcer ces dix jours (ndlr.: les deux manifestations se succèdent) dans le calendrier d'une tournée. On arrive potentiellement à avoir des artistes pour qui on est en concurrence avec des géants américains ou européens. L'autre avantage étant que nous travaillons exclusivement avec des agents français, Paléo est plus tourné vers les Anglais. Cela permet aussi de savoir qui a demandé quoi et combien, voire de s'aligner. On est séparés de 1200 kilomètres, nous n'avons rien de concurrent, au contraire. C'est ça, la solution pour éviter l'explosion des cachets? Pas vraiment, dans le sens où la France a déjà la réputation de payer le moins bien les artistes. On parvient parfois par savoir par un autre agent qu'un artiste a reçu un cachet au double du nôtre en Espagne ou en Pologne: en face de nous de nouveau un énorme festival peut se permettre un billet d'entrée à 100 euros la journée. Nous, on tient à rester à 55 € et on ne veut pas augmenter. Alors que disposer de têtes d'affiche reste indispensable… On est en Centre-Bretagne, dans une toute petite ville de 7500 habitants. Le public vient majoritairement pour des têtes d'affiche, c'est comme ça. La différence avec nos cousins du Paléo, qu'on regarde avec un peu de jalousie à ce niveau, c'est qu'on n'est pas sold out des semaines à l'avance. Le Covid a clairement mis fin à plusieurs belles années en ce qui nous concerne. Julien Doré, Mackelmore, Zaho de Sagazan… Votre grille ressemble par ailleurs furieusement à celle du Paléo… Oui, et on s'est fait étriquer pour ça, même si ce sont des artistes que l'on suit depuis longtemps et qu'on accompagne dans leur carrière. Mais ce qu'on fait c'est écouter ce que disent les festivaliers et festivalières. Si les mêmes artistes se retrouvent partout, ce qu'on lit dans la presse, c'est que le public a envie de les voir. Et il vient, c'est la meilleure réponse. Hausse des prix – vous parliez d'une hausse de 30% des coûts de production en un an –, concurrence européenne, perte de vitesse de la billetterie… il y a de quoi se demander si on veut rester indépendant, non? C'est hors de question. Beaucoup de festivals se font racheter, mais nous, notre ADN est 100% associative et on ne va pas la changer. Notre pierre angulaire, c'est 7500 bénévoles. On ne va pas trouver d'autres valeurs que celles-ci. L'autre point commun avec Paléo, dont le terrain a été raboté par un dépôt de train, ce sont vos tensions avec la Mairie de Carhaix. Oui, nous sommes sur un terrain municipal et ça n'a pas toujours été simple. Mais tout le monde s'est mis autour de la table, avec aussi la Région Bretagne, le département, la préfecture… C'est en train de s'arranger. L'enjeu, c'est effectivement de pouvoir monter des installations pérennes. Comme Paléo, nous sommes sur un champ nu et devons investir chaque année dans six semaines de montage. On doit être plus rapides. Un autre défi commun, c'est la sécurité, avec des exigences qui augmentent et des risques qui évoluent… Oui, mais je citerai aussi le bilan carbone. On sait que nos événements ne sont pas bons là-dedans. En ce qui nous concerne, même avec des bus et des trains spéciaux, on reste à 1 h des principales villes, le public va venir en voiture. Comme Paléo, on travaille sur le covoiturage et les navettes. On doit encore bosser là-dessus. Le tout en se renouvelant? Oui, parce que comme Paléo on entend régulièrement des critiques sur le manque de têtes d'affiche, par exemple. Mais de nouveau, on fait 205'000 entrées. Alors oui, il faut essayer de toujours surprendre sur la programmation, l'offre, le décor… En parlant de surprise: pas un seul drapeau breton cette année au Paléo. Chez vous aussi il a été remplacé par le palestinien? Non, non, on en a plein je vous rassure! Mais oui, peut-être qu'avec l'actualité le drapeau breton – et ce qu'il représente – est passé au second plan. C'est le public qui décide comment il vient. Nos articles sur Paléo Festival Erwan Le Bec écrit pour le quotidien 24heures depuis 2010. Il couvre, entre autres, l'actualité vaudoise. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

Cette version de « La symphonie des éclairs » de Zaho de Sagazan ne pouvait être faite qu'aux Vieilles Charrues
Cette version de « La symphonie des éclairs » de Zaho de Sagazan ne pouvait être faite qu'aux Vieilles Charrues

Le HuffPost France

time22-07-2025

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Cette version de « La symphonie des éclairs » de Zaho de Sagazan ne pouvait être faite qu'aux Vieilles Charrues

FESTIVAL - Une simple pancarte en carton peut faire des miracles. Zaho de Sagazan a été interpelée par une jeune fan le dimanche 20 juillet lors de la soirée de clôture de l'édition 2025 des Vieilles Charrues. Anza, 11 ans, est montée sur les épaules de son père en tenant une petite pancarte où était écrit : « Je peux chanter 'La Symphonie des éclairs' en breton ». Comme l'ont rapporté France 3 Bretagne et Ouest-France, la Bretonne avait appris la chanson avec sa maîtresse de CM2. Elle l'avait même interprétée dans un centre culturel de Carhaix deux mois plus tôt dans le cadre d'un projet où « plein de chansons connues » ont été traduites en breton et apprises en classe par les enfants, a expliqué Marion, la mère d'Anza. Pour attirer l'attention de Zaho de Sagazan, la petite fille et ses parents sont arrivés au concert des Vieilles Charrues « une heure et demie » en avance « pour être devant au maximum ». Sa pancarte originale a rapidement interpelé la chanteuse qui lui fait un clin d'oeil pour lui dire qu'elle l'avait vue. Elle a ensuite invité Anza à chanter La Symphonie des éclairs. Un instant suspendu et viral sur les réseaux sociaux « C'était rigolo, les gens autour de nous ont vu Zaho venir vers Anza, a raconté Marion, ils ont ouvert un passage, comme un petit couloir jusqu'à la scène. » Ensuite, comme vous pouvez le voir dans la vidéo ci-dessous, la chanteuse a passé le micro à la fillette de 11 ans, toujours sur les épaules de son père et qui a interprété le refrain de la chanson en breton sous les encouragement du public. Un instant suspendu et viral, qui a été visionné par plus d'1,4 million de personnes sur les réseaux sociaux, rapporte France 3. Le père d'Anza, Benjamin, est resté immobile pendant que sa fille chantait mais il était très ému. « Il ne voulait pas couper la magie, a expliqué Marion, il m'a dit après coup : 'Je voulais aussi retenir mes larmes.' » Anza est « sortie du concert des étoiles plein les yeux » selon sa mère qui a redit sa reconnaissance envers Zaho de Sagazan. « Ce concert, c'était un peu son cadeau de fin de primaire », a-t-elle estimé, alors que sa fille a terminé le CM2 et prépare sa rentrée en sixième.

Brel, Goldman, Diam's, Daft Punk… Avant Martin Solveig, ces artistes qui se sont retirés en pleine gloire
Brel, Goldman, Diam's, Daft Punk… Avant Martin Solveig, ces artistes qui se sont retirés en pleine gloire

Le Parisien

time22-07-2025

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Brel, Goldman, Diam's, Daft Punk… Avant Martin Solveig, ces artistes qui se sont retirés en pleine gloire

« Toute ma vie, à chaque fois que je montais sur scène, je me disais Fais comme si c'est le dernier de ta vie . Et quand ça arrive, t'es content d'être aux Vieilles Charrues », lance le DJ Martin Solveig sur la scène de Carhaix (Finistère) samedi 19 juillet. À 48 ans et près de trente ans de carrière, l'artiste vient de tirer un trait sur les concerts . Comme d'autres avant lui.

Vieilles Charrues : l'édition 2025 retrouve son public avec ses trois dernières soirées affichant complet
Vieilles Charrues : l'édition 2025 retrouve son public avec ses trois dernières soirées affichant complet

Le Figaro

time21-07-2025

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  • Le Figaro

Vieilles Charrues : l'édition 2025 retrouve son public avec ses trois dernières soirées affichant complet

La 33e édition du festival breton est une belle réussite. Quelque 264 000 personnes se sont massées pour suivre cet événement à Carhaix. Après les nombreuses alertes d'annulations, le public a répondu présent, ce qui nourrit de l'espoir pour les prochaines années. L'édition 2025 des Vieilles Charrues, longtemps menacée d'être annulée, fera date. D'abord avec l'annonce des adieux de la scène du DJ français, Martin Solveig. Mais aussi, parce que le directeur de la manifestation a annoncé que le budget du festival allait être « à l'équilibre, voire en positif». Cette 33e édition a rassemblé 264 000 spectateurs en quatre jours, dont environ 220 000 entrées payantes, ont annoncé les organisateurs dimanche à quelques heures de la clôture, après trois soirs affichant complet vendredi, samedi et dimanche. À découvrir TV ce soir : retrouver notre sélection du jour La vente de billets a mis quelque temps à décoller mais a finalement a connu « une accélération fulgurante de la billetterie dans les deux dernières semaines », a précisé Jérôme Tréhorel, le directeur de l'association qui organise le festival. Après le déficit de la précédente édition à hauteur d'un million d'euros et une fréquentation moindre (250 000 spectateurs), c'est un soulagement pour les organisateurs : « on sera à l'équilibre voire en positif ce qui est déjà une très bonne nouvelle », a-t-il ajouté. «La magie a encore opéré», s'est également félicité le président bénévole de l'événement, Jean-Luc Martin. Les organisateurs ont annoncé les dates de la 34e édition, qui se tiendra du 16 au 19 juillet 2026. Publicité Au printemps 2024, les relations entre le maire de Carhaix Christian Troadec (divers gauche) et le festival s'étaient tellement tendues que l'association organisatrice avait menacé d'annuler le festival. Le festival des Vieilles Charrues se présente comme le deuxième plus gros festival musical de France, après le Hellfest (280 000 spectateurs en juin). Ben Mazué, Zaho de Sagazan, Sex Pistols, Damso, Kompromat et Ofenbach comptaient parmi les têtes d'affiche de la dernière soirée, dimanche. La veille, le DJ français Martin Solveig a créé la surprise en annonçant ses adieux à la scène lors d'un concert devant 70 000 personnes, son unique date de l'année.

Martin Solveig a pris sa retraite après ce dernier concert aux Vieilles Charrues bien à sa manière
Martin Solveig a pris sa retraite après ce dernier concert aux Vieilles Charrues bien à sa manière

Le HuffPost France

time21-07-2025

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Martin Solveig a pris sa retraite après ce dernier concert aux Vieilles Charrues bien à sa manière

MUSIQUE - Martin Solveig a rangé ses platines, pour de bon. Le concert, ce samedi 19 juillet, à Carhaix de Martin Solveig, DJ et faiseur de tubes internationaux comme All Stars et Hello, était le dernier de sa carrière, a indiqué, ce dimanche 20 juillet, le directeur du festival des Vieilles Charrues. « C'était une surprise quand on nous l'a dit, il y a quelques semaines, que les Vieilles Charrues seraient sa seule date cette année, et qu'elle serait sa dernière, a déclaré Jérôme Tréhorel à l'AFP. C'est un immense honneur. » Lire aussi Billie Eilish tease un « projet très spécial » avec James Cameron en plein concert Auteur de cinq albums, le musicien de 48 ans a joué samedi devant près de 70 000 personnes - et sous une pluie battante - pour ses adieux à la scène. « C'est un moment spécial. Toute ma vie, à chaque fois que je montais sur scène je me suis dit : 'Fais comme si c'était le dernier concert.' Jusqu'au moment où cela arrive. Et t'es content d'être aux Vieilles Charrues », a-t-il lancé au public au terme d'une heure de spectacle, selon le quotidien Le Télégramme. Depuis le début des années 2000, Martin Solveig - de son vrai nom Martin Laurent Picandet - a fait briller l'électro française à l'international aux côtés d'autres DJ comme David Guetta et Bob Sinclar sous la bannière de la French touch. « I just came to say hello » Lancé en 2002 avec la reprise du titre Madan de Salif Keïta, Martin Solveig a enchaîné de nombreux succès pendant plus de vingt ans. Il a aussi collaboré avec Madonna, produisant plusieurs titres de son album MDNA, en 2012. Avec 23 autres DJ, il a par ailleurs animé la cérémonie de clôture des Jeux paralympiques d'été de 2024 au Stade de France, quelques années après avoir également lancé Alma studio, une application audio d'histoires pour les enfants de 2 à 10 ans. Ce samedi, il a clôturé son ultime set de la meilleure façon qu'il soit : avec son tube Hello, morceau emblématique sorti en 2011 dont le clip le mettait en scène sur un court de tennis de Roland Garros face à Bob Sinclar. « I just came to say hello », peut-on entendre la chanteuse du groupe Dragonette souffler en musique. Un au revoir bien à lui.

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