logo
#

Dernières actualités avec #VincentBolloré

« Paris Match » dévoile sa Une rendant hommage à Thierry Ardisson, et en explique les coulisses
« Paris Match » dévoile sa Une rendant hommage à Thierry Ardisson, et en explique les coulisses

Le HuffPost France

time2 days ago

  • Entertainment
  • Le HuffPost France

« Paris Match » dévoile sa Une rendant hommage à Thierry Ardisson, et en explique les coulisses

MEDIAS - Sur cette photo, il repose, le sourire aux lèvres, dans un cercueil. Ce mardi 15 juillet au soir, Paris Match, le magazine appartenant au groupe Lagardère de Vincent Bolloré, a dévoilé sa Une rendant hommage à Thierry Ardisson, star controversée et impertinente du petit écran dans les années 80, décédé lundi à 76 ans. Sur cette Une, disponible dès mercredi en Île-de-France, Paris Match écrit en légende : « En 2005, il a fait cette photo pour Match. Il en avait choisi les moindres détails. » Le cliché a été pris dans un salon funéraire, près du cimetière du Père Lachaise, le plus grand de Paris où reposent de nombreuses célébrités. Le média raconte que Thierry Ardisson faisait face à des critiques à l'époque, selon lesquelles il se serait « embourgeoisé ». Le magazine Technikart annonçait notamment la « mort médiatique » de celui qui animait Tout le monde en parle. « Une dame des pompes funèbres nous donnait des conseils » En guise de réponse à ses détracteurs, le sulfureux homme de télévision imagine avec Paris Match la photo ci-dessous, très calculée, mimant sa mort. Tout de noir vêtu, jusqu'aux lunettes de soleil, « l'homme en noir » jouait aussi avec son surnom. « Juché en haut d'un escabeau, je me souviens de nos éclats de rire ainsi que du soin que nous avons pris à rendre sa position de mort la plus crédible possible. Une dame des pompes funèbres nous donnait des conseils », explique Hubert Fanthomme, qui a réalisé la photo. Le photographe ajoute que ce cliché était le préféré de Thierry Ardisson, parmi les centaines de photos prises de lui par le magazine. Après ce shooting, l'animateur s'était adressé à l'employé des pompes funèbres, avec cette remarque à l'image de son humour noir : « On ne doit pas avoir l'occasion de vous le dire, mais je vous l'affirme, il est très agréable votre cercueil. » En 2005, selon Paris Match, Thierry Ardisson avait déjà conscience d'être malade du foie. 20 ans plus tard, il a été emporté par un cancer du foie à 76 ans. Ses obsèques auront lieu ce jeudi à l'église Saint-Roch à Paris, considérée comme la paroisse des artistes. Il a « laissé des instructions » à ses proches pour organiser la cérémonie.

Pierre-Édouard Stérin, tout ce que vous devez savoir sur ce milliardaire qui sponsorise l'extrême droite
Pierre-Édouard Stérin, tout ce que vous devez savoir sur ce milliardaire qui sponsorise l'extrême droite

Le HuffPost France

time7 days ago

  • Politics
  • Le HuffPost France

Pierre-Édouard Stérin, tout ce que vous devez savoir sur ce milliardaire qui sponsorise l'extrême droite

POLITIQUE - Dans les coulisses du pouvoir, au Parlement ou dans les couloirs des ministères, son nom circule depuis de longs mois déjà. Que ce soit pour s'en inquiéter ou pour s'étonner de ses méthodes, visant à appliquer au milieu politique les codes de l'entreprise, guidés par la recherche de la rentabilité. Longtemps discret, Pierre-Édouard Stérin est désormais un acteur du combat électoral. Ce « saint patron des réacs » comme le décrivait le Nouvel Obs au mois de février roule ouvertement pour l'extrême droite, et oriente sa fortune pour la victoire des idées nationalistes. Ce jeudi 10 juillet, Le Monde a révélé que ce partisan du catholicisme identitaire fait l'objet d'une enquête judiciaire. Motif ? Des soupons de financement illégal de candidats du Rassemblement national entre 2020 et 2021. Jusqu'ici, le quinquagénaire était surtout connu pour ses aspirations métapolitiques. Cette obsession de l'extrême droite qui, selon une certaine perception de l'œuvre du théoricien italien Antonio Gramsci, consiste à remporter la bataille culturelle avant de gagner dans les urnes. Un combat incarné à la perfection par un autre milliardaire mû par les mêmes idées : Vincent Bolloré. Or, les révélations du Monde font basculer l'entrepreneur dans le jeu politique, le vrai. Raison pour laquelle Le HuffPost se résout à tirer son portrait, quelques semaines après son refus de répondre à la convocation des députés dans le cadre d'une commission d'enquête consacrée justement à « l'organisation des élections en France ». Voici donc tout ce qu'il faut savoir de celui qui ambitionne de faire gagner un candidat d'extrême droite à la prochaine présidentielle. Un « patriote » exilé fiscal Dans les divers portraits qui lui ont été consacrés dans la presse, le fondateur du groupe Smartbox est décrit comme un « ultralibéral », allergique à l'impôt et à la redistribution organisée par la force publique. « Je préfère éviter de payer l'impôt, et ainsi gagner plus d'argent, pour le redistribuer à bon escient, au profit de projets que nous sélectionnons, où l'euro dépensé sera beaucoup plus efficace que dans la grande machine de l'État », expliquait-il en 2022 dans Le Pèlerin (un hebdo chrétien), pour justifier son exil fiscal en Belgique. L'homme a pris la direction du plat pays avec femme et enfants en 2012, après l'élection de François Hollande, qui promettait de taxer les grandes fortunes à 75 %. « Je ne le cache pas, sur le plan fiscal, la Belgique et la France, c'est le jour et la nuit », expliquait-il au quotidien Le Soir deux ans plus tard, depuis sa résidence à Ohain, d'où il échappe à l'impôt sur les plus-values. C'est donc depuis ce pays voisin que Pierre-Édouard Stérin se pique de « sauver la France » en manœuvrant pour porter au pouvoir une personnalité fidèle à ses idées, identitaires et conservatrices. Projet Périclès C'était il y a quasiment un an. Le 19 juillet 2024, L'Humanité révèle l'existence du « Projet Périclès », piloté par ce père de cinq enfants. Périclès pour « Patriotes, Enracinés, Résistants, Identitaires, Chrétiens, Libéraux, Européens, Souverainistes ». Une sorte de business plan visant à « permettre la victoire idéologique, électorale et politique » de l'extrême droite. Ce qui passe par une « guérilla juridique » et « médiatique » à laquelle il compte bien évidemment prendre part, en sponsorisant notamment l'Institut libre de journalisme ou en finançant des médias en ligne proche de l'extrême droite, comme « Le Crayon ». Pierre-Édouard Stérin a tenté, en vain, de racheter Marianne pour prendre part à la croisade idéologique menée en parallèle par Vincent Bolloré à travers son empire médiatique. Méticuleux, l'entrepreneur ambitionne aussi à travers Périclès de prendre part à la campagne du Rassemblement national aux prochaines municipales. « Objectif de 300 villes à gagner absolument par le RN en 2026 », détaillait le document révélé par L'Huma. Ce plan comprend également le financement de plusieurs think-tanks et associations diffusant des idées conservatrices et anti-immigration. « Pour transformer durablement le paysage politique et social français, nous offrons aux décideurs et aux entrepreneurs de notre famille de pensée un soutien opérationnel et financier ainsi que les ressources technologiques et scientifiques nécessaires pour agir », note l'organisation sur son site Internet. C'est précisément cette activité qui lui a valu une convocation devant la représentation nationale. Une obligation à laquelle l'intéressé a préféré se soustraire, se cachant derrière le prétexte (assez peu convaincant) d'un risque lié à sa sécurité. « Ridicule », avait fustigé la présidente de l'Assemblée, Yaël Braun-Pivet. Fascination et méfiance Avec une fortune estimée à 1,4 milliard d'euros et une ambition politique de plus en plus ostentatoire, Pierre-Édouard Stérin a tout pour provoquer une forme de fascination au sein du microcosme. Raison pour laquelle, sans doute, ce catholique pratiquant a été invité sous les ors du ministère de l'Intérieur par Bruno Retailleau, comme l'avait révélé Le Nouvel Ob s. Le milliardaire compte parmi ses proches François Durvye, à la fois à la tête du fonds d'investissement de Pierre-Édouard Stérin (Otium capital) et conseiller économique de Marine Le Pen. De quoi faire de l'entrepreneur un compagnon de route du RN ? C'est (beaucoup) plus compliqué. Car si le milliardaire perçoit le RN comme proche de ses idées (notamment sur l'immigration) et considère que sa promotion est nécessaire à l'avènement d'une victoire du camp nationaliste, il juge en même temps le parti lepéniste comme trop étatiste. En outre, il n'est pas particulièrement acquis à Marine Le Pen, laquelle en a bien conscience. De quoi expliquer la méfiance que l'homme suscite au sein des fidèles marinistes, sceptiques quant aux ambitions réelles des milliardaires conservateurs. L'épisode du sondage commandé par un organisme financé par ses soins, et qui avait testé Jordan Bardella à la présidentielle (sans inclure Marine Le Pen), avait réveillé les soupçons au sein au RN, où beaucoup suspectent l'entrepreneur de jouer le dauphin (plus libéral sur le plan économique) contre la patronne. « Ces gens sont soi-disant là pour nous aider et passent une commande pour affaiblir Marine lors du 1er-Mai. Leur but, c'est de poignarder Marine Le Pen, puis d'affaiblir Jordan Bardella, pour propulser Retailleau », avait grondé Jean-Philippe Tanguy, cité par Le Monde. Le député de la Somme ne s'empêche pas de dire tout haut ce qu'il pense de celui qui, avec Vincent Bolloré, a financé le « Sommet des Libertés » le 24 juin au Casino de Paris auquel ont participé Jordan Bardella, Sarah Knafo et Éric Ciotti. Invité par franceinfo à réagir à l'enquête visant Pierre-Édouard Stérin au sujet de financements de candidats RN, Jean-Philippe Tanguy a répondu : « ça fait de longs mois, pour ne pas dire de longues années, que je dis que M. Stérin n'a rien à voir avec nos idées ». Avant d'ajouter : « le marinisme n'a aucun point commun avec cette personne ». Le déni, si profond, en devient presque touchant.

Grand changement pour Stéphane Bern : « Je m'épuisais »
Grand changement pour Stéphane Bern : « Je m'épuisais »

Le Soir

time07-07-2025

  • Entertainment
  • Le Soir

Grand changement pour Stéphane Bern : « Je m'épuisais »

Stéphane Bern va quitter Europe 1. Temps de lecture: 2 min Stéphane Bern quitte Europe 1 pour rejoindre à la rentrée ICI, le réseau des stations locales du groupe public Radio France, a annoncé ICI lundi dans un communiqué. Sa chronique quotidienne, « Voyage dans le temps », sera diffusée du lundi au vendredi à 7h55 sur les 44 radios du réseau ICI (auparavant appelé France Bleu). « Chaque épisode raconte(ra) une histoire vraie, souvent méconnue, narrée avec humour et esprit » et rythmée « par des illustrations sonores », selon le communiqué. Cette « chronique quotidienne joyeusement érudite, à mi-chemin entre le cours d'histoire et la bande dessinée audio » proposera « des anecdotes étonnantes, des personnages extravagants et des faits réels aussi savoureux qu'improbables ». Après y être déjà passé dans les années 90, Stéphane Bern était sur Europe 1 depuis 2020, d'abord pour l'émission « Historiquement vôtre », puis pour « Au cœur de l'histoire » dans l'après-midi. « J'ai adoré ça mais écrire 40 minutes d'émission par jour me prenait beaucoup de temps. Je m'épuisais. Mes projets télévisés se multipliant, j'ai compris que j'étais au bout de cette belle aventur e », a déclaré l'animateur au journal Le Parisien/Aujourd'hui en France. Selon lui, il a décidé de rejoindre ICI faute d'avoir été formellement reconduit en avril par Europe 1, radio dans le giron du milliardaire conservateur Vincent Bolloré. « Avec Europe 1, nous partons en très bons termes. Ils étaient déçus que je parte. Même Vincent Bolloré m'a appelé. Il a compris mon choix », a assuré Stéphane Bern, qui a également été animateur radio sur France Inter et RTL par le passé.

TÉLÉCHARGER L'APPLICATION

Commencez dès maintenant : Téléchargez l'application

Prêt à plonger dans un monde de contenu mondial aux saveurs locales? Téléchargez l'application Daily8 dès aujourd'hui sur votre app store préféré et commencez à explorer.
app-storeplay-store