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Jonas Vingegaard a-t-il les armes pour rivaliser avec Tadej Pogacar sur le Tour de France ?
Jonas Vingegaard a-t-il les armes pour rivaliser avec Tadej Pogacar sur le Tour de France ?

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time20 hours ago

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Jonas Vingegaard a-t-il les armes pour rivaliser avec Tadej Pogacar sur le Tour de France ?

S'il apparaît comme le seul à pouvoir rivaliser avec Tadej Pogacar, le leader de Visma-Lease a Bike Jonas Vingegaard semble en dessous de son meilleur ennemi, qui l'a dominé au Dauphiné il y a trois semaines et aura un parcours taillé pour ses qualités. Les Visma-Lease a Bike ne pouvaient pas dire le contraire, avant le Grand Départ de Lille. Alors ce vendredi, face aux médias et au côté de son leader Jonas Vingegaard, Grischa Niermann s'est voulu combatif. « Bien sûr qu'on pense que c'est possible de battre Pogacar, a clamé le directeur sportif. Si on s'assoit là à dire qu'il est imbattable, il vaut mieux rentrer chez nous. On pense aussi que Jonas est dans la meilleure forme possible, alors que l'an dernier, il n'avait pas eu une préparation optimale. » Suffisante pour lutter avec le Slovène ? Sur la ligne de départ, cela paraît compliqué (si l'on met de côté les imprévus qui peuvent survenir durant trois semaines, bien sûr). Le Dauphiné, remporté par le champion du monde, a livré des enseignements sans nuances. « Il nous a donné une belle claque dans la tête à nouveau, a avoué au site Domestique Mathieu Heijboer, directeur de la performance des frelons. On essaie d'apprendre de lui, mais on ne peut pas transformer Jonas en Pogacar. » Plus lourd de 8 kilogrammes, ce dernier est naturellement plus punchy (et l'un des meilleurs puncheurs du monde), bien que le Danois ait repris tout le muscle perdu l'an passé à la suite de sa chute au Tour du Pays basque. Et les étapes adaptées à ce super-pouvoir, qui lui permet de briller autant sur les courses d'un jour, sont nombreuses dès les premiers jours : Boulogne-sur-Mer (2e étape), Rouen (4e étape), Vire (6e étape) et Mûr-de-Bretagne (7e étape). « On a vu au Dauphiné qu'il (Pogacar) était meilleur que moi sur les longues ascensions, même si j'espère avoir progressé depuis » Jonas Vingegaard Le terrain du Danois était plutôt la haute montagne, et Pogacar a voulu le rappeler, jeudi, arguant que Vingegaard était « le meilleur grimpeur du monde ». Ce n'est pas ce qu'on a vu au Dauphiné. Sur des montées plutôt courtes, type Combloux (6e étape, une vingtaine de minutes d'effort), il n'a pas d'égal. Le leader de Visma s'était accroché une centaine de mètres dans la roue quand le triple vainqueur du Tour a accéléré, assis sur sa selle. Puis, il a concédé une minute en 7 kilomètres. Sur des ascensions plus longues, l'homme aux 99 victoires semble avoir gommé sa petite faiblesse (de même que sa résistance moindre à la chaleur ou ses difficultés dans l'enchaînement de longs cols). À Valmeinier (7e étape), une ascension de 45 minutes environ en conclusion d'une journée très montagneuse (4815 m de D + en 132 kilomètres seulement), il a lâché tout aussi facilement son adversaire, longtemps relégué à une trentaine de secondes avant que le leader « prenne le temps de récupérer dans le dernier kilomètre » (14'' d'écart sur la ligne d'arrivée). « On a vu au Dauphiné qu'il était meilleur que moi sur les longues ascensions, même si j'espère avoir progressé depuis », avouait le Danois ce vendredi à son hôtel. Du Dauphiné, il aurait pu en tirer un espoir avec ce chrono de Saint-Péray où il a devancé de 28 secondes (sur 17,4 km) le coureur d'UAE. Mais ce dernier avait justifié cette contre-performance par son absence de travail préparatoire sur le vélo de chrono, ce qu'il a fait depuis, en stage à Isola avant le Tour. « Le passé a montré que vous pouviez faire un contre-la-montre pas si bon au Dauphiné et être bien meilleur au Tour », reconnaissait Vingegaard vendredi, alors que se profile une étape pour rouleurs, le 9 juillet, autour de Caen (33 kilomètres). La première semaine taillée pour Pogacar Reste l'aspect collectif. Les plans des Néerlandais de Visma-Lease a Bike ont parfois fonctionné, à l'image du dernier Giro ou de l'étape du Granon en 2022, où Pogacar avait craqué face aux coups de boutoir des frelons. Pour 2025, la première semaine, « courue comme des classiques certains jours » selon Wout Van Aert, est une bonne opportunité de « créer le chaos », osait son DS. Le collectif est équipé en ce sens (Benoot, Campenaerts, Affini, Van Aert, Jorgenson). Mais il l'est tout autant chez UAE (Narvaez, Politt, Wellens), bien plus déplumée en 2022. Et leur leader a annoncé qu'il espérait « prendre du temps dès la première semaine ». Même s'il n'est pas à l'abri d'une erreur stratégique, comme à l'Amstel en avril (repris par Evenepoel et Skjelmose puis battu au sprint) ou lors de l'étape des puys l'an dernier (repris par Vingegaard puis battu au sprint). Certains éléments pourraient-ils brouiller les cartes, comme Jorgenson (double vainqueur de Paris-Nice, 8e du dernier Tour) ou Simon Yates (lauréat du Giro en mai), susceptibles de partir à l'avant ? Les deux hommes ont promis qu'ils ne perdraient pas du temps volontairement, en tout cas. Dans l'hypothèse d'un mouvement offensif, Pogacar a aussi les hommes pour annihiler cette stratégie (Joao Almeida, 4e l'an passé et vainqueur des trois dernières courses par étapes qu'il a courues, Pavel Sivakov, Adam Yates), voire l'anticiper comme l'an passé (Yates à l'avant dans une échappée sur la route de Pau). Avec le Slovène, jouer le surnombre est de toute façon difficile. Au Dauphiné, ils étaient trois Visma autour de Vingegaard contre le seul Sivakov avec le champion du monde. Kuss avait justement tenté un coup en s'échappant. Moins d'un kilomètre plus loin, Pogacar attaquait et ramenait l'histoire à un homme à homme avec le Danois. Un scénario que l'on risque de retrouver souvent durant trois semaines. Et où Vingegaard « ne sera clairement pas le favori, on est réalistes sur ça », concédait Mathieu Heijboer à Domestique. À lire aussi Nos favoris de l'édition 2025 Pogacar face à lui-même Que peut faire le peloton face à Pogacar, aussi offensif qu'ingérable ? Evenepoel : «Suivre en dépassant ma limite»

« Suivre en dépassant ma limite » : rester au contact du duo Pogacar-Vingegaard, l'objectif de Remco Evenepoel sur le Tour de France
« Suivre en dépassant ma limite » : rester au contact du duo Pogacar-Vingegaard, l'objectif de Remco Evenepoel sur le Tour de France

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timea day ago

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« Suivre en dépassant ma limite » : rester au contact du duo Pogacar-Vingegaard, l'objectif de Remco Evenepoel sur le Tour de France

Un an après son podium sur son premier Tour de France, Remco Evenepoel, le leader belge de Soudal-QuickStep, espère se rapprocher encore un peu plus du duo Pogacar-Vingegaard. Si tout va bien, Remco Evenepoel retrouvera, dans trois semaines, Paris, là où il avait célébré son doublé olympique (chrono et course en ligne) historique en août 2024. Si tout va bien, car la malchance s'acharne sur le Brabançon (25 ans), victime de trois lourdes chutes dans sa carrière, la dernière à l'entraînement en décembre (fracture d'une main, d'une côte et d'une omoplate). Cet énième gadin a tronqué sa préparation hivernale. Troisième de son premier Tour de France derrière Tadej Pogacar et Jonas Vingegaard l'été dernier, encore loin d'eux (4e à 4'21'' du Maillot Jaune Pogacar) sur le Dauphiné et malgré les galères qui jalonnent sa carrière, le leader belge de Soudal-QuickStep espère un jour combler l'écart. « Avez-vous l'impression d'arriver sur le Tour plus frais que l'an dernier ?Oui et non. Le Dauphiné s'est plutôt bien passé après une longue période d'entraînement. La tête est plus fraîche que l'année passée car ma saison est plus courte (il n'a pu reprendre la compétition que le 18 avril à la Flèche Brabançonne), et la forme aussi devrait être meilleure, mais ça dépendra un peu de la façon dont j'ai récupéré ces derniers jours. Qu'avez-vous retenu de votre première participation l'an passé ?Que quand les jambes sont là, il faut les utiliser. Même en dehors de la montagne, comme je l'avais fait sur l'étape des chemins blancs (9e étape) en ouvrant la course. Et quand les jambes ne sont pas là, il faut être malin, courir défensivement. Sur les étapes de plat, il faut aussi garder les yeux ouverts, je l'ai vu avec la grosse chute de (Primoz) Roglic (12e étape)... Il y a quelques mois, vous aviez l'objectif de vous rapprocher de vos devanciers, Tadej Pogacar et Jonas Vingegaard. Qu'est-ce qui vous pousse à y croire ?J'ai dit cela avant ma chute de décembre... J'ai quand même perdu deux voire trois mois d'entraînement, j'en suis donc à cinq avant ce Tour, contre sept pour eux. Ça modifie un peu cette ambition. Mais on ne sait jamais, avec l'expérience de l'année passée en montagne, mes résultats, ma progression en contre-la-montre... « Tadej (Pogacar) fait semblant, il donne l'impression de jouer dans le peloton, alors que c'est plus "structuré "du côté de Jonas (Vingegaard) » À quoi ressemblerait un Tour réussi ?Un Tour où je fais au moins aussi bien que l'an passé (3e du général et victoire sur la 7e étape en contre-la-montre). De qui faut-il se méfier ?Derrière Tadej et Jonas, il faudra se méfier de Joao Almeida. Il jouera le podium parce que si Tadej tombe malade ou autre, ils (l'équipe UAE-XRG) voudront l'avoir en plan B. Et il ne faut jamais oublier Roglic, qui aura (Florian) Lipowitz qui marchait bien au Dauphiné (3e du général). Mais bon, le Tour, c'est encore un autre niveau, certains sont bien au Dauphiné mais pas au Tour, et inversement. Et les gars d'Ineos-Grenadiers, (Carlos) Rodriguez, (Laurens) De Plus, (Geraint) Thomas, on ne sait jamais dans quelle forme ils arrivent. L'été dernier puis sur le Dauphiné cette année, vous lissiez votre effort plutôt que de vous mêler à la lutte avec Pogacar et Vingegaard. Serez-vous plus joueur sur ce Tour ?Bien sûr ! Au Dauphiné, je ne me sentais pas à 100 % sur les étapes de montagne. Ça allait déjà mieux le dernier jour et j'ai pu mettre une attaque, j'ai vu qu'ils étaient les deux seuls à pouvoir suivre. Donc si mes jambes sont là, je dois essayer le plus possible de rester avec eux, de suivre leurs attaques en dépassant ma limite, sans exploser bien sûr. S'il y a de l'écart derrière moi, que je peux prendre le risque de perdre un peu de temps, il faudra tenter. Je dois connaître leurs watts (leur puissance) à certains moments, pour savoir leur niveau et combien de pas je dois encore faire pour m'en rapprocher. Qu'apprenez-vous de chacun des deux ?C'est difficile à dire, on est concentré sur nous pendant la course. Mais j'essaie de regarder quand ils font leur effort, avec quelle accélération, quelle vitesse... Les deux sont hyper sérieux mais complètement différents. Tadej fait semblant, il donne l'impression de jouer dans le peloton, alors que c'est plus "structuré "du côté de Jonas. Dans la course, si l'équipe Visma Lease a Bike a un plan, ils le font vraiment à la lettre. Alors que quand UAE et Tadej font un effort, ils sont plus flexibles. « Malgré les malchances, c'est la passion qui me garde sur un vélo. C'est devenu encore plus clair cette année » Vous sembliez beaucoup plus proche de Pogacar que de Vingegaard l'été dernier ?Je m'entends bien avec tout le monde dans le peloton. Peu de coureurs me détestent ou l'inverse. En course, nous ne sommes pas amis, mais à l'arrivée, nous sommes de grands champions qui peuvent accepter la défaite, donc on se comprend bien. Qu'a changé chez vous cette chute en décembre ?Elle m'a appris à accepter des situations difficiles. Si, un jour, je ne me sens pas bien, je l'accepterai plus facilement. Après toutes vos victoires et vos chutes, qu'est-ce qui vous motive encore au-delà du palmarès ?Le plaisir. Je découvre plein de choses avec le vélo : des lieux, des cols, des gens. Cela me permet d'évacuer toutes mes frustrations, mes pensées. Malgré les malchances, c'est la passion qui me garde sur un vélo. C'est devenu encore plus clair cette année. À ma reprise, j'ai réalisé que le vélo est la seule chose que je veux faire le plus longtemps possible. Et qu'est-ce qui vous pèse le plus ?(Il hésite.) Le mode de vie, les sacrifices. Mais avec Oumi (son épouse), on a un bon équilibre. On a des périodes on et off. Des moments où on est pleinement focus puis d'autres, comme après le Tour, où je peux prendre une semaine de vraies vacances, sans vélo. Ça aide à faire ces sacrifices. » Roglic : « J'ai juste envie d'arriver à Paris et de boire une coupe de champagne » À lire aussi Nos favoris de l'édition 2025 Que peut faire le peloton face à Pogacar, aussi offensif qu'ingérable ? Jacques Marinelli, la Perruche s'est envolée Leaders du Tour, les coulisses de la guerre psychologique

Almeida sur le podium, Martinez double vainqueur d'étapes  : les 5 paris osés de nos reporters pour le Tour de France
Almeida sur le podium, Martinez double vainqueur d'étapes  : les 5 paris osés de nos reporters pour le Tour de France

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Almeida sur le podium, Martinez double vainqueur d'étapes : les 5 paris osés de nos reporters pour le Tour de France

Alors que Tadej Pogacar fait figure d'immense favori pour la victoire finale à Paris, nos reporters se sont risqués à des pronostics plus osés sur les maillots distinctifs, les victoires d'étapes, et le podium. Dan Perez : Pogacar sera maillot vert à Paris « Je tente ce pari un peu fou. Pourquoi ? Cette année, il y a plusieurs étapes de puncheurs à 50 points, c'est-à-dire le même nombre de points qu'on donne sur les étapes de plaine pour les sprints massifs. Il y a Boulogne-sur-Mer, Rouen, Mûr-de-Bretagne, qui est une étape très punchy, qui convient très bien à Pogacar. Les Champs-Élysées évidemment aussi. On sait que le Slovène est un ogre, il n'est jamais rassasié, donc il peut enquiller 5, 6, 7 étapes avec la forme qu'on lui connaît actuellement. En tout cas, ce serait assez fou. » Anthony Clément : João Almeida sera sur le podium à Paris « Le coureur que je vois le mieux placé derrière Pogacar et Vingegaard, c'est un coéquipier du Slovène : João Almeida. Il a gagné le Tour de Romandie, il a aussi remporté le Tour de Suisse. Bien sûr, il arrive sur le Tour pour soutenir son leader, mais son rôle ne l'empêchera pas, à mon avis, d'avoir des ambitions personnelles, même sans forcément les afficher. Il pourrait donc se retrouver naturellement troisième, devant Remco Evenepoel, qui l'était l'an dernier, alors qu'Almeida avait terminé quatrième. Cette année encore, on voit que Remco a des limites en haute montagne. Et la troisième semaine de ce Tour est loin d'être pauvre en cols. Ça pourrait clairement sourire au Portugais. » Arnaud Souque : Lenny Martinez sera maillot à pois « Alors moi, mon pronostic concerne un autre maillot distinctif : le maillot à pois. Je vois complètement le Français Lenny Martinez aller chercher ce maillot. C'est un grimpeur, il va donc viser des étapes en montagne, commencer à prendre des points, se prendre au jeu... Et peut-être se rappeler que son grand-père, Mariano Martinez, l'a remporté en 1978. » Thomas Perotto : Lenny Martinez va plutôt remporter deux étapes « De mon côté, je vois plutôt Lenny Martinez comme un chasseur d'étapes. Si on parle du maillot à pois, ça suppose un coureur qui va dans presque toutes les échappées. Or, je pense que Lenny Martinez va plutôt cibler ses efforts. Je le vois bien gagner deux étapes sur ce Tour de France. Il y a par exemple celle de Mûr-de-Bretagne la semaine prochaine. C'est un effort court, très intense. C'est à peu près le même type d'effort qu'à Paris-Nice, quand il avait gagné à la Côte Saint-André. Je le vois aussi bien sur l'étape qui arrive à Luchon-Superbagnères. C'est une grosse étape de montagne avec quatre cols. » Arnaud Souque : Julian Alaphillipe va remporter une étape « Si j'ai un petit coup de coeur, ce serait pour Julian Alaphilippe. Il vient de changer d'équipe, il a déjà remporté six étapes sur le Tour de France, mais la dernière, c'était quand même en 2021. Cela dit, il a prouvé récemment qu'il était encore capable de gagner des étapes sur un grand tour, puisqu'il en a remporté une sur le Tour d'Italie l'an passé. Donc je le vois bien sur des étapes pour puncheurs comme Rouen, Bayeux, ou encore Mûr-de-Bretagne en première semaine, tenter d'aller en chercher une. »

Pogacar, Vingegaard, Evenepoel... Nos favoris du Tour de France 2025
Pogacar, Vingegaard, Evenepoel... Nos favoris du Tour de France 2025

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Pogacar, Vingegaard, Evenepoel... Nos favoris du Tour de France 2025

Derrière Tadej Pogacar, grand favori du Tour de France cette année, plusieurs coureurs ont une carte à jouer sur cette édition 2025. ★★★★★ Tadej Pogacar (UAE Team Emirates) Après sa démonstration sur le récent Critérium du Dauphiné et malgré son « laisser-aller » lors du chrono, le Slovène s'est convaincu que rien ne pouvait le faire douter. Il est en route pour les records et celui des cinq victoires détenues par Jacques Anquetil, Eddy Merckx, Bernard Hinault et Miguel Indurain semble clairement à sa portée. Évidemment, personne n'est à l'abri d'une chute mais le champion du monde semble intouchable, même face au destin. ★★★★☆ Néant. ★★★☆☆ Jonas Vingegaard (Visma Lease a Bike) Le Danois espérait marquer des points face à Pogacar lors du Dauphiné, il en est ressorti avec autant d'interrogations (voire plus) sur la façon de piéger le Slovène. Il a pu, depuis un mois, combler à l'entraînement ce qui lui manque mais seulement à la marge. Il ne lui reste qu'à espérer un faux pas, même hypothétique, du champion du monde pour s'engouffrer dans la brèche grâce aussi à une équipe Visma particulièrement solide sur le papier. ★★☆☆☆ Remco Evenepoel (Soudal Quick-Step) Le champion olympique brille par sa lucidité. Il connaît son potentiel et sa marge de manoeuvre face aux deux monstres que sont Pogacar et Vingegaard, vainqueurs à eux deux des cinq derniers Tours. Avec son équipe Soudal-Quick Step, le Belge n'aura pas non plus la même force de frappe que les UAE et Visma de Pogacar et Vingegaard. Il devra donc jouer au plus imaginatif et profiter de son avantage indéniable sur le contre-la-montre. ★☆☆☆☆ Primoz Roglic (RedBull - Bora-Hansgrohe) Après son abandon sur le Giro, le Slovène s'est remis en quête d'une mission (presque) impossible sur le Tour, qu'il n'a plus fini depuis sa 2e place en 2020. Abonné aux chutes à répétition, le quadruple vainqueur de la Vuelta sait pourtant qu'il peut encore viser une place de choix malgré ses 35 ans. Si son rêve de remporter un jour le Tour s'est envolé il y a cinq ans à la Planche des Belles Filles quand son compatriote Pogacar l'avait dépossédé du maillot jaune la veille de l'arrivée à Paris, il ne veut pas croire que la page est tournée définitivement. Matteo Jorgenson (Visma Lease a Bike) Sa position de lieutenant attitré de Vingegaard ne lui donne aucun espace de liberté, du moins sur le papier. Car l'Américain ne peut pas être négligé par Pogacar et ses boys, il reste une pièce maîtresse sur l'échiquier de ce Tour de France. Ses deux victoires sur Paris-Nice (2024 et 2025) et sa 2e place l'an passé sur le Dauphiné ont apporté assez de garanties sur son potentiel à jouer une place au général. À 26 ans, il n'a pas fini son « apprentissage » après avoir terminé 8e du Tour en 2024. Carlos Rodriguez (Ineos Grenadiers) Fort de ses deux top 10 sur les deux derniers Tour de France (5e puis 7e), le jeune Espagnol reste dans l'antichambre du dernier cercle restreint des favoris naturels du Tour de France. Il n'a pas encore franchi le palier qui ferait de lui un « incontournable » mais on le sait capable de le faire sous peu. À 24 ans, sa marge de progression est encore importante pour celui qui endossera le rôle du seul leader des Ineos, plus habitués à jouer plusieurs cartes. Retardé en début de saison par sa chute à l'UAE Tour, il a remonté la pente peu à peu avec une 6e place au Tour de Romandie et une 9e sur le dernier Dauphiné. Ben O'Connor (Jayco AlUla) Même s'il reste une valeur sûre, l'Australien n'a toujours pas vraiment confirmé sa 4e place sur le Tour en 2021. Son arrivée chez Jayco cette année, où il aura toute une équipe à son service, devrait permettre d'évaluer son réel potentiel à 29 ans et si ses limites après les successions de cols en haute montagne ne sont pas l'ultime handicap à ses ambitions. Joao Almeida (UAE Team Emirates) Le Portugais, fidèle de Pogacar, sera le joker naturel chez UAE. Sa récente victoire au Tour de Suisse peut lui ouvrir des portes en cas de soucis pour son leader. Solide sur tous les terrains stratégiques du Tour (contre-la-montre et montagne), il était le 4e larron l'an passé, au pied du podium final. À lire aussi Le baromètre des favoris du Tour Jacques Marinelli, la Perruche s'est envolée Leaders du Tour, les coulisses de la guerre psychologique Le paradoxe Cofidis

Tour de France : avec Vingegaard, Evenepoel ou Lipowitz, la chasse à l'ogre slovène est ouverte
Tour de France : avec Vingegaard, Evenepoel ou Lipowitz, la chasse à l'ogre slovène est ouverte

Le Figaro

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Tour de France : avec Vingegaard, Evenepoel ou Lipowitz, la chasse à l'ogre slovène est ouverte

Réservé aux abonnés AFP / MARCO BERTORELLO / AFP / LOIC VENANCE / AFP / LOIC VENANCE / AFP / ANNE-CHRISTINE POUJOULAT Ils sont une poignée, Jonas Vingegaard en tête, à rêver de pouvoir contrarier Tadej Pogacar, le triple vainqueur du Tour et grand favori. Revue d'effectifs. Jonas Vingegaard avance masqué On ne présente plus le Danois qui rêve d'égaler Pogacar en signant un triplé après ses victoires en 2022 et 2023. Jonas Vingegaard, dont la préparation a été perturbée après une très sérieuse chute dans Paris-Nice en mars (commotion cérébrale), a prouvé qu'il montait en régime lors du Critérium du Dauphiné, remporté en juin par le Slovène. Deuxième alors qu'il ne visait pas la victoire, le Scandinave de 28 ans a aussi beaucoup moins roulé que son rival, ces derniers mois. À découvrir Le classement du Tour de France 2024 Il a annoncé la couleur sur son état de forme en sortant de son habituelle réserve. « Je pense pouvoir dire avec certitude que je suis plus fort que jamais. L'année dernière, j'étais également à un très haut niveau sur le Tour de France, mais d'une manière différente », a-t-il expliqué, révélant aussi avoir pris de la masse musculaire. Pour mieux réagir aux attaques explosives de Pogacar ? Possible. « Je suis plus lourd maintenant que l'an dernier, mais c'est du muscle et on sait que ça donne aussi beaucoup plus…

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