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Guerre en Ukraine : ce que l'on sait de l'attaque russe à Kiev, la plus massive depuis le début du conflit
Guerre en Ukraine : ce que l'on sait de l'attaque russe à Kiev, la plus massive depuis le début du conflit

Le HuffPost France

time20 hours ago

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Guerre en Ukraine : ce que l'on sait de l'attaque russe à Kiev, la plus massive depuis le début du conflit

INTERNATIONAL - Tandis que le président américain Donald Trump a reconnu ne pas « avoir fait de progrès » en faveur d'un cessez-le-feu en Ukraine lors d'un nouvel appel avec son homologue russe Vladimir Poutine jeudi, Kiev a dénoncé, quelques heures plus tard ce vendredi 4 juillet, une nouvelle attaque russe nocturne sans précédent sur son territoire. Selon les autorités ukrainiennes, la Russie a mené l'attaque la plus massive depuis le début de la guerre entamée en février 2022. « L'ennemi a attaqué avec un grand nombre de drones (...) c'est le plus grand nombre que l'ennemi ait jamais utilisé dans une seule attaque », a indiqué le porte-parole de l'armée de l'air ukrainienne à la télévision. Dans le détail, Kiev a recensé 539 drones et 11 missiles lancés sur son territoire pendant la nuit. Et les unités de défense aérienne ont seulement réussi à abattre 268 drones et deux missiles. Samedi dernier, 537 drones et missiles avaient été lancés par Moscou sur l'Ukraine, établissant déjà un précédent record. La capitale Kiev a été particulièrement touchée par ces bombardements, comme l'explique la BBC, qui indique que « presque tous les quartiers ont été endommagés ». Les alertes aux raids aériens ont retenti presque sans interruption pendant huit heures au moment où plusieurs vagues d'attaques ont frappé Kiev, la « principale cible des frappes », comme l'a expliqué l'armée de l'air ukrainienne sur Telegram. Des dégâts ont été enregistrés dans six des dix districts de Kiev, selon le maire de Kiev, Vitali Klitschko. Nuit « sans sommeil à Kiev » Dans ce contexte, le ministre ukrainien des Affaires étrangères a qualifié la nuit de jeudi à vendredi de « l'une des pires » jamais vécue par la capitale Kiev. Il s'agit d'« une nuit absolument horrible et sans sommeil à Kiev. L'une des pires jusqu'à présent », a-t-il écrit sur X, tout en lançant un nouvel appel à sanctionner sans modération et sans délai Moscou. Le timing de ces nouvelles frappes, peu de temps après la fin de l'appel entre Vladimir Poutine et Donald Trump, a poussé ce ministre ukrainien à accuser le président russe d'avoir « fait exprès ». Les attaques russes montrent le « mépris » de Poutine pour les États-Unis et la paix, a également dénoncé Kiev, comme le rapporte l'AFP. Selon la BBC, qui cite les autorités ukrainiennes, au moins 23 personnes ont été blessées durant ces attaques nocturnes. Tandis que The Guardian, citant le maire de Kiev, évoque 14 personnes blessées. Dans tous les cas, de lourds dommages ont été causés sur les infrastructures ferroviaires, comme le rapporte la compagnie publique ukrainienne Ukrzaliznytsia. Parmi les dégâts les plus importants, le maire de Kiev a aussi évoqué la chute de débris de drones ayant provoqué l'incendie d'un établissement médical dans le quartier de Holosiivskyi. Et deux autres incendies ont également été recensés dans le district de Svyatoshynskyi, à l'ouest de la ville.

Guerre en Ukraine : Moscou a mené la plus grosse attaque nocturne contre Kiev, plus de 550 drones et missiles tirés
Guerre en Ukraine : Moscou a mené la plus grosse attaque nocturne contre Kiev, plus de 550 drones et missiles tirés

Le Parisien

time21 hours ago

  • Le Parisien

Guerre en Ukraine : Moscou a mené la plus grosse attaque nocturne contre Kiev, plus de 550 drones et missiles tirés

Les pourparlers de paix entre Kiev et Moscou semblent plus que jamais dans l'impasse. L'Ukraine a affirmé vendredi que la Russie avait lancé 550 drones et missiles sur son territoire pendant la nuit. Il s'agit de l'attaque nocturne la plus massive menée par la Russie depuis le début de la guerre . « L'ennemi a attaqué avec un grand nombre de drones (…) c'est le plus grand nombre que l'ennemi ait jamais utilisé dans une seule attaque », a indiqué à la télévision ukrainienne Iouri Ignat, porte-parole de l'armée de l'air ukrainienne. Dans le détail, l'armée de l'air a indiqué, dans un communiqué, que Moscou avait lancé 539 drones et 11 missiles lors de l'attaque. Les unités de défense aérienne ont abattu 268 drones et deux missiles, a-t-elle ajouté. Le Kremlin intensifie ses attaques aériennes tandis que les perspectives de paix s'éloignent. Dans un rare aveu d'impuissance, Donald Trump a reconnu jeudi n'avoir fait « aucun progrès » visant à mettre fin à la guerre en Ukraine, lors d'un appel téléphonique avec son homologue russe Vladimir Poutine . « Non, je n'ai fait aucun progrès » lors de cette conversation, a déclaré le président américain à la presse, ajoutant qu'il n'était « pas content » de la guerre en cours entre les deux pays. Le président russe venait de lui dire que la Russie « ne renoncera pas à ses objectifs » en Ukraine, tout en se disant ouvert à la poursuite des négociations avec Kiev. Il s'agissait de la sixième discussion entre les deux dirigeants depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche en janvier. Elle est intervenue au lendemain de l'annonce par Washington d' une pause dans la livraison de certaines armes à l'Ukraine , plus de trois ans et demi après le début de l'offensive russe.

Le rare aveu d'impuissance de Donald Trump après son appel avec Vladimir Poutine
Le rare aveu d'impuissance de Donald Trump après son appel avec Vladimir Poutine

Le HuffPost France

timea day ago

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Le rare aveu d'impuissance de Donald Trump après son appel avec Vladimir Poutine

INTERNATIONAL - Un rare aveu d'impuissance. Après un appel d'environ une heure avec son homologue russe Vladimir Poutine, Donald Trump a reconnu, ce jeudi 3 juillet, ne pas avoir réussi à faire avancer le dossier ukrainien et à faire changer d'avis le maître du Kremlin. « Non, je n'ai fait aucun progrès » lors de cette conversation, a déclaré le président américain à la presse, ajoutant qu'il n'était « pas content » de la guerre en cours entre l'Ukraine et la Russie. Le président russe venait de lui dire que la Russie « ne renoncera pas à ses objectifs » en Ukraine, tout en se disant ouvert à la poursuite des négociations avec Kiev. Moscou campe sur ses positions Il s'agissait de la sixième discussion entre les deux dirigeants depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche en janvier. L'échange a été qualifié devant les journalistes de « franc » par le conseiller diplomatique du Kremlin, Iouri Ouchakov. La Russie « continue à rechercher une solution politique et négociée au conflit » avec l'Ukraine, a affirmé le président russe à son homologue, selon Iouri Ouchakov. Vladimir Poutine a « souligné la volonté de la partie russe de poursuivre le processus de négociation » entamé à Istanbul, où ont récemment eu lieu deux sessions de pourparlers directs russo-ukrainiens aux maigres résultats. Mais « la Russie ne renoncera pas à ces objectifs », a martelé Iouri Ouchakov. Moscou réclame notamment de l'Ukraine qu'elle lui cède quatre régions partiellement occupées, en plus de la Crimée annexée en 2014, et qu'elle renonce à entrer dans l'Otan. Des conditions inacceptables pour Kiev. Volodymyr Zelensky veut parler à Donald Trump Vladimir Poutine et Donald Trump ont également évoqué les conflits au Moyen-Orient, dont la récente guerre entre l'Iran et Israël et la Syrie, le chef de l'État russe ayant plaidé pour un règlement « exclusivement par des moyens politiques et diplomatiques » Cette discussion est intervenue au lendemain de l'annonce par Washington d'une pause dans la livraison de certaines armes à l'Ukraine, plus de trois ans et demi après le début de l'offensive russe. Les États-Unis sont le principal pourvoyeur d'aide militaire à l'Ukraine et cette décision risque de mettre Kiev dans une position difficile à un moment où les troupes russes continuent d'avancer sur le front. En déplacement au Danemark jeudi, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé les Européens à accroître leur soutien face à ce qui s'apparente à un désengagement américain. Dans ce contexte, le chef de l'État ukrainien a dit espérer s'entretenir avec Donald Trump « demain (vendredi ndlr) ou dans les prochains jours ». Les deux dirigeants s'étaient rencontrés en marge du sommet de l'Otan à La Haye la semaine dernière. Mardi, c'était le président français Emmanuel Macron qui avait parlé au téléphone avec Vladimir Poutine, pour la première fois depuis 2022, à l'encontre de la politique visant à isoler le maître du Kremlin prônée par les Européens.

Afghanistan: La Russie devient le 1ᵉʳ pays à reconnaître le pouvoir taliban
Afghanistan: La Russie devient le 1ᵉʳ pays à reconnaître le pouvoir taliban

24 Heures

timea day ago

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Afghanistan: La Russie devient le 1ᵉʳ pays à reconnaître le pouvoir taliban

La Russie vient de reconnaître officiellement l'Émirat islamique d'Afghanistan. Une décision qualifiée de «courageuse» par les talibans. Publié aujourd'hui à 00h02 Mis à jour il y a 10 minutes Le ministre des Affaires étrangères de l'Afghanistan, Amir Khan Muttaqi, en réunion avec l'ambassadeur de Russie en Afghanistan, Dmitry Zhirnov, à Kaboul, le 3 juillet 2025. AFP La Russie est officiellement devenue le premier pays à reconnaître l'émirat islamique instauré par les talibans en Afghanistan, une décision qualifiée de «courageuse» par Kaboul. Les talibans sont revenus au pouvoir en 2021 après avoir renversé le gouvernement soutenu par les Occidentaux et ont imposé à la population afghane une version austère de la loi islamique. «La Russie est le premier pays à avoir officiellement reconnu l'Emirat islamique», a déclaré à l'AFP Zia Ahmad Takal, le porte-parole du ministère afghan des Affaires étrangères. C'est une «décision courageuse» et elle sera «un exemple pour les autres» a commenté le ministre afghan des Affaires étrangères Amir Khan Muttaqi au cours d'une rencontre avec l'ambassadeur russe à Kaboul Dmitri Jirnov, selon une vidéo diffusée sur X. Drapeau afghan à Moscou «Reconnu», a simplement fait savoir à l'agence de presse étatique Ria Novosti le représentant spécial du président russe Vladimir Poutine pour l'Afghanistan, Zamir Kaboulov. Une information ensuite confirmée par le ministère russe des Affaires étrangères à l'agence TASS. Cette dernière a souligné que le drapeau afghan introduit par les talibans avait été hissé pour la première fois au-dessus de l'ambassade d'Afghanistan à Moscou jeudi. Plus tôt dans la journée, le ministère russe des Affaires étrangères avait dit avoir reçu les lettres de créance du nouvel ambassadeur de l'Afghanistan en Russie, Gul Hassan Hassan. «Nous pensons que l'acte de reconnaissance officielle du gouvernement de l'Emirat islamique d'Afghanistan donnera un élan au développement d'une coopération bilatérale productive entre nos pays dans divers domaines», a souligné le ministère sur Telegram. «Nous voyons d'importantes perspectives de coopération dans le domaine commercial et économique, en particulier dans les projets liés à l'énergie, aux transports, à l'agriculture et aux infrastructures», a-t-il ajouté. Normalisation Moscou compte «continuer à aider Kaboul à renforcer la sécurité régionale et à lutter contre les menaces du terrorisme et du trafic de drogue», a insisté la diplomatie russe. Elle a aussi évoqué la possibilité d'«approfondir les liens dans les domaines de l'éducation, du sport, de la culture et dans le domaine humanitaire». La Russie avait déjà pris des mesures pour normaliser ses relations avec les talibans, isolés sur la scène internationale. La Cour suprême russe avait ainsi retiré en avril ce mouvement de la liste des organisations considérées comme terroristes par le gouvernement russe. La Russie avait aussi été le premier pays à ouvrir un bureau de représentation commerciale à Kaboul après la prise du pouvoir par les talibans et avait annoncé son intention d'utiliser l'Afghanistan comme plaque tournante pour approvisionner en gaz l'Asie du Sud-Est. En juillet 2024, Vladimir Poutine avait même qualifié les talibans d'»alliés dans la lutte contre le terrorisme». Coopération Si seuls l'Arabie saoudite, le Pakistan et les Emirats arabes unis avaient reconnu le précédent régime taliban (1996-2001), cette fois-ci, plusieurs autres Etats, dont la Chine, ont à l'instar du Pakistan accepté des ambassadeurs de l'Emirat islamique dans leurs capitales, sans toutefois officiellement reconnaître celui-ci. Même si elle reste limitée, la coopération avec les autorités talibanes s'intensifie avec les voisins régionaux de l'Afghanistan mais aussi avec de grands acteurs mondiaux comme la Chine et la Russie. Les restrictions imposées aux femmes et aux filles, exclues de l'éducation et de la vie publique, constituent des points de friction majeurs pour les Occidentaux. Les talibans recherchent activement la reconnaissance et les investissements internationaux, leurs pays ayant été dévasté par quatre décennies de guerre, en particulier par l'invasion soviétique de 1979 à 1989. Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters AFP Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

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