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Plus de 3000 personnes tuées entre janvier et juin en Haïti
Plus de 3000 personnes tuées entre janvier et juin en Haïti

24 Heures

time6 days ago

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Plus de 3000 personnes tuées entre janvier et juin en Haïti

Le Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'homme a dressé vendredi un bilan catastrophique de la violence des gangs dans le pays des Caraïbes. Publié aujourd'hui à 13h36 Des policiers haïtiens en action à Port-au-Prince échangent des tirs avec des membres présumés de gangs. AFP/Clarens SIFFROY Plus de 3000 personnes ont été tuées en Haïti durant les six premiers mois de l'année, a indiqué vendredi l'ONU, qui craint que l'expansion de la violence des gangs ne déstabilise d'autres pays des Caraïbes. «Entre le 1ᵉʳ janvier et le 30 juin, au moins 3141 personnes ont été tuées en Haïti», a déclaré une porte-parole du Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'homme, Ravina Shamdasani, lors de la présentation d'un rapport à Genève. Le rapport détaille l'évolution des incidents violents liés aux gangs depuis octobre. Il montre que la violence a fortement augmenté au cours des derniers mois, en particulier dans les départements du Bas Artibonite et du Centre, alors que les gangs continuent d'étendre leur influence le long des routes clés du nord et du centre du pays, ainsi qu'en direction de la République dominicaine. «Pris au milieu de cette histoire d'horreur sans fin, le peuple haïtien est à la merci de la violence horrible des gangs et exposé aux violations des droits humains par les forces de sécurité et aux abus des groupes dits +d'autodéfense+", a déclaré le Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l'homme, Volker Türk, dans un communiqué. «Une déstabilisation significative» Entre le 1ᵉʳ octobre 2024 et le 30 juin 2025, au moins 1018 personnes ont été tuées, 213 autres blessées et 620 enlevées dans l'Artibonite et le Centre, ainsi qu'à Ganthier et Fonds Parisien, à l'ouest de la zone métropolitaine de Port-au-Prince, indique le rapport. Au cours de la même période, le nombre total d'assassinats en Haïti s'élevait à 4864, dont au moins 3141 sur les six premiers mois de 2025. Le rapport indique que l'expansion du contrôle territorial des gangs représente un risque majeur de propagation de la violence et d'augmentation des trafics transnationaux d'armes et de personnes, «susceptible d'entraîner une déstabilisation significative pour les pays de la sous-région des Caraïbes». Pour éviter une déstabilisation rapide de la sous-région, l'ONU appelle la communauté internationale «à renforcer son appui aux autorités haïtiennes qui ont la responsabilité première de protéger les droits de leur population, ainsi qu'aux organisations internationales et nationales qui assistent les groupes vulnérables». La violence des gangs en Haïti Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters AFP Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

L'ONU demande à Washington d'annuler ses sanctions contre une rapporteure spéciale
L'ONU demande à Washington d'annuler ses sanctions contre une rapporteure spéciale

La Presse

time10-07-2025

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L'ONU demande à Washington d'annuler ses sanctions contre une rapporteure spéciale

(Genève) L'ONU a demandé jeudi aux États-Unis de revenir sur sa décision d'imposer des sanctions à l'encontre d'une experte de l'ONU qui a critiqué la politique américaine depuis la guerre à Gaza et accusé Israël de « génocide ». Agnès PEDRERO Agence France-Presse « J'exhorte les États-Unis à lever rapidement les sanctions » contre Francesca Albanese, la rapporteure spéciale pour les Territoires palestiniens, a indiqué le Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'homme Volker Türk dans un communiqué. « Les attaques et les menaces à l'encontre des titulaires de mandat au titre des procédures spéciales, ainsi que des institutions clés telles que la Cour pénale internationale, doivent cesser », a-t-il ajouté. Le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio, a annoncé mercredi que les États-Unis – qui boycottent le Conseil des droits de l'homme de l'ONU depuis le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche – imposeront des sanctions contre la rapporteure. Il a mis en cause sur X ses « efforts illégitimes et honteux visant à inciter la Cour pénale internationale à prendre des mesures contre des responsables, des entreprises et des dirigeants américains et israéliens ». Il n'a pas détaillé les sanctions. « Je continuerai à faire ce que j'ai à faire », a déclaré Francesca Albanese en réponse aux sanctions américaines lors d'une conférence de presse à Ljubljana en Slovénie jeudi. En juin, les États-Unis avaient déjà pris des mesures contre des magistrates de la CPI – interdiction d'entrée sur le sol américain, gel des avoirs détenus aux États-Unis – ayant autorisé la Cour à lancer des mandats d'arrêt à l'encontre du premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, et son ancien ministre de la Défense, Yoav Gallant. De telles mesures visent d'ordinaire des criminels ou des dirigeants politiques de pays hostiles, plutôt que des magistrats. « Intimidation et représailles » Un peu plus tôt jeudi, le président du Conseil des droits de l'homme de l'ONU, l'ambassadeur suisse Jürg Lauber, a lui dit « regretter » la décision américaine de sanctionner Francesca Albanese. Il a également appelé « tous les États membres de l'ONU à coopérer pleinement avec les rapporteurs spéciaux et les titulaires de mandat du Conseil et à s'abstenir de tout acte d'intimidation ou de représailles à leur encontre ». Mme Albanese, qui occupe son poste depuis 2022, fait l'objet de critiques virulentes et demandes de révocation de la part d'Israël et de certains de ses alliés en raison de ses accusations. Elle a accusé Israël de « génocide » depuis le début de la guerre à Gaza, déclenchée par l'attaque du mouvement islamiste palestinien Hamas du 7 Octobre 2023. L'Italienne, qui a été nommée par le Conseil des droits de l'homme, mais ne parle pas au nom de l'ONU, a affirmé plusieurs fois avoir reçu des « menaces ». Dans un communiqué mercredi, le secrétaire d'État a lui dénoncé les critiques virulentes formulées par l'experte de l'ONU à l'égard des États-Unis, l'accusant par ailleurs « d'antisémitisme décomplexé » et de « soutien au terrorisme ». Il l'accuse aussi d'avoir recommandé à la CPI de lancer des mandats d'arrêt à l'encontre notamment du premier ministre israélien. Francesca Albanese a présenté en juillet au Conseil des droits de l'homme un rapport dans lequel sont étudiés « les mécanismes des entreprises qui soutiennent le projet colonial israélien de déplacement et de remplacement des Palestiniens », dénonçant notamment des sociétés américaines. En février, elle avait également dénoncé un projet d'occupation de la bande de Gaza et de déplacement de sa population, annoncé par le président américain Donald Trump, comme « illégal » et « complètement absurde ». « Même en cas de désaccord profond, les États membres de l'ONU devraient s'engager sur le fond et de manière constructive plutôt que de recourir à des mesures punitives », a relevé Volker Türk jeudi. « La solution n'est pas d'avoir moins, mais plus de débats et de dialogues sur les préoccupations très réelles en matière de droits de la personne », a-t-il observé.

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