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Un jeune meurtrier refuse de témoigner en invoquant le « stress » vécu en prison
Un jeune meurtrier refuse de témoigner en invoquant le « stress » vécu en prison Un jeune meurtrier qui a refusé de témoigner au procès de sa complice en prétextant des trous de mémoire écopera de 15 mois de détention. La défense jette le blâme sur son choc post-traumatique et le « stress intense » causé par son séjour dans une prison pour adultes. « Son intention n'était aucunement d'interférer délibérément pour faire dérailler le procès ou pour aider [Véronique] Manceaux », a fait valoir l'avocate de la défense, Me Sabrina Lapolla, jeudi au palais de justice de Montréal. Ce Montréalais de 21 ans a plaidé coupable jeudi à une rare accusation d'outrage au Tribunal. Il est interdit de l'identifier, puisqu'il avait 17 ans au moment d'assassiner un homme en septembre 2021. Devant la Chambre de la jeunesse, en 2023, il a été condamné à neuf ans de détention pour meurtre au premier degré. Sa victime, Jimmy Méthot, a connu une fin abominable. Quand la victime a tenté de fuir ses bourreaux, l'adolescent l'a rattrapé et lui a donné une raclée. Une complice l'a ensuite poignardé une dizaine de fois en plus de le torturer. L'adolescent et sa bande ont ensuite nettoyé la scène de crime et caché le corps dans un baril dans une maison de l'arrondissement de Lachine à Montréal. (Re)lisez « Meurtre de Jimmy Méthot : Véronique Manceaux coupable de meurtre au premier degré » PHOTO FACEBOOK DE JIMMY MÉTHOT Jimmy Méthot a été tué en septembre 2021 à Montréal. En avril 2024, l'adolescent – alors âgé de 20 ans – témoigne au procès devant jury de sa complice Véronique Manceaux. Il prétend alors ne pas se souvenir d'avoir plaidé coupable deux ans plus tôt. Il ajoute même ne pas connaître le nom de sa victime. PHOTO DÉPOSÉE EN PREUVE Ce pâté au poulet a été donné à Jimmy Méthot comme « dernier repas » avant sa mort. Malgré les avertissements du juge, le jeune tueur refuse de répondre aux questions. Pourtant, il a témoigné à ce sujet à l'enquête préliminaire. Il dit avoir des problèmes de mémoire en raison de médicaments pris des mois plus tôt. Le juge Daniel Royer en a assez et le cite pour outrage au tribunal. Selon la rare jurisprudence en matière d'outrage au tribunal, les peines varient entre un et trois ans d'emprisonnement, alors que le maximum est de cinq ans. Pour justifier cette suggestion commune de 15 mois de détention, la défense a fait état de plusieurs facteurs atténuants, dont le jeune âge de l'accusé et sa reconnaissance de culpabilité. Les parties ont fait valoir que son outrage au Tribunal n'avait eu aucun effet négatif sur le procès, puisque Véronique Manceaux a été reconnue coupable. « Cela a peut-être affecté le résultat », a nuancé le juge Royer. Les avocats de Mme Manceaux ont d'ailleurs fait appel du verdict. Selon son avocate, le jeune meurtrier était dans un état de « stress intense » au moment de témoigner, car sa transition du centre jeunesse à la prison pour adultes de Montréal était très difficile. De plus, il ne prenait plus ses médicaments et souffrait d'anxiété. Selon sa mère, il a même perdu 100 livres. Son avocate, Me Lapolla, a aussi évoqué le choc post-traumatique de l'accusé, sans plus de détails. « Je m'excuse pour mon comportement. Ce n'était pas mon intention. Je comprends que ma conduite a perturbé le procès. Je m'excuse », a-t-il dit par l'entremise de son avocate. Exceptionnellement, deux criminalistes d'expérience, Me Giuseppe Battista et Me Robert Israel, ont agi comme procureurs ad hoc de la Couronne dans ce dossier pour éviter tout conflit d'intérêts pour le Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP). Le juge Royer a déjà annoncé avoir l'intention de suivre la suggestion commune de peine. Il rendra sa décision le mois prochain. PHOTO PATRICK SANFAÇON, LA PRESSE Tara Kusic, coupable de complicité après les faits Par ailleurs, une troisième personne impliquée dans ce meurtre a plaidé coupable, le mois dernier, a une accusation de complicité après les faits. Tara Kusic a aidé l'adolescent et Véronique Manceaux à se débarrasser du corps de la victime. Les observations sur la peine sont prévues en janvier prochain. (Re)lisez « Meurtre de Jimmy Méthot : Sa copine a nettoyé la scène de crime »


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Un jeune meurtrier invoque le « stress » vécu en prison
Un jeune meurtrier qui a refusé de témoigner au procès de sa complice en prétextant des trous de mémoire écopera de 15 mois de détention. La défense jette le blâme sur son choc post-traumatique et le « stress intense » causé par son séjour dans une prison pour adultes. « Son intention n'était aucunement d'interférer délibérément pour faire dérailler le procès ou pour aider [Véronique] Manceaux », a fait valoir l'avocate de la défense, Me Sabrina Lapolla, jeudi au palais de justice de Montréal. Ce Montréalais de 21 ans a plaidé coupable jeudi à une rare accusation d'outrage au Tribunal. Il est interdit de l'identifier, puisqu'il avait 17 ans au moment d'assassiner un homme en septembre 2021. Devant la Chambre de la jeunesse, en 2023, il a été condamné à neuf ans de détention pour meurtre au premier degré. Sa victime, Jimmy Méthot, a connu une fin abominable. Quand la victime a tenté de fuir ses bourreaux, l'adolescent l'a rattrapé et lui a donné une raclée. Une complice l'a ensuite poignardé une dizaine de fois en plus de le torturer. L'adolescent et sa bande ont ensuite nettoyé la scène de crime et caché le corps dans un baril dans une maison de l'arrondissement de Lachine à Montréal. (Re)lisez « Meurtre de Jimmy Méthot : Véronique Manceaux coupable de meurtre au premier degré » PHOTO FACEBOOK DE JIMMY MÉTHOT Jimmy Méthot a été tué en septembre 2021 à Montréal. En avril 2024, l'adolescent – alors âgé de 20 ans – témoigne au procès devant jury de sa complice Véronique Manceaux. Il prétend alors ne pas se souvenir d'avoir plaidé coupable deux ans plus tôt. Il ajoute même ne pas connaître le nom de sa victime. PHOTO DÉPOSÉE EN PREUVE Ce pâté au poulet a été donné à Jimmy Méthot comme « dernier repas » avant sa mort. Malgré les avertissements du juge, le jeune tueur refuse de répondre aux questions. Pourtant, il a témoigné à ce sujet à l'enquête préliminaire. Il dit avoir des problèmes de mémoire en raison de médicaments pris des mois plus tôt. Le juge Daniel Royer en a assez et le cite pour outrage au tribunal. Selon la rare jurisprudence en matière d'outrage au tribunal, les peines varient entre un et trois ans d'emprisonnement, alors que le maximum est de cinq ans. Pour justifier cette suggestion commune de 15 mois de détention, la défense a fait état de plusieurs facteurs atténuants, dont le jeune âge de l'accusé et sa reconnaissance de culpabilité. Les parties ont fait valoir que son outrage au Tribunal n'avait eu aucun effet négatif sur le procès, puisque Véronique Manceaux a été reconnue coupable. « Cela a peut-être affecté le résultat », a nuancé le juge Royer. Les avocats de Mme Manceaux ont d'ailleurs fait appel du verdict. Selon son avocate, le jeune meurtrier était dans un état de « stress intense » au moment de témoigner, car sa transition du centre jeunesse à la prison pour adultes de Montréal était très difficile. De plus, il ne prenait plus ses médicaments et souffrait d'anxiété. Selon sa mère, il a même perdu 100 livres. Son avocate, Me Lapolla, a aussi évoqué le choc post-traumatique de l'accusé, sans plus de détails. « Je m'excuse pour mon comportement. Ce n'était pas mon intention. Je comprends que ma conduite a perturbé le procès. Je m'excuse », a-t-il dit par l'entremise de son avocate. Exceptionnellement, deux criminalistes d'expérience, Me Giuseppe Battista et Me Robert Israel, ont agi comme procureurs ad hoc de la Couronne dans ce dossier pour éviter tout conflit d'intérêts pour le Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP). Le juge Royer a déjà annoncé avoir l'intention de suivre la suggestion commune de peine. Il rendra sa décision le mois prochain. PHOTO PATRICK SANFAÇON, LA PRESSE Tara Kusic, coupable de complicité après les faits Par ailleurs, une troisième personne impliquée dans ce meurtre a plaidé coupable, le mois dernier, a une accusation de complicité après les faits. Tara Kusic a aidé l'adolescent et Véronique Manceaux à se débarrasser du corps de la victime. Les observations sur la peine sont prévues en janvier prochain. (Re)lisez « Meurtre de Jimmy Méthot : Sa copine a nettoyé la scène de crime »


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Un jeune meurtrier blâme le « stress » de la prison pour son refus de témoigner
Un jeune meurtrier blâme le « stress » de la prison pour son refus de témoigner Un jeune meurtrier qui a refusé de témoigner au procès de sa complice en prétextant des trous de mémoire écopera de 15 mois de détention. La défense jette le blâme sur son choc post-traumatique et le « stress intense » causé par son séjour dans une prison pour adultes. « Son intention n'était aucunement d'interférer délibérément pour faire dérailler le procès ou pour aider [Véronique] Manceaux », a fait valoir l'avocate de la défense, Me Sabrina Lapolla, jeudi au palais de justice de Montréal. Ce Montréalais de 21 ans a plaidé coupable jeudi à une rare accusation d'outrage au Tribunal. Il est interdit de l'identifier, puisqu'il avait 17 ans au moment d'assassiner un homme en septembre 2021. Devant la Chambre de la jeunesse, en 2023, il a été condamné à neuf ans de détention pour meurtre au premier degré. Sa victime, Jimmy Méthot, a connu une fin abominable. Quand la victime a tenté de fuir ses bourreaux, l'adolescent l'a rattrapé et lui a donné une raclée. Une complice l'a ensuite poignardé une dizaine de fois en plus de le torturer. L'adolescent et sa bande ont ensuite nettoyé la scène de crime et caché le corps dans un baril dans une maison de l'arrondissement de Lachine à Montréal. (Re)lisez « Meurtre de Jimmy Méthot : Véronique Manceaux coupable de meurtre au premier degré » PHOTO FACEBOOK DE JIMMY MÉTHOT Jimmy Méthot a été tué en septembre 2021 à Montréal. En avril 2024, l'adolescent – alors âgé de 20 ans – témoigne au procès devant jury de sa complice Véronique Manceaux. Il prétend alors ne pas se souvenir d'avoir plaidé coupable deux ans plus tôt. Il ajoute même ne pas connaître le nom de sa victime. PHOTO DÉPOSÉE EN PREUVE Ce pâté au poulet a été donné à Jimmy Méthot comme « dernier repas » avant sa mort. Malgré les avertissements du juge, le jeune tueur refuse de répondre aux questions. Pourtant, il a témoigné à ce sujet à l'enquête préliminaire. Il dit avoir des problèmes de mémoire en raison de médicaments pris des mois plus tôt. Le juge Daniel Royer en a assez et le cite pour outrage au tribunal. Selon la rare jurisprudence en matière d'outrage au tribunal, les peines varient entre un et trois ans d'emprisonnement, alors que le maximum est de cinq ans. Pour justifier cette suggestion commune de 15 mois de détention, la défense a fait état de plusieurs facteurs atténuants, dont le jeune âge de l'accusé et sa reconnaissance de culpabilité. Les parties ont fait valoir que son outrage au Tribunal n'avait eu aucun effet négatif sur le procès, puisque Véronique Manceaux a été reconnue coupable. « Cela a peut-être affecté le résultat », a nuancé le juge Royer. Les avocats de Mme Manceaux ont d'ailleurs fait appel du verdict. Selon son avocate, le jeune meurtrier était dans un état de « stress intense » au moment de témoigner, car sa transition du centre jeunesse à la prison pour adultes de Montréal était très difficile. De plus, il ne prenait plus ses médicaments et souffrait d'anxiété. Selon sa mère, il a même perdu 100 livres. Son avocate, Me Lapolla, a aussi évoqué le choc post-traumatique de l'accusé, sans plus de détails. « Je m'excuse pour mon comportement. Ce n'était pas mon intention. Je comprends que ma conduite a perturbé le procès. Je m'excuse », a-t-il dit par l'entremise de son avocate. Exceptionnellement, deux criminalistes d'expérience, Me Giuseppe Battista et Me Robert Israel, ont agi comme procureurs ad hoc de la Couronne dans ce dossier pour éviter tout conflit d'intérêts pour le Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP). Le juge Royer a déjà annoncé avoir l'intention de suivre la suggestion commune de peine. Il rendra sa décision le mois prochain. PHOTO PATRICK SANFAÇON, LA PRESSE Tara Kusic, coupable de complicité après les faits Par ailleurs, une troisième personne impliquée dans ce meurtre a plaidé coupable, le mois dernier, a une accusation de complicité après les faits. Tara Kusic a aidé l'adolescent et Véronique Manceaux à se débarrasser du corps de la victime. Les observations sur la peine sont prévues en janvier prochain. (Re)lisez « Meurtre de Jimmy Méthot : Sa copine a nettoyé la scène de crime »


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11-07-2025
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Sa copine a nettoyé la scène de crime
Sa copine a nettoyé la scène de crime Tara Kusic a assisté, impuissante, au meurtre de Jimmy Méthot, son conjoint de l'époque. Cela ne l'a pas empêché d'aider la meurtrière à nettoyer la scène de crime et à transporter le corps du jeune homme, mort dans d'atroces souffrances, battu à mort par ses bourreaux. Tara Kusic avait la voix tremblante et les larmes aux yeux en salle d'audience vendredi matin à Montréal. Elle a plaidé coupable devant la juge Lyne Décarie à un chef d'accusation de complicité après les faits dans le dossier du meurtre de Jimmy Méthot. Le jeune homme est mort en septembre 2021 dans de troublantes circonstances : battu et laissé dans le garage d'une résidence, enveloppé dans un rideau de douche. Le domicile situé à Lachine était celui de Véronique Manceaux, une amie de longue date de Tara Kusic. Tara Kusic et Jimmy Méthot, son copain de l'époque, s'y étaient rendus la journée du meurtre. Un adolescent dont l'identité est protégée par une ordonnance, ainsi qu'un autre homme se trouvaient aussi sur place. Un conflit éclate entre Véronique Manceaux et Jimmy Méthot, selon l'exposé conjoint des faits déposé à la cour. L'adolescent présent s'interpose et le frappe avec une tasse en verre. Il se met ensuite à le rouer de coups. Véronique Manceaux poursuit la dispute dans une autre pièce. Elle est alors convaincue que la victime est un espion envoyé par son ex-conjoint. PHOTO DÉPOSÉE EN COUR Véronique Manceaux La victime ensanglantée ressort de la pièce et s'assied au sol. Il supplie Véronique Manceaux d'arrêter de le frapper et de le laisser tranquille, selon le résumé de faits. « Elle lui demande alors s'il souhaite avoir un dernier repas et lui offre un pâté au poulet », précise le document déposé à la cour. « Je ne veux pas mourir comme ça », dit Jimmy Méthot. Il tente en vain de fuir alors que l'adolescent s'en prend à lui. Il meurt alors qu'on lui fait avaler des produits chimiques. Elle aide la meurtrière Le choc n'a pas empêché Tara Kusic d'aider Véronique Manceaux à transporter le corps de la victime dans le garage et à nettoyer la scène du crime. « [Tara Kusic] embrasse la victime sur le front avant d'aider le reste du groupe à envelopper le corps dans un rideau de douche », précise le résumé des faits. Le corps de Jimmy Méthot est abandonné dans le garage de Véronique Manceaux quelques jours, puis placé dans un baril. Tara Kusic se charge d'acheter de la javel et des chiffons et de nettoyer la maison. Elle finit par donner sa version de faits aux policiers quand la mort de son copain est signalée. Témoin au procès Tara Kusic, aujourd'hui dans la trentaine, était à la fois une complice et une témoin clé de la Couronne au procès de Véronique Manceaux, son amie à l'époque du crime. Cette dernière a été accusée et déclarée coupable du meurtre prémédité de Jimmy Méthot. Très émotive, Tara Kusic avait livré un témoignage saisissant, mais chaotique sur les évènements de la nuit fatidique. « Tout est flou », avait-elle admis. On ne pouvait l'identifier à l'époque en raison d'une ordonnance de la cour, qui est maintenant levée. Lisez l'article « 'Ils l'ont battu à mort', témoigne la copine de Jimmy Méthot » Les observations sur la peine devraient avoir lieu en janvier prochain. Tara Kusic ainsi que des proches de la victime s'adresseront à la cour. L'avocat de la délinquante, Me Jordan Trevick, a demandé qu'un rapport présentenciel soit produit d'ici là. Me Jade Coderre représentait la Couronne lors du plaidoyer de culpabilité.


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11-07-2025
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La copine de la victime a nettoyé la scène de crime
La copine de la victime a nettoyé la scène de crime Tara Kusic a assisté, impuissante, au meurtre de Jimmy Méthot, son conjoint à l'époque. Cela ne l'a pas empêché d'aider la meurtrière à nettoyer la scène de crime et à transporter le corps de la victime, morte dans d'atroces souffrances, battue à mort par ses bourreaux. Tara Kusic avait la voix tremblante et les larmes aux yeux en salle d'audience vendredi matin à Montréal. Elle a plaidé coupable devant la juge Lyne Décarie à un chef d'accusation de complicité après les faits dans le dossier du meurtre de Jimmy Méthot. Le jeune homme est mort en septembre 2021 dans de troublantes circonstances : battu et laissé dans le garage d'une résidence, enveloppé dans un rideau de douche. Le domicile situé à Lachine était celui de Véronique Manceaux, une amie de longue date de Tara Kusic. Tara Kusic et Jimmy Méthot, son copain de l'époque, s'y étaient rendus la journée du meurtre. Un adolescent dont l'identité est protégée par une ordonnance, ainsi qu'un autre homme se trouvaient aussi sur place. Un conflit éclate entre Véronique Manceaux et Jimmy Méthot, selon l'exposé conjoint des faits déposé à la cour. L'adolescent présent s'interpose et le frappe avec une tasse en verre. Il se met ensuite à le rouer de coups. Véronique Manceaux poursuit la dispute dans une autre pièce. Elle est alors convaincue que la victime est un espion envoyé par son ex-conjoint. PHOTO DÉPOSÉE EN COUR Véronique Manceaux La victime ensanglantée ressort de la pièce et s'assied au sol. Il supplie Véronique Manceaux d'arrêter de le frapper et de le laisser tranquille, selon le résumé de faits. « Elle lui demande alors s'il souhaite avoir un dernier repas et lui offre un pâté au poulet », précise le document déposé à la cour. « Je ne veux pas mourir comme ça », dit Jimmy Méthot. Il tente en vain de fuir alors que l'adolescent s'en prend à lui. Il meurt alors qu'on lui fait avaler des produits chimiques. Elle aide la meurtrière Le choc n'a pas empêché Tara Kusic d'aider Véronique Manceaux à transporter le corps de la victime dans le garage et à nettoyer la scène du crime. « [Tara Kusic] embrasse la victime sur le front avant d'aider le reste du groupe à envelopper le corps dans un rideau de douche », précise le résumé des faits. Le corps de Jimmy Méthot est abandonné dans le garage de Véronique Manceaux quelques jours, puis placé dans un baril. Tara Kusic se charge d'acheter de la javel et des chiffons et de nettoyer la maison. Elle finit par donner sa version de faits aux policiers quand la mort de son copain est signalée. Témoin au procès Tara Kusic, aujourd'hui dans la trentaine, était à la fois une complice et une témoin clé de la Couronne au procès de Véronique Manceaux, son amie à l'époque du crime. Cette dernière a été accusée et déclarée coupable du meurtre prémédité de Jimmy Méthot. Très émotive, Tara Kusic avait livré un témoignage saisissant, mais chaotique sur les évènements de la nuit fatidique. « Tout est flou », avait-elle admis. On ne pouvait l'identifier à l'époque en raison d'une ordonnance de la cour, qui est maintenant levée. Lisez l'article « 'Ils l'ont battu à mort', témoigne la copine de Jimmy Méthot » Les observations sur la peine devraient avoir lieu en janvier prochain. Tara Kusic ainsi que des proches de la victime s'adresseront à la cour. L'avocat de la délinquante, Me Jordan Trevick, a demandé qu'un rapport présentenciel soit produit d'ici là. Me Jade Coderre représentait la Couronne lors du plaidoyer de culpabilité.