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L'Équipe
3 days ago
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Pas de 13e titre mondial mais un nul aux airs de victoire pour Manny Pacquiao après quatre ans d'absence face à Mario Barrios
Manny Pacquiao, 46 ans, n'a pas réussi à conquérir un treizième titre mondial mais face à Mario Barrios, le champion WBC des poids welters, il a impressionné pour son retour après quatre ans d'absence. Les deux boxeurs se quittent sur un nul à Las Vegas. Peut-être que ses jambes de quadragénaire sont devenues plus lourdes au fil du combat. Ou peut-être que Mario Barrios, sentant sa ceinture lui échapper, a accéléré le rythme. Mais Manny Pacquiao (62 victoires, 8 défaites, 3 nuls) est passé tout près d'un exploit retentissant, un de plus dans l'une des carrières les plus glorieuses de la boxe moderne. Les trois juges ont donné les trois derniers rounds à son adversaire texan (115-113 pour Barrios, 114-114, 114-114). De quoi finir sur un nul frustrant, hué par les 13 107 spectateurs de la MGM Grand Garden Arena de Las Vegas, à peu près tous acquis à la cause du Philippin. « Je pensais avoir gagné le combat », a déclaré Pacman sur le ring. « Ça a été un combat serré. Il est dur ». Mais à son âge (46 ans) et après quatre ans d'absence, ce nul a des airs de victoire. « La fierté des Philippines » a été bien plus mobile que lors de sa dernière sortie, une défaite sans débat contre Yordenis Ugas. « Le plan était d'essayer de le faire se sentir vieux mais il en a toujours dans le réservoir », a salué Barrios (29 victoires, 2 défaites, 2 nuls) en souriant. « Ça a été un honneur absolu de partager le ring avec lui », a ajouté l'Américain de 30 ans. Les coups de Pacquiao accompagnés par le public Un honneur pour lui et beaucoup d'émotions pour les autres. Quand Pacquiao est entré sur « Hall of Fame » à la place de son habituel « Eye of the Tiger », clin d'oeil à son intronisation au panthéon de la boxe le mois dernier, l'excitation puérile de revoir une légende en action a effacé la crainte d'assister à la prestation vaine d'un géant fatigué. Il a fait bonne impression dès le premier round, même si depuis la salle, ses coups avaient l'air de taper un peu plus fort, accompagnés par les cris du public. Dans le deuxième round, quand Barrios a glissé, les spectateurs ont hurlé comme s'il avait été envoyé au tapis. Malin et expérimenté, Pacquiao a su jouer de l'enthousiasme ambiant. Il a lancé des combinaisons en fin de troisième, cinquième, sixième et huitième reprises. Des combinaisons qui n'ont pas vraiment fait de dégâts mais l'emballement a peut-être influencé les juges et aidé à voler des rounds. Barrios, c'est vrai aussi, n'a pas forcément brillé mais ses jabs (45 sur 423) ont laissé des marques sur le visage de Pacquiao. Certains lui ont reproché d'être trop prudent ou trop respectueux face au mythe. « Je plaçais mes jabs mais c'était dur d'enchaîner », a simplement expliqué le champion WBC des poids welters, remarquable d'élégance tout au long de la promotion alors qu'il avait, malgré lui, le mauvais rôle. Une revanche face à Barrios... ou Mayweather ? « Après quatre ans sans combattre, je suis content de ma performance », s'est félicité Pacquiao, convaincu d'avoir gagné huit rounds sur douze. « Mais je ne suis pas satisfait de mes combinaisons. J'aurais dû donner plus de coups, être plus agressif ». En conférence de presse dans un salon de l'hôtel MGM Grand où son impressionnant entourage avait rejoint les médias, il a aussi expliqué que ses deux mois d'entraînement après une si longue absence n'avaient pas suffi. Le Philippin aurait aimé plus, mais l'ancien sénateur faisait campagne pour les élections législatives et n'a pas eu le temps de mieux se préparer, dit-il. Ce sera pour la prochaine fois. Parce qu'il devrait y avoir une prochaine fois. Ce samedi soir dans le désert du Nevada a éteint pas mal de doutes sur son niveau. Barrios est partant pour un « rematch ». À moins que Floyd Mayweather ne refasse surface. « C'est dur de parler d'un boxeur retraité. Mais s'il sort de sa retraite, signons le contrat et battons-nous ». Les deux hommes s'étaient affrontés dans cette même salle en 2015. L'affiche avait déçu sur le ring, mais généré des centaines de millions de dollars. Et à Vegas, l'argent est roi.


Le Figaro
3 days ago
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Boxe : Rodriguez bat Cafu pour les titres WBC et WBO des super-mouches
L'Américain Jesse Rodriguez a battu le Sud-africain Phumelele Cafu par arrêt de l'arbitre à la 10e reprise et ainsi unifié les titres WBC et WBO des super-mouches, samedi à Frisco (États-Unis). Dans ce combat entre deux boxeurs invaincus jusque-là, Rodriguez (25 ans) a placé au dixième round un puissant crochet du droit qu'il a enchaîné avec une série de coups. L'absence de réaction de son adversaire a poussé l'arbitre à mettre un terme au duel. La quotidienne Sport Newsletter Tous les jours Recevez chaque matin, les informations sportives du jour. Adresse e-mail Merci de renseigner une adresse e-mail valide S'inscrire «Il s'est montré bien plus dur que je ne le pensais, a reconnu Rodriguez au sujet de son adversaire de 26 ans. Il ne m'a pas fait mal, mais je sentais qu'il avait du punch. Il avait plus de punch que je ne l'avais imaginé. Je savais qu'il était puissant, mais pas autant. Et il sait encaisser». Publicité Rodriquez a ainsi conservé sa ceinture WBC et pris à Cafu la WBO. Il affiche désormais un palmarès de 22 victoires en autant de combats dont 15 acquises avant la limite. Cafu a concédé sa première défaite après onze victoires et trois nuls. Rodriguez affrontera le 22 novembre le détenteur de la ceinture WBA de la catégorie, l'Argentin Fernando Martinez.


Le Figaro
3 days ago
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Boxe : tenu en échec pour la ceinture WBC des welters, Manny Pacquiao tout près d'un retour gagnant à 46 ans
Le Philippin a tenu en échec l'Américain Mario Barrios à Las Vegas, alors qu'il sortait de quatre années de retraite. Le Philippin Manny Pacquiao, qui faisait à 46 ans son retour sur les rings après quatre années de retraite, a tenu tête à l'Américain Mario Barrios qu'il a même cru avoir dominé, mais les juges ont donné match nul samedi, sous les huées de la MGM Grand Garden Arena de Las Vegas. Un juge a donné l'avantage 115-113 à Barrios, mais les deux autres juges n'ont pu départager les boxeurs (114-114). L'Américain a ainsi conservé sa ceinture WBC des welters, même si «Pac-Man» a montré énormément de combativité pour un vétéran qui affrontait un boxeur de 16 ans son cadet et donc dans la force de l'âge. «Je pensais avoir gagné le combat. C'était serré. Mon adversaire était très fort. Mais c'était un combat magnifique», a réagi Pacquiao, alors que l'annonce du match nul a causé une réaction houleuse du public, totalement acquis à la cause du Philippin. Dans le même temps, à Manille, environ 2000 personnes ont vibré en regardant le combat dans un gymnase. Au final, ils étaient aussi déçus du résultat que fiers de leur compatriote. «Je suis un peu déçu parce que Pacquiao a semblé prendre l'avantage dans les premiers rounds», a déclaré à l'AFP Junel Magday, un boxeur de 19 ans pour qui le champion reste une source d'inspiration. «Sa persévérance, son courage, et son cœur» sont particulièrement remarquables sur ce combat, «même s'il est bien plus âgé maintenant», a-t-il ajouté. Publicité Sur le ring, Pacquiao a effectivement tout tenté. «J'essayais de trouver un moyen de terminer le combat, mais mon adversaire était vraiment fort. Il a donné des coups en combinaison et en défense, donc c'était difficile», a commenté celui qui a collectionné au cours de sa carrière des ceintures dans huit catégories de poids différentes. L'ancien sénateur et candidat à la présidentielle aux Philippines a commencé fort, enchaînant les combinaisons, loin du combattant trop mou qu'il avait été lors de son dernier combat il y a quatre ans, perdu aux points face au Cubain Yordenis Ugas. Mais, aidé par la petite fatigue de Pacquiao, Barrios a repris les commandes en fin de combat, empêchant le Philippin de réaliser son rêve de devenir le plus vieux champion des welters de l'histoire. «Je pensais bien que j'avais réussi à m'en sortir», a déclaré Barrios. «Mais je tire quand même mon chapeau à Manny. C'était un honneur de partager le ring avec lui, quelqu'un de si expérimenté qui a accompli tant de choses dans ce sport. Nous avons tout laissé sur le ring.» C'est fou, il est toujours aussi fort. Mario Barrios Loin d'avoir marqué les esprits, Barrios, qui restait sur deux matches nuls après celui face à l'Américain Abel Ramos en novembre dernier, a admis qu'il avait été impressionné par les remarquables réserves d'énergie et d'endurance de Pacquiao, qui disputait le 73e combat de sa carrière (62 victoires, 8 défaites, 3 nuls). «C'est fou (...) il est toujours aussi fort. Son timing, son rythme, tout», a-t-il souligné. Les deux boxeurs ont convenu qu'une revanche devait avoir lieu, Pacquiao ayant bénéficié d'une dérogation de la WBC pour ce combat, permettant à ses anciens champions de combattre pour un titre lorsqu'ils sortent de leur retraite. Au cours de la même réunion de Las Vegas, l'Américain Sebastian Fundora a battu par KO technique l'Australien Tim Tszyu - qui, en sang, n'a pas repris le combat à l'appel de la huitième reprise - pour conserver sa ceinture mondiale WBC des super-welters.


Le Parisien
3 days ago
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« C'est fou, il est toujours aussi fort » : le retour phénoménal sur le ring de Manny Pacquiao à 46 ans
Le Philippin Manny Pacquiao , qui faisait à 46 ans son retour sur les rings après quatre années de retraite , a tenu tête à l'Américain Mario Barrios qu'il a même cru avoir dominé, mais les juges ont donné match nul samedi, sous les huées de la MGM Grand Garden Arena de Las Vegas. Un juge a donné l'avantage 115-113 à Barrios, mais les deux autres juges n'ont pu départager les boxeurs (114-114). Barrios a ainsi conservé sa ceinture WBC des welters, même si Pac-Man a montré énormément de combativité pour un vétéran qui affrontait un boxeur de 16 ans son cadet et donc dans la force de l'âge. « Je pensais avoir gagné le combat. C'était serré. Mon adversaire était très fort. Mais c'était un combat magnifique », a réagi Pacquiao, alors que l'annonce du match nul a causé une réaction houleuse du public, totalement acquis à la cause du Philippin. « J'essayais de trouver un moyen de terminer le combat, mais mon adversaire était vraiment fort. Il a donné des coups en combinaison et en défense, donc c'était difficile », a ajouté celui qui a collectionné au cours de sa carrière des ceintures dans huit catégories de poids différentes. L'ancien sénateur et candidat à la présidentielle aux Philippines a commencé fort, enchaînant les combinaisons, loin du combattant trop mou qu'il avait été lors de son dernier combat il y a quatre ans, perdu aux points face au Cubain Yordenis Ugas. Mais, aidé par la petite fatigue de Pacquiao, Barrios a repris les commandes en fin de combat, empêchant le Philippin de réaliser son rêve de devenir le plus vieux champion des welters de l'histoire. « Je pensais bien que j'avais réussi à m'en sortir, a déclaré Barrios. Mais je tire quand même mon chapeau à Manny. C'était un honneur de partager le ring avec lui, quelqu'un de si expérimenté qui a accompli tant de choses dans ce sport. Nous avons tout laissé sur le ring. » Loin d'avoir marqué les esprits, Barrios, qui restait sur deux matchs nuls après celui face à l'Américain Abel Ramos en novembre dernier, a admis qu'il avait été impressionné par les remarquables réserves d'énergie et d'endurance de Pacquiao, qui disputait le 73e combat de sa carrière (62 victoires, 8 défaites, 3 nuls). « C'est fou (…) il est toujours aussi fort. Son timing, son rythme, tout », a-t-il souligné. Les deux boxeurs ont convenu qu'une revanche devait avoir lieu, Pacquiao ayant bénéficié d'une dérogation de la WBC pour ce combat, permettant à ses anciens champions de combattre pour un titre lorsqu'ils sortent de leur retraite.


La Presse
4 days ago
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« Pac-Man » Pacquiao de retour dans le ring
(Los Angeles) Trente ans après ses débuts chez les professionnels, Manny Pacquiao défie le temps et le champion WBC des mi-moyens Mario Barrios, samedi à Las Vegas, où il compte ajouter un chapitre glorieux à sa carrière déjà légendaire, quitte à inquiéter pour sa santé. Agence France-Presse S'il s'impose sur le ring de la MGM Grand Garden Arena, le Philippin deviendra à 46 printemps le deuxième plus vieux champion du monde de l'histoire, encore loin derrière l'Américain Bernard Hopkins qui l'est resté jusqu'à plus de 49 ans. Mais celui qui a collectionné les ceintures dans huit catégories de poids différentes s'est donné pour défi ultime d'ajouter un autre record, de longévité cette fois. « Mon objectif est d'être le plus vieux champion et de me retirer en tant que tel », a déclaré Pacquiao, pour qui « ce combat est très important, car il s'inscrit dans l'histoire ». Pacquiao, qui profite d'une dérogation de la WBC permettant à ses anciens détenteurs de combattre pour un titre lorsqu'ils sortent de leur retraite, devrait recevoir entre 5 et 10 millions de dollars pour ce retour, quatre ans après sa dernière apparition sur un ring qui l'avait vu céder sa ceinture WBA des mi-moyens face au Cubain Yordenis Ugas, alors vainqueur aux points. PHOTO ROBYN BECK, AGENCE FRANCE-PRESSE Manny Pacquiao à l'entraînement La boxe « m'a manqué », mais cette longue absence « a été bénéfique pour moi, j'ai reposé mon corps pendant quatre ans », a-t-il dit, histoire de répondre aux sceptiques, qui ne le voient pas rivaliser face à Barrios, qui est de 16 ans son cadet et donc dans la force de l'âge, même si le Mexicain reste sur un nul concédé face à son compatriote Abel Ramos l'an passé. Même Freddie Roach, l'entraîneur de longue date de Pacquiao, qui sera à nouveau dans le coin du Philippin samedi, n'était pas emballé par ce retour. « Je ne veux vraiment pas le voir faire son retour, parce que je pense qu'il a déjà été formidable. Il a déjà fait tout ce qu'il pouvait faire », avait-il dit en mai. Le feu dans les yeux Les preneurs au livre voient Barrios infliger une neuvième défaite à celui qui disputera le 73e combat de sa carrière. « Je n'ai rien contre le fait d'être outsider. Je l'ai été à de nombreuses reprises. Je crée toujours des surprises », a dit Pacquiao à Las Vegas cette semaine, affirmant que « le feu dans mes yeux et dans mon cœur brûle toujours ». Reste à savoir si son punch, sa vitesse de bras et surtout sa caisse tiendront la distance. Car si ses supporteurs soulignent que son corps est toujours aussi ciselé, l'histoire de la boxe est jalonnée de vétérans qui, après avoir fait bonne figure pendant leur préparation, n'ont finalement pas fait le poids face à des adversaires beaucoup plus jeunes le soir du combat. Pacquiao assure lui que les craintes entourant son retour sont exagérées et que sa famille l'a soutenu dans sa décision de remonter sur le ring. « Je suis reconnaissant de l'inquiétude » à mon endroit, a assuré Pacquiao à l'AFP. « Mais les personnes qui comptent vraiment, ce sont les membres de ma famille. Ils ont vu comment je me déplace, comment je m'entraîne, comment je me porte. Ils me soutiennent parce qu'ils voient le Pacquiao d'avant ». En face, se dresse le Barrios d'aujourd'hui, empreint d'un grand respect mais déterminé à ne lui faire aucun cadeau. « Il est difficile de le détester. Mais en fin de compte, vous savez que 'c'est tuer ou être tué' », a résumé le Mexicain. « Chapeau à Pacquiao pour oser être grand. Mais c'est mon heure maintenant et je vais le montrer samedi. Je vais y aller avec de mauvaises intentions et de la puissance dans les deux mains. Je n'hésiterai pas à appuyer sur la gâchette. »