
Boxe : Rodriguez bat Cafu pour les titres WBC et WBO des super-mouches
La quotidienne Sport
Newsletter
Tous les jours
Recevez chaque matin, les informations sportives du jour. Adresse e-mail
Merci de renseigner une adresse e-mail valide S'inscrire
«Il s'est montré bien plus dur que je ne le pensais, a reconnu Rodriguez au sujet de son adversaire de 26 ans. Il ne m'a pas fait mal, mais je sentais qu'il avait du punch. Il avait plus de punch que je ne l'avais imaginé. Je savais qu'il était puissant, mais pas autant. Et il sait encaisser».
Publicité
Rodriquez a ainsi conservé sa ceinture WBC et pris à Cafu la WBO. Il affiche désormais un palmarès de 22 victoires en autant de combats dont 15 acquises avant la limite. Cafu a concédé sa première défaite après onze victoires et trois nuls. Rodriguez affrontera le 22 novembre le détenteur de la ceinture WBA de la catégorie, l'Argentin Fernando Martinez.

Essayez nos fonctionnalités IA
Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment...
Articles connexes


Le HuffPost France
a day ago
- Le HuffPost France
Trump menace un club de football américain pour qu'il reprenne « IMMÉDIATEMENT » son ancien nom raciste
ÉTATS-UNIS - Le club a changé de nom il y a cinq ans et Donald Trump le lui a reproché… le week-end dernier. Le président américain a interpellé les Washington Commanders, l'équipe de football américain de la capitale fédérale, leur demandant de reprendre leur ancien nom dans plusieurs messages publiés sur sa plateforme Truth Social ce dimanche 20 juillet. Anciennement appelé les « Redskins » (« peaux rouges »), une insulte raciste envers les autochtones amérindiens, le club a acté son changement de nom en 2020, rappellent plusieurs médias américains dont CBS News et l'agence Reuters. Alors que l'équipe mène des négociations difficiles pour obtenir un nouveau stade dans Washington D.C., Donald Trump a menacé de faire capoter le deal si elle ne reprend pas son nom raciste. « Les Washington 'Je sais pas quoi' devraient IMMÉDIATEMENT reprendre leur ancien nom 'Washington Redskins' », a d'abord écrit le locataire de la Maison Blanche, assurant qu'il y avait « une grande demande » sur le sujet. Quelques heures après, il a prévenu qu'il pourrait « ne pas conclure d'accord pour qu'ils construisent un stade à Washington D.C. » s'ils « ne se débarrassent pas du surnom ridicule 'Washington Commanders' ». Trump critique aussi le nouveau nom d'un club de Cleveland Près de 30 ans après s'être installés dans un stade dans le Maryland, à une vingtaine de kilomètres à l'est de la ville de Washington, le club local de football américain aimerait retourner dans la capitale fédérale américaine. L'objectif serait de construire un nouveau stade sur le site de l'actuel Robert F. Kennedy Memorial Stadium, bien plus proche de la ville. Ce changement de stade a dû être âprement négocié puisque le site où les Washington Commanders veulent s'installer se trouve sur le territoire fédéral. Le plan doit encore être approuvé par les élus municipaux, mais le Congrès et Joe Biden avaient donné leur feu vert en janvier dernier en accordant à la ville de Washington le contrôle sur le terrain pour 99 ans. « La capacité de Donald Trump à revenir sur cet accord reste à démontrer », juge l'agence Associated Press. Les Washington Commanders ne sont pas la seule équipe épinglée par le président américain ce week-end. Il a aussi interpellé les Cleveland Guardians qui avaient renoncé en 2021 à leur ancien nom : les « Cleveland Indians » (« les Indiens de Cleveland »). « RENDEZ LEUR GRANDEUR AUX INDIENS », a déclaré le locataire de la Maison Blanche dans un message dimanche, faisant référence à son slogan de campagne. « Notre grand peuple Indien (sic), en masse, veut que ce changement ait lieu, a prétendu Donald Trump, leur héritage et leur prestige leur sont systématiquement enlevés. » Le président des opérations de baseball du club, Chris Antonetti, a répliqué dès dimanche auprès du média local pour défendre le changement de nom. « C'est une décision que nous avons prise, a-t-il assumé,


Le Figaro
2 days ago
- Le Figaro
Boxe : Usyk inflige un KO à Dubois et reste champion du monde unifié des poids lourds
Devant 100.000 spectateurs ce samedi à Londres, l'Ukrainien, félicité ensuite par son président Zelensky, a mis à terre son rival britannique. L'Ukrainien Oleksandr Usyk est redevenu champion du monde réunifié (WBA, WBC, WBO, IBF) des poids lourds après sa victoire par KO au cinquième round sur le Britannique Daniel Dubois, samedi soir à Wembley à Londres. Le boxeur originaire de Crimée, 38 ans, reste invaincu dans la catégorie reine au terme de son 24e succès, le 15e avant la limite. Avant ce combat de réunification, il possédait les ceintures WBA, WBC, WBO. Samedi, il a ravi à son adversaire la ceinture IBF pour redevenir le champion incontesté qu'il avait déjà été début 2024. Le duel entre les deux hommes, disputé devant 100.000 spectateurs à Wembley, était la revanche d'août 2023 à Wroclaw en Pologne quand l'Ukrainien avait déjà dominé son adversaire, de 11 ans son cadet, par arrêt de l'arbitre au neuvième round. Publicité «Merci pour la force et l'inspiration que tu donnes à tout le pays», félicite Zelensky «Je remercie Jésus. Je remercie mon équipe. Je remercie Wembley», a déclaré Usyk, très croyant, qui a régulièrement déclaré par la passé qu'il combattait aussi pour le peuple ukrainien. Le président ukrainien s'est d'ailleurs empressé de féliciter son compatriote dans un message sur X. «Il l'a fait. Un champion incontesté. Une légende. L'un des nôtres. Merci pour la force et l'inspiration que tu donnes à tout le pays à chaque victoire. Merci de te lancer dans chaque combat avec l'Ukraine dans ton cœur», a écrit Volodymyr Zelensky. «Ce soir, ce succès est pour les gens du monde entier», a ajouté Usyk, avant d'expliquer qu'il allait désormais prendre quelques mois de repos même si à «38 ans (...)», il reste «un jeune gars». Avant ce duel, plusieurs observateurs avaient douté de la capacité du champion olympique de Londres en 2012 à tenir le rythme face à des adversaires plus jeunes. Dubois a lui «reconnu la supériorité» de son adversaire qu'il a pourtant bousculé à plusieurs reprises, avant l'issue fatale pour lui. Un cinquième round fatal à Dubois Le combat a d'emblée été très rythmé, les deux boxeurs se rendant coup pour coup sans véritable d'observation. À l'allonge supérieure de Dubois (1m96, 110 kilos), Usyk (1m91, 103 kg) répliquait par des droites précises qui faisaient régulièrement mouche. En milieu de cinquième round, Dubois était envoyé une première fois au sol sans toutefois être compté. Décontenancé, il ne pouvait rien face à une nouvelle offensive de son adversaire qui l'envoyait définitivement au tapis quelques secondes plus tard. La messe était dite. Usyk pouvait poser les genoux au sol et se prendre le visage entre les gants, conscient de son exploit, lui qui est le maître absolu de la catégorie depuis dix ans. Une catégorie qui n'est pas la sienne à l'origine, lui qui a longtemps combattu chez les lourds légers avant de franchir le pas vers la catégorie reine. Publicité L'Ukrainien ne semble pas rassasié. Car même s'il a annoncé que sa priorité sera de «prendre du repos auprès de sa famille», il a déjà annoncé qu'il se verrait bien affronter à nouveau des adversaires britanniques. «Peut-être que ce sera Tyson Fury. Peut-être que nous avons trois choix, Derek Chisora et Anthony Joshua. Peut-être (le Néo-Zélandais) Joseph Parker. Écoutez, je ne peux pas le dire maintenant parce que je veux rentrer à la maison». Où il aura tout le loisir de profiter des 130 millions de dollars de la bourse totale lui revenant, selon plusieurs sources. Dubois devant lui se contenter de la moitié de cette somme.


L'Équipe
2 days ago
- L'Équipe
Pas de 13e titre mondial mais un nul aux airs de victoire pour Manny Pacquiao après quatre ans d'absence face à Mario Barrios
Manny Pacquiao, 46 ans, n'a pas réussi à conquérir un treizième titre mondial mais face à Mario Barrios, le champion WBC des poids welters, il a impressionné pour son retour après quatre ans d'absence. Les deux boxeurs se quittent sur un nul à Las Vegas. Peut-être que ses jambes de quadragénaire sont devenues plus lourdes au fil du combat. Ou peut-être que Mario Barrios, sentant sa ceinture lui échapper, a accéléré le rythme. Mais Manny Pacquiao (62 victoires, 8 défaites, 3 nuls) est passé tout près d'un exploit retentissant, un de plus dans l'une des carrières les plus glorieuses de la boxe moderne. Les trois juges ont donné les trois derniers rounds à son adversaire texan (115-113 pour Barrios, 114-114, 114-114). De quoi finir sur un nul frustrant, hué par les 13 107 spectateurs de la MGM Grand Garden Arena de Las Vegas, à peu près tous acquis à la cause du Philippin. « Je pensais avoir gagné le combat », a déclaré Pacman sur le ring. « Ça a été un combat serré. Il est dur ». Mais à son âge (46 ans) et après quatre ans d'absence, ce nul a des airs de victoire. « La fierté des Philippines » a été bien plus mobile que lors de sa dernière sortie, une défaite sans débat contre Yordenis Ugas. « Le plan était d'essayer de le faire se sentir vieux mais il en a toujours dans le réservoir », a salué Barrios (29 victoires, 2 défaites, 2 nuls) en souriant. « Ça a été un honneur absolu de partager le ring avec lui », a ajouté l'Américain de 30 ans. Les coups de Pacquiao accompagnés par le public Un honneur pour lui et beaucoup d'émotions pour les autres. Quand Pacquiao est entré sur « Hall of Fame » à la place de son habituel « Eye of the Tiger », clin d'oeil à son intronisation au panthéon de la boxe le mois dernier, l'excitation puérile de revoir une légende en action a effacé la crainte d'assister à la prestation vaine d'un géant fatigué. Il a fait bonne impression dès le premier round, même si depuis la salle, ses coups avaient l'air de taper un peu plus fort, accompagnés par les cris du public. Dans le deuxième round, quand Barrios a glissé, les spectateurs ont hurlé comme s'il avait été envoyé au tapis. Malin et expérimenté, Pacquiao a su jouer de l'enthousiasme ambiant. Il a lancé des combinaisons en fin de troisième, cinquième, sixième et huitième reprises. Des combinaisons qui n'ont pas vraiment fait de dégâts mais l'emballement a peut-être influencé les juges et aidé à voler des rounds. Barrios, c'est vrai aussi, n'a pas forcément brillé mais ses jabs (45 sur 423) ont laissé des marques sur le visage de Pacquiao. Certains lui ont reproché d'être trop prudent ou trop respectueux face au mythe. « Je plaçais mes jabs mais c'était dur d'enchaîner », a simplement expliqué le champion WBC des poids welters, remarquable d'élégance tout au long de la promotion alors qu'il avait, malgré lui, le mauvais rôle. Une revanche face à Barrios... ou Mayweather ? « Après quatre ans sans combattre, je suis content de ma performance », s'est félicité Pacquiao, convaincu d'avoir gagné huit rounds sur douze. « Mais je ne suis pas satisfait de mes combinaisons. J'aurais dû donner plus de coups, être plus agressif ». En conférence de presse dans un salon de l'hôtel MGM Grand où son impressionnant entourage avait rejoint les médias, il a aussi expliqué que ses deux mois d'entraînement après une si longue absence n'avaient pas suffi. Le Philippin aurait aimé plus, mais l'ancien sénateur faisait campagne pour les élections législatives et n'a pas eu le temps de mieux se préparer, dit-il. Ce sera pour la prochaine fois. Parce qu'il devrait y avoir une prochaine fois. Ce samedi soir dans le désert du Nevada a éteint pas mal de doutes sur son niveau. Barrios est partant pour un « rematch ». À moins que Floyd Mayweather ne refasse surface. « C'est dur de parler d'un boxeur retraité. Mais s'il sort de sa retraite, signons le contrat et battons-nous ». Les deux hommes s'étaient affrontés dans cette même salle en 2015. L'affiche avait déçu sur le ring, mais généré des centaines de millions de dollars. Et à Vegas, l'argent est roi.