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24 Heures
31-07-2025
- Entertainment
- 24 Heures
Série sur Disney+: «Washington Black» court toujours
Accueil | Culture | Streaming | L'adaptation du roman d'Esi Edugyan se perche entre odyssée métaphorique et aventure réaliste autour du monde vers 1830. Disney+, 8 x 37-56 minutes. Publié aujourd'hui à 11h18 Adaptation du best-seller de la Canadienne Esi Edugyan, «Washington Black» rebondit entre les styles comme l'aérostat de son jeune héros cabriole entre les nuages. Par sa puissance poétique, ses audaces chaloupées, la romancière parvenait à colmater les brèches entre les rêveries et les épreuves de Wash, gamin qui échappe à l'esclavage dans la Barbade de 1830. La production Disney n'y parvient pas entièrement. Menée par Sterling K. Brown, coauteur de «This is Us», une série déjà marquée par son cocktail hybride de drame et comédie dans un format beaucoup plus ample, l'odyssée découvre le monde en plein chamboulement sociologique du XIXe siècle. Les abolitionnistes et industriels se bagarrent dans des colonies qui s'émancipent, les sciences émergent avec leurs savants et inventeurs, les pionniers et autres chercheurs d'or improvisent. Dans le charivari, difficile de prétendre réconcilier «Le Tour du monde en quatre-vingts jours» de Jules Verne et «Underground Railroad» de Colson Whitehead. Un peu comme « Forrest Gump » qui s'amusait avec férocité des travers de l'Amérique tout en traversant l'histoire, «Washington Black» est perçu à travers le regard d'un innocent surdoué. Chanceux de surcroît, Wash échappe aux tortionnaires les plus cruels et déjoue la fatalité par une intelligence hors du commun. Les studios Disney ont, ces derniers temps, souvent été pris en flagrant délit de bien-pensance, prônant la diversité et l'inclusion jusqu'au ridicule. Ainsi des avertissements posés en amont de classiques comme «Dumbo» ou «Peter Pan». Ce qui pouvait paraître novateur a fini, au début de l'année, en osmose avec la réélection de Donald Trump, par un sérieux rétropédalage tout aussi opportuniste. «Washington Black» témoigne de cette valse-hésitation. Dérivant de la dénonciation d'une société au racisme et à l'homophobie indécrottables malgré les vents de la modernité, le voyage de Wash tourne en quête d'identité, de racines, d'une mère, d'un clan. Bientôt l'aventurier tombe amoureux, occasion de trousser des dialogues dans le miel des beaux sentiments sur fond de paysages exotiques. Du pôle Nord à la Nouvelle-Écosse, de Londres à Amsterdam, du Dahomey aux sables marocains, des velléités se dessinent, s'abandonnent, comme pour effleurer un «Manuel d'anthropologie du monde pour les nuls au XIXe siècle». La série à l'habillage soigné ne ménage pas les décors investis par des acteurs irréprochables. Aussi séduisante que le vaisseau «Fendeur de Nuages» de son inventeur, cette curiosité peine à s'envoler. Notre note: 3,5 étoiles Cécile Lecoultre, d'origine belge, diplômée de l'Université de Bruxelles en histoire de l'art et archéologie, écrit dans la rubrique culturelle depuis 1985. Elle se passionne pour la littérature et le cinéma… entre autres! Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


Le Parisien
22-07-2025
- Entertainment
- Le Parisien
« Washington Black » sur Disney + : trois bonnes raisons de se lancer dans cette série d'aventure cet été
Il est temps de voyager. Même en restant sur son canapé. C'est une véritable épopée que propose « Washington Black », nouvelle série dont les huit volets sont mis en ligne sur Disney + ce mercredi 23 juillet. Voici pourquoi ce divertissement est idéal pour s'évader cet été. À l'origine, « Washington Black » est le troisième roman de l'autrice canadienne Esi Edugyan. Publié au Canada en 2018 puis à l'étranger, il a reçu un prix littéraire dans son pays. L'intrigue suit les aventures de George Washington Black, un garçon de 11 ans surnommé Wash. Élevé en tant qu'esclave dans une plantation à la Barbade au début du XIXe siècle, il y rencontre Christopher Wilde, dit Titch, un scientifique et inventeur. À son côté, il va s'embarquer dans un voyage épique à différents endroits du globe. Il y a du Jules Verne dans cette histoire pleine d'action, de rêves, de rencontres et d'imagination. Récit initiatique, « Washington Black » réserve aussi son lot de romance. Au générique de « Washington Black » apparaît Sterling K. Brown, comédien connu notamment pour ses rôles dans les séries « This Is Us » ou « Paradise » . L'acteur est également producteur de ce projet sur lequel il travaillait déjà avant la pandémie de Covid-19. À l'écran, il endosse la fonction de narrateur mais n'incarne pas le rôle principal. Il prête ses traits à Medwin Harris, protecteur de George Washington Black quand celui-ci est adulte. Le héros est, lui, joué par deux comédiens : Eddie Karanja pour les séquences sur son enfance et Ernest Kingsley Jr quand il est majeur. Les fans de la série « Lucifer » seront ravis de retrouver son interprète principal, Tom Ellis, dans la peau de Titch, compagnon d'aventures de Wash. On retrouve également ici, Billy Boys, le Pippin du « Seigneur des Anneaux », jouant un chasseur de primes à la recherche du héros. Même si nous n'avons eu accès qu'aux quatre premiers épisodes en avant-première, la série tient ses promesses de divertissement de haute facture. Tout démarre en 1837, à Halifax en Nouvelle-Écosse, au Canada, où le héros adulte est réfugié sous une fausse identité. Car plutôt que de suivre un récit linéaire, la série navigue entre deux lignes temporelles : l'enfance mouvementée de Wash et son présent alors qu'il tente de créer une machine volante pour survoler l'Atlantique et la présenter lors d'une exposition internationale à Londres. Adulte, Wash rêve de changer le monde et tombe amoureux. Enfant, il a connu des moments tragiques avant de vivre des aventures en tous genres, des cieux aux montagnes enneigées en passant par un bateau de pirates ! La reconstitution historique et les effets spéciaux sont à la hauteur pour en mettre plein les yeux.